Vous n'êtes pas identifié(e).
Coucou à tous.
J'ai été pas mal absent du petit monde de la bd dernièrement. Je ne m'étale pas, j'ai juste perdu quelqu'un d'extrêmement proche et j'essaie de remonter la pente.
Et l'année va bien commencer puisque dès aujourd'hui (peut être pas partout encore), KatZ pointe le bout de ses poils pour une seule apparition dans le mag Bedeka n?11.
Bonnes fêtes de fin d'année à tous !
ian
Joyeux noel à tous.
Pas d'excès pendant le réveillon !
Histoire qu'on se retrouve tous ;o) avec les tonnes de talent que nous aura offert le père noel.
Ian
Oui mais ça, c'est "Qu'est ce que le savoir dessiner une BD"...
Evidemment le fait de bien dessiner ne veut pas dire qu'on sait raconter et mettre en scène...
En fait le décorticage du pourquoi du comment k'c'est-ty qu'on fait une bonne bd est extrêmement complexe et je crois qu'en dehors du fait de lire, et dessiner d'arrache pied, il n'y a pas de recette toute prête... et est-ce vraiment intéressant de regarder comment tourne le moteur d'une bonne bd ? C'est tellement subjectif tout ça...
Pas de recette sinon du travail sur la planche, sur soi même...
hormis la recette de la soupe à la carotte... mais ça c'est un autre sujet
aaaaah voilà un post qu'il est bien 2goldfish... erk erk erk :khamster:
Je tiens signaler que Docteurs O & C a réussi à définir un peu plus le "Qu'est-ce Que "savoir Dessiner"?" sans jamais utiliser le mot carotte...
Bon d'accord je me tais...
je pense qu'en effet, savoir dessiner est une quête... enfin, une quête pour parvenir à dire ce que l'on veut dire à travers son dessin...
je pense que ce n'est pas un don, mais plutôt un intérêt qui fait qu'on s'y est mis...
On peut tous dessiner une carotte...
Quelques uns (disons une grande partie de la population de ce côté ci de l'univers) feront un truc qui ressmeblera vaguement à un bâton avec des poils au d'ssus...
Pis d'autres dessineront un truc ressemblant effectivement à une carotte.
Par contre, ensuite, la sensibilité du dessinateur fera qu'aucune carotte ne ressemblera à une autre.
Si Larcenet (imaginons qu'il soit pris d'un coup de zinzin) dessinait une carotte, bin ce ne serait pas la même que si Manara (imaginons qu'il soit lui aussi proche de l'asile) en dessinait une (d'ailleurs je ne veux pas savoir à qui ou à quoi servirait cette carotte)...
Cette sensibilité qui crée la différence c'est ce qu'on peut appeler le style...
Et ça, ça se travaille...
ian
***************
[size=8]Attention lecteur, si après avoir lu une bonne dizaine de fois le mot carotte dans ce post et que tes oreilles se mettent à pousser, consulte lecteur, consulte....[/size]
En tout cas c'est une sacré bonne nouvelle pour le monde BDA...
Ca prouve bien une chose : il y a du talent ici, et ça marche !
Bon courage Alcante pour ce voyage de l'autre côté du miroir ;o)
euh Alain Henriet ?
j'ai gagné quoi ?
le droit de me taire ? ok ok...
Eh bin ! en voilà de l'expérience et de l'espérance ;o)))
Merci Alcante et bravo !
Oui c'est sûr, cette idée, vue comme ça, peut aller de Disney à du sombresombre...
Néanmoins, lorsqu'une idée comme ça nait, j'en ai une vision à peu près globale.
Et cette histoire est destinée à un public très jeune, donc on peut dire que la tendance est plus au Disney.
Bon, dès que j'en ai le temps, je collerais ici une description un peu plus longue.
(mais patience passeke là je ne vois plus le jour ;o)
Comme ça, juste pour voir... c'est une idée qui me traine dans la tête depuis des lustres... je n'en ai qu'un court aperçu... un petit pitch maigrelet, mais je pense que j'étofferai l'idée un de ces jours, si KatZ me fout un peu la paix ;o)
Bouchon et fistule
Le professeur Bouchon ne dort plus... même sa souris de laboratoire, Fistule s'en rend bien compte, la santé du professeur décline. tout le village s'inquiète, il ne sort plus de sa petite maison située tout en haut de la colline.
