#376 24/02/2004 16:09:41

frads
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

youpi j'ai enfin pris la peine de supprimer le gif animé qui me servait de signature

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#377 28/02/2004 15:23:56

Drache
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Quand est-ce que tu prendra la peine de changer d'avatar?


Grnx

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#378 28/02/2004 15:31:59

frads
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

j'ai pas que ça à faire moi

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#379 02/03/2004 00:03:41

Yeah
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Le respect vous voyez....

La lumière c'est la vie.

Deux pingouins s'en vont en bateau...

Qui qui reste?

Combien de fois avez vous dit le mot: écureuil. Ca sonne bien je trouve.

Ca m'a fait du bien d'en parler.


Think big sti!

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#380 02/03/2004 21:30:39

BenReilly
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Mais pourquoi je poste ici moi ?!? :kpilule:


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#381 02/03/2004 21:47:04

Amentet
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

pour faire augmenter ton  nombre de posts peut être ? 


Peace & love attitude

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#382 02/03/2004 22:19:51

BenReilly
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Pas con ça !!!
En plus comme ça fait trop longtemps que je suis pas venu je peux plus me la peter avec mon nombre de posts !


Bani%e8re.gif

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#383 13/06/2004 15:05:44

truster
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

remonte petit topic, remonte!!


une seule chose à dire : celui qui pisse par terre et qui avance ensuite, à les pieds sales
the webpage!

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#384 14/06/2004 11:57:50

gallu
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

[size=14]Tout ch'ti qui pice', i tient s'biroute dins s'main,
Et les tros quarts du temps, i's'piche eune goutte dins s'main
Et pis qu'i's'la s'coue eud'n'importe quelle façon
Eul'dernière goutte, ch'est pour l'caleçon[/size]

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#385 14/06/2004 13:05:24

BenReilly
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Nan mais faut arrêter de flooder c'est pas Bien !


Bani%e8re.gif

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#386 14/06/2004 15:50:08

SuleymaN
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

je vais couler un bronze...je reviens. 

:ph34r: pour des raisons qu'il n'est pas utile de citer, je tiens à garder l'anonymat :ph34r:


facebookkt.gif  suloboxbanire7.png

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#387 14/06/2004 16:41:43

BenReilly
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Nan mais sans dec' : c'est MAL !


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#388 14/06/2004 16:48:02

Crus
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Jure ?


portfolio.jpg blog.jpg facebook.jpg

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#389 14/06/2004 17:09:40

pawa
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

heuà non, an fait rien.

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#390 14/06/2004 17:11:53

pawa
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Si, j'ai fait une faute de frappe : c'est En fait rien. avec un E.
Voilà, c'est corrigéà ouf !!!

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#391 14/06/2004 17:36:54

Crus
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Ouf.... on imagine pas les conséquences que ça peut entrainer dans l'avenir qui arrive....


portfolio.jpg blog.jpg facebook.jpg

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#392 15/06/2004 13:29:57

pawa
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

J'te dis pasà

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#393 15/06/2004 14:12:57

SuleymaN
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

ps: il n'y a aucun message sur ce post.


facebookkt.gif  suloboxbanire7.png

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#394 15/06/2004 14:47:57

SaihtReb
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

rrrr.....gggggghhh......flischhhhhhchhhchchchhh....

Ha vive le smecta :kzinzin:

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#395 15/06/2004 17:44:56

pawa
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Moi je propose de lancer un débat de fond dans ce forum jusqu'alors un peu "gratuit".
Voilà :

Faut-il ou non épingler ce sujet ?

Un débat riche en prOfondeur qui est donc ouvertà

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#396 15/06/2004 18:04:03

SwaN
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Je serai assez pour, puisque ce sujet ne ressemble à rien dans une rubrique qui elle même n'a que bien peu de rapport avec la BD.

Mais développons un peu plus...

