tu vas te spécialiser en histoire sous terraine ^^

Comment protéger un texte ou une idée, un dessin ou un style?
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Après avoir vu l'autre jour, la solution de l'enveloppe Soleau de l'Inpi, on peut aussi protéger un texte en s'adressant à la S.A.C.D (Société des auteurs compositeurs dramatiques).
Site internet disponible dans notre rubrique:
> Documentation et liens/Liens intéressants/infos pratiques
Ou les appeler:
Tél.: 01 40 23 44 44
Fax: 01 45 26 74 28
11Bis rue Ballu 75009 PARIS
Il vous en coûtera environ 70 Euros (400 FF), mais ne vous sentez pas à l'abri pour autant...
Un autre scénariste pourra tout à fait reprendre votre thème général, les idées qu'il contient et écrire une histoire tout à fait similaire, en changeant un peu les personnages, les décors et quelques actions!...

On protège un texte, on ne protège pas une idée.
D'ailleurs, il faut déjà se lever de bonne heure pour trouver une idée VRAIMENT originale!!!
Prenons une histoire qui a fait un tabac:
Un homme tue la femme qui l'aime dans un accès de jalousie...
Comment cela, ce n'est pas original??
C'est pourtant le thème d'"Othello" de Shakespeare s'il vous plait!!! Si c'est pas un grand dramaturge! Oui, on peut écrire un chef d'oeuvre avec l'idée la plus banale du monde!

Ou, plus simplement et plus près de nous:
Un homme est habité par une passion dévorante, cette passion devient une obsession et finit par l'entraîner vers la mort.
Rien de franchement original non plus et c'est pourtant le thème principal du film "Le Grand Bleu" En réalité, c'est la façon dont vous traitez ces idées qui deviendra originale.

Comme on protège un texte, on peut protéger des images, (c'est le boulot des éditeurs), mais on ne protège pas vraiment "des idées" ou un "style"... Il suffit de regarder les rayons d'une grande librairie... Heureusement que le plagiat de style ne tue pas!!! un grand pourcentage de la production est finalement peu ou prou de la "resucée" de succès... non?

Souvent on pense que ses idées sont très originales, et si avec le temps, on enlève un peu la charge affective dont on les entoure, on se rend compte de leur universalité (si on reste positif) ne pas dire de leur banalité (si on est objectif).

Exemple, cette histoire que j'ai entendue de la bouche de Jean-Claude Carrière (qui citait Hitchcock):

Toutes les nuits, un jeune scénariste rêvait d'histoires toutes plus merveilleuses les unes que les autres, et il se désolait au réveil de les avoir déjà oubliées... "si j'arrivais à me réveiller pour les noter" , se disait-il, "je deviendrais un scénariste extraordinaire". Il demanda donc à sa femme de le surveiller pendant son sommeil... La nuit suivante, son épouse le réveille en plein rêve, il se précipite alors fiévreusement pour griffonner son rêve sur un petit papier qu'il avait préparé.
Le lendemain matin, alors qu'il prend son petit-déjeuner, il se souvient de son rêve si merveilleux et... Mais oui! il l'a noté!!! Il court dans sa chambre, trouve son petit papier et lit:
"C'est l'histoire d'un garçon qui tombe amoureux d'une fille"...