#1 26/10/2013 18:40:43

grem et olf
BDApprenti
Lieu : Nantes/Naoned
Inscription : 02/12/2012
Messages : 479
Site Web

L'oeil du corbeau - reboot en pré alpha.

Salut à tous!

Ceux qui ont suivis le savent surement déjà mais je le redit ici, histoire de placer le scénario dans son contexte, nous avons pour projet de refaire notre première bd "l'oeil du corbeau", en faisant cette fois quelque chose de vraiment potable.

L'idée de base nous plaisait vraiment beaucoup et le sentiment de ne pas avoir été jusqu'au bout du truc la première fois nous aura laissé un goût amer dans la bouche.
C'est donc plein de motivation que je m'attelle  à l'écriture de cette nouvelle version. Je vais passer un certain temps sur l'écriture et ne rien laisser au hasard, pour en faire un récit complet et "irréprochable". Et c'est pour ça que j'ai besoin de vos avis constructifs.

Je risque de spoiler pas mal de trucs mais le scénario ayant la même finalité que le premier, ceux qui l'aurons déjà lu ne perdront rien. C'est juste le propos qui va changer un peu.

Ce qui suit en gras, c'est le début du scénar que j'ai commencé à écrire en mode ""roman"". Non pas que j'écrive très bien ou que je veuille en faire un livre, c'est plutôt pour rendre le tout un peu plus agréable à lire... C'est juste le début de l'histoire donc ci ça ne vous intéresse pas de lire tout ça, passé direct à la fin du com', après le gras.

Les premiers rayons du soleil commençaient à poindre au travers des stores vénitiens délavés par le temps, découpant dans la pénombre de la pièce des rayures chaleureuses. Ici et là reposaient d'innombrables objets hétéroclites. Un vélo rouillé, un radio cassette, un pot de fleur, des livres en piteux état, une passoire, une boite de pastel renversé sur le sol... Aucune logique ne semblait prédominer ici si bien qu'il était étonnant de voir que quelqu'un puisse vivre dans ce fatras déconcertant. Car au fond de la pièce, sur un matelas posé à même le sol et blottit sous une énorme couette, une silhouette infantile  se terrai.
     Lorsque la luminosité fut suffisante, l'enfant se décida à sortir le bout de son nez de sa cachette nocturne. Après un long moment qui aurait pu durer une éternité il se tira enfin de la torpeur qui l'habitait. Un alligator en peluche serré contre sa poitrine il mit un pied hors du lit. Étayant l'étrangeté de la scène il se leva tout de go, sans un mouvement presque mécanique, pour se diriger vers une épaisse porte métallique d'une couleur indéterminé. D'un geste sûre il abaissa la poignée, après avoir soigneusement déposé sa peluche sur la petite table accolée à la porte, pour se laisser pénétrer par la douceur des premières lueurs de l'aube venant lécher le béton du toit.
    Du haut du bâtiment il contemplait les grattes ciels aux formes ingrates se découper sur un ciel rouge pâle étourdissant. Il s'avança lentement vers la corniche qui surplombait une large avenue, une centaine de mètres en contrebas.
_«Allé c'est parti!» se lança-t-il à lui-même avant de prendre son élan.
D'un mouvement gracieux il enjamba la corniche, se laissant tomber à une vitesse vertigineuse vers le sol. Malgré la situation un petit rictus de plaisir irradiai son visage là où d'aucun n'aurait fait qu'appréhender la finalité du geste.
    Quelques mètres seulement avant de percuter le bitume et dans un mouvement incompréhensible pour le tout un chacun, comme prenant appui sur le vent lui-même, il s'envolât vers le ciel aussi vite qu'il était tombé. Dans une trajectoire   aléatoire tout autant qu'irrationnelle il se jouait de la gravité comme l'enfant arrachant les ailes d'une mouche. Il jeta son dévolu sur un bâtiment d'apparence anodine et se posa tranquillement sur un balcon.

