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Merci pour vos remarques , je vais donc faire sauter cette maison en C1.
Ce soir, à l'affiche, un grand film explosif :
í VIVA LA REVOLUCION !
Avec Philche dans le rôle du dynamitero !
'Core un effort, Tim, tu vas y arriver !
Vià 100 fois oui !
J'aurais jamais imaginé devenir une source d'inspirationà
T'imagines la gueule de la muse, qui dépasse allégrement le quintal !
Sinonà Moscà Il me semble reconnaître vaguement les deux pingouins en avant plan de la case 1à Je me trompe, ou bienà?
Très sympa, ton scénar, Moutch ! J'espère que tu auras plein de "clients" !
Pour ma part, je tiens à remercier Mosc et Gelwc pour leurs interprétations de ce petit scénar. Je les trouve toutes deux très réussies, et j'ai eu grand plaisir à les découvrir.
Merci beaucoup à vous deux. Vraiment !
Et merci d'avance également aux éventuels retardataires, bien entendu !
Kari : ce que tient le père, c'est une borne de compostage, dont il se sert pour "écarter", avec courtoisie mais non sans fermeté, les éventuels resquilleurs, comme en témoigne d'ailleurs le sang qui en couleà
PS : J'oubliais, merci à 2GF pour la gestion de ces petits jeux !
Au début, j'ai pensé à "Les Communiants", de Bergman, dont la particularité est une narration en 12 séquences évoquant directement les 12 stations du chemin de croix du Christà
Mais ce n'est pas un film fantastique, et en outre, ce Christ ne ressemble pas à celui de mon souvenirà
Donc, je vais essayer de trouver ailleurs !
Coucou !
Je suis de retour. J'en serai. Bien entendu !
Hem...
Pierre ne tire la rouille que lorsqu'elle mousse...
désolé...
Damned, j'avais oublié permanent vacation !
Stranger than paradise? Oui, Cyril K, bien joué ! A toi la main...
Il est vraiment impressionnant, Antho !
On en a de la chance, hein Bichouille ?
Un grooos indice (mais pas pictural) :
- Ce film est le premier long d'un cinéaste dont nous avons beaucioup parlé sur cinéma-cinéma (2)
- Le cinéaste en question adore faire tourner des musiciens et des chanteurs dans ses films...
- Le cinéaste en question est un grand copain du réalisateur de la première énigme que j'ai eu l'occasion de vous soumettre...
- Le cinéaste en question apparaît en guest dans un film des frères Wang, et il a 52 ans cette année...
Si avec ça vous ne trouvez pas... Ce sera bizarre... très bizarre... très étrange... Plus étrange encore que...
lol excellent ! Encore !
Ãa ne manque pas d'allure ! Bravo !
Je serai absent itouà snifà C'est que j'y prends goût !
Bon, je vois que la photo ne vous inspire pas tropà
Voyons voir, quel indice pourrais-je vous donner?
Ah oui !
- La comédienne est hongroise à
- Le comédien n'est pas que comédien ; il a un rapport (quoique très lointain) avec le film précédent (dans le jeu)à
- Le film est plus récent qu'il y paraîtà
- En dépit de son patronyme, le réalisateur n'est pas hongroisà
Hem, désolé, docteurs, c'est de ma faute si le topic est parti en vrille hier soirà
J'aime beaucoup cette idée, Doc, c'est très intéressant.
Gel Weo, de mon point de vue, s'il te plaît ne te mets pas martel en tête pour cette aimable - et fort intéressante - conversation. Nous ne faisons qu'échanger des points de vue, et les défendre un peu, ce n'est ni grave, ni méchant.
Cela dit, j'entends bien ton idée de "casser les codes", et je n'ai rien contre, bien au contraire. Cela dit, si nous cassons un code, que se passe-t-il? Eh bien je crains bien que, d'une part, nous fassions appel à d'autres codes que ceux initialement envisagés (exercice au demeurant fort plaisant, sans aucun doute), et d'autre part, même si nous parvenons à créer quelque chose "d'original" (ce qui me semble bien improbable, mais bonà), alors ce quelque chose deviendra un nouveau code (cf l'impressionnisme, le cubisme, le fauvisme, la nouvelle vague au cinéma, etc, etcà).
Ce qui, quelque part, nous ramène donc à cette interrogation : casser les codes, oui, mais pour qoi faire? Pour la liberté? Pour l'innovation? Ou bien pour le plaisir de chercher à créer quelque chose qui sera appelé à devenir un nouveau code, pour les autresà et donc à se replacer dans la situation du démiurgeà
Car il convient sans doute de ne pas oublier qu'originalité n'est pas nécessairement synonyme de créativité, et encore moins de libertéà
mais bon, je ne force personne à être d'accord, hein. Et puis, je le répète, il n'y a rien de graveà
A l'exception de la dernière phrase, je suis très en phase avec toi, Suloà
oui, tout à fait d'accord : le rêve est une source d'inspiration "non réelle" (ou non réaliste), voire "LA" source.