? la fin du XVIIe siècle, Isaac Newton énonça les principes fondamentaux de la mécanique, résumés par ce qu'on appelle aujourd'hui les lois de la mécanique classique. Avant l'introduction de la théorie de la relativité, les lois de la mécanique étaient communément acceptées par les scientifiques. La mécanique newtonienne et la mécanique relativiste diffèrent par leurs hypothèses fondamentales et leur traitement mathématique. Cependant, les résultats globaux qu'elles permettent d'établir ne sont pas toujours contradictoires, surtout lorsque l'on étudie des situations physiques "simples". Par exemple, lorsque l'on cherche à prédire le comportement de deux boules de billard qui viennent de s'entrechoquer, la mécanique classique et la mécanique relativiste donnent des résultats quasiment identiques. Les calculs mathématiques classiques étant bien plus simples que les calculs en mécanique relativiste, on préfère les utiliser pour étudier de tels cas. Par contre, lorsque la vitesse des corps, ou particules, est proche de la vitesse de la lumière, les deux théories prédisent des comportements très différents. Il faut alors appliquer les lois de la mécanique relativiste.
La limite d'application de la mécanique classique à un corps en mouvement est définie par un facteur introduit par les physiciens Lorentz et Fitzgerald à la fin du XIXe siècle. Ce facteur est représenté par la lettre grecque bêta et est défini par: béta=v/c, avec v la vitesse du corps et c la vitesse de la lumière, soit 3.108m/s. On utilise la mécanique classique lorsque b est négligeable devant 1. Pour b proche de 1, il faut appliquer la mécanique relativiste. Ainsi, pour les phénomènes terrestres courants (mécanique du solide, balistique), les corrections relativistes peuvent être négligées. Par contre, lorsque les vitesses des corps deviennent très élevées, comme dans certains phénomènes astronomiques, les corrections relativistes sont significatives. De même, lorsque les distances considérées sont très grandes, ou lorsque l'on étudie des agrégats de matière quantitativement importants, l'utilisation des principes relativistes est indispensable. De la même façon que la théorie quantique s'applique à l'infiniment petit, la théorie de la relativité s'applique à l'infiniment grand.
Les principes de la physique classique étaient universellement acceptés jusqu'en 1887. Cette année-là, le physicien Albert Michelson et le chimiste Edward Williams Morley réalisèrent l'expérience portant leurs noms. Les deux scientifiques tentèrent de déterminer la vitesse de la Terre dans l'éther, substance censée transmettre les rayonnements électromagnétiques et supposée occuper tout l'espace. Si le Soleil était immobile dans l'espace, la Terre aurait une vitesse constante de 29km/s du fait de sa révolution autour du Soleil. En revanche, si le Soleil et le Système solaire étaient en mouvement dans l'espace, la direction variable du mouvement orbital de la Terre impliquerait que sa vitesse apparente est une combinaison de sa vitesse propre et de la vitesse du Soleil. Le résultat de l'expérience fut inattendu et fut à cette époque inexplicable: la vitesse apparente de la Terre dans l'éther hypothétique est nulle.
Dans la pratique, l'expérience de Michelson-Morley devait permettre de détecter une différence de vitesse de la lumière, en utilisant deux faisceaux lumineux se propageant dans deux directions différentes de l'espace. En effet, si un rayon lumineux et un observateur se déplaçaient dans la même direction de l'espace aux vitesses respectives de 300000km/s et 29km/s, la lumière dépasserait l'observateur, avec une vitesse apparente qui serait la différence entre ces deux vitesses. Si l'observateur se déplaçait dans la direction opposée à celle de la lumière, la vitesse apparente du Soleil serait la somme des deux vitesses. C'est cette différence que l'expérience de Michelson-Morley n'est pas parvenue à détecter.
Dans les années 1890, Lorentz et Fitzgerald avancèrent indépendamment l'hypothèse suivante: lorsqu'un corps se déplace dans l'espace, la longueur de sa trajectoire est contractée dans le sens du mouvement. L'échec de l'expérience de Michelson-Morley put alors être expliqué. Bien que l'un des faisceaux de lumière se déplace plus lentement que l'autre, c'est-à-dire qu'il parcourt dans le même temps une distance plus faible, cette dernière est mesurée avec des instruments soumis au même raccourcissement, selon l'hypothèse de Lorentz-Fitzgerald. Le phénomène prévu est donc inobservable. Ainsi, dans l'expérience de Michelson-Morley, la distance parcourue par la lumière en 1s semble être la même, quelle que soit la vitesse avec laquelle la lumière se propage réellement. La contraction de Lorentz-Fitzgerald fut cependant considérée par les scientifiques comme peu satisfaisante, car elle utilise la notion de mouvement absolu pour conclure qu'un tel mouvement ne peut être observé.


Relativité restreinte
En 1905, Einstein publia le premier article important sur la théorie de la relativité. Le scientifique nie alors l'existence du mouvement absolu. Selon lui, dans l'Univers, aucun corps particulier ne peut fournir de système de coordonnées de référence universel qui soit au repos absolu. Tout corps fournit par contre un système de référence convenable, dans lequel tout mouvement peut être étudié. Il est donc tout aussi correct d'affirmer qu'un train passe devant une gare, ou que la gare se déplace par rapport au train. Selon Einstein, tout mouvement est donc relatif et on doit préciser le référentiel d'étude.
Aucune des hypothèses fondamentales d'Einstein n'est révolutionnaire, surtout si l'on se borne à l'exemple du train. En effet, Newton avait déjà affirmé que le repos absolu ne pouvait pas être défini par rapport à la position des corps qui nous entourent. Ce qui fut nouveau, c'était d'affirmer que la vitesse relative de tout observateur par rapport à un rayon lumineux est toujours la même, soit approximativement 300000km/s. Ainsi, si deux observateurs se déplacent l'un par rapport à l'autre à une vitesse de 160000km/s, et mesurent la vitesse d'un même rayon de lumière, ils trouveront tous les deux que ce dernier se déplace à 300000km/s. Ce résultat apparemment anormal fut démontré par l'expérience de Michelson-Morley. Selon la physique classique, l'un des observateurs peut être au repos, pendant que l'autre fait une erreur de mesure due à la contraction de Lorentz-Fitzgerald. Selon Einstein, les deux observateurs peuvent se considérer au repos, et aucun d'entre eux n'a commis d'erreur de mesure. Chaque observateur utilise en effet un système de coordonnées propre comme référentiel. On peut passer d'un système de coordonnées à l'autre par une transformation mathématique. Les équations de cette transformation, connues sous le nom de groupe de transformations de Lorentz, furent adoptées par Einstein. Celui-ci les a cependant différemment interprétées, en avançant que la vitesse de la lumière reste invariable dans toute transformation de Lorentz.
D'après la théorie relativiste, les distances sont modifiées dans le sens du mouvement de l'objet, ainsi que la masse et le temps. Ces transformations sont déterminées par le facteur gamma. L'électron, découvert au début du XXe siècle, constitue un bon objet d'étude pour vérifier de telles assertions. Les électrons émis par des substances radioactives ont des vitesses proches de celle de la lumière. Lorsqu'un électron se déplace rapidement dans un champ magnétique, sa masse peut être facilement déterminée en mesurant la courbure de sa trajectoire. Lorsque le champ est constant, plus l'électron est lourd, plus son inertie est grande et la courbure de la trajectoire petite. On constate qu'au cours du mouvement, la masse de l'électron est doublée. Les expériences confirment les prédictions d'Einstein: la masse de l'électron augmente exactement de la valeur prédite. L'énergie cinétique de l'électron accéléré est convertie en masse, selon la formule E=mc?, qui traduit l'équivalence masse/énergie.
L'hypothèse fondamentale soutenant la théorie d'Einstein est la non-existence du repos absolu dans l'Univers. Einstein postula que deux observateurs, se déplaçant l'un par rapport à l'autre à une vitesse constante, observent des "lois de la nature" identiques. Toutefois, l'un des observateurs peut enregistrer deux événements sur des étoiles éloignées comme s'ils avaient lieu simultanément, pendant que le second observateur constate qu'un événement s'est produit avant l'autre. Cette divergence des observations n'est pas une objection valable à la théorie de la relativité. En effet, selon cette dernière, la simultanéité n'existe pas pour des événements éloignés. En d'autres termes, il est impossible de seulement spécifier le moment où l'événement se produit, sans préciser l'endroit où il a lieu. La "distance" ou l' "intervalle" entre deux événements peut être décrit exactement en combinant les intervalles de temps et d'espace, mais pas par l'un ou l'autre séparément. L'espace-temps à quatre dimensions (trois dimensions pour l'espace et une pour le temps), dans lequel tous les événements de l'Univers ont lieu, est appelé continuum espace-temps. Dans cet espace, le mouvement spatio-temporel d'un corps est décrit par sa ligne universelle.
 