Les nuits passent, les yeux grand ouverts, le professeur attend les rêves qui ne viennent pas, le temps court, rythmé par la sonnerie d'un réveil maudit, et l'ombre de ses paupières grandit.
Il faut bien trouver une solution.
Et la solution, il l'a : une machine à faire des rêves.
Il ne lui reste plus qu'à la construire.
Le facteur, un type constamment enrhumé, va lui amener un colis contenant la dernière pièce de son puzzle-machine.
Un dernier réglage et voilà le professeur plongé dans les rêves... un monde étrange... où bien entendu Fistule l'accompagne... mais la porte ouverte sur le monde des rêves l'est aussi sur celui des cauchemards, et voilà que ceux ci décident d'envahir le petit village...
Une histoire pour les enfants, qui évidemment se terminera très bien.
C'est pas mal ;o)
j'avais une histoire sur les rêves moi aussi, mais beaucoup plus enfantine... tiens j'm'en vais la poster...
C'est vrai l'atelier peut convenir à pas mal de dessinateurs. Ca permet de se retrouver entre passionnés et ça permet là aussi d'évoluer.
Mais ça peut aussi tourner au studio d'étudiants... ahahah
En fait je ne parviens vraiment à "produire" que lorsque je suis seul... ptête un petit côté renfermé le ian...
Ceci dit, après ou avant, j'adore échanger des points de vue.
C'est peut être pour ça que je préfère l'atelier virtuel... c'est à dire sans les chaussettes, tubes de gouache, gommes et rognures de crayon qui trainent partout...
Mais bon, ya k'les kons ki n'changent pas d'avis hein...
Finalement ça me plait assez de voir que notre petite (non, pas petite, grande) communauté a une vision de la bd non déformée par le prisme commercial.
En effet, ce métier n'en est pas un. En effet, c'est la passion qui domine.
Mais comme le dit Swan, faire un 46 pages en un an, le derrière vissé sur un tabouret raffistolé, des factures plein la boite aux lettres, en bouffant des nouilles et en brûlant nos derniers meubles pour un peu d'chaleur, bin c'est dur... surtout quand on sait qu'au bout du compte, deux possibilités s'offrent à nous :
- garder les planches et les relier pour montrer à la famille, aux amis, comment k'c'est bo ce qu'on fait
- les montrer à un éditeur, qui en ce moment passera 5 minutes pour lire votre belle production et sautera sur le projet d'à côté parce que le scénario a été écrit par Ducshmol le dernier Goncourt.
Mais bon, hein, c'est ma vision du moment.
Ceci dit, si je parviens (imaginons) à faire éditer Katz, que l'album (ou les mags) sorte et que j'en vende une dizaine d'exemplaires, bin j'aurai au moins été content de commencer... c'est con hein ?
faudrait peut etre tenter Ian (si ce n'est deja fait)
Non ce n'est pas fait.
Mais j'y songerai.
Pour l'instant j'attend les retours, je déciderai ensuite ;o)
oui oui y a de la place pour le strip aussi en France.
mais quand on regarde bien, la plupart des mags diffusent soit des strips étrangers largement utilisés, soit passent un accord avec un éditeur pour utiliser les strips d'un de leurs auteurs.
L'autre filon (celui que je creuse actuellement) consiste à passer par un intermédiaire, un groupe ou une société qui propose à ces mags du contenu (que ce soit jeux, horoscopes, illustrations ou bd).
Je ne connais pas de mag qui diffuse un auteur les ayant contactés directement
Mais ma culture en ce domaine s'arrête à mes lectures et je n'achète pas Femme Actuelle tous les mois ahahah...
ian
Beurk antoine, t'as beaucoup répété "strip" ahahah
Bon, pour la centaine de strips d'avance c'est le cas aussi ici au pays de la baguette et du fromage qui coule.
C'est vrai aussi pour le strip quotidien. C'est un sacré bon exercice. Et il ne faut pas oublier que tous les strips qu'on produit ne sont pas forcément bons. Ca fait un sacré boulot tout ça.
Perso j'ai adopté une technique... je fais du découpage rapide de plusieurs pages de strips (disons durant un après midi ensoleillé dans le jardin fleuri de belle maman, avec une tasse de thé et des tartines de confiture maison).
