#1401 19/06/2010 14:32:52

naamlock
Expert BDA
Inscription : 04/07/2006
Messages : 5 663
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

Natali est un réalisateur vraiment à suivre et son dyptique de prisons métaphysiques est un régal(en théorie, il devait  faire un troisieme opus: "echo beach" mais à mon avis ça ne ce fera pas, de plus le dyptique ce suffit à lui même ) le premier (Cube) est une film d'horreur SF Claustrophobique, le second (Nothing) une comédie Fantastique Agoraphobique, bref son exact opposé
"Cypher" est cool aussi et j'attends "Splice" avec impatience

Dernière modification par naamlock (19/06/2010 14:33:22)


140811080116494677.jpg

Hors ligne

#1402 22/06/2010 23:38:12

Dapperswan
Gentil BDA
Lieu : Paris-Texas
Inscription : 21/09/2007
Messages : 605
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

Ce soir, dans le cadre de la rétrospective de la cinémathèque BDA et la collection du cinéma de minuit, la chaine à le plaisir de vous présenter :

WOLFMAN !

Enorme ! Génial !  Sublime ! Mais quel talent !
Un vrai bon petit nanard, à l'ancienne, gothique à souhait, des costumes de Donald Cardwell et des décors de Roger Hart.
Une ambiance à couper au couteau, en un mot comme en cent : ça se laisse voir.
Mieux, c'est carrément digeste.

Les critiques l'ont detesté, trop prévisibles, le bas peuple l'a conchié, quel cruel manque de goût, ce film est un hommage, réellement reussi, aux nanars de la Hammer et aux loups garous aux culs poilus.

Laissez vous embarquer pour :
WOLFMAN !

http://www.youtube.com/watch?v=UbHDx2346eE


banniere.png
Chauffeur, suivez cette voiture !

Hors ligne

#1403 29/06/2010 17:16:24

naamlock
Expert BDA
Inscription : 04/07/2006
Messages : 5 663
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

Une curiosité à voir :

executive_koala_aff.jpg

je ne l'ai pas encore terminé mais je le trouve interressant, parfois poussif (enfin, un début plutot laborieux, c'est quand même chaud à suivre l'histoire d'un mec avec une tête de koala en peluche, faut le vouloir pour rentrer dedans ^^), puis ça devient génialissime , une histoire complètement barré avec des séquences totalement WTF, je vous fait un petit copier-coller d'un article à son propos:

Ujisato_Executivekoala_spe.jpg

Keiichi Tamura est un salaryman brillant et apprécié de ses collègues. Il travaille actuellement sur un nouveau projet en collaboration avec une entreprise coréenne qui pourrait rapporter beaucoup de bénéfices à son entreprise. De plus, il est très amoureux de Yoko, sa fiancée. Tamura est comblé et beaucoup d'hommes l'envieraient. Sauf qu'il n'est pas tout à fait un homme comme les autres : c'est un homme koala. Malgré son apparence, Tamura est toutefois bien intégré dans la société japonaise. Un évènement tragique va malheureusement bouleverser sa vie : notre héro apprend par deux inspecteurs que sa fiancée Yoko a été assassinée. Un souvenir tragique refait alors surface : 3 années auparavant Yukari l'ex-femme de Tamura disparaissait mystérieusement. Tamura devient alors le suspect numéro 1 du meurtre de Yoko. D'autre part, sujet à des troubles de la mémoire, l'homme-animal fait des rêves étranges où il se découvre une personnalité sombre et terrifiante. Et si c'était bien lui l'assassin

Ujisato_Executivekoala_2.jpg

Déroutant, voire assez drôle au premier abord, Keiichi Tamura est déguisé façon grosse peluche en forme de koala et affublé d'un costard cravate. Bien que sa condition soit remarquable, les humains n'y font plus guère attention. D'ailleurs, le spectateur découvrira par la suite, dans le film, un lapin chef d'entreprise et une grenouille épicier. « Executive Koala » démarre ainsi sur le ton de la loufoquerie et de l'absurdité. Le réalisateur Minoru Kawasaki avait déjà sévit auparavant, en 2004, avec son film Calamari Wrester où un calamar humanoïde devenait une superstar du catch. Kawasaki aime le grotesque des situations et reprend logiquement la recette qui lui a fait connaître le succès. Le spectateur remarquera d'ailleurs dans « Executive Koala » quelques clins d'oeil à Calmari Wrestler comme un porte-clef ou des affiches à l'effigie du calamar. Ayant auparavant édité Calamari Wrester en DVD en France, Mad Asia remet le couvert en sortant le DVD de Executive Koala en décembre 2007.
 
Ujisato_Executivekoala_3.jpg

Bourrée de clichés et doté d'un scénario digne d'un feuilleton TV, l'enquête policière d' « Executive Koala » aurait pu être des plus banales. Heureusement non, car le scénario du film va bien plus loin que le simple thriller naïf. Le film passe au mixeur la plupart des genres cinématographiques et alterne ainsi chronique sociale, enquête policière, slasher à la hache et arts martiaux. Le spectateur découvrira à la fois un dessin animé karaoké en guise d'introduction, un tribunal qui se transforme en comédie musicale, des combats parodiant Bruce Lee et une fin a la Scoobidou. « Executive koala » ne comporte pour ainsi dire aucun gag mais l'absurdité des situations font que le film ne pourra jamais être une seule fois au sérieux. Cette véritable série Z nipponne frôlant le 32ème degré ne doit être prise que comme une blague. Car il ne faut pas se leurrer, le jeu des acteurs n'est pas génial, la plupart surjouent, et les chorégraphies de combats manquent de souffle. Certaines incohérences dans le scénario dérouteront aussi le spectateur. « Executive Koala » est un show pour enfants où l'homme-koala en est le Casimir.

Ujisato_Executivekoala_4.jpg

Or, si le spectateur lambda, peu habitué à l'humour nippon, n'y verra sans doute qu'un film policier absurde, « Executive koala » peut néanmoins s'analyser autrement. La plupart des réalisateurs sont assez récalcitrants face aux images de synthèses. Souvenez-vous du film « Godzilla Final War », dans lequel le Godzilla en latex de Ryuei Kitamura lattait furieusement le Godzilla en images de synthèse de l'américain Roland Emerich. Connaissant les goûts du réalisateur Minoru Kawasaki pour les "men in suit", le vrai fan y verra sans doute une parodie de Tokusatsu (séries japonaises très riche en effets spéciaux San Ku Kai). Et si le spectateur est assez attentif, il verra même la fermeture éclair au niveau de la nuque de l'homme-koala. De plus, bien qu'il n'y ait aucune véritable transformation, seuls les yeux de l'homme-koala scintillent en rouge façon « Terminator » quand il est en colère. Il devient alors un redoutable combattant. La fin du film révèlera la vérité de sa double personnalité. Car chaque héros doit avoir une mission à accomplir, comme sauver le monde ou se venger, et un boss ultime à combattre. Retenons aussi la participation de l'acteur culte Hiroshi Fujioka, véritable icône au pays du soleil levant. Ne jouant qu'une scène de quelques secondes dans le film, il participe régulièrement dans les réalisations de Kawasaki. Hiroshi Fujioka a joué notamment dans Kamen Rider, une série culte Tokusatsu, mais est surtout connu pour avoir été la mascotte de la console Sega Saturn en interprétant le rôle du judoka Segata Sanshiro, une parodie du Sugata Snashiro de Akira Kurosawa. Tous ces éléments contribuent à nous faire penser que le personnage principal est un super héros des temps moderne.