Relativité générale
En 1915, Einstein introduisit la théorie de la relativité générale dans laquelle il considère des corps accélérés les uns par rapport aux autres. Son but initial était d'expliquer les divergences apparentes entre les lois relativistes et la loi de la gravitation. Il adopta alors une nouvelle approche du concept de gravité, fondée sur le principe de l'équivalence.
D'après ce principe, les forces de gravitation sont en tout point équivalentes aux forces d'accélération. Ainsi, dans une expérience, il est théoriquement impossible de différencier les deux types de forces. D'après la théorie de la relativité restreinte, une personne située dans une voiture qui roule sur une route lisse ne peut pas savoir si elle est au repos ou animée d'un mouvement uniforme. Selon la théorie de la relativité générale, lorsque la voiture est accélérée, ralentie, ou engagée dans un virage, l'occupant ne peut savoir si les forces produites sont dues à la gravitation ou à l'accélération.
L'accélération est la variation de la vitesse au cours du temps. Considérons un astronaute debout dans une fusée avant son décollage. En raison de la gravité, l'astronaute est maintenu debout par une force équivalente à son poids p. Considérons la même fusée dans l'espace interplanétaire, loin de tout corps et ne subissant aucune gravité. Lorsque la fusée accélère, l'astronaute subit à nouveau la poussée qui le maintient debout. Si l'accélération est de 9,8m/s? (accélération de la pesanteur à la surface de la Terre), la poussée qui s'exerce sur l'astronaute est égale à p, poids de l'astronaute. S'il ne regarde pas à travers le hublot, l'astronaute ne sait pas si la fusée est au repos sur la Terre ou en accélération constante dans l'espace interplanétaire. La force due à l'accélération ne peut donc pas être distinguée de la force de gravitation. Selon la théorie d'Einstein, la loi newtonienne de la gravitation est une hypothèse non nécessaire. Einstein assimile toutes les forces, aussi bien la gravité que les forces associées à l'accélération, à des effets de l'accélération. Lorsque la fusée est au repos sur Terre, elle est attirée vers le centre de celle-ci. Einstein déclare que ce phénomène d'attraction est dû à une accélération de la fusée. Certes, dans l'espace tridimensionnel, la fusée est stationnaire, elle n'est donc pas accélérée. Mais dans un espace-temps à quatre dimensions, la fusée est en mouvement suivant sa ligne universelle. La courbure du continuum à proximité de la Terre implique une courbure de la ligne universelle de la fusée, ce qui explique son mouvement relativiste.
L'hypothèse de Newton, selon laquelle deux corps sont soumis à une attraction mutuelle proportionnelle à leur masse, est donc remplacée par l'hypothèse relativiste, selon laquelle le continuum est courbe à proximité des corps massifs. La loi de la gravitation d'Einstein affirme alors simplement que la ligne universelle de chaque corps est une géodésique dans le continuum. Une géodésique est le "chemin" le plus court entre deux points. Dans un espace courbe, les géodésiques ne sont pas nécessairement des droites. Ainsi, les géodésiques à la surface de la Terre sont de grands cercles.

Confirmation et modification de la théorie

La théorie de la relativité générale fut confirmée de plusieurs façons. Nous fournirons ici quelques exemples.
La théorie prédit notamment que la trajectoire d'un rayon lumineux est courbe au voisinage immédiat d'un corps massif comme le Soleil. Pour vérifier cette prédiction, les scientifiques choisirent d'abord d'observer des étoiles apparaissant à proximité du Soleil. Leurs positions apparentes furent relevées, puis comparées à leurs positions quelques mois plus tard, une fois qu'elles s'étaient éloignées du Soleil. Les prédictions d'Einstein furent alors validées. Ces dernières années, des tests comparables ont été faits sur les déflections des ondes radio provenant de quasars éloignés. Ces tests ont confirmé la théorie de la relativité générale.
Un autre exemple confirme la théorie de la relativité générale. Depuis plusieurs années, on sait que le point le plus proche du Soleil, par lequel passe Mercure, se déplace autour du Soleil avec une période de 3millions d'années. Contrairement à la théorie classique, la théorie de la relativité prédit ce mouvement. Effectuées récemment par radar, des mesures de l'orbite de Mercure ont confirmé les prédictions relativistes avec une incertitude de seulement 0,5p.100.

