Extraits du scénario : vos avis ?

Mansuz · 30/11/2013 10:58:42

Salut les BDA,

Depuis un moment, je ne poste plus trop de dessins. Mais j'essaye d'écrire pour mettre sur papier toutes les idées qui me traversent l'esprit et former une histoire qui tient la route.

Après une journée de labeur, Edward alla retrouver Marianne. Le ciel était clair et la nuit fraîche.
Il s'approcha de plusieurs bâtiments. Dans lequel avait lieu le cours ? Il se dirigea en direction d'un pré fabriqué éclairé. Les percussions résonnaient, aucun doute, le cours se tenait derrière cette porte. Il inspira profondément et s?engouffra à l'intérieur.
Chaleur intense, rythme envoûtant, sensualité des corps. Marianne dansait avec le professeur.
Il la guidait avec aisance. Elle avait progressé, c'était indéniable. Concentrée, ses gestes étaient fluides bien qu'incertains par moment. Quel déhanché exquis, son regard s'attarda sur ses fesses virevoltantes.

Trévoux 21h, des voitures arrivent en bord de Saône ! Appel de phares, fenêtres ouvertes, plaisanteries, bonne humeur. Tout ce petit monde semblait se connaître.
Des jeunes accoutrés à la mode sortirent des voitures. Le groupe se dirigea vers la passerelle, pour gravir la rue du port, atteindre la place de l?horloge afin d?être au coeur de la grande rue. La vieille ville étaient séduisante, même si beaucoup d?entre eux avaient rechigné dans la montée . Sms échangés. L?appartement n?était plus loin. Ils ouvrirent une porte puis s?enfoncèrent dans un couloir étroit et obscur. Ils gagnèrent une cour intérieur, la lumière s?alluma. Le groupe monta des escaliers pour finir sur un palier. Une porte s?ouvrit, Edward était là pour les accueillir.
Derrière lui, bruit, chahut, ambiance festive !

La cinquantaine, écrasé par le système, abandonné, il vivait dans la rue depuis peu. Crasseux, poisseux, mal rasé,Victor avait honte.
À Lyon, avec le début de l'automne, la température commençait à chuter. Journées de galère, misère, fatigue, il avait faim. Hier au soir, il avait rencontré une jeune fugueuse. Elle s'était échappé de chez ses parents suite à une dispute. Elle vagabondait dans les rues depuis une bonne semaine. Inquiet, il l'avait raisonné en choisissant les mots justes pour qu'elle rentre retrouver les siens. En retour, elle lui avait donné un bon tuyau.
Enfin, c'est ce qu'elle prétendait.
Pourtant, ces quelques mots ont redonné de l'espoir à Victor.
« Va à la Place Louis Pradel entre 19h00 et 20h00, le vendredi, samedi ou dimanche. Ouvre grand les yeux, admire le spectacle et régale toi. »
Curieux, il était sur la place. Rien de particulier en vue. Il y avait du monde comme d'habitude. En croisant Victor, beaucoup de passants le dévisageaient ou s'écartaient. C'est dur d'être un paria.
Un personnage en sandale, vêtu d'une tunique orangée se détacha du reste.

Ce sont juste des extraits. J'essaye de me concentrer sur la forme et que ça soit fluide à la lecture.
J'essaye de ne pas penser à la mise en dessin. Car inconsciemment, je réduisais mes scénario par rapport à mes limites. Donc la première version de l'histoire sera une nouvelle purement écrite.

Qu'est ce que vous en pensez ?

Dernière modification par Mansuz (07/12/2013 16:51:55)

Mr Clark · 30/11/2013 19:12:50

Ton style est vraiment prenant et on a tout de suite envie d'en lire plus, mais là on a plus une introduction qu'un scénario.
Il ne s'y passe à priori que des événements "normaux", pas l'ombre d'une intrigue ou d'un événement déclencheur, alors difficile de juger ton scénario en l'état.

Mansuz · 01/12/2013 12:04:23

Mr Clark, merci wink

Oui, j'en suis conscient. Je posterai l'histoire en une seul fois quand elle sera terminée.

J'ai surtout posté pour avoir un avis sur la forme.

Dernière modification par Mansuz (01/12/2013 12:04:48)

isangeles · 01/12/2013 16:25:57

Un style très cinématographique. Très rapide. Impression renforcé par l'utilisation à bon escient de phrases nominales ici et là. Attention à bien saupoudrer cet outil là ! Ainsi que les phrases courtes. On flirte avec Duras et Céline.
Il faudra lire le texte en entier pour se faire une idée.
Une chronique de vie que l'on attend avec impatience !

spit · 01/12/2013 18:24:52

Dans lequel avait lieu le cours ?