Source: www.clan-takeda.com


140811080116494677.jpg

Hors ligne

#1404 30/06/2010 20:05:51

kafka-13
Gentil BDA
Lieu : Marseille
Inscription : 14/09/2008
Messages : 994

Re : Cinéma Cinéma 2

SuleymaN a écrit :

Bientôt sort Splice
Par le réalisateur de Cube

http://www.allocine.fr/video/player_gen … 28170.html

ce film : nul a point


Vieilles archives : http://kafka-13.blogspot.com/

Hors ligne

#1405 30/06/2010 21:36:30

naamlock
Expert BDA
Inscription : 04/07/2006
Messages : 5 663
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

I believe in Vincenzo, il ne m'a jamais déçu et les sites spécialisés sont  plutôt dithyrambiques (apparament , il est souvent comparé aux films de Cronenberg... autant dire que splice c'est doublement "youpi" alors l'avis de kafka c'est du "proute"! )

Dernière modification par naamlock (30/06/2010 21:42:23)


140811080116494677.jpg

Hors ligne

#1406 30/06/2010 22:29:11

kafka-13
Gentil BDA
Lieu : Marseille
Inscription : 14/09/2008
Messages : 994

Re : Cinéma Cinéma 2

^^" non c'est pas du proute big_smile c'est mon point de vue !

Sinon Millenium 2 et bientot 3 que j aimerais bien voir !


Vieilles archives : http://kafka-13.blogspot.com/

Hors ligne

#1407 30/06/2010 22:39:55

naamlock
Expert BDA
Inscription : 04/07/2006
Messages : 5 663
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

mais tu l'as vu ou c'est juste pour faire chier? tongue


140811080116494677.jpg

Hors ligne

#1408 30/06/2010 22:44:28

kafka-13
Gentil BDA
Lieu : Marseille
Inscription : 14/09/2008
Messages : 994

Re : Cinéma Cinéma 2

j en reviens et c est pas pour te faire chier


Vieilles archives : http://kafka-13.blogspot.com/

Hors ligne

#1409 01/07/2010 09:18:16

SuleymaN
Maitre BDA
Inscription : 21/04/2004
Messages : 4 146
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

ça fait toujours chier de sortir d'un film qu'on a pas aimé...

Je ne l'ai pas encore vu, et le seul retour que j'ai eu, à part le tien, vient d'un pote qui porte des bermudas roses. Il a beaucoup aimé le film, mais il porte des bermudas roses...

Dernière modification par SuleymaN (01/07/2010 13:40:44)


facebookkt.gif  suloboxbanire7.png

Hors ligne

#1410 01/07/2010 13:26:47

kafka-13
Gentil BDA
Lieu : Marseille
Inscription : 14/09/2008
Messages : 994

Re : Cinéma Cinéma 2

haha ! C'est un film très speciale a mon gout le monstre est bien fais mais ca part trop en c**lle ^^


Vieilles archives : http://kafka-13.blogspot.com/

Hors ligne

#1411 01/07/2010 14:35:13

naamlock
Expert BDA
Inscription : 04/07/2006
Messages : 5 663
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

kafka-13 a écrit :

haha ! C'est un film très speciale a mon gout le monstre est bien fais mais ca part trop en c**lle ^^

Hum, et sinon de quelle couleur sont tes bermudas? ^^


140811080116494677.jpg

Hors ligne

#1412 01/07/2010 15:48:22

kafka-13
Gentil BDA
Lieu : Marseille
Inscription : 14/09/2008
Messages : 994

Re : Cinéma Cinéma 2

c'est certainement parceque je portais pas des bermudas rose que je n ai pas aimé ce film


Vieilles archives : http://kafka-13.blogspot.com/

Hors ligne

#1413 04/07/2010 01:49:49

Shinou
BDA
Lieu : Sur les routes -
Inscription : 23/04/2010
Messages : 1 773
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

Pour ceux qui ont le courage de tout lire, ce pavé (me) fait bien plaisir et taille bien comme il faut la daube Avatar.
On m'avait demandé (Sulo je crois ?) ce que je reprochais à ce film, j'en avais rédigé une petite réponse d'une vingtaine de lignes.... Tout ce que je n'ai pas su dire est là :