Observations récentes
Après 1915, la théorie de la relativité fut développée et prit de l'importance grâce à Einstein, mais aussi aux astronomes britanniques James Jeans, Arthur Eddington et Edward Arthur Milne, à l'astronome hollandais Willem de Sitter, et au mathématicien germano-américain Hermann Weyl. Beaucoup de leurs travaux s'efforcent d'élargir la théorie de la relativité pour y inclure des phénomènes électromagnétiques. Plus récemment, plusieurs chercheurs ont tenté d'unifier la théorie gravitationnelle relativiste avec l'électromagnétisme et les interactions nucléaires fortes et faibles. Bien que quelques progrès aient été réalisés, aucune théorie n'est aujourd'hui acceptée de façon générale. Voir aussi Particules élémentaires.
Les physiciens ont aussi consacré beaucoup d'efforts au développement des conséquences cosmologiques de la théorie de la relativité. Dans le cadre des axiomes d'Einstein, plusieurs voies de développement sont possibles. L'espace, par exemple, est courbe, et son degré exact de courbure à proximité des corps lourds est connu; mais sa courbure dans l'espace vide, causée par la matière et le rayonnement de l'Univers tout entier, demeure incertaine. Par ailleurs, les scientifiques ne savent pas encore si cette courbe est fermée (c'est-à-dire analogue à une sphère), ou ouverte (analogue à un cylindre ou à un bol aux parois infinies). La théorie de la relativité implique également la possibilité d'expansion de l'Univers. Cette théorie de l'expansion rend crédible l'hypothèse selon laquelle l'histoire passée de l'Univers est finie. Elle ouvre également de nombreux champs d'investigation encore peu explorés.
? la suite des prédictions d'Einstein, un autre sujet important de la recherche en physique est l'étude des ondes gravitationnelles, qui sont par exemple issues de l'oscillation ou de l'effondrement d'étoiles massives, et qui perturbent le continuum espace-temps.
Une grande part des dernières recherches sur la relativité est consacrée à la création d'une mécanique quantique relativiste qui soit pratique à manipuler. Une théorie relativiste de l'électron fut développée en 1928 par le mathématicien et physicien Paul Dirac. Par la suite, une théorie satisfaisante, appelée électrodynamique quantique, unifia les concepts de la relativité et de la physique quantique; cette théorie est particulière à l'étude de l'interaction entre les électrons, les positrons et le rayonnement électromagnétique. Plus récemment, les travaux du physicien britannique Stephen Hawking constituaient une tentative d'intégration totale de la mécanique quantique et de la théorie relativiste.

Comme il est possible de constater, la théorie de la relativité générale énoncée en 1915, a supplanté la théorie newtonienne de la gravitation; elle a passé avec succès tous les tests expérimentaux ou observationnels disponibles et a séduit par sa beauté mathématique. Le seul point noir est qu'elle semble inconciliable avec la physique quantique.


A mon avis hein...


"C'est vous qui voyez"

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#397 15/06/2004 18:13:12

BenReilly
Gentil BDA
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Mais arrêtez je vous en supplie !!!! :lewis:


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#398 15/06/2004 18:26:11

SuleymaN
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Pour allimenter ce débat qui me parait fort approprié, je soulignerais que 
La véritable cosmologie date du XXeme siècle. Toutes les conceptions antérieures, malgré un bon sens évident étaient empiriques. Les astronomes se basaient tout au plus sur des observations trop imprécises ou à la limite de la résolution de leurs instruments que pour réellement poser les jalons d'une étude scientifique.

En travaillant sur les spectres de celle qu'on dénommait encore la "nébuleuse d'Andromède", M31, en 1912 l'astronome américain Vesto Slipher nota un léger décalage de ses raies d'absorption par rapport à l'état stationnaire d'un élément équivalent mesuré en laboratoire. En deux ans il déterminera les décalages Doppler d'une quinzaine de "nébuleuses spirales". Mais il n'exploita pas ses observations. Pourtant ces "redshift" ou décalages vers le rouge des systèmes de raies indiquaient que certaines galaxies s'éloignaient de nous - de la Voie Lactée - à plus de 1800 km/s.

Les études sur les spectres s'étalèrent sur dix années si bien qu'avant la découverte de la ôrécession des galaxiesö, une première théorie cosmologique fut proposée en 1917 par Willem De Sitter : le modèle stationnaire[1]. En fait l'Univers mathématique de De Sitter ne contient pas de matière, il n'y a pas de mouvement. Mais il suffit d'y incorporer quelques particules pour créer des perturbations; le modèle s'anime, devient instable suite à l'effet gravitationnel, imposant le rapprochement ou la fuite des éléments proportionnellement à leur distance. Il devient dynamique. Voyons comment ont obtient cet important résultat. 

Dans un univers homogène et isotrope, à courbure constante, l'intervalle entre 2 événements obéit à la métrique FRW où r, f et q sont les coordonnées sphériques comobiles :

Puisqu'il est convenu que l'univers est isotrope, l'élément de longueur ds2 ne dépend pas des angles f et q mais uniquement du facteur d'échelle R(t).

Le rayon de courbure Rc affecte les distances dans l'intervalle dr, de telle manière que 2 points sont séparés d'une distance dl égale à :

Si l'on pose |k| = (Rc)-2, cette équation admet trois solutions :

k =  0, l'espace est euclidien et ouvert

k =  1, l'espace est sphérique et fermé

k = -1, l'espace est hyperbolique et ouvert

En posant le principe de la relativité générale, Einstein transposa ces formules dans l'équation tensorielle du champ gravitationnel, afin de décrire la courbure de l'espace-temps :

Le premier terme en [t -2] est la courbure du temps, le second terme (k) est la courbure de l'espace.

Mettons-nous à la place d'Einstein. Il sait que cette équation est dynamique car elle est construite à partir des équations de la gravitation qui donne sa forme et la dynamique de l'espace-temps. En d'autres termes, si elle représente l'univers réel et si l'univers contient de la matière, celle-ci obéit aux lois de la gravitation. Cela signifie aussi que dR/dt serait positif, que l'univers serait en expansion. L'Univers aurait donc connu un début avec toutes les conséquences que cela impose.

Einstein ira à l'observatoire du mont Wilson et demandera aux astronomes s'ils avaient détecté un mouvement global de récession des galaxies. Mais à cette époque, on réalisait à peine les premiers spectres extragalactiques si bien que les astronomes lui répondirent qu'ils n'avaient encore rien détecté de particulier. Einstein en conclu que l'univers était statique.


