Vous n'êtes pas identifié(e).
Tiens nous au courant pour l'exemplaire noir et blanc
lol je suis choqué o_O ^^
ça démarre pas mal ^^
Est ce que tu peux juste changé pour mon texte le titre ? Au lieu de mettre 3 petits récits, est ce que tu peux mettre Sylans ?
Sinon dans la présentation sur la première page : les nouvelles sont écrites... dans un monde post apo(avec l'accent c'est mieux )
Dans l'ensemble je trouve ça classe Good job
Terrible le retour du méchant ^^
Oui ? Comme greg ? ça avance ?
Une histoire pour mon fils. Au scénario c'est la Maman
Hop !
Suite à ton message Fayce78 je poste mon texte corrigé Tes illustrations sont bien classes
Kaorantin était un très vieux chat. Son poil roux, ses longues moustaches et sa queue courte, le rendaient unique. Les autres félins ne l’appréciaient pas, son intelligence, sa paresse et sa longévité l’avait rendu cynique, dangereux. Désormais son comportement menaçait la communauté.
Au cœur d’une forêt, allongé sur une branche, Kao était en pleine phase de digestion. Il avait festoyé en dévorant trois gros rats. Malgré ses paupières closes, il restait vigilant, et après un bruissement ses oreilles s’agitèrent. Délicatement, il se redressa. Ses yeux perçants balayèrent le sol, et il vit un cerf approcher. De par sa taille, l’envergure de ses bois, son pelage blanc, il était majestueux, et il faisait partie de ces créatures rares quasi légendaires que l’on croise une seule fois dans sa vie. Revigoré, le vieux chat profitait du spectacle.
En entendant, une succession de bruits métalliques, et des craquements inhabituels, Kao eut un pincement au cœur. Instinctivement le cerf s’élança, une détonation puissante résonna, et traversé par une balle, le beau mâle s’effondra.
Souffrance, désespoir, agonie, de sombres silhouettes s’avançaient. Des scaphandres masquaient leurs visages, et des combinaisons noires recouvraient leurs corps, grâce à son expérience Kao savait qu’il s’agissait d’humains. Ces gestes brusques, cette folie de destruction, il ne pouvait pas se tromper. À coup de machettes, les quatre individus dévastaient la végétation pour se frayer un chemin, et leurs lourdes bottes s’abattaient sans ménagement sur les insectes.
Leur cupidité et leur voracité étaient connues, en tant que chat, son devoir était de prévenir Riou, le meneur des tigres Pluralis. Ces fauves géants à la mâchoire redoutable étaient le dernier rempart face à la menace humaine. La Grande Mère leur avait confié cette mission et chaque jour, à coup de crocs et de griffes, ils accomplissaient des merveilles en repoussant les assaillants.
Aujourd’hui Kaorantin était las, et en tant que donneur d’alerte, il prit la décision de rester immobile. Ce groupe d’humains semblait motivé, et après avoir baillé, il les reluqua. Y avait-il une chose plus palpitante que d’offrir une chance à l’Ennemi ?
Entre les arbres, les hommes se déployèrent rapidement, un engin bruyant arriva, et Kaorantin fut sidéré, en discernant une voiture de l’Ancien Monde. Il en avait déjà croisé des centaines, rouillées, délabrées, au bord des routes antiques et dans les villes fantômes, mais c’était la première fois qu’il en voyait une rouler ! La puissance, la vitesse et la taille de ce véhicule, impressionnait Kao, mais la mitrailleuse présente à l’arrière l’effrayait. Heureusement que personne n’était aux commandes. Le cerveau du vieux chat ordonnait la fuite, mais son corps restait pétrifié. Un putain de fusil était braqué sur lui !
Pour s’échapper, Kao redoubla d’effort, cependant, au lieu de bondir, il s’effondra. Sa vue se brouilla, et en penchant sa tête, stupéfait, il remarqua une fléchette enfoncée dans son flanc. Furieux, il tenta de lutter contre le somnifère. Bouger, avancer pour ne pas perdre conscience, c’était son seul objectif. Après un faux pas, il perdit l’équilibre, puis il entama une chute vertigineuse. Sa branche s’éloigna, inexorablement le sol se rapprocha, et l’impact fut brutal.
