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Les seuls strips que j'ai pu voir de manière récurrente dans un magazine, c'est Femme Actuelle. Et j'ai jamais trouvé ça drôle...
D'un autre côté, même si je me fait une couleur, je m'épile le maillot et je maquille, je ne suis toujours pas sûr de correspondre à leur coeur de cible... :knaughty:
En tout cas, j'ai toujours pas compris pourquoi il n'y en a toujours pas dans le tv magazine, le magazine le plus lu en France (c'est celui qui est fournit gratuitement avec votre journal le samedi). Celui qui reussit à se placer dedans à gagner le gros lot !
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oui oui y a de la place pour le strip aussi en France.
mais quand on regarde bien, la plupart des mags diffusent soit des strips étrangers largement utilisés, soit passent un accord avec un éditeur pour utiliser les strips d'un de leurs auteurs.
L'autre filon (celui que je creuse actuellement) consiste à passer par un intermédiaire, un groupe ou une société qui propose à ces mags du contenu (que ce soit jeux, horoscopes, illustrations ou bd).
Je ne connais pas de mag qui diffuse un auteur les ayant contactés directement
Mais ma culture en ce domaine s'arrête à mes lectures et je n'achète pas Femme Actuelle tous les mois ahahah...
ian
Ian Dairin
www.iandairin.com
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Sinon, y'a J-P Peyraud qui prépublie une nouvelle série dans Phosphore : Ces années là. Pas le meilleur de Peyraud, mais bon. C'est pas des strips, mais des doubles planches.
Mais je confirme : la plupart des strips dans les magazines, journaux, etc. ce sont des strips étrangers ou bien d'auteurs déjà connus ou déjà édités. S'pas cool parce que c'est - ou ça pourrait être - un excellent vecteur pour de jeunes auteurs.
En fait, les seuls qui publient des strips ou des dessins d'humour de "jeunes" auteurs, ça a l'air d'être les magazines de BD, genre Bodo´... C'est par eux j'ai connu Le fond du bocal de Nicoals Poupon (à mourir de rire). Mais je ne sais pas s'il était connu ou non à l'époque.
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C'est par eux j'ai connu Le fond du bocal de Nicoals Poupon (à mourir de rire). Mais je ne sais pas s'il était connu ou non à l'époque.
je me souviens de cette serie...excellente, y'avais aussi le cri de l'autruche dans la même trempe....
ou encore - Michel et le professeur " heros d'interieur"- toujours du même auteur,
et non je ne pense pas qu'il etait connu a l'epoque... d'ailleur je ne sais pas si il est toujours a BoDo´ ou mieux si il a deja sorti un album.
faudrait peut etre tenter Ian (si ce n'est deja fait)
il y a l'adresse ici
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la dernière fois que j'ai feuilleté un bodo´, il y était toujours. J'avais aussi vu des strips du fond du bocal dans la balise à cartoons de spirou. Et je crois qu'il a sorti un petit recueil de cette série chez un petit éditeur, mais je ne me souviens plus trop... si mes souvenirs sont exacts, c'est sorti chez 13étrange.
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je crois qu'il a sorti un petit recueil de cette série chez un petit éditeur, mais je ne me souviens plus trop
nicolas poupon a sorti 3 albums des p'tits poisson rouge :knaughty:
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faudrait peut etre tenter Ian (si ce n'est deja fait)
Non ce n'est pas fait.
Mais j'y songerai.
Pour l'instant j'attend les retours, je déciderai ensuite ;o)
Ian Dairin
www.iandairin.com
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Hors sujet, mais bon, on est déjà parti hors sujet, alors ^^ : Nicolas Poupon a sorti 14 BD d'après bdnet.com ! Et il est autant capable de délirium avec des poissons que de sensualité avec des nanas... Fin du Hors Sujet ^^
Plus dans le ton du sujet: j'ai revu Efix ce week-end lors d'un festival, et comme d'hab pas mal discuté avec lui. Il m'a - entre autre - dit qu'il ne vivait pas de ses BD. Pourtant K, une jolie comète, et autres Mon amie la Poof sont de véritables chefs d'£uvres. Mais seulement tirés à 5 ou 6.000 exemplaires. Donc peu d'argent au final. De quoi remettre à niveau toute prétention artistique... Néanmoins il essaye de percer un peu aux yeux du grand public avec une autre série : Les amis de Josie, qui m'attire pas vraiment, mais qui est plus grand public que les 2 autres BD précédemment citées, qui mm si elles sont excellentes ne touchent finalement qu'un petit public...