Rejetant la solution de ses équations, pour résoudre cette difficulté Einstein imagina alors un principe d'isotropie, où la métrique était invariable, le rayon de courbure de l'Univers étant constant. Il introduisit une nouvelle force capable de résister à l'attraction gravitationnelle, la force de répulsion gravitationnelle du vide, baptisée la constante cosmologique. Très faible elle ne se manifeste que sur de grandes distances cosmologiques. A grande échelle en effet, l'énergie du vide a un effet gravitationnel non négligeable sur la géométrie de l'Univers. Plus la constante cosmologique est grande, plus les distorsions spatio-temporelles sont évidentes sur la distance considérée.

   Cette constante cosmologique[2] L avait déjà été utilisée par Friedmann mais elle nécessitait un choix particulier de conditions initiales pour se conformer à l'univers statique d'Einstein, son équation s'écrivant alors :

Cette constante L impose dR/dt = 0 et du même coup l'univers se vide de matière, puisque celle-ci n'a plus aucun effet et ne courbe plus l'espace-temps. Il était aussi fermé, c'est-à-dire qu'en partant droit devant lui, un observateur situé à la surface de l'Univers reviendrait à son point de départ après avoir parcouru une circonférence complète (en théorie, car en pratique il n'aurait probablement jamais le temps de terminer son tour). Einstein rejoignait l'idée du philosophe autrichien Ernst Mach qui recherchait une théorie du champ totale capable d'unifier les propriétés d'inertie de la matière et la distribution d'énergie dans l'Univers.

Malheureusement pour Einstein, Friedmann[3] démontra à partir de 1922 qu'en supprimant la constante cosmologique il apportait de nombreuses solutions au problème des décalages spectraux analysé par Hubble. L'Univers restait homogène et isotrope mais au lieu d'être fermé et statique il devint dynamique, affecté d'un mouvement d'expansion. Il expliqua le déplacement des raies observé dans les spectres obtenus par Slipher et Hubble en considérant que les spectres des galaxies offraient un décalage spectral d'autant plus important qu'elles étaient éloignées. Friedmann corrigea la théorie d'Einstein en liant le rayon de courbure de l'Univers à une fonction simple du temps : t1/2 si la densité de l'énergie est supérieure à la densité de la matière, t2/3 si la matière prédomine, conformément à la relativité générale. Il s'ensuit qu'à un moment déterminé du passé, l'Univers s'est trouvé concentré en un point unique.

Dans le nouveau modèle d'Univers de Friedmann, si la densité de la matière est supérieure à la densité critique, l'espace se courbe sur lui-même permettant aux lignes parallèles de converger. Plus significatif, dans ce cas la gravité peut ralentir l'expansion de l'Univers et le forcer à décélérer jusqu'à entraîner une phase de contraction dénommée le "Big Crunch". Dans ce cas l'Univers devient elliptique et fermé.

Le facteur de décélération permettant à l'Univers de se contracter est égal au rapport du rayon de courbure actuel de l'Univers sur le rayon de courbure estimé. Il est fixé à 1/2. Il signifie qu'en deçà de 0.5 la décélération est assez faible pour que l'expansion se poursuive indéfiniment. Obéissant à la loi de Hubble, dans ce cas la vitesse des galaxies dépasse la vitesse de libération. La densité de la matière devient négligeable et la taille de l'Univers augmente proportionnellement à la puissance 2/3 du temps.

Einstein, certain que les équations qui décrivaient l'état de l'univers devaient avoir une solution statique, indépendante du temps, pensa que l'article de Friedmann était erroné. A la mi-septembre 1922 le magazine allemand "Zeitschrift f³r Physik" reçu cette petite note d'Einstein qui disait d'une manière quelque peu hautaine selon l'appréciation du Pr.V.A.Fock, "que les résultats de Friedmann semblaient suspicieux et qu'il y trouva une erreur; après correction, la solution de Friedmann se réduit à celle [de l'état] stationnaire"[4].

Informé de l'avis d'Einstein par son collègue Krutkov alors aux Pays-Bas, Friedmann écrivit une lettre à Einstein en décembre 1922, dans laquelle il développa ses calculs et présenta la preuve de l'exactitude de ses résultats, demandant à Einstein s'il lui était possible de publier un addendum à sa note précédente ou un extrait de sa présente lettre. Il semble qu'Einstein n'ai pas attaché beaucoup d'importance à cette lettre, étant quasiment certain que Friedmann s'était trompé.

En mai 1923 Krutkov rencontra Einstein chez Paul Ehrenfest, à Leiden et finit par persuader Einstein que Friedmann avait raison. Immédiatement après sa rencontre, Einstein envoya la note suivante aux "Zeitschrift f³r Physik"[5] : "A propos de l'article de Friedmann ôSur la courbure de l'espaceö. Ma note précédente a critiqué l'article mentionné ci-dessus. Toutefois, la lettre de Friedmann qui m'a été communiquée par M.Krutkov a éclairci le fait que ma critique était fondée sur un mauvais calcul. Je crois que les résultats de Friedmann sont corrects et jettent une nouvelle lumière [sur ce problème]. On a trouvé que les équations du champ autorisent, en plus des solutions statiques, des solutions dynamiques (c'est-à-dire variable dans le temps) de la structure de l'espace".

Cette solution sera confirmée par les observations précises d'Edwin Hubble qui devait démontrer en 1927 que le décalage vers le rouge du spectre des galaxies représentait bel et bien un effet Doppler et ne souffrait aucun terme correcteur : l'univers était bien en expansion et les galaxies suivaient ce mouvement par inertie. Comprenant que (dR/dt)/R > 0, Einstein reconnu qu'il avait fait "la plus grande erreur de sa vie".