***
Dans ce monde dévasté, Brista était une femme au caractère bien trempée, une de ses femmes qui ne se laisserait plus jamais dominer par un homme, jusque dans son lit. Pour cela, elle s’était forgé une musculature impressionnante, et elle maîtrisait de multiples techniques de combats. Actuellement, elle donnait sa pleine confiance qu’a son fusil d’assaut et son couteau. Elle n’avait pas le droit à l’erreur, car une blessure corporelle, même bénigne, pouvait pousser ses compagnons d’infortune, à l’abandonner comme une pestiférer. C’était la loi en vigueur parmi les chasseurs.
Sa poitrine, ses cuisses, et ses fesses rebondies que tant d’hommes convoitaient, étaient masqués par sa combinaison noire. Avant chaque départ, elle l’inspectait minutieusement, car c’était une protection indispensable, face à la Menace Permanente. Un simple accroc, ou une couture abîmée, pouvaient être synonyme de mort. Son joli visage était recouvert par un casque cabossé, mais il était léger et son filtre efficace. Le propriétaire précédent n’avait jamais été contaminé.
Pendant que Jémil et Diaroh chargeaient le cerf blanc dans le pick-up, Lerche essayait de retrouver entre les fougères le félin au poil roux qu’il avait tiré. Brista n’aimait pas ça, traîner pour un chat, c’était un risque inconsidéré, car les tigres géants allaient arriver d’une minute à l’autre. Elle tenta de calmer ses nerfs en se répétant que Lerche était un chasseur de renom, et qu’il était réputé pour son sérieux et sa rigueur. Au moindre bruissement de feuilles ses mains gantées se crispaient sur son arme, son cœur s’emballait et sous sa combinaison, elle transpirait à grosses gouttes. Son soutien gorge, sa culotte étaient trempées, et ses yeux fixaient sa montre à intervalle régulier. L’heure, elle s’en fichait éperdument, c’était la fourmi rouge coincée derrière le verre qui l’intéressait. Cette dernière avait une particularité, elle devenait bleue, à proximité des fauves. En faisant de grand geste Lerche, l’invita à le rejoindre et quand elle arriva à proximité, d’une voix caverneuse, il déclara :
— Aide-moi à chercher petite, Hanse Ayar offre une belle récompense pour c’te bête. Parole de chasseur, je te revaudrais ça.
Pour donner son approbation, la jeune femme hocha la tête, puis méthodiquement, elle fouilla les grandes herbes, et en dénichant un mulot, elle grimaça. Pour plus d’efficacité, Brista continua son inspection à genoux, en balayant la végétation avec ses bras. Au bout d’un moment, sa main gauche heurta une masse inerte, elle tourna la tête, et un large sourire fendit son visage, elle venait de trouver le matou roux. En louchant sur sa montre, sa joie vola en éclat, et son cœur s’emballa, la fourmi avait viré au bleu. Tendue, elle plaça le chat dans sa besace, et elle empoigna son fusil d’assaut, avant de se lever lentement pour examiner la situation. Avec son revolver conçu pour la chasse du grand gibier, Lerche était en position de tir, face à un ennemi encore invisible, mais les râles inquiétants, et miaulements rauques, promettaient la mort. D’un bond puissant, un tigre quitta un fourré de ronces, pour se jeter griffes et crocs en avant, sur le chasseur. Une détonation violente fit vibrer les tympans de Brista, et la jeune femme profita de l’occasion pour sprinter en direction de la voiture. Courir avec une combinaison, un casque, une arme, c’était éprouvant, et malgré sa gorge brûlante Brista redoubla d’efforts, sa vie dépendait de cette course. Une série de déflagrations la rassura, Lerche avait survécu et désormais, le véhicule était à quelques enjambées. À l’arrière du pick-up, en la voyant arriver, Jémil et Diaroh se penchèrent, et avec leurs bras musclés, ils la hissèrent sans difficultés. À bout de souffle, adossée contre le cadavre du cerf, Brista était soulagée, alors qu’au volant Benji gueulait :
— Bordel arrêtez de rêvasser, et faites chauffer la mitrailleuse !