AVATAR


Douze ans après son catastrophiste clafoutis naval, James Cameron revient avec le révolutionnaire© Avatar, immédiatement célébré par une presse trépignante le qualifiant de titanesque. L?épithète est d?une originalité misérable, et c?est bien cette misère intellectuelle crasse qui représente le mieux ce film torché comme on s?essuie après un coït trop rapide. Je vous le dit de suite, Avatar, si ce n?est pas le cinéma de demain, n?en représente pas moins le parfait reflet de l?hypocrisie et du cynisme de notre époque, dispendieuse et vulgaire.
La prophétie est en marche et aujourd?hui le film est un succès monstrueux. Face aux hordes hallucinées qui bouchonnent encore les travées des cinémas du monde entier, la bave aux lèvres et le collyre en poche, le spectateur déçu se sent dubitatif, il s?interroge, quelque peu soupçonneux. Mais qui diantre est-il, cet homme de peu de foi, pour oser douter de la sorte ? Ce mécréant n?est-il qu?un paraplégique du cerveau n?ayant pas su fouler le chemin de la félicité suprême ? Comment peut-il être sourd aux suppliques humanistes d?un film produit par la Fox ? Est-il aveugle, borgne (ou daltonien) qu?il ne fut transporté par la projection en relief ? Cet infidèle, comme tous les chiens de sa race, n?a-t-il donc point de c?ur ? Est-il à ce point bouché qu?il aurait perdu son âme d?enfant dans les tréfonds d?un c?ur trop aride que les sédiments de l?âge enfouissent un peu plus chaque année ? Vous savez cette grâce qui vous permettait de voir dans les rues des villes à la Noël une féérie magique attisée par mille lucioles bariolées dansant dans une insouciante légèreté délicatement ponctuée par la chute aléatoire de quelqu?aimables flocons blancs? Las, le peine à jouir abandonné par cet infantile hébètement hallucinatoire ne voit plus qu?un triste spectacle : trois pauvres guirlandes clignotantes accrochées par des ouvriers fatigués dans une avenue trop bruyante dégueulant une sombre bouillasse infâme de neige acide alourdie par les gaz d?échappement?
Bref, c?est durant ce rude hiver 2009, un peu avant la Noël donc, que Cameron a convoqué ses ouailles. Suivez moi, et vous verrez la Lumière nous a-t-il dit? Bon avant d?aller plus loin je note quand même que la Lumière c?est 12 euros, peut être un détail pour les Purs qui font le pèlerinage vers le seul Lieu Saint que nous ayons ici bas en France : Le temple de l?Imax du Disney Village. La Lumière est là bas au bout du chemin, la révélation est au fond de la ligne D du RER? Cette Lumière c?est Avatar, un récit de science fiction au service d?une expérience visuelle époustouflante qui décuplera vos sentiments et votre empathie. Le cinéma total est arrivé. C?est la forme qui culbute le fond dans un accouplement improbable du Jour du seigneur et du porno gonzo. Le pauvre type tout gris du début deviendra un héros plein de couleur. Il était paralysé, Avatar lui a redonné des jambes. Lève-toi et marche, lui a dit Cameron. Le temps du cinéma à papa est fini, balayé, consumé par ces nouveaux démiurges. Voila où, grossièrement, la prose des marchands du temple, ces vulgaires vendeurs de papier se battant comme des chiffonniers à coups de scoops frelatés et de slogans panégyriques, voudrait bien nous voir. Un véritable catéchisme inique déblatéré en une logorrhée de chiffres et de résultats en dollars galvanisant les fans dans leur foi de Templiers. Nauséeux. Et absurde comme l?engouement moutonnier d?une foule toujours prompte à aller là où on lui dit d?aller. Médiocrité crasse d?un spectacle vautré sur prêt de trois heures à la finalité éc?urante et à la roublardise malsaine et désespérante.
On va aller vite sur le joli bras d?honneur que représente l?histoire. Jake, un humain à roulettes va participer sur Pandora à un programme scientifique visant à le propulser dans un autre corps sous la férule d?une scientifique aigrie mais passionnée. Le problème c?est que des militaires sous les ordres de Quaritch sont là pour aider Selfridge, le représentant d?un conglomérat d?actionnaires, à piller les ressources de la planète. D?abord résigné, le héros va vite reprendre goût à la vie grâce à ses nouvelles jambes et surtout grâce à la gironde fille du chef des autochtones qui, bien que promise au chef des guerriers, n?a d?yeux que pour cet étranger. Après avoir été accusé de traitrise par les deux parties, Jake deviendra l?Elu, choisira la jolie meuf plutôt que le fauteuil roulant, et remportera la victoire. Si tout ceci vous rappelle Call Me Joe, Frank Herbert, Matrix, Gorille dans la Brume, Pocahontas, Danse avec les loups, Le dernier samouraï, Pathfinder et un paquet d?autres trucs, dites vous que c?est normal, Cameron n?a jamais été très doué pour inventer des histoires. On dit même qu?il a une propension maladive à chouraver les idées ou les concepts des autres? Terminator a ainsi gagné un scénariste de plus à ses crédits (Harlan Ellison), évitant un procès pour plagiat. Mais après tout, on est en droit de penser qu?un bon plagiat c?est toujours mieux qu?une bonne idée mal exploitée. Voici donc la chronique d?une arnaque méticuleuse. On nous avait promis un monde créé de toutes pièces et notre ticket de cinéma devait nous servir de passeport pour une virée exotique sans précédent ! Pensez donc, la faune et la flore ont été développées par les plus grands scientifiques de notre époque, leur vision a été couchée sur le papier par les plus grands artistes actuels et ce sont les plus grands magiciens de l?informatique d?aujourd?hui qui ont fait vivre tout cela. Des livres ont même été publiés sur leur travail annoncé comme remarquable? Tout ça, ces notes d?intentions ainsi que les discours formatés de la production, ce n?est rien de plus que du baratin aussi crédible que des promesses étalées sur un flyer de marabout?