Une fois à l'intérieur du monolithe de béton et d'acier, dans ce qui semblait avoir été un salon, l'enfant scrutait minutieusement chaque recoin en quête d'objets à récupérer. Visiblement déserté depuis un certain temps, la pièce laissait à penser que ses occupants l'avaient quitté précipitamment dans des conditions que seule l'imagination pouvait expliquer. Ici une tasse poussiéreuse avec à l'intérieur un sachet de thé presque fossilisé, là un livre encore ouvert posé négligemment sur l'accoudoir du canapé.  Les ombres spectrales des anciens propriétaires elles-mêmes figées dans l'atmosphère moite de l'appartement finissaient de dépeindre la scène, une horloge vintage indiquant éternellement 22:43 signant ce tableau de maître.
    Sans grandes convictions il se dirigea ensuite vers les autres pièces en écartant les franges en plastique noir et orange séparent une minuscule salle à manger d'une démesurément grande cuisine à l'américaine. Les placards ne contenaient que quelques boites de petits poids carotte et il en ressortit donc bredouille. Il finit par inspecter plus en profondeur les chambres, gardant le meilleur pour la fin. C'est là qu'il put mettre la main sur un bonnet de laine verte en forme de grenouille, d'un châle blanc poussière et de quelques crayons de couleurs. Rien de bien intéressant songeait il en son for intérieur lorsque son regard se posa sur un livre qui lui avait échappé lors de la visite du salon. Entre deux livres tellement inutiles que l'?il ne voulait même pas en lire les titres, un ouvrage à la couverture rouge sur lequel était écrit en lettres d'or "Die Röttkapschen" ne pouvait être qu'un trésor. Il ne comprenait pas le titre mais peu le lui important il le rangeait donc avec ses autres trouvailles.
_"Ça fera sûrement plaisir à Simon" rajouta-t-il, comme pour se justifier d'avoir volé ce livre appartenant à des gens évaporés depuis des siècles.
Il s'en retourna d'où il était venu, sautant par le balcon pour rejoindre d'autres grattes ciels. Toute la matinée il rechercha ainsi des objets pour parfaire sa collection. Il avait donc pu rajouter à sa chasse quatre billes de verre, une centaine de trombone et vingt-sept feuilles de papier froissé. Fort de son expédition il arriva sur le toit de son immeuble alors que le soleil était à son zénith et chauffai fort les petites joues de l'enfant. Il rangeât alors, avec une logique par lui seule perceptible, tous ces nouveaux objets.

    Vers le milieu de l'après-midi, perdu au milieu des buildings et le regard flou, assis sur une planche défoncée il faisait grincer les chaines d'une antique balançoire, le vent emportant avec lui la curieuse mélodie au plus profond des entrailles de la ville. L'ennui presque palpable de l'enfant suffisait à faire frémir l'ambiance si bien que l'on aurait pu jurer que les ombres dégoulinaient sur le sol. Le temps mourrait avec lui et emportait le ciel bleu dans un torrent crépusculaire. Les ombres diurnes se paraient lentement d'un noir charbonneux.
    Le soleil avait largement entamé sa retraite lorsqu'un étouffant sentiment de panique le sorti de ses songes. Comme prit à la gorge, il s'envola subitement vers le toit le plus proche, toujours attiré vers le sol à mesure que la lumière s'évanouissait. Se posant tant bien que mal sur le bâtiment, il partit aussi tôt dans une course effraie. Le souffle haletant, il sautait de toit en toit avec des mouvements plus lourds et maladroits de minutes en minutes. Rapidement, chaque saut, chaque pas se faisait plus terrible. La peur faisait exploser sa poitrine. La lune dépossédait presque entièrement le spectre du roi soleil et les ombres, telles des sentinelles de la nuit, se muaient en chimères informes l'agrippant de leurs tentacules crochues. Un étourdissant croassement raisonnait tout autour de lui, se mêlant à son propre éco comme autant de bruits intolérables. Les tempes en feu il exécuta son dernier saut, crachant toute sa volonté pour fuir un peu plus loin. Dans l'élan de sa passion il percuta le toit d'un immeuble et effectua tant bien que mal une roulade pathétique. Il termina sa course sur un lourd objet métallique dans un bruit assourdissant. Rouvrant doucement les yeux, abandonné corps et âme à la terreur, il l?aperçut. Elle. La douce et belle poignée d'argent qui ornait la porte en acier de son abri de fortune.


Voici donc le début, si ça en intéresse certains je posterai la suite.

Le but sera au début de laisser croire à un banal monde post ap' avec un enfant possédant une capacité à voler, courir sur les murs. La ville sera donc plus fourni en détails que dans la première version.