À cette remarque Brista tiqua, car Lerche se débrouillait admirablement bien, il avait un tigre blessé à ses pieds, et à coup de couteau, il l’acheva comme un vulgaire renard. Un fauve arriva à vive allure et instinctivement, d’un geste rapide, le chasseur dégaina son revolver. Un coup de feu terrifiant résonna, la balle perfora sa cible, mais la bête encaissa et furieuse, elle accéléra pour sauter à la gorge de sa proie. Dans un fol espoir, Lerche pressa à nouveau la détente, avant d’être percuté sauvagement. Bruit assourdissant, perte d’équilibre, il était coincé entre le sol et le félin. Après un corps à corps musclé, grâce à sa lame, Lerche se dégagea de l’étreinte mortelle, puis victorieux il se leva lentement. Avec sa combinaison déchirée, d’une démarche saccadée, il se dirigeait vers ses compagnons, et sans attendre Diaroh se plaça derrière la mitrailleuse en hurlant :
—Lâche ton arme, et enlève ton casque, sinon j’te bute !
L’homme obtempéra et Diaroh cria :
— C’est bien ! Maintenant chante quelque chose !
Lerche remua ses lèvres pour prononcer une phrase à peine audible, et un nouvel ordre fusa :
— Putain, déconne pas mec, parle plus fort !
Malgré des efforts évidents, un flot de mots incompréhensibles sortait de sa bouche et d’une voix calme, Jémil déclara :
— Prends pas de risque, arrose-le !
Peiné, Diaroh toisa l’illustre chasseur, avant de tirer une rafale. La pluie de balle traversa son torse, mais il ne s’effondra pas, et un rictus effrayant barra son visage. Le regard empli de haine, et poussé par une force prodigieuse, l’homme s’élança, tel une bête enragée.
Diaroh pressa la gâchette de la mitrailleuse, mais elle s’enraya, et malgré ses plaies béantes, Lerche courrait à un rythme effréné. Son âme s’est envolée songea Brista, et parfaitement lucide, elle braqua son fusil d’assaut sur l’humain contaminé, puis elle tira sans discontinuité. Avec les membres déchiquetés et les os brisés, la créature continuait à se mouvoir, mais elle chuta et la jeune femme en profita pour viser sa tête. Tirs précis, boite crânienne explosée, le corps de Lerche s’immobilisa et Brista pleura.
***
Depuis plus d’un an, Yann, avait fuit sa famille, car une vie d’esclave, il n’en voulait pas. Pour échapper à La Menace Permanente, ses parents, son grand frère et sa petite sœur étaient prêts à tous les sacrifices. En échange d’un taudis dans Sylans la Souterraine, et de quelques pièces, ils travaillaient jours et nuits pour un riche propriétaire.
Lors des grandes pandémies, les contaminés n’avaient jamais franchis les lourdes portes de la citée, et les dirigeants en avaient profité pour déclarer Sylans imprenable et certains citoyens redevables. Conséquences : les loyers prohibitifs disparurent au profit d’un système encore plus immonde. Pour ne pas être expulsés de la forteresse, les redevables durent renoncer à leurs droits. Effrayé par la perspective d’être infecté, et de finir en créatures décérébrées, résignés, ils acceptèrent leur nouveau statut. En tant que fils de redevable, dès sa naissance, Yann l’était devenu, et ça il ne l’avait jamais digéré. Privé d’enfance, d’école, et condamné au travail, à l’adolescence, il était devenu haineux envers les Privilégiés. À bout, et âgé de dix-sept ans, il avait choisi d’abandonner sa famille, pour mourir libre dans le monde Ravagé, en franchissant de plein grès le Couloir des Expulsés.
Face à un monde pas vraiment ravagé, mais plutôt clôturé par une immense muraille, Yann avait compris la supercherie. En utilisant les médias, les autorités de Sylans mentaient. Maintenir l’esclavage dans leur citée, c’était tellement lucratif. Durant sa découverte des terres Clôturées, malgré la faim, la soif, le froid, et parfois les épidémies, il n’avait jamais regretté son choix.