On nous vante inlassablement Cameron comme un homme de science, érudit et passionné. Dans son garage je n?en doute pas. Mais à l?écran, force est de constater que le programme avatar et ses aspects techniques sont dégagés en moins de dix minutes. La découverte d?un nouveau corps sur-humain en opposition à l?infirmité physique subie par Jake sera au centre d?une seule scène et rideau. Le fait est acquis, on peut alors passer à autre chose. Un petit peu comme on oubliera la bonne dizaine d?autres avatars aperçus à ce moment là et qui disparaissent purement et simplement du récit. Vivre dans deux corps à la fois, voila pourtant une bien étrange affaire. Ce thème fort actuel brassant virtualité et réalité est ainsi brossé d?une unique phrase, où l?on comprend que Jake néglige son hygiène et sa vie d?humain. Le contraste est tellement appuyé que le spectateur n?a aucune raison de se poser plus de questions.
Tout ce qui pourrait créer un sens est soigneusement, méticuleusement et systématiquement contourné. Le minerai précieux pourrait être à la base d?une question terrible pour le personnage principal. Choisir le camp des indiens revient à condamner sa planète à l?extinction, voila un sacré dilemme. Laisser mourir le monde qui l?a rejeté pour en choisir un autre, pour lequel il va devoir se battre pour être accepté. L?épopée d?une revanche personnelle contre toute l?humanité, voila qui aurait eu un peu de panache. Hélas à la place de la terrible vengeance on se tripote les nattes et le minerai n?est qu?un prétexte. Il n?est important que pour des actionnaires. Formulant un aveu étonnant en parlant de l?unobtainium comme d?un symbole, Cameron nous dévoile que ce qui l?intéresse ne va pas au-delà de la simple caricature. Celle des méchants banquiers et des gentils indiens. Il a voulu que le propos de son film soit évident, il est fléché comme des chiottes d?un UGC de province. Là où l?on nous promettait sautés, fumés, croquants et fondants on se retrouve avec un truc surgelé mal dégelé, tiède, plein de flotte. Là se trouve une bonne partie de la malhonnêteté du discours de Cameron, qu?on retrouve dans la bouche de Quaritch, le méchant colonel : « vous allez voir ce que vous allez voir, c?est une planète super dangereuse, vous allez tous mourir ». Jamais pourtant on ne sentira ce danger annoncé, et ce jusqu?au dénouement.
Pandora donc, une jungle en plastique dont l?exotisme extra terrestre s?incarne essentiellement dans la présence de plantes aquatiques fluos au milieu de fougères à la con. On remarquera bien la hardiesse d?une tentative pour nous faire rêver avec ces merveilleuses montagnes flottantes, c?est bien, mais c?est juste dommage que l?image soit si peu originale. Le bestiaire foisonne d?une pauvre dizaine de bestioles qu?on verra épisodiquement, au gré des besoins du scénario. Elles sont définitivement toutes plus ridicules les unes que les autres, et foin de protestation, vous les atrabilaires défenseurs de cette merde dispendieuse, votre amour pour Avatar ne prouve que votre manque flagrant d?imagination. Un trou béant que toute la mauvaise foi que je ne pourrai jamais réunir ne saurait combler. Alors merde quoi ! C?est pas décent de trouver ça beau et si vous vous contentez de loups dont la férocité tient à de grandes dents sans babines ainsi qu?à de petits yeux luisants de méchanceté, c?est dramatique? Si pour vous un rhinocéros à tête de requin marteau, des chevaux, des dragons et un singe conçus en dépit de toute crédibilité biologique et de tout sens artistique vous suffisent, c?est effarant ! Alors c?est sûr qu?on peut se gausser, trouvant ridicule d?observer ces animaux juste créés pour faire rêver d?un ?il trop terre à terre. Mais si ces horreurs me sautent aux yeux, c?est surtout à cause du décalage avec le soin évident donné au réalisme de l?environnement humain. Je pense à ces vaisseaux plutôt bien dessinés où l?on a pris soin de placer des détails pertinents comme les caches poussières devant leurs réacteurs. Même si tout ça reste sans grande surprise c?est cohérent et efficace, là où le traitement de Pandora est bâclé et sans idée. Alors devant un tel désastre les moins jeunes d?entre nous devraient regretter avec une pointe de nostalgie amère le temps où travaillaient des gens comme Syd Mead ou Ron Cobb. On a aujourd?hui de talentueux infographistes, dotés de machines puissantes, mais dénués de vision globale. Des films moches (Emmerich, Snyder) qui s?empilent les uns après les autres. Voila la morne réalité de notre époque.
Les Na?vi. Ou Naa?vi ou Na?vy je sais déjà plus? Et Moat, le Tourouque Makto, Tsutey, Neytiri, Ikran, Eywa? C?est pas parce qu?on est consterné par une telle inventivité lexicale d?analphabète qu?on ne peut pour autant détourner les yeux du ridicule achevé de l?ensemble. Na?vi, tu vois, c?est un peu comme Natives, mais avec une apostrophe au milieu, pour faire extra terrestre? Et ils nous racontent sérieusement que des linguistes se sont penchés sur le langage de ces xénomorphes proposant ainsi une sorte de caution scientifique tout juste bonne à remplir 30 secondes de featurette promo. Vous savez ces petits modules balancés sur le net et à la télé, parfaits pour attirer le gogo et exciter le fan cherchant à tout prix à revivre l?orgasme du premier Star Wars, flatté et émoustillé de croire que pour lui un monde complet à été créé et réfléchi. Dans sa quête, il est aussi pathétique qu?un toxico bavant de convoitise à l?idée de revivre son premier shoot, prêt à remplacer son propre dealer pour se promettre lui-même l?extase. Les épluchures de navet ne trompant pas les porcs, il faut croire que ces animaux ont plus de sens critique que n?importe quel adorateur du King of the World fantasmant devant ces copaux de making of qu?on lui jette en pâture. Tout cela sert surtout à vendre des bouquins remplis de conneries inutiles et de photos moches dont le premier degré discourant des branchies des chevaux apparait comme surréaliste à la vue des énormités d?un récit torché aussi prestement qu?un pet foireux malencontreusement lâché lors d?un diner en ville. On pourra toujours dire ce que l?on veut de Lucas, mais ses marchands du temple proposaient quand même autre chose qu?un PDF minable avec un dictionnaire de 30 mots Navis visiblement improvisés par des stagiaires lors d?une partie de scrabble censé nous faire croire qu?une langue complète a été créée. Cameron a su capitaliser sur ce travail. Le spectateur consterné constatera donc constamment que tout le film durant les Na?wi parlent anglais avec l?accent de Brooklyn ! Ces mêmes dépliants publicitaires nous expliquent que c?est à cause de la faible gravité de la planète que ces machins bleus ont atteints la taille de 4 mètres. Pourquoi pas, il faudra juste m?expliquer pourquoi pour les humains tout semble normal, jouant au basket et se déplaçant tout à fait classiquement. Il y a un tel désir d?entourlouper le chaland avec un discours de bonimenteur de foire que j?avais peur de me faire piquer mon larfeuil pendant les longues heures de projection.
Mais passons donc ces considérations aigries d?enculeur de mouches pour revenir sur l?essentiel. Les Nah?vis, un peuple ombrageux de fiers guerriers. Dix ans de développement pour déboucher sur des humanoïdes de quatre mètres avec une queue de chat et une gueule de panthère pour faire illusion. La queue ne sert qu?à faire joli, on se demande quelle utilité elle peut avoir pour un bipède, et l?aspect panthère ne sert qu?a les rendre plus sexy, tout en conservant une figure suffisamment humaine pour que le film reste grand public. Sur ce point précis même le frileux Tim Burton avait eu plus de courage avec sa Planète des singes. Le choix de la couleur repose également sur une logique imparable : Les couleurs du jaune au rouge sont trop humaines, en vert on les aurait confondu avec la forêt, le bleu était donc l?idée du siècle ! Voulant créer un monde original, Cameron nous dit sérieusement qu?il a décidé de prendre « le contrepoint des petits hommes verts en proposant une grande femme bleue ».