Le récit s'articulera autour des cinq étapes de l'acceptation de la mort (déni, colère, négociation, dépression et acceptation), mais perçus au travers des yeux d'un enfant. Dans ce monde persistant et réel aux yeux de l'enfant, il devra passer par ces étapes écrites de manière métaphorique jusqu'à la finalité : l'acceptation de la mort et donc, le décès (pas très joyeux certes). Il devra donc dompter ses angoisses matérialisés sous formes d'ombres terrifiantes et apprivoiser le corbeau, personnification de la mort, qui attend que l'enfant l'accepte.
Par la suite il rencontrera Simon son ami de fortune, étant son ami imaginaire lui permettant de ne pas perdre pieds. Ce qui amènera donc de nombreuses scènes de dialogues rendant le récit moins monotone.

Voici donc la base du récit. Si certains veulent en savoir plus, je répondrait à vos questions avec joie, ce qui me permettra de voire si je suis apte à vous répondre et ainsi savoir si je maîtrise mon récit, ou pas.

Désolé pour ce post monstrueusement long, mais je ne voyais pas comment faire autrement avec cette histoire qui me tient particulièrement à c?ur.

GREM


Plus tu pédales moins fort, moins t'as de chances d'aller plus vite.
illu : http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=13355
bd : http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=13354

Hors ligne

#2 02/11/2013 18:28:07

Mr Clark
BDApprenti
Inscription : 11/06/2013
Messages : 341

Re : L'oeil du corbeau - reboot en pré alpha.

Salut!
C'est vraiment intéressant la façon dont le récit à évolué depuis sa première version. L'univers semble vraiment plus riche et plus construit. Il y a beaucoup plus de personnalité dans cette version. Les objets, la vie du personnage les symboles, tout semble plus réfléchi.
J'attends avec impatience la suite!

Hors ligne

#3 03/11/2013 15:50:30

grem et olf
BDApprenti
Lieu : Nantes/Naoned
Inscription : 02/12/2012
Messages : 479
Site Web

Re : L'oeil du corbeau - reboot en pré alpha.

Merci pour ta réponse Mr Clark! Avec le pavé que j'avais sorti je pensais pas avoir de réponse!!^^
C'est cool que tu dises qu'il y est plus de personnalité dans cette version, puisque c'était le but!
Je vais essayer de commencer a pondre des illus pour imager le texte.

Dernière modification par grem et olf (03/11/2013 18:14:15)


Plus tu pédales moins fort, moins t'as de chances d'aller plus vite.
illu : http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=13355
bd : http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=13354

Hors ligne

#4 03/11/2013 17:30:57

spit
BDA
Lieu : bordeaux
Inscription : 15/03/2010
Messages : 1 020
Site Web

Re : L'oeil du corbeau - reboot en pré alpha.

Je me souviens plus de la poignée de la porte dans la première version. Je serais intéressé de lire la suite.


« Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.  » Michel Audiard

Hors ligne

#5 03/11/2013 18:11:56

Sodiium
Chiure de gomme
Inscription : 01/11/2013
Messages : 6

Re : L'oeil du corbeau - reboot en pré alpha.

Très sympas, il me semble le décor plus vivant sur cette versions.

Hors ligne

#6 04/11/2013 19:59:03

grem et olf
BDApprenti
Lieu : Nantes/Naoned
Inscription : 02/12/2012
Messages : 479
Site Web

Re : L'oeil du corbeau - reboot en pré alpha.

Merci pour vos réponses les gars!

Je me souviens plus de la poignée de la porte dans la première version

C'est normal Spit, il n'y avait pas de poignée dans la première version! Enfin, il y'avait une "belle poignée d'argent" dans la première version (hommage discret à Alain Bashung) sur la porte rouge, mais rien à voir avec celle ci.

Donc voici la suite du récit. Je remet en gras pour éviter au feignants de se taper un gros pavé...