-------->Tout comme l'univers, ce topic est en perpétuelle expansion
il serais donc judicieux de l'epingler, pour que dans un avenir incertain nos
successeurs n'oublient pas que même les plus grand, comme Einstein par exemple, on dit des conneries.
N'ayez plus Honte de dire portnawak! Lachez vous!!
Mais cette avis n'engage que moi apres tout d'aprés une récente théorie de SwaN,
Tout est relatif.


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#399 15/06/2004 18:27:25

Mosc
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Ah, désolé, SwaN, mais je ne suis pas tout à fait d'accord avec tes conclusions... J'avais bien précisé ma pensée sur le sujet, d'ailleurs, lors d'une de mes conférences à l'université de Berkeley, le 24 avril 1986... En voilà un résumé, certes succint, mais concret :

Example%20Calc-1.gif
Example%20Calculation.gif
calculation.jpg
pol17.jpg

Bref, en gros :

apch07_studyans2.gif

Voilà, voilà... :kloupe:

edit : ma brillante démonstration remet d'ailleurs également la maladroite tentative de Suleyman, d'une pauvreté intellectuelle qui touche à la malhonnêteté :knaughty:


... Paris, ses toits, ses égouts, ses cambrioleuses... :hurmine-lalya.webcomics.fr.png

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#400 15/06/2004 18:56:52

corriveau
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Re : Special Flood! Les Phrases Qui Ne Servent A Rien!

Oui, mais...

Vers 1880, Albert A. Michelson avait noté qu'à cause de l'effet Doppler, la vitesse relative des ondes de la lumière devait être différente sur l'axe du déplacement et sur un axe perpendiculaire. Il a conçu un interféromètre dans le but d'en mesurer les variations. Il espérait de cette manière pouvoir évaluer la vitesse absolue de la Terre, qui se déplace à travers l'éther.

Or l'interféromètre de Michelson n'a rien révélé. George F. FitzGerald, puis Joseph Larmor et Hendrik A. Lorentz en ont déduit que cet interféromètre devait se contracter sur l'axe de son déplacement. Cette contraction devait être d'autant plus sévère que sa vitesse approchait celle de la lumière. Il apparaît clairement aujourd'hui que cette explication était la bonne.

La transformation de Lorentz.

La célèbre transformation Lorentz-Poincaré fait donc avant tout état d'une contraction de la matière, qui devait annuler la différence de vitesse relative de la lumière entre les miroirs de l'interféromètre. Ses valeurs exactes sont de Henri Poincaré. Mais Lorentz a compris le premier qu'il en résultait forcément un ralentissement de la vitesse d'évolution de la matière, un décalage horaire et une augmentation de sa masse.

Ces changements ont réellement lieu. Il ne s'agit pas d'une illusion, mais d'un fait concret. Avant d'examiner la théorie de la Relativité, il faut donc avoir très clairement à l'esprit ce qui se passe par exemple à l'intérieur d'une galaxie qui se déplacerait à très grande vitesse. On peut alors parler d'un repère, ou encore d'un ½ référentiel galiléen ? :


1 - La longueur d'un objet ou d'un ensemble d'objets raccourcit sur l'axe  du déplacement  x.

2 - Tout se déroule plus lentement. La fréquence des ondes baisse. Les horloges ralentissent.

3 - Ce ralentissement des horloges provoque un décalage horaire sur l'axe du déplacement.

4 - La masse des objets augmente.


 

Lorentz a été traité injustement.

Contrairement à ce que les scientifiques ont pensé depuis un siècle, la Relativité n'est que la conséquence de la transformation Lorentz-Poincaré. Aujourd'hui beaucoup de chercheurs se rendent compte peu à peu que l'£uvre de Lorentz et de Poincaré a beaucoup plus d'importance que la théorie de la Relativité.

Ces pages montrent que ces deux découvertes sont des lois de la nature et qu'elles sont capitales. Au dessus de la loi de la Relativité, il faut donc placer la ½ première loi de Lorentz ?, qui décrit en fait le comportement des ondes stationnaires, et donc de la matière qui est faite d'ondes stationnaires.

Cette loi peut se formuler ainsi :


La matière subit une contraction sur l'axe de son déplacement de la même manière que les ondes dites stationnaires dont elle est faite, à cause de l'effet Doppler et selon sa vitesse absolue à travers l'éther, cette contraction étant compensée par un décalage horaire, une augmentation de sa masse et un ralentissement de sa vitesse d'évolution.


La première loi de Lorentz.

Il faut rendre à César ce qui est à César :

½ Que la gloire de Lorentz soit grandiose et éternelle ?.

Ces phénomènes sont imperceptibles du point de vue de ces objets.

Même si ces transformations se produisent vraiment, il n'est jamais possible de s'en rendre compte à l'intérieur du même repère. C'est que les observateurs et les appareils de mesure sont eux-mêmes transformés. Quelle que soit la vitesse du référentiel, les objets semblent toujours se comporter comme s'ils étaient au repos.

?tonnamment, ce sont plutôt les autres objets dont la vitesse relative n'est pas la même qui semblent subir ces transformations. Même si c'est parfois le contraire qui se produit.

On constate que le principe de Relativité de Galilée continue de s'appliquer malgré la transformation Lorentz-Poincaré. Ce principe indique que lorsqu'on voyage à bord d'un train, tous les objets à bord de ce train se comportent de la même manière que si le train était à l'arrêt. On peut tout aussi bien considérer que le train est au repos et que c'est plutôt le sol qui se déplace sous le train.

Mais la situation se complique parce qu'en plus, il faut tenir compte de la transformation de Lorentz, qui affecte réellement ou qui semble affecter les objets dont la vitesse n'est pas la même. 

La théorie de la Relativité restreinte.

Ainsi la théorie de la Relativité restreinte publiée en 1905 ne fait que reconduire le principe de Relativité de Galilée, compte tenu des effets de la transformation Lorentz-Poincaré. Il faut bien comprendre que les assertions d'Albert Einstein ne prévoient que ce que nous constatons.