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Puisqu'on parle de vivre de la BD, je me demande s'il n'y a pas un très gros risque de "faire de la daube" à vouloir en vivre;
Ca me rapelle une intervention de Morvan sur BDparadisio où il dit à peu près "on fait un boulot comme un autre, on doit vivre" en répondant à un type qui se plaint que la qualité n'est plus au rendez-vous dans les trucs d'Arleston parce qu'il en fait trop etc.
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais personnelement je trouve ça dangereux de considérer la BD "comme n'importe quel autre boulot" parce que c'est avec ce genre de philosophie qu'on fait des BDs qui peut etre nous tiennent moins à coeur et par conséquent sont moins bonnes.
Bon après il y a Van Hamme qui a déjà plein de sous et ne fais plus de BD pour l'argent mais uniquemnet pour le plaisir, et qui trouve quand même le moyen de faire n'importe quoi avec XIII...
- Amentet où l'art de faire dévier un sujet. -
Peace & love attitude
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C'est un peu pour ça que Trondheim a décidé de prendre du recul vis-à-vis de la B.D. je crois.
Perso, la B.D. étant fait pour passer des messages, pour communiquer, j'imagine pas en faire à proprement parler un "métier". Enfin, si un éditeur avec un gros cigare et un chapeau haut de forme passe par là avec un contrat, je peux changer d'avis hein... :khamster:
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Après c'est tout l'art de la chose : arriver à faire quelque chose de génial, de personnel, mais qui puisse être aussi grand public. Et ce, sans tomber dans le daubesque. Mais pour cela il faut avoir du métier et être un grand de ce monde. S'appeller Sfar, Spiegelmann, Eisner ou Larcenet quoi...
Sinon, à ce que j'ai entendu dire Trondheim ½ fait une pause ? dans le dessin surtout. Il n'a d'ailleurs jamais trouvé qu'il savait dessiner (mm si moi j'adore sa manière de dessiner) comme il le dit dans Approximativement. Apparemment il continuerait à scénariser les séries en cours (notamment Donjon). Et voudrait faire u peu autre chose, comme du dessin animé... C'est qu'une rumeur, mais ça serait une vach'te de bonne idée ^^ Mais bon, il dit ça et il vient de sortir une BD pour enfant (sans parole) dans la coll. enfance de Sfar chez Bréal...
Ce qui est marrant à la lecture de ce thread, c'est qu'on voit que tout le monde a des ambitions, mais que finalement il reste bien accroché à son status d'amateur et que la publication - dans une revue ou la parution d'une BD en vente dans le commerce - n'est pour lui qu'une extension possible. Même si finalement cette idée est bien présente dans un coin de son crâne. Mais au final ce qui reste c'est cette volonté d'artiste et d'artisan qui ne veut que raconter des histoires et qui choisit la BD comme médium. L'auteur qui ne fait ça au départ que pour s'amuser ou parce que ça lui plaît. Et par la suite si on peut en vivre, tant mieux, sinon tant pis.
En gros, certains ont des ambitions (et matière à pouvoir les assouvir), mais personne n'a de prétentions. Les gens ici semblent attachés à leur étiquette d'éternel (?) amateur. C'est super sympa comme ambiance
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Mais bon, il dit ça et il vient de sortir une BD pour enfant (sans parole) dans la coll. enfance de Sfar chez Bréal...
Le projet était en cours de réalisation depuis un bout de temps. Trondheim avait dit en interview que c'était le dernier album dessiné par lui pour un bout de temps du moins.
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais personnelement je trouve ça dangereux de considérer la BD "comme n'importe quel autre boulot" parce que c'est avec ce genre de philosophie qu'on fait des BDs qui peut etre nous tiennent moins à coeur et par conséquent sont moins bonnes.
Je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est pour ça que j'ai dit précédemment que j'avais envie de faire ce qui me plaisait en BD. Mais j'aimerais bien en vivre pour faire ce que j'aime chaque jours. Et ce que j'aime ne me ferais peut-être pas vivre. C'est un cercle vicieux :kpleure: :kpleure:
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le problême c'est que faire chaque jour un truc que tu aimes ça deviens vite saoulant.
Rien que le fait de faire un album entier de 46 pages en 6 mois un an, c'est clair faut s'accrocher, alors en plus pour bouffer des nouilles...
"C'est vous qui voyez"
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Finalement ça me plait assez de voir que notre petite (non, pas petite, grande) communauté a une vision de la bd non déformée par le prisme commercial.
En effet, ce métier n'en est pas un. En effet, c'est la passion qui domine.