Le soleil était déjà haut lorsqu?il pointa le bout de son hors de sa cachette. Emmitouflé sous un surprenant tas de draps, à l?abri dans un coin sous une table. Une fois debout il observa attentivement la foultitude d?objets qui l?entouraient.
_ » tout est là cette fois» murmura-t-il.
Il hésita un instant à sortir mais la chaleur des rayons de soleil sur son dos le rassura. Vu l?heure presque tardive, il étant trop imprudent de partir en quête d?objets l?enfant, bien résigné à ne pas rester à rien faire, décida d?aller jouer avec Simon.
    A quelques pâtés de maison plus loin, sur un immeuble similaire à celui de l?enfant, Simon attrapait des papillons en courant sur un épais tapis d?herbe et de fleurs recouvrant le toit. 
Du même âge que l?enfant, Simon semblait moins introvertie. Il arborait en permanence un grand sourire qui irradiait son visage. Pieds nus, il était toujours habillé d?un ensemble improbable de vêtements tant disparates qu?ils en formaient presque un déguisement.
_ »Simon ! » S?écria l?enfant à la vue de son ami.
Simon mit de côté son filé à papillon et ils jouèrent ensemble avec un ballon.
    A cette instant précis, le monde pouvait bien s?écrouler que l?enfant ne l?aurait remarqué. Ils s?amusaient tant qu?il en oublia tous ses tracas. L?odeur de l?herbe fraiche lui montait au nez. La simplicité de la scène et la perfection de l?instant laissaient l?enfant dans un état de béatitude totale. Chaque rencontre avec Simon ne devaient que se terminer ainsi. Le rire des deux enfants raisonnait dans tout le quartier.
    L?après-midi filai calmement et l?enfant gardai bien en tête de rentrer avant que la nuit ne tombe. Cette fois il ne se retrouverait pas piégé, d?autant plus que sa cachette n?était pas bien loin.  Il profitait de ces derniers instants de calme, allongé dans l?herbe fraiche à l?ombre d?un arbre. Simon assis sur une branche balançait ses jambes dans le vent, sans mots dire. L?enfant prit enfin la décision de rentrer et se releva doucement.
_ »Je vais dev?. » Un énorme corbeau noir se posa dans l?arbre, au-dessus de Simon. Il fut pris d?une telle angoisse qu?il en oublia de terminer sa phrase.  Un court instant, le temps se figea pour l?éternité.
    Simon sauta de la branche et se saisi aussitôt de son filet à papillon. Tirant l?enfant par la manche il répétait inlassablement :
_ »viens on l?attrape, viens on l?attrape, viens on l?attrape? »
Son large sourire laissait apparaitre sa blanche dentition infantile. L?enfant se laissait secouer, impassible, incapable d?une quelconque réaction. Ce qui ne décourageait pas Simon qui redoublait d?efforts et se montrai de plus en plus insistant, dans une surexcitation totale.  Devant tant d?insistance l?enfant fini par réagir.
_ »Mais c?est impossible Simon ! »
_ »Si regarde, tu prends le filet et hop ! Tu l?attrape ! » Simon gesticulai dans tous les sens, agitant le filet tout autour de lui.
_ »Tu as vu la taille de ce corbeau ? Il te découpera avant c?est sûre ! » Rajouta l?enfant, fier d?avoir trouvé là un argument valable.
_ »T?es même pas cap? ça veut dire ! » Surenchéri Simon.
L?enfant fit une moue vexé.
_ »Si t?es pas une poule mouillé prouve le ! » Et Simon glissa fermement le filet à papillon entre les mains de l?enfant. Celui-ci, complétement prit au dépourvu, fit un pas en arrière et fixa Simon du Regard.
_ »Je t?ai dit que je voulais pas ! » En colère, il jeta le filet au sol.
Simon avait perdu son sourire caractéristique et restai silencieux. Plein de culpabilité pour son ami, l?enfant n?en restait pas moins déterminé. Le corvidé le pétrifiait de terreur et il n?était pas question de le provoquer. Son corps démesurément grand lui conférait un aspect cauchemardesque et ses yeux rouges vous perçaient au plus profond des entrailles. Etait-il seulement réel ?
    Le corbeau poussa un terrible cri, déchirant le ciel en sortant l?enfant de ses pensées. Son c?ur se serra lorsqu?il vu qu?autour de lui les dernières lueurs de l?aube disparaissaient dernière les bâtiments. Prit de panique il se retourna vers Simon, pour chercher du réconfort dans l??il de son ami. Mais comme évaporé, Simon avait disparu. L?enfant avait beau balayer l?étendue d?herbe du regard, il n?y avait plus aucunes traces de son compagnon. Que c?était-il passé ? Comment avait-il pu à nouveau oublier le soleil ? Qu?était devenu Simon ? Trop de pensées envahissaient alors son frêle esprit déjà embrumé par l?angoisse des ombres.
    L?oiseau de mit à croasser frénétiquement, d?un cri bien plus aigu qu?à l?ordinaire. L?enfant, surprit, se retourna vers la bête, pour mieux se tenir prêt à sa prochaine fourberie. Il n?eut alors pas le temps de prévoir quoi que ce soit, une forme humanoïde au corps dilué dans la pénombre tendait ses deux mains crochues vers l?enfant qui ne put qu?esquiver maladroitement d?un bond sur le côté. Le corbeau fixa l?enfant une dernière fois et prit son envole, disparaissant dans le néant. De part et d?autres du toit, des dizaines d?ombres improbables se glissaient jusqu?à lui.
    Profitant d?une ouverture, il força le passage jusqu?au bord du bâtiment et se jeta dans le vide, entrainant deux ombres dans sa chute. Sans parvenir à rectifier sa trajectoire il s?écrasa lourdement au sol. A peine eu-t-il reprit ses esprits que les deux ombres tombés avec lui se lançaient à ses trousses. Détalant comme un lapin, il courrait à grandes enjambés jusqu?au pied de son immeuble, à quelques rues d?ici. Dans sa course effréné les ombres se multipliaient, sortant par dizaines de chaque coin de rue. Les larmes coulaient abondement sur ses joues et il était trempé de sueur.
    Il apercevait enfin le toit se son immeuble et il sentait déjà la chaleur de son nid. Bien déterminer à fuir définitivement les ombres, il accéléra et fit brusquement volt face pour sauter sur le mur de l?immeuble le plus proche. Il courut de toutes ses forces jusqu?au sommet, les ombres s?agglutinants au sol avant d?en faire de même. Au niveau de la corniche il sauta en l?air pour se mettre au niveau du toit. Une vague de créature surgit derrière lui. Il eut le temps d?amortir sa chute avec une roulade avant que la vague ne vienne s?écraser sur le bâtiment. Sur le toit d?en face il apercevait son abris. Sans rien perdre de sa volonté, il sauta sur l?immeuble et glissa jusqu?à la porte en fer. Un éclair déchira le ciel.


