Merci tous les deux. Vous avez raison mais ce sont mes artères qui ne sont pas d'accord ^^ (j'ai 37 ans). Pas vu Larcenet, dommage, j'ai trouvé sa chronique de la misère d'un monde ordinaire (un truc comme ça) remarquable (jolie progression depuis Fluide)

De la pure détente pour l'auteur comme pour le lecteur dans le style impro. La limite reste la profondeur du scénar et le côté one-strip assemblé.

Je reprends le posts de Lessain et mets mes remarques en gras:

Deux gamins, le frère et la s?ur Evite les descriptions plates (t'écris pas un article) et condenses tes informations : Un jeune frère et sa soeur , se promenaient dehors. Il avait neuf ans, elle en avait sept (personnellement, je préfère écrire les chiffres)je plussoie. Leur maman avait dit à l'ainé d'éteindre sa foutue console de jeux et de profiter du soleil avec sa petite s?ur pendant qu'elle faisait le ménage. Elle avait dit très maladroit enlève et mets des guillemets ménage : " en décembre...." : en décembre, un grand soleil comme ça, c'est rare, alors profitez en !

Ils avaient donc enfilé leurs blousons, mis leur bonnet, et débarrassé le plancher. Il ne faisait pas froid et très vite, ils longèrent la route. (quel rapport ?)exact tu longes pas la route parce qu'il ne fait pas froid

Ils habitaient dans la campagne, et les chemins n'étaient pas très fréquentés. Ils avaient toutefois des règles très strictes à suivre.

Ne pas monter dans la voiture d'un inconnu.
Ne pas accepter des bonbons d'un inconnu.
Marcher sur l'accotement en entendant une voiture arriver.
Ne pas aller trop loin.
Ne rien ramasser par terre.
Être polis avec les voisins.

Ils aimaient bien observer le paysage. Grâce à leur papa, , ils savaient que juste après l'entrée d'un champ, on pouvait distinguer le Mont-Blanc pour peu que le ciel fût dégagé.

Sur place, ils s?émerveillèrent en voyant attention aux participes présents qui alourdissent et baissent le rythme : Ils s'émerveillèrent devant les sommets enneigés les sommets enneigés.

Soudain (attention avec les "soudain", ou les "tout-à-coup" ; pas plus d'un par chapitre, hein !) je plussoie bis un bruit provenant pareil : un bruit dans la haie les alerta d'une haie attisa la curiosité des enfants.

La petite tira son grand frère par la main : « Dis Alexandre, qu'est-ce que c'est ?»
« C'est peut être un lapin ou un chat, Éloïse. »
 
Ils gardèrent leur distance, d'abord méfiants, avant de s'avancer doucement. L'animal se cachait.
Éloïse entra timidement participe présent et adverbe sont les ennemis du rythme et de la fluidité dans le champ pour épier derrière la haie. En voyant la créature (une créature, c'est bien un animal, néanmoins dans l'inconscient collectif, c'est devenu un mot à consonance péjorative ou religieuse) oui, une bête est mieuxelle s'écria :
« c'est une chèvre Alex! »
D'un bond, la bête et là l'animal fila pour prendre de la distance.

Les enfants la regardèrent gambader. Au loin, la chèvre s?arrêta pour les épier avec ses pupilles rectangulaires.  Puis, en confiance,  lentement, elle s'approcha d'eux en bêlant un adverbe et un pp dans cette phrase.

Ils n'étaient pas fiers face à cet animal ! Impressionnée, Éloïse resta derrière son grand frère (prèfère un verbe d'action, ce sont eux ui font avancer le lecteur. Par exemple : "Eloise se dissimula derrière son grand-frère")je suis encore d'accord, il est bien ce Lessain . Quant à Alexandre, il caressait le museau de la chèvre. La biquette se révéla taquine et débusqua Éloïse pour jouer avec ses petites couettes. (je crois plutôt qu'une biquette essaierait de lui bouffer les cheveux, et pas de jouer avec)

« Alexandre, elle va me manger ! »
« Mais non, elle veux s'amuser ! »

Pour riposter, la gamine lui caressa la barbichette (à qui ? à son frère ?  ). Les deux enfants riaient aux éclats et furent adoptés par la chèvre (phrase maladroite. Préfère utiliser des verbes d'action plutôt que de passivité).
Quand ils commencèrent à partir, elle leur emboîta le pas. Impossible de la semer !
Devant la maison, leur mère ramassait le linge sur l'étendage.   En la voyant ça fait beaucoup d'"en voyant", les deux enfants s'exclamèrent en c?ur :  « regarde Maman, on a trouvé une chèvre ».

Bon, il faut affiner/affirmer ton style, ici c'est une écriture plate, sans relief. Il faut la dynamiser ce qui donnera aussi du rythme à ton histoire qui en a besoin. Je suis cash mais c'est pour te faire avancer

Merci Mansuz !
J'avoue que j'ai hâte de voir ce que va donner avec les illus. Ce doit être une ?uvre "indépendante" mais le fait d'ajouter des illus doit lui donner un vrai plus (pas seulement visuel bien sûr). J'avais écris une nouvelle faite pour  être entendue et la bonne lectrice avait donné une autre dimension à l'?uvre.

Tout à fait, c'est le pourcentage pour une BD mais :
1 je ne suis pas reconnu ni même connu donc les ventes risquent de ne pas être faramineuses même si j'espère le contraire et crois en moi.
2 Mon budget n'est pas énorme. J'ai eu quelqu'un qui m'a contacté : 80 euros l'illus. ça les vaut, il est doué et lui est un pro. Ce que j'aimerai c'est 50 illus + 1 couv donc pas possible en payant tout cash. Le pourcentage est pour compléter.

Oulà, il n'y a pas que les virgules. D'autres fautes de typo (demi-cadratins pour les dialogues), des (grosses) fautes d'orthographe, des concordances de temps pas respectées et un style à travailler (déjà la fluidité).
Désolé d'être direct mais c'est pour te faire avancer.