Mais comme le dit Swan, faire un 46 pages en un an, le derrière vissé sur un tabouret raffistolé, des factures plein la boite aux lettres, en bouffant des nouilles et en brûlant nos derniers meubles pour un peu d'chaleur, bin c'est dur... surtout quand on sait qu'au bout du compte, deux possibilités s'offrent à nous :
- garder les planches et les relier pour montrer à la famille, aux amis, comment k'c'est bo ce qu'on fait
- les montrer à un éditeur, qui en ce moment passera 5 minutes pour lire votre belle production et sautera sur le projet d'à côté parce que le scénario a été écrit par Ducshmol le dernier Goncourt.
Mais bon, hein, c'est ma vision du moment.
Ceci dit, si je parviens (imaginons) à faire éditer Katz, que l'album (ou les mags) sorte et que j'en vende une dizaine d'exemplaires, bin j'aurai au moins été content de commencer... c'est con hein ?
Ian Dairin
www.iandairin.com
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Hum, c'est passer un peu vite à côté des ateliers de bandes dessinées. Par exemple l'atelier de l'association qu'on voit régulièrement apparaître dans les bandes dessinées autobiographiques de Trondheim (eg: Approximativement).
Un Atelier BD, en gros, c'est la joie de se retrouver dans un même espace confiné, de se retrouver sur son tabouret et sa table à dessin qu'on partage avec un autre par manque de place, avoir le proprio qui râle pour qu'on lui paye son loyer (méchante engeance ça le proprio), et pleins de factures d'électricité dans la boîte aux lettres. Et puis aussi bouffer des nouilles. Mais tout ça en groupe, dans la joie et la bonne humeur. Ah ! Et puis être en groupe, c'est bien, ça tient chaud, ça évite de brûler les quelques meubles qui restent
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Il existe aussi les ateliers virtuels.
C'est dur de dessiner seul dans son coin et on a pas forcement d'autres amateurs à proximité ou même la possibilité financière de monter un atelier. BDA est une bonne base pour commencer à échanger avec d'autres et avoir un retour sur son travail.
Après, il y a la solution intermédiaire d'essayer d'entrer dans l'une des quelques associations sur le net avec leurs fanzines et leurs projets. La cynergie est excellente dans ces groupes qui multiplient les projets et ont la chance de pouvoir aller sur les festivals avec un stand...
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C'est vrai l'atelier peut convenir à pas mal de dessinateurs. Ca permet de se retrouver entre passionnés et ça permet là aussi d'évoluer.
Mais ça peut aussi tourner au studio d'étudiants... ahahah
En fait je ne parviens vraiment à "produire" que lorsque je suis seul... ptête un petit côté renfermé le ian...
Ceci dit, après ou avant, j'adore échanger des points de vue.
C'est peut être pour ça que je préfère l'atelier virtuel... c'est à dire sans les chaussettes, tubes de gouache, gommes et rognures de crayon qui trainent partout...
Mais bon, ya k'les kons ki n'changent pas d'avis hein...
Ian Dairin
www.iandairin.com
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Le titre c'est "Partageons nos experiences"
je partage donc mes experiences.
j'ai vecu l'epoque de l'atelier lorsque je passai mon diplome...
je squattai avec trois potes de classe, un appartement en ruine qui appartenai a mon grand père et qu'on avais réamenagé a notre sauce.
on est parti avec plein d'idées en tête... commencer doucement a se faire connaitre sous le nom "Sulsoum" pour ensuite retapper l'atelier et ouvrir une boite d'illustration a l'interieur;
Mais comme l'a dit ian, c'est vite parti en sucette... c'est vite devenu le quartier general de tout le monde... (on ramenais les potes, les filles...)
ce qui n'a pas plu au voisin... et comme le gars est tres expeditif, il a pas trouvé mieux que d'essayer de bruler nos travaux dans une poubelle.....(il n'y avais pas de verrou sur la porte du pallier) bref c'est tout l'atelier qui est parti en fumer...
et lui est parti trois semaines en prison.
je ne dis pas que ce n'est pas un bon plan...
(aujourd'hui je m'y mettrai serieusement j'en suis sur)
Mais a l'epoque j'etais trop jeune, ce n'etais pas la bonne periode, et les potes avec qui j'ai monté la team n'etait pas forcement les plus motivés....
ca reste quand même de tres bon souvenir et dans l'avenir c'est ce que j'aimerai faire...
(former une team de dessinateur et de graphiste, pour enfin ouvrir ma boite d'illustration.)
c'est un bon plan a condition d'etre serieux.
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