Elles ne sont pas exactes. Tout au plus, elles semblent exactes. C'est donc un mensonge, mais ce mensonge se vérifie. Il s'agit d'une simplification à outrance qui ne montre que les apparences, et qui cache une réalité plus complexe. On peut citer ses deux assertions fondamentales :

1 û La vitesse de la lumière est la même dans tous les référentiels galiléens.

On verra plus loin qu'à cause de la transformation Lorentz-Poincaré, la vitesse de la lumière semble effectivement la même peu importe la vitesse du référentiel où elle est mesurée.

Mais en fait la vitesse de la lumière est constante et elle dépend de l'éther. Ce n'est que comparativement à un point au repos absolu qu'elle est réellement la même dans tous les sens.

2 û Les lois de la nature sont les mêmes dans tous les référentiels galiléens.

Au contraire de la première assertion, celle-ci n'est pas le résultat d'une illusion, et elle n'appartient donc pas à la Relativité, qui dans son essence relève de l'illusion. Elle appartient plutôt à la mécanique ondulatoire, et il s'agit d'un fait bien réel. Son importance est capitale. N'en déplaise aux admirateurs d'Albert Einstein, cette assertion est la copie conforme d'une déclaration faite avant lui par Henri Poincaré. Il ne s'agit pas ici de relancer une discussion stérile, il s'agit tout simplement de remettre les pendules à l'heure.

La loi de la Relativité.

On peut considérer que la Relativité est une loi de la nature. Fondamentalement, elle reconduit le principe de Relativité de Galilée en intégrant les effets de la transformation Lorentz-Poincaré. Albert Einstein a publié la théorie de la Relativité restreinte en 1905. Il serait fastidieux d'en discuter le texte point par point parce qu'il est complexe. Il faudrait aussi revoir les textes de Poincaré.

Mais ce serait bien inutilement. La loi de la Relativité peut être énoncée beaucoup plus simplement de la manière suivante, en précisant qu'il ne s'agit que des apparences :


De son point de vue tout corps matériel semble au repos et tout autre corps ne semble agir, réagir et se soumettre à la transformation de Lorentz que selon sa vitesse apparente.


La loi de la Relativité des apparences.

La loi de la Relativité est simple:

Elle décrit les apparences et non la réalité.

Elle est la conséquence de la transformation de Lorentz, qui s'applique dans les faits.

Elle indique que de son point de vue, tout corps matériel semble au repos absolu.

De ce point de vue, tout autre corps semble se comporter en fonction de sa vitesse apparente.

Tout observateur est incapable de constater les effets de la transformation Lorentz-Poincaré à l'intérieur de son propre référentiel. La vitesse de la lumière y semble la même dans tous les sens. Les phénomènes semblent s'y dérouler normalement. Cet observateur peut donc toujours considérer qu'il est au repos quelle que soit sa vitesse absolue.

Tout observateur ne constatera les effets de la transformation de Lorentz à l'intérieur d'un autre référentiel que selon sa vitesse apparente. Il y verra les objets réagir à ses propres actions et il réagira lui-même à l'action de ces objets en fonction de cette vitesse apparente.

Le principe de l'Invariance des phénomènes physiques.

Henri Poincaré a énoncé un postulat de Relativité dès 1904, soit avant Albert Einstein. Ce postulat va beaucoup plus loin que la Relativité, qui relève de l'illusion, en révélant un fait capital que la présente étude confirme. Il s'agit du comportement mécanique de la matière, qui est invariable quelle que soit sa vitesse. Il faut impérativement en faire une loi, que Poincaré a énoncée lui-même tel qu'indiqué ci-dessous.

Vu son importance, on pourra parler de la ½ loi des lois ? :


Les lois des phénomènes physiques sont les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur entraîné dans un mouvement de translation uniforme, de sorte que nous n'avons et ne pouvons avoir aucun moyen de discerner si nous sommes, oui ou non, emportés dans un pareil mouvement.


La loi de l'Invariance des phénomènes physiques, de Henri Poincaré.

Cette loi découle du fait que toutes les forces sont attribuables à des ondes, et que ces ondes subissent l'effet Doppler. Or non seulement celui-ci est imperceptible vu de l'intérieur d'un référentiel donné, mais il ne se manifeste que selon la différence de vitesse.

C'est un phénomène que Christian Doppler lui-même avait noté dès 1846. De plus l'équation du temps de Lorentz montre qu'il s'établit dans ce référentiel une ½ simultanéité virtuelle ? qui compense la différence de vitesse relative des ondes selon leur direction.

Il en résulte que les causes et les effets s'enchaînent dans ce référentiel de la même manière que s'il était au repos. Mais dans ce cas il ne s'agit pas d'une illusion, il s'agit d'un fait.

Cette étude propose une nouvelle mécanique ondulatoire basée sur cette loi et sur la mécanique nouvelle proposée également par Henri Poincaré lui-même. Elle décrit les phénomènes à partir d'un référentiel au repos, en postulant que ces phénomènes seraient les mêmes si ce référentiel devait se déplacer. Par exemple, elle étudie les réactions entre deux électrons en les montrant sous la forme de systèmes faits d'ondes stationnaires sphériques et concentriques, sachant que dans les faits ces ondes ne sont pas concentriques puisqu'elles subissent l'effet Doppler.

Les preuves.

La deuxième page sur la Relativité présente une série d'indices dont l'ensemble constitue une preuve que la Relativité n'est que la conséquence de la transformation Lorentz-Poincaré. Il est essentiel de postuler que l'éther existe et que cette transformation a réellement lieu pour aboutir aux mêmes conclusions qu'Einstein ou Poincaré, sous réserve qu'il ne s'agit que des apparences.

On fait aussi plus bas la démonstration que l'électron obéit à la première loi de Lorentz, mais qu'il semble au contraire obéir à la loi de la Relativité.