C'est lourd comme phrase, il faut le dire autrement.

Il se dirigea en direction d'un pré fabriqué éclairé

Un préfabriqué, pas de séparation sinon tu parles de gazon synthétique ;-)

Concentrée, ses gestes étaient fluides bien qu'incertains par moment.

C'est une erreur de syntaxe, l'adjectif soit se reporter au sujet ( ici "concentrée" ne se réfère pas à "gestes"

Des jeunes accoutrés à la mode

"accoutrés" + "comme" ou "à la manière de "

Mansuz · 01/12/2013 19:41:13

isangeles -> Merci ! Yep pas simple de trouver un juste milieu. Et plus le texte est long plus j'ai du mal. C'est dur de garder une harmonie sur un chapitre entier par exemple.

spit -> Je suis conscient des phrases lourdes.

Pour la phrase :
"Concentrée, ses gestes étaient fluides bien qu'incertains par moment."

J'avoue que je n'y connais pas grand chose en syntaxe ^^
Le concentrée c'est pour Marianne.

spit · 01/12/2013 21:25:45

Mes excuses Mansuz pour mon commentaire un peu sec , j'ai pas pu le finir ni éventuellement modérer la critique, j'ai paniqué il fallait fermer ( départ illico au cinoche ) du coup j'ai envoyé comme ça...
. Sinon on comprend bien que "concentrée" se réfère à Marianne. Je ne suis plus très sûr de la justesse de mes propos concernant cette phrase.

Pour la phrase que je trouvais un peu lourde, propositions;
"Lequel abritait le cours ?"
"Où avait lieu le cours ?"
"Il s'approcha de la résidence. Dans quel bâtiment avait lieu le cours ?"
Franchement je ne suis pas sûr d'avoir trouvé mieux !

La suite du pinaillage:

Les percussions résonnaient, aucun doute, le cours se tenait derrière cette porte

Les percussions résonnaient; aucun doute, le cours se tenait derrière cette porte

Quel déhanché exquis, son regard s'attarda sur ses fesses virevoltantes.

Quel déhanché exquis + ! ou : + Son regard s'attarda sur ses fesses virevoltantes.

La vieille ville étaient séduisante

étaient = ait

Ils gagnèrent une cour intérieur

= intérieure

Je trouve ton deuxième texte beaucoup plus construit, plus rythmé, j'ai bien aimé.

Mansuz · 02/12/2013 20:11:17

Non non c'est bien d'avoir des avis wink

Merci pour tes conseils Spit ! J'ai du mal à prendre du recul sur ce que je fais. C'est pour ça que je poste pour savoir ce qu'en pense les autres.

Sinon l'intrigue va se passer vers Lyon wink

Je poste le tout début :

La cinquantaine, écrasé par le système, abandonné, il vivait dans la rue depuis peu. Crasseux, poisseux, mal rasé,Victor avait honte.
À Lyon, avec le début de l'automne, la température commençait à chuter. Journées de galère, misère, fatigue, il avait faim. Hier au soir, il avait rencontré une jeune fugueuse. Elle s'était échappé de chez ses parents suite à une dispute. Elle vagabondait dans les rues depuis une bonne semaine. Inquiet, il l'avait raisonné en choisissant les mots justes pour qu'elle rentre retrouver les siens. En retour, elle lui avait donné un bon tuyau.
Enfin, c'est ce qu'elle prétendait.
Pourtant, ces quelques mots ont redonné de l'espoir à Victor.
« Va à la Place Louis Pradel entre 19h00 et 20h00, le vendredi, samedi ou dimanche. Ouvre grand les yeux, admire le spectacle et régale toi. »
Curieux, il était sur la place. Rien de particulier en vue. Il y avait du monde comme d'habitude. En croisant Victor, beaucoup de passants le dévisageaient ou s'écartaient. C'est dur d'être un paria.
Un personnage en sandale, vêtu d'une tunique orangée se détacha du reste.

L'intrigue est posée ! Une homme va changer la vie de Victor

Dernière modification par Mansuz (02/12/2013 20:14:34)

spit · 02/12/2013 20:39:53

Je trouve ça bien écrit, agréable à lire. L'intrigue est très bien, ça donne envie de savoir la suite, c'est original.
Un détail pour la dernière phrase:
"Un personnage en sandale, vêtu d'une tunique orangée se détacha du reste." J'aurais plutôt écrit "se détacha de la foule".