On se retrouve donc avec ces machins vivant dans une autre galaxie mais s?habillant chez Artisans du Monde, un peu masaï pour le côté proche de la terre, un peu apache pour le côté badass et surtout tous gaulés selon les standards de la mode actuelle? Une race plus que pure, une race élégante. Un fantasme bobo de merde rendant d?un coup presque subtil le final « africanophile » de 2012. Cameron, plutôt malin, a peaufiné tout ça pendant dix ans. Il a donc eu le temps de développer une idée révolutionnaire : cette tribu vit en harmonie avec la nature ! Et le film de verser dans le fantasme occidental des peuples primitifs qui, n?étant pas souillés par la technologie développée par des types comme Cameron, sont restés innocents. Purs comme s?ils n?étaient jamais tombé du Jardin d?Eden, les bons sauvages Na?vvis sont notre double immaculé. Ce qui est naturel est bon, point barre. Subtil comme une pub pour un 4X4 diesel.
Et c?est sans surprise qu?on constate une fois de plus que ce qui pourrait rendre ces personnages crédibles, donc attachants, est évacué comme une punkette bourrée hors d?une soirée parisienne. Qui sont-ils ? Comment vivent-ils ? Ce n?est clairement pas le propos. Leurs lieux de culte (mais quel trou de balle a trouvé un concept aussi crétin que L?arbre aux âmes ?), l?existence d?autres tribus, tout ça n?est même pas survolé, juste évoqué. Et pour éviter que le spectateur ne s?intéresse à ce qui pourrait rendre le film intéressant on va l?occuper avec des attrapes-couillons, des gadgets numériques, des hochets en relief. Houuu regarde je vole, houuu regarde je fais du cheval ! Et au bout du compte on te balance en pleine face un bon gros délire mystique bien suranné. Plus c?est gros, plus ça passe. Plus c?est grossier, plus les spectateurs du monde entier se sentiront flattés d?être face à un spectacle dont ils maîtriseront les tenants et aboutissants. Plus c?est con, plus les légions de fans retrousseront leurs manches pour se l?astiquer. La seule et unique caractérisation de cette peuplade, c?est donc leur foi dans la nature s?incarnant dans des ballets new-age au son d?une musique tribale cheapos.
Et tout gravite autour : leur vie, leur peuple, Jake, les humains et le scénario. La morale est si limpide qu?elle en est gênante. A tel point que les plus éclairés des zélotes d?Avatar préféreront regarder ailleurs ! Les Na?vih sont tellement spirituels qu?ils ne peuvent être vaincus. C?est le panthéisme extra-terrestre face à la cupidité humaine, mais c?est surtout la puissance de Dieu face à l?Homme. Drapé dans une vision rousseauiste minable, glorifiant le bon sauvage face à la technologie, la foi face à la cupidité, Cameron nous pond un final phénoménal à la Shyamalan. Mais toujours timoré, il ne va pas aller jusqu?au bout de son propos, privant le spectateur du spectacle réjouissant de marines se battant contre TOUTE la planète (fougères, herbes, insectes et autres animaux compris). L?épique frilosité du Roi du Monde et son étroitesse de c?ur nous offrent juste un gros bestiau venant s?adouber devant l?héroïne dans une scène burlesque, hommage que l?on devine involontaire à la scène du tigre de 10000 BC. Cameron célèbre la spiritualité vécue cul nu dans la forêt face au développement technologique forcément destructeur. Pour lui, en même temps que les humains perdent le contact avec la nature, ils perdent la foi et le sens du sacré. Pas tout à fait sûr qu?un affrontement théorique entre ces deux valeurs soit assez clair pour les spectateurs qui viendront tremper leurs truffes dans son auge, Cameron pousse son pion un cran plus loin en faisant de la croyance des indigènes une réalité découverte par la bienveillance du docteur Grace. Oui, la planète a une conscience et oui, chaque être vivant dépend de cette dernière. Vous aviez la foi, nous vous apportons la preuve que Dieu existe. Les pontes de la Fox ont du être content du petit cadeau et les siphonnés qui se foutent à genoux à n?importe quelle occasion pour fustiger la décadence de la modernité ont trouvé leur prophète. Il a décidément une belle gueule le cinéma du XXIème siècle, versé dans l?obscurantisme débile et le primitivisme racoleur.
A l?instar de ce chatoyant univers bien neuneu, la mise en scène de Cameron soulève bravos et vivats. Et même si à propos du scénario les plus illuminés du clergé cameronien avouent à demi-mot son indigence ils préfèrent tous axer leur analyse sur le spectacle, consentant à reconnaître la linéarité basique et souvent maladroite du script. Je pense que personne n?a rien contre le rabâchage d?une histoire universelle, si tant est que l?on ait quelque chose à en dire, ou qu?on s?appelle Terence Malick. Mais ici le script se borne à un canevas éculé, sa codification extrême devrait par sa simplicité dynamiser le rythme du film qui pourtant demeure singulièrement poussif et elliptique ! De plus, sachant qu?Avatar rentrera dans ses frais en séduisant un large public qui d?habitude ne va pas au cinéma plutôt qu?en misant uniquement sur les amateurs de SF, il se sent obligé de souligner tout ce qu?il fait en appuyant ce qui était déjà évident. Pour être sûr que personne ne loupe rien le récit utilise carrément deux voix offs. La première commente de manière redondante l?histoire, la seconde au travers des vidéos que tourne Jake nous bourrine les états d?âme du personnage à chaque moment clé.
Penser que le banquier vénézuélien, l?ouvrier chinois ou la mère de famille française ont besoin d?une telle artillerie pour appréhender son univers me fait penser que Cameron a une bien haute opinion de ce qu?il écrit, et une bien faible de son public. A ce titre, l?introduction du film est édifiante. A peine arrivé sur Pandora la caméra va d?un personnage à l?autre, chacun se retrouvant affublé d?un trait unique de caractère en deux lignes de dialogue. Le personnage de Grace Augustin est emblématique de cette pantalonnade. Elle sort de son caisson et réclame un clope avec supériorité. Grossièrement présentée comme autoritaire, un personnage secondaire déboule pour nous confirmer qu?elle aime les plantes plus que ses semblables. Grace est une misanthrope qui excelle dans son travail, la caricature est dressée en une dizaine de secondes. Les 15 suivantes seront consacrées à sa relation avec Jake qu?elle commence par humilier avant que ce dernier ne lui tienne tête avec morgue. Les deux caractères et l?évidence de leur relation future sont scellés en une minute. Elle traverse ensuite la base pour que nous puissions avoir une idée du décor (quelques secondes de plus) et retrouve le grand patron pour râler. En réponse aux deux lignes de dialogue de Grace, celui-ci lui résume toute la situation (Avatar la prequelle en 20 secondes) puis l?emmène dans son bureau lui montrer l?élément central du film : l?unobtainium, répétant pour les deux ou trois dans le fond qui seraient encore en train de jouer avec leurs lunettes que ses profits sont menacés par les sauvages. Deux minutes pour tout ficeler et planter tous les enjeux. Une chercheuse sévère mais juste, trait propre à tous les génies, préférant ce qu?elle étudie à ses semblables et son patron borné et désinvolte, ne s?intéressant qu?à ses gains financiers. La scène suivante c?est Jake et son premier transfert. Difficile de faire plus expéditif.