PRENONS  UN  EXEMPLE

Manifestement, tous ceux qui ont tenté d'y voir clair s'y sont cassé le nez. Il serait donc prudent d'éviter le plus possible les calculs complexes et peu concluants. Pour ce faire il faut que la vitesse d'un référentiel soit suffisante pour illustrer clairement les effets de la transformation Lorentz-Poincaré. On choisira celle qui produit un facteur gamma de 2 exactement, soit 86,6 % (sin 60?) de la vitesse de la lumière.

On assumera que l'axe des abscisses  x  est celui du déplacement et que l'axe  y  peut représenter n'importe quel axe transversal. Alors les transformations de Lorentz et l'effet Doppler dépendront des valeurs suivantes :

b = 0,866        g = 0,5        g = 2        q = 60?        s = 3,464

Les horloges avancent de 0,5 seconde au cours d'une seconde absolue, selon le coefficient  g.

Une horloge située à 300 000 km à l'avant d'une autre sur l'axe  x  est en retard sur elle de 3,464 secondes. Ce retard est donné par l'équation du temps de Lorentz ou par le coefficient de synchronisation  s.

Les distances sont réduites de moitié sur l'axe  x, selon le coefficient  g.

La masse des objets est doublée selon le facteur gamma, noté  g, et qui vaut : 1 / g.

Les ondes qui circulent le long de l'axe  y  sont inclinées vers l'avant d'un angle  q  qui vaut 60?.

Considérant la fréquence absolue, la longueur moyenne des ondes le long de l'axe  x  sur un trajet aller et retour, et donc la longueur des ondes stationnaires, est réduite selon le carré du coefficient  g, soit : l' = 0,25 l. Toutefois cette fréquence absolue sera ralentie selon le coefficient  g, et en définitive la longueur des ondes stationnaires sera contractée seulement de moitié selon le coefficient g.

Considérant la fréquence absolue, la longueur d'onde de la lumière émise à partir de ce référentiel le long de l'axe  y  est réduite selon le coefficient  g, soit : l' = 0,5 l. La longueur des ondes stationnaires sera réduite de la même manière. Toutefois cette fréquence absolue sera ralentie selon le même coefficient  g, et en définitive la longueur d'onde demeurera inchangée sur un axe transversal.

La vitesse relative V de la lumière qui circule vers l'avant le long de l'axe  x  est réduite selon : 1 û b, soit : V = 0,134 c.

La vitesse relative V de la lumière qui circule vers l'arrière le long de l'axe  x  est accélérée selon : 1 + b, soit : V = 1,866 c.

La vitesse moyenne relative V de la lumière sur l'axe  x et sur un aller et retour est réduite selon le carré du coefficient  g, soit 0,25 c.

La vitesse relative V de la lumière qui circule le long de l'axe  y  est réduite selon le coefficient g, soit : V = 0,5 c. C'est donc vrai aussi pour un trajet aller et retour sur cet axe.

Considérant la fréquence absolue, la longueur d'onde de la lumière émise vers l'avant à partir de ce référentiel et le long de l'axe  x  est réduite par effet Doppler selon : 1 û b, soit : l' = 0,134 l.

Considérant la fréquence absolue, la longueur d'onde de la lumière émise vers l'arrière à partir de ce référentiel et le long de l'axe  x  est dilatée par effet Doppler selon : 1 + b, soit : l' = 1,866 l.

Il s'agira ici de vérifier que si ces modifications se produisent vraiment, elles seront perçues selon la loi de la Relativité. Il faudra montrer qu'un observateur donné sera incapable de déterminer sa vitesse absolue à travers l'éther.

û Il pourra toujours se considérer au repos quelle que soit sa vitesse absolue.

û Il aura l'impression que les autres objets se comportent et se transforment selon leur vitesse apparente.

Il s'ensuit une symétrie, une réciprocité caractéristique qui fait en sorte que deux observateurs dont la vitesse absolue n'est pas la même s'observeront exactement de la même manière. Dans ces conditions aucun d'eux ne sera en mesure de savoir qui se déplace vraiment, ou le plus rapidement.

Contrairement à ce qu'affirme Einstein, cette réciprocité est apparente. Un observateur au repos absolu voit les choses telles qu'elles se produisent vraiment. Au contraire, celui qui se déplace est victime d'une illusion. C'est donc l'un ou l'autre, mais pas les deux à la fois. Le problème, c'est que même celui qui est au repos ne peut jamais en être sûr.

Le retour à la raison.

On pourra le vérifier au moyen de calculs simples, qui font contraste avec les calculs complexes propres à la géométrie non euclidienne adoptée par Einstein et Minkowski. Pour ce faire, il faut rejeter en bloc toutes les insanités de la Relativité générale, à l'exception de la concordance entre l'inertie et la gravité.

Il faut revenir à la géométrie d'Euclide, au système de Descartes et aux mathématiques classiques.

Il faut postuler que l'éther existe.

Il faut postuler que la vitesse constante de la lumière dépend de l'éther.

Que ce soit bien clair, le temps et l'espace ne sont que des concepts. Ce ne sont pas des objets matériels. Ils ne se dilatent pas, ils ne se contractent pas et ils ne se courbent pas. Le concept d'espace-temps à quatre dimensions de Minkowski est doublement à proscrire.

Par contre les objets peuvent se contracter. Les distances peuvent diminuer ou augmenter. Les horloges peuvent ralentir ou accélérer. Pour cette raison il est essentiel de convenir de mesures absolues, c'est à dire de celles qui devraient avoir cours à l'intérieur d'un référentiel au repos absolu. Alors n'importe quel autre référentiel devra s'y conformer.

Puisqu'il faut attribuer des valeurs aux heures et aux distances, il faut ensuite s'en tenir à ces valeurs. C'est la moindre des choses car on sera aux prises avec des mètres-étalon qui se contractent, et aussi avec des horloges qui retardent en plus de ne pas indiquer la même heure.

non?


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Rocker au coeur tendre

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