Il n'empêche que lorsqu'on le retrancrit, nos codes se posent dessus. Nos codes, donc nos limitesà
Ces récits sont crédibles, le plus souvent non par leur cohérence scientifique (dont la plupart du temps tout le monde se fout), mais parce que leur structure narrative les rend crédibles.
La cohérence, vraiment, ne pose aucun souci, et n'impose aucune limite. Il suffit pour cela de lire, je ne sais pas, moi, les chroniques de la lune noire pour voir que la cohérence est une contingence absolument secondaire dans un processus narratifà
En revanche, la crédibilitéà Bon, prenons quelques oeuvres au hasard.
- cinéma : La guerre des étoiles. C'est crédible, indubitablement. Pourquoi? Pas à cause de l'univers (quoique), mais à cause de la structure narrative : SW est un exemple parfait de structure de conte de fée, avec une progression dramatique en 12 points, tel qu'analysé par V÷gler, si je ne me m'abuse.
- cinéma : Pulp Fiction est une pure structure tragique : le héros fait un choix, il se doit de l'assumer. La structure est donc hyper classique (une exposition, un incident déclencheur, une progression , un point de non retour, une progression, le climax, la résolutionà) , mais elle est en apparence cassée par un petit jeu intellectuel au montage. Petit jeu extrêmement codifié et absolument pas novateur sur le fond, soit dit en passantà
Et ainsi de suiteà
Oui Gel Weo. Je te comprends parfaitement.
Mais en même temps, lorsqu'on rêve, est on bien certain que ce soit dl'imaginaire qu'il s'agit? Bien sûr, on est en droit de l'imaginer.
Et puis, pour en revenir à ce que j'avais cru être le fond de propos initial, le rêve est-il par essence un acte d'art ?
Doc : bien sûr. Il existe quand même un genre artistique majeur que l'on nomme Science Fictionà
Mais la SF ne s'appuie pas sur la seule force de l'imaginaire. L'imaginaire travaille, certes, et s'approche probablement de ses limitesn mais en même temps, il n'est pas en l'espèce absolument autonome, puisqu'il s'appuie sur des données scientifiques (qu'elles soient avérées ou non, sérieuses ou fantaisistesà)à
(oops, je croyais que c'était pour moià)
Oui, bien entendu, Doc. Tu parles d'or.
Mais en même temps la fiction est elle-même limitéeà Limitée par quoi? Hitchcock, qui n'était pas tout-à-fait un abruti, a déterminé cette limitation, et il lui a suffi d'un mot : "crédible".
Or, si vous regardez le monde réel, auour de nous, il nous offre au quotidien des situations inimaginables, incroyables : des situations que, la plupart du temps, si déjà nous avions eu la chance de les imaginer, nous nous serions interdits de placer dans nos scénars, parce que, précisément, elles n'y seraient pas crédibles.
D'où l'expression, ô combien consacrée et avérée "la réalité dépasse la fiction".
La vie n'a pas de limites. Nous si.
Et sinon, je vais vous faire un cadeau : je vais vous offrir ma méthode secrète à moi pour pouvois commencer à avoir une idée à peu près resemblante de l'infini ! Profitez, petits gourmands !
La méthode est très simple :
il suffit que je me plonge dans une contemplation lucide de ma médiocrité.
Gel Weo, je n'entends en rien enfermer la créativité dans un carcan, pas plus que je n'essaye de te convaincre de quoi que ce soit. Bien au contraire.
Pour autant, je pense, en ce moment précis, et sans chercher du tout à dévaloriser les activités reposant sur la créativité (auxquelles soit dit en passant je me consacre exclusivement depuis maintenant une bonne quinzaine d'années : tu t'imagines bien que je ne vais pas jouer à cracher dans mon assiette)bref, je pense que l'imaginaire est forcément limité, qu'il tend nécessairement vers une frontière (propre à chacun, je te le concède), ne serait-ce que parce que l'esprit humain est fini.
Fini, en ce sens qu'il s'arrête quelque part, nécessairement. Ne serait-ce qu'à cause du temps. Ne serait-ce qu'à cause du fait qu'au fil de son existence, l'être humain s'est plus préoccupé d'engranger des savoirs que d'avancer vers la Connaissanceà
Tandis que l'Univers, lui, est infinià Et les sciences, qui ne sont certes qu'un outil tendant à permettre de conceptualiser cela, sont peut-être la seule forme d'expression humaine capable d'envisager l'infini.
Cela dit, je pense aussi que ton propos est juste, et que tu as raison.
Mais, selon certains, ce qui est nécessaire au fait que la cruche soit aux trois quarts pleine, ce n'est rien d'autre que le quart de videà
Il faut donc beaucoup de points de vue en apparence divergents pour avoir une chance d'approcher un tant soit peu de ce que peut-être la réalité des chosesà