Mansuz · 05/12/2013 18:11:19

Yep pour la foule ça passe mieux wink

isangeles · 06/12/2013 19:28:14

L'incipit de ton récit est intéressant. L'utilisation des "," est maladroit. L'effet que tu recherches serait renforcé par des ".". Exemple :

"La cinquantaine. Ecrasé par le système, abandonné, il vivait dans la rue depuis peu. Crasseux. Poisseux. Mal rasé. Victor avait honte. "

Ceci étant, c'est une histoire de goût.

Tu commences par un topos de la rencontre. Une figure imposée dans ce genre d'incipit. Ainsi, le lecteur attend la rencontre. Tu le surprends en lui faisant croire que la première rencontre est la plus importante. Ainsi, en ne donnant que des informations vestimentaires du personnage qui se détache de la foule, tu attises la curiosité du lecteur. Il vient de mordre à l'hameçon. Maintenant, à toi de bien le ferrer avec la suite. Attention toutefois, le topos de la rencontre peut très vite devenir un cliché. A toi de bien tourner cette description ou absence de description qui va suivre. Le vocabulaire employé sera déterminant.

Mansuz · 06/12/2013 22:07:58

isangeles, tu as raison. Le point marque + les arrêts !

Pour le reste; c'est très vrai ! Dur dur de tenir en halène le lecteur au fil des pages. Faut pas que ça ramollisse. Pas simple !

Mansuz · 01/03/2014 11:22:18

Page 58 en cours d'écriture ! L'Histoire va basculer doucement, les pièces du puzzle sont en place. Je ne poste rien pour l'instant. Je posterais une fois l'ensemble mené à terme ( car il y aura surement des retouches pour la fluidité de l'action).

Mansuz · 30/03/2014 11:35:20

J'écris toujours des pages et des pages ! J'en suis à la 68 ! C'est peu et à la fois beaucoup.
Je sais où l'histoire va aller mais je perd un peu le contrôle du truc !

J'ai ouvert des portes et maintenant je suis embarqué dans un truc plus complexe que prévu. Finalement beaucoup de personnages sont de plus en plus mis en avant malgré l'idée initial.

Je me retrouve avec plein de petits chapitres du coup. Avec ma façon d'écrire je n'arrive pas à faire de long chapitres comme certains auteurs.... ^^

Voici un chapitre ! N'hésitez pas à laisser vos critiques ? est ce que c'est fluide et agréable à lire ?

Deux gamins se promenaient dehors, lui avait 9 ans et elle 7 ans. La maman avait dit au plus grand d'éteindre sa foutue console de jeux et de profiter du soleil avec sa petite s?ur pendant qu'elle ferait le ménage. Elle avait dit : en décembre, un grand soleil comme ça c'est rare alors profitez en !
Ils avaient donc enfiler leurs blousons, mis leur bonnet et débarrassé le plancher. Il ne faisait pas froid et très vite, ils longèrent la route.
Comme ils habitaient dans la campagne, ce n'était pas un chemin très fréquenté. Mais ils avaient des règles très stricts à suivre.
Ne pas monter dans la voiture d'un inconnu.
Ne pas accepter des bonbons d'un inconnu.
Marcher dans l'accotement quand ils entendent une voiture arriver.
Ne pas aller trop loin.
Ne rien ramasser par terre.
Être polis avec les voisins.
Ils aimaient bien observer le paysage. Grâce à leur papa, juste après l'entré d'un champ, ils savaient que l'on pouvait distinguer le Mont-Blanc quand le ciel était dégagé.
Sur place, ils s?émerveillèrent en voyant les sommets enneigés.
Soudain, un bruit provenant d'une haie attisa la curiosité des enfants.
La petite tira son grand frère par la main : « Dit Alexandre, qu'est-ce que c'est ?»
« C'est peut être un lapin ou un chat Éloïse. »

D'abord méfiant, ils gardèrent leur distance avant de s'avancer doucement. L'animal se cachait.
Éloïse entra timidement dans le champ pour épier derrière la haie, en voyant la créature, elle s'écria :
« c'est une chèvre Alex! »
D'un bond la bête fila pour prendre de la distance.
Les enfants la regardèrent gambader. Au loin, la chèvre s?arrêta pour les épier avec ses pupilles rectangulaires. Puis en confiance, lentement, elle s'approcha d'eux en bêlant.
Ils n'étaient pas fier face à cet animal ! Impressionnée, Éloïse resta derrière son grand frère. Quand à Alexandre, il caressait le museau de la chèvre. La biquette se révéla taquine et débusqua Éloïse pour jouer avec ses petites couettes.
« Alexandre, elle va me manger ! »
« Mais, non elle veux s'amuser ! »
Pour riposter, la gamine lui caressa la barbichette. Les deux enfants riaient aux éclats et furent adopté par la chèvre.
Quand ils commencèrent à partir, elle leur emboîta le pas. Impossible de la semer !
Devant la maison, leur mère ramassait le linge sur l'étendage. En la voyant, les deux enfants s'exclamèrent en c?ur : « regarde Maman, on a trouvé une chèvre ».