Et pitoyablement, tout est à l?avenant. L?écriture du personnage du pote humain du héros est insipide, tout comme l?est celle du chef des guerriers, parfait dans son rôle de faire valoir transparent jusqu?à sa mort, évidemment héroïque. Il a, comme d?habitude et de film en film, l?élégance de laisser sa place à l?Homme Blanc. Et le colonel affublé d?une outrancière cicatrice ? Guindé dans son paternalisme et son autoritarisme guerrier, il est bien sûr bad-ass et fort en gueule, la punch line prémâchée au bout des lèvres. Les bouseux qui trouvent tout ça admirable ne méritent pas d?avoir des yeux, qu?ils se laissent pousser des nattes car ils sont juste bons à se rouler dans les pissenlits ! Et il n?y a pas que l?exposition qui glisse comme une motte de beurre dans un film de Bertolucci, le reste ne présente aucune aspérité, aucune ambiguïté. Tout ce qui nous est présenté a une fonction et n?existe que pour cela. Chaque animal aura son utilité lors du dénouement, le truc féroce reviendra tuer les méchants, le gros herbivore dont on apprend de suite que sa carapace est trop épaisse pour les balles des GI?s servira lors de la charge finale, Trudy Chacon, le personnage joué par Michelle Rodriguez (et son cocasse "Je n?ai pas signé pour ça" qui ne sert qu?à justifier son revirement) permettra au héros de s?échapper de sa prison, c?est tout. Elle reviendra juste se faire crever, son personnage étant sauvé de l?indifférence générale que par le ridicule achevé de ses peintures de guerre.
Des personnages en carton pâte gesticulant dans une intrigue éculée? Comment diable vont-ils faire pour forcer l?empathie pour Jake et son destin téléguidé ? Et bien c?est tout simple, en ayant recours au kitsch le plus exubérant ! D?envolées lyriques inspirées des meilleures pubs Vanya pocket aux effets de manches éhontés (troupes galvanisées, discours démagogiques et guerriers à la Braveheart, mais on pense aussi à Vercingetorix peuples en pleurs?) rien ne nous est épargné, rien. A l?instar de l?exposition, la fameuse mère de toutes les batailles fait peine à voir. Un ballet aérien virtuose mais vain et un combat à terre riquiqui. Filmée comme une suite de morceaux de bravoure interchangeables, elle ne dégage aucune perspective militaire et aucune émotion. Ca voltige beaucoup mais pour pas grand-chose vu qu?on se contrefout royalement d?un final aussi attendu que naïf. Des Navis fades contre des silouhettes de GI?s? On ne compte même pas les points, on subit juste un triste spectacle tape l??il et imbu de lui-même. Aussi roublard et mensonger qu?un Roland Emmerich nous promettant, il y a quelques mois, rien de moins que la fin du monde pour au final nous livrer un drame intimiste sur les fuites nocturnes d?une petite fille. Bref, tout ça débouche sur une fin consternante et résolvant à la va vite une intrigue minimaliste. Ultime os à ronger pour assurer une pérennité universitaire au film, ce bouzin aussi excitant qu?un grand verre de coca quand on rêve de whisky se conclue sur une réplique calibré pour le culte qui fera bander les exégètes zélé du barbu canadien : Je te vois?
Passons sur le relief, une technique ne servant qu?à immerger le spectateur dans le cadre à grands coups de lattes dans le cul. Pour raconter son histoire Cameron avait-il vraiment besoin qu?on ait l?impression d?avoir les pieds dans la boue ou que le cinéma soit rempli de lianes ? Pour saisir les astuces de l?intrigue, fallait-il vraiment qu?on perçoive avec une telle acuité la profondeur de champ du secrétariat de Selfridge ? Il faut croire que oui, car cette combine, c?est une chouette diversion. Tant qu?on parle de ça, on a quelque chose à dire du film et puis, pour l?industrie, c?est une carotte inespérée pour faire les poches des clients. En résumé un attrape-couillon de plus et pour ce qui est de la fameuse création numérique, il faut avouer que si les expressions des visages impressionnent, c?est loin d?être le cas lorsque les créatures évoluent de plain pied. Interaction minimale avec le décor, mouvements gauches et sans consistance? la révolution du nouveau monde de demain a les mêmes soucis que ceux du monde d?hier. Ce qui fait la différence tient plus dans le budget que dans le réel bond en avant ventilé par la publicité.
Au-delà de la facture extrêmement consensuelle, je reste consterné par ce que le film choisi d?éluder. En filigrane on peut apercevoir un autre film, moins caricatural, qui aurait pu expliquer que l?unobtainium est indispensable pour la survie de l?humanité. Par là même Selfridge aurait gagné en complexité, dépassant son rôle de petit branleur cynique, Quarritch incarnerait une menace moins manichéenne et surtout le dilemme de Jake serait au centre d?un enjeu un peu plus intense. Si le film peut être ponctué de moments d?émotion (forcée) très ponctuels, aucun souffle épique ne le parcourt. Quand je parle de souffle épique je parle d'autre chose que de voir des hordes de ptérodactyles tomber du ciel ou 12 indigènes hurler ensemble en levant leurs arcs... Je parle également d?autre chose que de la symbolique lourdingue qui parsème le film (les ressources et la guerre en Irak, le débarquement de Colomb, la guerre du Vietnam et son imagerie hélico-napalm) qui créé des métaphores creuses dont le récit n?a que faire mais qui contentera le fan voyant en Avatar rien de moins que le reflet de notre monde. Savoir en sus que son film adoré a été critiqué par les ultranationalistes américains (et quelques intégristes anticlopes) sera la preuve irrécusable de son bon goût et de la légitimité pacifiste de l?ensemble.
Tous les 3 ans un film révolutionne le cinéma, et à chaque fois on a le droit au même air de pipeau joué par les mass-médias à la botte des commerciaux californiens. Depuis Terminator 2 c?est devenu un marronnier. Lassant, surtout qu?au final la conclusion est toujours la même : un film ne peut reposer sur ses seuls effets spéciaux. Dans ce domaine, Cameron, c?est le meilleur et le pire. Visionnaire et courageux lorsqu?il réalise Terminator il est aussi le propre fossoyeur de ses ambitions lorsqu?il sort une suite aseptisée dont la substance du récit s?efface devant le spectaculaire. Aujourd?hui, après avoir transformé la SF en sous genre fétide du film de guerre (grâce au très reaganien et très belliciste Aliens), toujours opportuniste dans son époque, il nous exhibe la carte de la conscience écologiste et du discours humaniste. C?est proprement scabreux, une pirouette commerciale diégétique clashant de manière balourde la promotion du film, finissant de noyer le tout dans un cynisme odieux et désespérant. C?est le spectacle pitoyable de l?humanisme cameronien pataugeant dans un grand verre de Coca Cola et de sa conscience écologique imprimée sur des emballages de Big Mac, le tout dans le monde entier, qui m?offre la plus belle conclusion. Un beau résumé pour un film qui trouve sur ces supports sa place idéale. Venez piloter l?hélico de combat d?Avatar sur le site Coca Cola Zero ou vous faire une tronche de Naa?vi sur celui de McDo ! La réalité dépasse la fiction et l?ignominie capitaliste lorsqu?elle déploie ses ailes sur des milliards de dollars occulterait tous les pires méchants du cinéma. Selfridge n?est qu?un pantin en carton ondulé face à Ruppert Murdoch et Quarritch a beau éructer sous ses cicatrices, il est bien moins flippant que le King of the World.
Je ne peux même pas me consoler de la plume des mécontents, la plupart des critiques faussement courageuses mais toujours prêtes à se faire remarquer ne font pas illusion dès que pointant le paternalisme dégradant du film, ils regrettent la subtilité d?un Danse avec les loups? Pauvre de nous? Alors je vous emmerde, vous, les dévots illuminés qui voient en Avatar le futur, notre futur, car votre foi conditionne notre châtiment. Et vous qui vous extasiez, priez, pleurez, vous qui vous agenouillez ou qui retournez simplement voir le film, vous portez une lourde responsabilité devant l?Histoire. Vous êtes les victimes volontaires du gavage de l?industrie cinématographique, vous pensiez vous attabler aux côtés des plus grands alors que vous n?êtes que la dinde qu?on leur sert. Avatar est à votre image, sans tripe, mais fourrée de conneries.


