La mise en scène est toujours très bien maîtrisée. Hâte de lire la suite !

La différence est salutaire ! Continue ainsi !

J'aime bien cette planche qui est plus "propre" que les autres. Quelles sont les étapes qui t'amène jusqu'à une planche ? (crayon, feutre, stylo, tablette graphique ?)

Tu m'as devancé, c'est exactement ce que j'allais proposer ! Je trouve que ça permettrait à tout le monde de s'exprimer avec sa propre sensibilité.

Le coup du crossover géant me paraît un peu vaseux sur le plan logistique en revanche.

Ca y est, je l'ai lu ! D'abord, je tiens à préciser que malgré l'inconfort de lecture, j'ai été rapidement pris par l'histoire et j'avais envie d'en connaître un peu plus. Pour ça, c'est assez réussi.

Au niveau des critiques :

- sur la forme : le scénario en lui-même est difficile à lire car il n'y a pas d'idées de mises en scène. Il y a beaucoup de descriptions, voir d'explications, mais difficile de se faire une idée de ce qu'il y aura vraiment sur la planche.

- je trouve le nom de NeoTokyo trop générique. C'est un nom trop connu et utilisé, ça fait perdre de la personnalité à l'histoire.

- je trouve le coup du flashback très artificiel. Ca fait un peu "faut que je vous dise un truc". Il est mal implanté. C'est dommage d'ailleurs car l'idée est intéressante. A la limite, un prologue serait peut-être plus efficace. Ou alors, en parler plus tard. Personne ne vous oblige à le dire tout de suite. Vous pouvez le faire beaucoup plus subtilement. Ou utiliser une autre scène qu'une scène de cul avec "oulala, y'a un virus" juste derrière. A la limite, ce serait peut-être plus cohérent que le flashback ramène à la femme malade à l'hosto par exemple avec en fond la télé qui dit aux infos "la métra va toutes nous tuer !"

- y'a quelques termes spécifiquement créés pour justifier la SF. Au moins, il n'y en a pas trop et ce n'est pas pompeux. Mais j'avoue que j'ai jamais trop aimé ça mais on n'est pas noyé (au moins dans Star Wars, "sabre laser", c'est clair !)

En conclusion, je pense que l'idée est très bonne en effet. Attention au niveau du scénario à bien peaufiner le tout, notamment sur la manière dont vous amenez les infos. Le coup du "ha mais non, à 90 ans on ne peut plus participer" est un peu gros.

Ca me rappelle "Les fils de l'homme" dans l'idée et c'est donc un compliment !

En relisant tous les pavés, je me suis aperçu que je suis passé à côté d'un truc... Kano, un grand artiste n'est pas forcément artiste parce-qu'il souffre. J'ai cru que le jour où je serais pleinement heureux, je ne serais plus créatif mais c'est faux. C'est juste différent.

Tu peux nous en dire un peu plus ?

Justement, tu devrais te poser des questions... Toi qui te dit si fort en philosophie, n'oublie pas que c'est argumenté comme discipline.

Je persiste sur le fait que tu es quand même à fond dans le bien-pensant. Et sortir que "Larcenet dessine moins bien que Van Gogh" c'est complètement absurde. Van Gogh n'avait (a priori) pas autant d'humour que Larcenet. Et Van Gogh, personne trouvait que c'était un génie, on trouvait ça moche à l'époque.

Enfin bon, quelle arrogance ! La jeunesse n'explique pas tout.

J'ai pas tout compris le principe, ça me semble un boulot énorme de faire vivre un perso comme ça en interaction sur le forum (je veux dire : sans copier-coller quoi...)

Je me permets juste de faire une remarque : Benjamin Button c'est une nouvelle à l'origine qui semblait impossible à traduire en film et que ça a été fait. Je me permets d'ajouter également que Benjamin Button est pour moi avant tout un exploit technique plus que cinématographique. C'est sympa mais loin d'être transcendant non plus. J'ai vu un paquet de films la même année qui m'ont beaucoup plus touché et qui étaient plus intéressants cinématographiquement parlant. Là-dessus, ce genre de film est une sorte de dénominateur commun mondial qui fait consensus (un peu comme Slumdog Millionaire)

Ensuite je trouve que faire des pavés pour tourner en rond est un peu ridicule. On se retrouve avec 40 lignes de rhétorique pour finir avec "Mozart, c'est mieux que les Beatles". Tout ça pour ça ? Je pense que la façon de vouloir classifier l'art est simplement un passage lié à ton âge. Tout comme le fait de vouloir "tout voir en grand".

Et le principe d'un passage, c'est que ça passe.

Tu n'as pas de bol car dès le début ton argumentaire est faux. Je n'aime pas les fruits de mer ni le saumon fumé. Donc, pour moi, OBJECTIVEMENT, coca et chips c'est vraiment meilleur au niveau du goût.

Je termine en disant que je trouve très dangereux de classer les artistes dans des cases avec des trucs du genre "Baudelaire est un des plus grand poètes de l'histoire". D'abord c'est ton point de vue dans une vision occidentale et contemporaine. Je ne nie pas la grandeur de son oeuvre, mais que connais-tu réellement à la poésie de ce mon monde qui existe depuis des siècles et des siècles pour affirmer cela ?

N'oublions pas que c'est avec ce genre de raisonnement de "classification de la grandeur d'une oeuvre" que la BD est si mésestimée par rapport à d'autres arts.

Oula, c'est vachement dur de n'en citer que 5 ! En fait, j'ai eu d'abord ma première période (quand j'étais petit) où mes maîtres étaient :

Goscinny-Uderzo
Dupa
Franklin
Tome-Janry

Au final, c'est plutôt ces premières influences qui dictent mon dessin. En terme de scénario, maintenant que je suis adulte, c'est un peu différent. Je dirais donc :

Trondheim

Sattouf

Blain

Maester

Lindingre