Salut,

Il a fallu mettre le projet en stand by quelques mois, mais c'est repartit !
On a mis en ligne une série de 8 planches sur le site.

Bonne lecture.

@doghead : On a présenté le projet à un éditeur à Angoulême. Et son avis est plutôt positif. A un détail près : ça se vendrai mieux en couleur. Bien évidemment ...
La prochaine étape est donc de sortir une version couleur, cette fois, on n'y coupera pas.

La couleur ... vaste débat !!
Laurent, le dessinateur, est tenté d'aposer une aquarelle sur cet encrage.
Pour ma part, je suis plutôt fan du N&B.
Il y a donc débat. Il va faire une planche test en couleur pour voir ce que ça donne. Je vous préviendrai pour vous le dire.
Mais en attendant on est reparti sur une histoire en 7 planches pour présenter les méchants ... qui sont très méchants.

Merci pour les compliments, ça fait toujours plaisir.
Une nouvelle histoire est en ligne :
http://lumaprod.net/amedee/index.php/le … ise-pioche

Il y a quelques changements au niveau du personnage, mais surtout au niveau graphique.
Exit le N&B pur, place aux lavis.

Il faut que tu le crées.
Tu édites ton fichier de police avec un logiciel type Fontforge. Tu copies le c dans la case ç puis tu modifies la courbe pour lui faire une petite queue dessous.
C'est pas très compliqué à faire. Pour nos BD, j'ai pris une police sur Dafont et j'ai modifié ainsi plus de la moitié des lettres pour la personnaliser un peu.

L'autre astuce : tu la dessines à la main au dernier moment, lorsque ta planche est finie et que tu es prêt à l'exporter pour l'imprimeur.

Tu peux facturer en nom propre. Ton client a donc une facture à mettre dans sa comptabilité.
De ton côté, tu décides si oui ou non tu le déclares aux impôts. Tu peux le déclarer en droits d'auteur par exemple ou autres revenus. Il y a une souplesse de l'administration fiscale concernant les débuts d'activité.

Tu peux lire le bilan ACBD de l'année 2012 : http://www.acbd.fr/category/les-bilans-de-l-acbd/
Il y a 160 maisons d'édition qui y sont référencées avec leur ventes. Ça donne déjà une idée.

Le nombre de pages d'un album est défini par différents critères. Certains sont incontournables, d'autres sont plus subjectifs.

De manière incontournable, il faut savoir que les planches sont imprimées par 8 sur de grandes feuilles. Il faut donc que ta BD contienne un nombre de page multiple de 8.
Il est pour habitude de commencer en page 3 : première planche à droite. Et de finir sur une planche à gauche.

Pour la subjectivité, c'est tout ce qui est laissé à l'appréciation de l'auteur et de l'éditeur ... et de la relation financière établie entre eux.
Pourquoi 44 planches : parce que c'est moins cher en avance sur droit.

Ne te prend pas la tête avec ça, en ce moment un scénario d'un auteur inconnu est automatiquement refusé.

Bonjour,

Pour mon premier album, "Aux îles, point de salut", c'est la rencontre avec une personne réelle qui m'a inspiré le point de vue du scénario. Je voulais faire un bouquin sur le bagne, et j'ai recueilli le témoignage d'une vieille dame qui fut fille de surveillant puis femme de surveillant. Au départ, son témoignage devait simplement me servir à combler des lacunes dans ma connaissance du bagne. Mais je me suis rendu compte qu'aborder le bagne à travers les yeux d'une femme était totalement nouveau. J'ai donc écris une histoire totalement fictionnelle à partir d'une fille de surveillant qui grandit dans l'univers du bagne. Mon personnage n'a rien à voir avec la personne que j'ai rencontré, si ce n'est que c'est une femme qui vécu au bagne. Et il y en a eut des centaines ...

La personne a très mal prit ma BD, elle s'est senti trahie. Je lui ai pourtant dit dès le départ que je faisait une BD. A travers des éléments du quotidien de son histoire (et de celui de tous les surveillants du bagne) , elle s'est identifiée très facilement au personnage ... et ce que j'ai inventé ne lui a pas plu du tout, du tout.

J'étais sûr dès le départ qu'elle ferai la différence et je pensais qu'elle apprécierai le livre. Ben non !! ... Par contre, son fils, lui, a beaucoup aimé. Il y retrouve un témoignage sur les conditions de vie difficile de ces femmes.

Voilà mon expérience douloureuse sur le sujet.

J'ai effectivement remarqué que CFSL et BDa ce n'est pas la même chose. Ou du moins que l'accueil n'y est pas le même.
Pour le reste, il y a quelques similitudes. Comme par exemple le fait que des amateurs y échangent autour de la BD, présentent leur travaux, le critiquent, etc ... j'arrête là, la liste est longue.

Tu veux dire qu'il ne faut pas faire ce que tu as fais entre #29 et #30 ?
OK, compris !
Je ne me suis même pas rendu compte de l'avoir fait ... Alzheimer quand tu nous tiens !

1) Suis les liens des projets cités et tu verras que ce sont des projets très différents fait par des auteurs très différents. Quand on cherche une info aussi évidente, on la trouve.

2) Si tu connaissais aussi bien le financement participatif que tu sembles le dire, tu ne serais pas surpris de voir que des auteurs différents confrontés au mêmes réactions et aux même problèmes fassent les mêmes analyses et aient le même discours.
Ce prendre dans les dents des réactions aussi agressives que nous avons pris ici ne fait que rajouter de la cohésion entre nous.

3) Puisque ma proposition de faire un retour d'expérience sur le financement participatif ne semble pas être intéressante pour BDa, je vais le faire ailleurs, pas de soucis. Il y a quelque endroit où des auteurs amateurs (ou non) veulent franchir le pas et où ceux qui essuient les plâtres partagent leur expérience pour leur faciliter la tâche. Un simple esprit collaboratif ...

4) Tu as totalement raison d'arrêter de te prendre la tête là où ça ne vaut pas la peine. Et si en plus tu pouvais arrêter de me la prendre, ce serait extra. J'ai parfaitement compris ton message : pas de pub pour les projets persos en financement participatif sur BDa alors ce n'est plus la peine d'en rajouter. Merci.

Merci zoy pour cette réponse qui fait du bien ...

C'est vrai que je suis venu ici pour présenter ma BD. A dire vrai, je ne connaissais même pas BDa avant.
Mais peut-être que j'aurai envie d'y rester et de causer si on me tend la main comme tu le fais.

@Azzard : effectivement, c'est bien parti puisqu'on a réuni une partie des fonds nécessaires pour imprimer l'album. Mais ce n'est pas encore gagné.