bannireblogbdcouleursbd.jpg

Blog que c'est le mien. Avec des pin-ups, des tattoos, des zombies, des rockers, des pirates, de l'apocalypse. Du skate. D'la pizza & du café. Plein de café.

Hors ligne

#1414 04/07/2010 05:08:40

naamlock
Expert BDA
Inscription : 04/07/2006
Messages : 5 663
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

THE FOUNTAIN: magnifique tant du point de vue scénaristique que visuel, je pense que c'est un bon 6/6, je ne vois vraiment pas quoi lui reprocher.

De plus,c'est relativement un petit budget ($35,000,000) sans compter les quelques soucis qu'Aronofsky darrenaronofsky.jpg à du rencontrer pour monter le bouzin (Brad Pitt quittant le navivre afin de touner dans "Troie" brad_robe2.jpg... mais qu'elle connerie de sa part  big_smile )

Le projet tourne à l'abandon, Aronofsky Aronofsky-defends-Bale-after-outburst.jpg fait en sorte que son scénar soit adapté en 'graphic novel"

Finalement Aronofsky aronofsky.jpgachève le métrage avec Hugh Jackman  laststand7.jpg et Rachel Weisz rachel_weisz_02.jpgremplacant  Cate Blanchett tumblr_kt2d7gTIsv1qzoaqio1_500.jpg

(ouf, on est passé à 2 doigts d'un couple d'acteurs sans aucune alchimie, remember Benjamin Button benjamin-button-03.jpg^^)

Franchement Aronofsky s'en sort très honorablement.

22foun.600.jpg

Dernière modification par naamlock (04/07/2010 05:54:39)


140811080116494677.jpg

Hors ligne

#1415 05/07/2010 15:57:18

mypreciousnico
Maitre BDA
Inscription : 22/05/2008
Messages : 3 722

Re : Cinéma Cinéma 2

A long time ago que je n?avais pas revu les STAR WARS. Je m?y suis donc collé une fois encore, alors que « The Empire Strikes Back » affiche 30 ans aux compteurs, l?occasion de replonger dans cette ?uvre fascinante et en VO cela va de soi.

Attention, post long en perspective !

Au menu et dans cet ordre :

Star Wars, episode IV: A New Hope
Star Wars, Episode V: The Empire Strikes Back
Star Wars, Episode VI: Return of the Jedi
Star Wars, Episode I: The Phantom Menace
Star Wars, Episode II: Attack of the Clones
Star Wars: The Clone Wars (le film)
Star Wars: The Clone Wars (la série)
Clone Wars la série animée de Genndy Tartakovsky
Star Wars, Episode III: Revenge of the Sith


Star Wars, episode IV: A New Hope (1977):

starwars_anewhope_12.jpg

Alors, autant le dire tout de suite, le film à vieilli. En termes de rythme, de narration?on sent le poids de ans (et le choc des photos, mais c?est une autre histoire). Ce n?est certainement pas l?ajout d?images de synthèse assez moyennement réussies dans l?ensemble qui va contrecarrer cette impression.

Il reste le charme certain du film que l?âge n?a pas émoussé (il l?a même renforcé), le charisme notamment de Alec Guinness, impérial (excusez le jeu de mot pourri) et classieux à souhait dans le rôle de Ben Kenobi.
J?ai encore et toujours vibré sur la séquence d?ouverture au dessus de Tatooine, super-destroyer, le son des triolets, la silhouette de Vader qui pénètre dans la coursive du vaisseau rebelle?haaaa? !

Des séquences moyennes (jabba qui discute avec solo, un rajout de l?édition de 1997?sans plus) un rythme parfois en berne (RD 2 qui roule lentement dans le désert, c?est beau?mais c?est loin !) et d?autres, d?anthologie (les apparitions du grand Moff Tarkin, les scènes avec Vader, les scènes avec Kenobi, le raid de la dernière chance contre la « Death Star » impressionnante de virtuosité)

Au final, premier film, qui écope des défauts d?un premier film, parfois pesant, mais qui présente une galerie de personnages d?anthologie (et pour cause) des décors somptueux, une musique? (Ais-je besoin de parler de la musique ?).
Et bien entendu, les effets spéciaux, qui n?ont globalement pas à rougir de l?âge qu?ils affichent (je ne parle pas de récents ajouts numériques, mais des effets et maquettes originaux), impressionnants de fluidité, de réalisme? (Star trek : The Motion Picture, sorti en 1979 proposait des effets nettement moins réussis?).

Le fan de SF que je suis apprécie également cette SF sale, ces vaisseaux déglingués , ces gueules patibulaires dans la cantina de Mos Esley?à des années lumières de la propreté immaculé et Kitch des films SF produits à l?époque (ou avant)

Enfin, les références historiques ou culturelles sont un régal (uniformes typés SS des soldats impériaux, casque de samouraï de Vader, pistolet « 2nd guerre » de Solo?.)

POUR FAIRE COURT : Hier comme aujourd?hui, un chef d??uvre, avec ces défauts certes, mais qui me fait encore rêver comme quand j?étais gamin et que je trouvais que la force c?était cool et les lightsaber « l?arme élégante d?un monde civilisé » over rasta géniaux (en fait je pense toujours ça?)

Star Wars, Episode V: The Empire Strikes Back (1980):

Star-Wars-Episode-V-The-Empire-Strikes-Back.jpg

Bon, y?a pas à tortiller, on a toujours affaire au meilleur STAR WARS jamais tourné et l?un des meilleurs films de SF qu?il m?ait été donné de voir. Eblouissant de maîtrise scénaristique, cinématographique, un petit bijou, un chef d??uvre !

Le film ce permet de suivre des pistes multiples, d?explorer des histoires parallèles toutes réussies.
Ce qui m?a frappé (outch) en premier c?est l?image et la photographie : sublime, le film est beau, l?image est nette précise, le film est bien éclairé, les ambiances de couleur sont au diapason de la musique?

La réalisation est à 1000 lieux de celle du précédent opus. Tout y est maîtrisé au millimètre, l?action est parfaitement lisible, la caméra est virtuose (les décors naturels de Hoth sont admirablement bien filmés par exemple).

Le jeu d?acteur, atteint un degré d?excellence qui enterre presque ce qui avait été fait sur « A new Hope ». On sent les acteurs plus à l?aise dans leurs personnages. A commencer par Courleciel himself, un peu fade dans le premier, qui prend une vraie dimension ici et explose littéralement de charisme. Et bien entendu, la gouaille de Han Solo, dont les répliques avec Léïa sont des perles d?écriture.