Dernière modification par Mansuz (30/03/2014 11:41:41)

Mansuz · 30/03/2014 11:36:37

les ? sont dut à une erreur du forum lors du post ! En principe ça ne gêne pas trop à la lecture wink

Mansuz · 30/04/2014 13:13:36

Page 89 terminée ! Des chapitres d'actions vont se succéder.
Dure de mettre du suspense.

Mansuz · 02/05/2014 11:57:33

Page 91 terminée ! pas facile de terminer ce chapitre !

Leussain · 07/05/2014 18:31:22

J'ai pas la science infuse. C'est juste les principales modifications que j'apporterais après une première correction.

Deux gamins, le frère et la soeur, se promenaient dehors. Il avait neuf ans, elle en avait sept (personnellement, je préfère écrire les chiffres). Leur maman avait dit à l'ainé d'éteindre sa foutue console de jeux et de profiter du soleil avec sa petite s?ur pendant qu'elle faisait le ménage. Elle avait dit : en décembre, un grand soleil comme ça, c'est rare, alors profitez en !

Ils avaient donc enfilé leurs blousons, mis leur bonnet, et débarrassé le plancher. Il ne faisait pas froid et très vite, ils longèrent la route. (quel rapport ?)

Ils habitaient dans la campagne, et les chemins n'étaient pas très fréquentés. Ils avaient toutefois des règles très strictes à suivre.

Ne pas monter dans la voiture d'un inconnu.
Ne pas accepter des bonbons d'un inconnu.
Marcher sur l'accotement en entendant une voiture arriver.
Ne pas aller trop loin.
Ne rien ramasser par terre.
Être polis avec les voisins.

Ils aimaient bien observer le paysage. Grâce à leur papa, , ils savaient que juste après l'entrée d'un champ, on pouvait distinguer le Mont-Blanc pour peu que le ciel fût dégagé.

Sur place, ils s?émerveillèrent en voyant les sommets enneigés.

Soudain (attention avec les "soudain", ou les "tout-à-coup" ; pas plus d'un par chapitre, hein !) un bruit provenant d'une haie attisa la curiosité des enfants.

La petite tira son grand frère par la main : « Dis Alexandre, qu'est-ce que c'est ?»
« C'est peut être un lapin ou un chat, Éloïse. »

Ils gardèrent leur distance, d'abord méfiants, avant de s'avancer doucement. L'animal se cachait.
Éloïse entra timidement dans le champ pour épier derrière la haie. En voyant la créature (une créature, c'est bien un animal, néanmoins dans l'inconscient collectif, c'est devenu un mot à consonance péjorative ou religieuse) elle s'écria :
« c'est une chèvre Alex! »
D'un bond, la bête fila pour prendre de la distance.

Les enfants la regardèrent gambader. Au loin, la chèvre s?arrêta pour les épier avec ses pupilles rectangulaires. Puis, en confiance, lentement, elle s'approcha d'eux en bêlant.

Ils n'étaient pas fiers face à cet animal ! Impressionnée, Éloïse resta derrière son grand frère (prèfère un verbe d'action, ce sont eux ui font avancer le lecteur. Par exemple : "Eloise se dissimula derrière son grand-frère"). Quant à Alexandre, il caressait le museau de la chèvre. La biquette se révéla taquine et débusqua Éloïse pour jouer avec ses petites couettes. (je crois plutôt qu'une biquette essaierait de lui bouffer les cheveux, et pas de jouer avec)

« Alexandre, elle va me manger ! »
« Mais non, elle veux s'amuser ! »

Pour riposter, la gamine lui caressa la barbichette (à qui ? à son frère ? ). Les deux enfants riaient aux éclats et furent adoptés par la chèvre (phrase maladroite. Préfère utiliser des verbes d'action plutôt que de passivité).
Quand ils commencèrent à partir, elle leur emboîta le pas. Impossible de la semer !
Devant la maison, leur mère ramassait le linge sur l'étendage. En la voyant, les deux enfants s'exclamèrent en c?ur : « regarde Maman, on a trouvé une chèvre ».