Les habitants du Peuple Libre l’avait bien accueilli et aujourd’hui, il était apprenti sentinelle. Enfin pas vraiment, c’était son premier jour, et il devait assurer pour ne pas être renvoyé. Avec le ventre noué, il poussa une porte et entra timidement dans le bureau du Commandant. Yann semblait minuscule face à ce grand gaillard aussi large qu’un bœuf, et il balbutia :
— Bonjour, je viens pour mon premier jour de formation.
En plissant les yeux, l’homme le dévisagea, puis il beugla :
— Yo p’tit ! Tu sais obéir aux ordres ?
Hésitant le jeune homme rétorqua :
— Heu, oui… Enfin je crois.
— Croire ? Écoute gamin, il faut être sur ! Face à La Menace Permanente, on a pas le droit à l’erreur. En filtrant les entrées et sorties de la muraille, on protège le Peuple Libre, tu captes ?
Sans attendre de réponse, le Commandant enchaîna en aboyant :
— Écoute, si je te dis de te mettre un doigt dans le cul, tu te mets un doigt dans le cul. Si je te dis de buter un mec, tu le butes. Obéis ou dégages, c’est ma devise. Les mecs pas fiable j’en veux pas ! Tu piges ?
— Oui !
— Alors tu restes ou tu te barres ?
Yann regarda son supérieur droit dans les yeux, et il déclara :
— Je reste !
Après avoir esquissé un sourire presque imperceptible, l’homme lâcha :
— Alors, met toi un doigt dans le cul !
— Pardon ?
— Si tu veux continuer ta formation, met toi un putain de doigt dans le cul ! Le pouce, l’index, l’annulaire, l’auriculaire ou le majeur, je m’en fous, tu as le choix. Considère ça comme ton examen d’entrée !
En baissant son pantalon, puis son slip, Yann découvrit ses fesses, et délicatement, il enfonça son majeur dans son anus.
Mince comme j'ai tardé à posté sur le site dans le cadavre exquis, la participation de Daytona est avant la mienne ? On peut les intervertir ?
( EDIT : j'ai trouvé comment faire )
http://www.bdamateur.com/bda/php/site.p … 21&strip=5
Lékère Tu t'appelles comment sur le site ? Hop c'est bon je t'ai trouvé ! participations ajoutées
(case 9)
Hop c'est bon voilà ma participation et Daytona prevenu !
héhé ! tes dessins sont toujours aussi bons ! Et j'ai bien aimé ta BD
Oui c'est pratique ! Tu peux même avoir les panoramiques des points de vue touristiques.
Tu veux quoi comme genre d'infos ?
J'ai des photos de Lyon si tu veux ! Mais bon ça a pas grand intérêt comme ça ^^
Croix rousse -> Quartier des artistes. Tu peux y voir du street arts.
Tu sembles avoir un univers bien à toi ! Continu
Hâte de voir la suite !
J'ai pas reçu de mail
Va y oui tu peux me l'envoyer
Je peux relire des trucs. Je ne suis pas un super corrigeur de fautes. Mais si il faut relire je peux
Le hic c'est que l'on peut pas jouer online ? Obliger d'installer le jeu ? (de le télécharger ?)
Unity, c'est puissant comme moteur ! Et vachement exportable. Après faut surement optimiser.
Dr_Folaweb, ton jeu semble bien Par contre, c'est frustrant de tomber sur : "essayer avec d'autres mots..." Je suis arrivé aux gardes
Sinon vouloir tout coder c'est bien ^^ (formateur), mais au bout du compte c'est pas le chemin le plus court et le plus facile.
Je suis partant pour la case 9
Cool pour l'avancement
Il y a du progrès par ici ! J'aime la fille au cheveux long face à l'arbre. Très bien ! Hâte de voir la progression en 2018
C'est dommage de faire qu'une petite partie de cours gratuits. Tout devient payant. Mais bon je suis pour le libre et le partage accessible à tous.
Terrible ! Super BD ! C'est chouette de voir un projet comme ça qui avance encore et toujours
Bonne année aux BDA