Ensuite je laisse ces découpages dans mon carton.
Du coup quand je passe à l'exécution, je bosse sur des strips qui ont été pensés depuis quelques mois, ça permet d'avoir un chouillat de recul... et il faut souvent se résigner à en jeter pas mal.
euh et c'est vrai que la répétition du mot strip c'est limite
stripstripstripstripstripstrip... etc...
Je ne vais pas faire cette erreur Foogy.
D'autant plus que, comme je l'ai déjà dit, le strip est un format qui me semble plus adapté à la presse, même si d'autres strips on vu le jour en albums.
Des trucs comme calvin & hobbes, adam et consorts sont passés par là.
ceci sit j'ai déjà une proposition de presse.
Il s'agit d'un groupe qui diffuse du jeu et du gag en strip dans certains mags (entre autres féminins).
Ils en veulent une centaine pour pouvoir se décider.
là j'en ai exactement 72...
Du coup, soit un éditeur dit oui, soit je vends Katz à la presse...
Et bien entendu ce sera au plus emballé que je confierai les strips.
Imagine tes gags publiés dans un programme tv américain :kyeah:
arf arf !
Z'ai déjà récupéré des adresses !
J'ai même une traductrice toute désignée sous le coude.
Faut voir, si les éditeurs français n'en veulent pas, j'anglicisiassonerai katz...
c'est une possibilité
merci docteur.
cette série n'a en effet pas d'autre ambition que de faire "rire gentiment"...
Je ne vois rien de péjoratif là dedans.
J'aime lire une bd, passer un bon moment, sans avoir eu droit à un cours magistral de philo... quitte à l'oublier plus tard.
j'ai fait Katz pour ça, pas pour apporter un nouveau souffle...
d'autres le font (et le feront) très bien... et puis ma vie ne s'arrête pas à Katz.
Et Kelvin and hopes (excusez l'orthographe), c'est du strip et publié en album non?
Oui, Calvin & Hobbes, c'est aussi du strip, comme Peanuts et plein d'autres encore (d'ailleurs il semble que le strip aie pas mal de succès chez les anglophones)...
Moi je rajouterais que l'ensemble est un peu trop "gentil". Aussi bien au niveau du dessin que des gags. Mais je ne sais pas quel public tu vises.
C'est vrai pour la plupart des gags du début.
Les dernières planches (qui sèchent encore) tendent un peu plus vers un humour grinçant (mais jamais absolument méchant gratuit).
Le public visé se situerait je pense dans le lectorat de mags comme spirou...
mais là encore, la plupart de ceux qui ont lu Katz sont adultes, donc on n'est jamais absolument sûrs d'une tranche d'âge de lecteur.
Encore une fois, là c'est un oeil extérieur qui peut le dire.
Ce serait intéressant d'avoir aussi ta vision par rapport à ton boulot. En toute objectivité...
Il est forcément difficile d'avoir un réel recul de son propre travail.
Je ne me fais bien sûr pas d'illusions. Et voici ce que je pense :
Katz n'est pas une bd révolutionnaire (mais n'a aucune ambition dans ce sens).
Katz n'est pas toujours à mourir de rire. (mais certains gags semblent fonctionner)
Le trait n'est pas forcément toujours à la hauteur, manque souvent de relief et les couleurs mériteraient certainement d'être revues. (mais on évolue tous, heureusement, et on apprend à essayer de corriger ses défauts, voire on fait appel à des coloristes).
Et point important : katz, c'est du strip... difficilement acceptable sous forme d'album (mais là encore, il y a des antécédents plutôt bien foutus, je pense entre autres à Adam).
pour les points positifs là... franchement ce n'est pas à moi de les énumérer (encore faut-il qu'il y en aie ahahahah)
Le point positif que je puis évoquer est le plaisir que j'ai à travers la réalisation de ces strips. Plaisir intensifié par les réactions (pas seulement dans le cadre familial) de ceux qui ont lu du katz et qui ont ri...
j'y ai pensé Bichouille, j'y ai pensé.
Après avoir fait le tour de table des éditeurs, si aucun n'a abattu son jeu (j'arrête là la métaphore des jeux de cartes), je verrai ça.
Quelques internautes m'ont d'ailleur demandé où trouver les albums de Katz...
ça fait plaisir.