foutredieu, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de carnet aussi vivant et excentrique... tu viens de me redonner la foi & l'envie de m'y remettre !

Attention à ne pas tout copier !  :kpolice:

Pardonnez mon bouclier, mais vous conviendrez qu'il me semblait important d'expliquer ma démarche.

Blou a dit : "Certaines personnes rejettent l'art classique et académique, la trouvant plate ou froide comparée a la liberté créatrice actuelle. C'est stupide"

Je plussoie complètement. C'est pourquoi je vous ramène à ce que j'ai dit à propos d'un point d'équilibre : ce qui fait la force d'une oeuvre est son unité entre cette fameuse esthétique peu définissable (je suis moi aussi atterré par la beauté des travaux de Bacon) et sa profondeur. Elle ne se base pas sur le fait d'être académique ou anti-académique... les contrepartis font parti des stéréotypes artistiques les plus répandus.

Et si j'ai soulevé cette notion de "gore" au début c'est une pique à SwaN qui modérait mes images injustement considérées comme trop "roots" (savait-il seulement le sens de ce mot ?  :knaughty: )

Pour moi qui commence cette année l'école des Beaux-Arts de Lyon (faut bien commencer un jour  :knaughty: ) Une des première chose que l'on nous a dit est "si votre dessin est beau, c'est qu'il est raté"

C'est une manière certes abrupte mais néanmoins pas erronée de nous faire comprendre la différence entre représentation et interprétation (voire réappropriation). Le niveau 0 serait de dessiner une fleur parce que c'est joli. Le niveau suivant serait de faire des zombies saignants en disant "c'est gore donc c'est cool". En allant un peu plus loin et en trouvant un équivalent intelligible au point de Lagrange (cf loi de la gravité) entre volonté d'aller à l'encontre des choses et réinventer des formes, on peut arriver à peu près à ce que j'aspire : Recréer une vision personnelle d'un monde de chair essentiellement libérée de la contrainte naturelle inhérente à celle-ci (cycle de la vie) et obtenir ainsi, une nouvelle perception sur le corps humain.

Que l'on réduise cette vision des choses à du gore ne me choque plus en soi. Mais la plupart de mes personnages ne souffrent pas. Ils ne sont même pas conscient de leur état, car ils ne sont qu'interprétations.  Helnwein cherchait-il à faire du "gore" lorsqu'il dessinait ceci ?

S'il vous plait, arrêtez de ranger les gens dans des sacs...

17ème main

Yes c'est bien cela.

Je ne dis pas que les gens aient pu le lire, mais au moins en avoir feuilleté quelques pages...

Ben j'me lance...

Je sors de la Guerre des Mondes qui est une claque d'ambiance sur les 3/4 du film joyeusement foutu en l'air par un pathétique happy-end torché et bâclé. La prochaine fois, j'irai le voir et je partirai au bon moment. Cela dit, le reste du film est tellement monumental (c'est clair que la psychose post 9/11 joue pour beaucoup) dans son approche quasi "caméra embarquée" du scénar catastophe qu'on a grand peine à décrocher ses doigts de son accoudoir.

Dans mon régime totalitaire je supprimerai toute image ayant trait de près ou de loin à de l'anthro/furries. C'est con, moche et cache de profonds refoulement zoophiles  :knana:

Sinon regarde des vieux star wars dans la mos eisley cantina, tu peux y trouver ton compte...

On dirait les couleurs d'un film de Park-chan Wook...

De nombreuses bandes dessinées en Autriche sont traduites avec du Times new roman, soit dit en passant.