Dernière modification par Leussain (07/05/2014 18:32:23)

Mansuz · 08/05/2014 12:01:21

Merci pour ton regard extérieur Je vais maintenant me relire différemment et corriger les points noirs.

nicolas Klein · 16/05/2014 14:29:38

Je reprends le posts de Lessain et mets mes remarques en gras:

Deux gamins, le frère et la s?ur Evite les descriptions plates (t'écris pas un article) et condenses tes informations : Un jeune frère et sa soeur , se promenaient dehors. Il avait neuf ans, elle en avait sept (personnellement, je préfère écrire les chiffres)je plussoie. Leur maman avait dit à l'ainé d'éteindre sa foutue console de jeux et de profiter du soleil avec sa petite s?ur pendant qu'elle faisait le ménage. Elle avait dit très maladroit enlève et mets des guillemets ménage : " en décembre...." : en décembre, un grand soleil comme ça, c'est rare, alors profitez en !

Ils avaient donc enfilé leurs blousons, mis leur bonnet, et débarrassé le plancher. Il ne faisait pas froid et très vite, ils longèrent la route. (quel rapport ?)exact tu longes pas la route parce qu'il ne fait pas froid

Ils habitaient dans la campagne, et les chemins n'étaient pas très fréquentés. Ils avaient toutefois des règles très strictes à suivre.

Ne pas monter dans la voiture d'un inconnu.
Ne pas accepter des bonbons d'un inconnu.
Marcher sur l'accotement en entendant une voiture arriver.
Ne pas aller trop loin.
Ne rien ramasser par terre.
Être polis avec les voisins.

Ils aimaient bien observer le paysage. Grâce à leur papa, , ils savaient que juste après l'entrée d'un champ, on pouvait distinguer le Mont-Blanc pour peu que le ciel fût dégagé.

Sur place, ils s?émerveillèrent en voyant attention aux participes présents qui alourdissent et baissent le rythme : Ils s'émerveillèrent devant les sommets enneigés les sommets enneigés.

Soudain (attention avec les "soudain", ou les "tout-à-coup" ; pas plus d'un par chapitre, hein !) je plussoie bis un bruit provenant pareil : un bruit dans la haie les alerta d'une haie attisa la curiosité des enfants.

La petite tira son grand frère par la main : « Dis Alexandre, qu'est-ce que c'est ?»
« C'est peut être un lapin ou un chat, Éloïse. »

Ils gardèrent leur distance, d'abord méfiants, avant de s'avancer doucement. L'animal se cachait.
Éloïse entra timidement participe présent et adverbe sont les ennemis du rythme et de la fluidité dans le champ pour épier derrière la haie. En voyant la créature (une créature, c'est bien un animal, néanmoins dans l'inconscient collectif, c'est devenu un mot à consonance péjorative ou religieuse) oui, une bête est mieuxelle s'écria :
« c'est une chèvre Alex! »
D'un bond, la bête et là l'animal fila pour prendre de la distance.

Les enfants la regardèrent gambader. Au loin, la chèvre s?arrêta pour les épier avec ses pupilles rectangulaires. Puis, en confiance, lentement, elle s'approcha d'eux en bêlant un adverbe et un pp dans cette phrase.

Ils n'étaient pas fiers face à cet animal ! Impressionnée, Éloïse resta derrière son grand frère (prèfère un verbe d'action, ce sont eux ui font avancer le lecteur. Par exemple : "Eloise se dissimula derrière son grand-frère")je suis encore d'accord, il est bien ce Lessain . Quant à Alexandre, il caressait le museau de la chèvre. La biquette se révéla taquine et débusqua Éloïse pour jouer avec ses petites couettes. (je crois plutôt qu'une biquette essaierait de lui bouffer les cheveux, et pas de jouer avec)

« Alexandre, elle va me manger ! »
« Mais non, elle veux s'amuser ! »

Pour riposter, la gamine lui caressa la barbichette (à qui ? à son frère ? ). Les deux enfants riaient aux éclats et furent adoptés par la chèvre (phrase maladroite. Préfère utiliser des verbes d'action plutôt que de passivité).
Quand ils commencèrent à partir, elle leur emboîta le pas. Impossible de la semer !
Devant la maison, leur mère ramassait le linge sur l'étendage. En la voyant ça fait beaucoup d'"en voyant", les deux enfants s'exclamèrent en c?ur : « regarde Maman, on a trouvé une chèvre ».

Bon, il faut affiner/affirmer ton style, ici c'est une écriture plate, sans relief. Il faut la dynamiser ce qui donnera aussi du rythme à ton histoire qui en a besoin. Je suis cash mais c'est pour te faire avancer

nicolas Klein · 16/05/2014 14:30:15