A ce niveau du récit, on est encore dans la phase du déni, peu de temps avant la colère.
Je précise à nouveau que je ne suis pas un "écrivain" donc le texte n'est pas exempt de défauts (et encore moins de fautes d'orthographes, à mon grand désarroi). Mais comme disait le pingouin masqué dans un autre poste, j'ai quand même fait le minimum syndical à savoir la correction automatique...^^

J'ai essayé d'inclure des clins d??ils à un auteur que j'aime particulièrement.  Comme la peluche alligator (427) ou l'heure sur le réveil (22h43). A savoir Thiefaine. Sa fascination pour la môrt est un moteur pour moi.

Après, la version BD sera bien moins fournis en détails narratifs mais je les ai laissés pour imager l'ambiance que je veux instaurer à l'histoire. Ces détails me permettrons de garder l'ambiance du récit dans les dessins.
Je suis pas habitué à ça mais j'essai de me comporter en "scénariste" avant de passer au storyboard. Je veux vraiment ne laisser aucuns détails au hasards.

Je me documente actuellement sur les étapes de la mort, la perception de la mort par l'enfant et les relations de l'enfant avec un ami imaginaire.
Si quelqu'un à des choses à dire sur ce sujet, je suis d?ailleurs tout ouïe!!!

Je pense que je publierai la suite du récit jusqu'à la fin de l'étape de la colère.  Je m?arrêterai là après, histoire de laisser de la surprise pour la bd et pour ne pas me faire piquer l'idée ( c'est un peu prétentieux mais on est jamais trop prudent!!).

Désolé encore une fois pour la longueur de ce post, je sais bien que c'est pas très vendeur... Mais je force personne à le lire en même temps!:agree:

GREM

Dernière modification par grem et olf (04/11/2013 20:01:38)


Plus tu pédales moins fort, moins t'as de chances d'aller plus vite.
illu : http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=13355
bd : http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=13354

Hors ligne

#7 04/11/2013 20:07:35

grem et olf
BDApprenti
Lieu : Nantes/Naoned
Inscription : 02/12/2012
Messages : 479
Site Web

Re : L'oeil du corbeau - reboot en pré alpha.

c'est très chiant ces apostrophes qui deviennent des points d?interrogation dites moi....


Plus tu pédales moins fort, moins t'as de chances d'aller plus vite.
illu : http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=13355
bd : http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=13354

Hors ligne

#8 05/11/2013 09:41:01

Ticaboro
Chiure de gomme
Inscription : 12/09/2013
Messages : 5

Re : L'oeil du corbeau - reboot en pré alpha.

oui hein !

Hors ligne

Pied de page des forums