Pour revenir aux acteurs, la grande force de cet opus (et de cette trilogie en général), c?est de nous proposer des personnages mythiques auxquels on s?attache de manière quasi-immédiate. A l?instar de Yoda, extraordinaire petit maître Jedi, dont pas un instant on doute de l?existence. Il n?est pas marionnette, il est, tous simplement et Franck Oz s?efface pour laisser la place à un des personnages les plus emblématiques de la Science Fiction contemporaine au cinéma.
Réussite que l?on doit également à Mark Hamill, qui parvient à livrer un jeu tout en justesse devant sont partenaire de caoutchouc.

Le scénario bien entendu est superbement amené et illustré, retournements sur retournements, un storytelling de folie. Bon sang, j?ai du voir ce film plus de 15 fois au bas mots, et je ne m?ennuie toujours pas un seule seconde devant cette histoire, archi-connue et dont les ressorts dramatiques ne devraient plus m?étonner ! Et pourtant !
Lando qui trahi, puis sauve la situation, Vader qui prend une profondeur douloureuse, Luke dans sa quête initiatique (Star Wars, c?est d?ailleurs le roman d?initiation au cinéma)?la révélation finale qui fout toujours la chaire de poule !

Je précise aussi que c?est le premier Star Wars que j?ai découvert étant gamin (je devais avoir 6 ans) à la faveur d?une rediffusion de The Empire Strikes Back et de  Return of the Jedi sur la 6 (les négociations avec mes parents pour outrepasser largement l?heure de coucher habituelle avaient été âpres), c?est pourquoi ce film à une résonance particulière pour moi.

POUR FAIRE COURT :
Un film mythique, une suite supérieur à tous les niveau, l?excellence du film de divertissement. Encore meilleur aujourd?hui qu?hier, d?autant que c?était le Star Wars que j?aimais le moins quand j?étais gosse.
Un regret : ne pas avoir eu la possibilité de découvrir ce chef d??uvre au grand Rex à Paris, lors de sa récente diffusion?j?aurais toujours le sentiment de ne jamais avoir vu réellement ce film?autrement que sur petit écran.


Star Wars, Episode VI: Return of the Jedi (1983):

Star-Wars-Episode-VI-Return-of-the-Jedi.jpg

La deuxième partie du diptyque.
Il me semble que c?est Naam? qui, il y à peu, trouvais le film essoufflé en termes de créativité, symbole d?une fin de cycle ou l?envie n?est plus là (les enfoirés d?Ewoks haha).
Je dois dire, que je ne suis pas d?accord.
Autrefois mon Star Wars favori, ce n?est plus le cas aujourd?hui, mais le film garde toujours cette efficacité, cette intensité. On est en présence du summum du cinéma de divertissement (et fuck les CGI, il suffit de voir les ahurissants mouvements de vaisseaux dans la bataille spatiale finale !).
Alors oui, l?histoire (je ne parle pas du scénario, j?y reviendrais) n?est pas sensas. Je rejoint Naam?, la seconde Death Star c?est un peu de la compote de merde en bâton (et improbable en plus?tant de temps pour construire la première et a peine quelques mois pour terminer la seconde ???? je veut bien que le chef du chantier à les chocottes car l?empereur est moins patient que Vader patati patata?mais quand même). Oui, les Ewoks ce n?est pas la meilleure idée jamais pondue?des défauts, il y en a à la pelle !

Mais?mais l?histoire ne fait pas tout, un scénario c?est aussi un storytelling, et, de ce point de vue là, Return of the jedi fait très fort et tape la ou ça fait mal.
Le crescendo dramatique est bien présent, la libération de Solo ne tombe pas comme un cheveux sur la soupe (et pourtant ça aurait pu être expédié à la vas vite comme pour résoudre le cliffangher final de « Empire? »).

Mais les acteurs sont toujours bons, meilleurs que jamais ! Luke continue son parcours initiatique. On le retrouve plus sombre, plus mature, plus sûre de lui (quelle évolution depuis A new Hope, c?est hallucinant), on à l?impression que les acteurs principaux (Luke, Solo, Leïa, Chewie et même Calrissian) s?entendaient vraiment bien sur le plateau tant leur complicité parait non feinte, leurs dialogues savoureux et leurs relations authentiques.
Mention aussi pour le duo 3 PO/R2, la aussi des personnages fort bien écrits, et fort bien joués (même R2 dont les dialogues?bref).
Mention spéciale  pour Ian McDiarmid, formidable et repoussant Palpatine, qui cabotine à mort dans le registre vicieux et viscéralement salaud. La scène finale pour amener Luke vers le dark side de la force est un vrai délice, qui ce déguste mieux encore aujourd?hui qu?hier.

Les Ewoks. Je me dois de dire quelques mots à leur sujet. Visiblement conçus pour un jeune publique (à l?image des droïdes de combats dans la récente série clone wars), ces boules de poils n?apportent pas grand choses?mais ne me dérangent pas non plus (bien moins que Jar Jar mais j?y reviendrais). Au contraire, je trouve que les réactions de Solo face à eux sont excellentes, sans compter C3PO, le pleutre devenu dieu haha !
L?humour est bien plus présent dans cet opus que dans les autres, j?aime assez, car ça ne prend pas le pas sur le reste, ça n?est ni envahissant, ni omniprésent.
On a ici un équilibre humour/drame/action qui joue toujours l?équilibre sur le fil du rasoir sans jamais tomber dans l?excès ni dans un  sen, ni dans l?autre. L?humour arrivant à point pour donner un tour plus léger et nous permettre de souffler entre deux tirs de blaster.

Et bien entendu, cerise sur le faucon, le combat final Skywalker père et fils, homérique à souhait, pas tant impressionnant au niveau de la chorégraphie (la prélogique à fait beaucoup mieux c?est indéniable), mais poignant tant ce qui est en jeu vital.
A ce sujet, la fin du film et les 3 batailles simultanées (endor/espace/duel) représente un modèle en terme de rythme, de découpage et de montage?un seul mot : Virtuosité !

POUR FAIRE COURT : J?apprécie moins ce film que quand j?étais gamin, mais c?est une conclusion plus qu?honnête, les destins sont scellés, la boucle est bouclée et l?émotion arrive même à poindre (la mort de vader).
On est en face d?un film intemporel, d?une virtuosité graphique sans nom, et dont j?aurais aimé que l?histoire soit plus développées. Un film appréciable à tous les âges, pour des raisons différentes?j?impatiente de le revoir dans 10 ans !

Un regret, de taille : dans la version que j?ai (coffret 4 DVD) le petit père Lucas c?est amusé à remplacer le fantôme d?Anakin Skywalker à la fin du film par Hayden Christensen, qui joue le personnage dans la prélogie, bien plus que tous les ajouts numériques ratés ou dispensables, ce remplacement me choque et m?emm? !




EN BREF POUR LA TRILOGIE : Je confirme ce qui était déjà acquis, on est face à une trilogie culte, un pan monumental de cinéma. Un équilibre entre défauts et qualités qui joue largement en faveur des films.
J?appréciai ces films quand j?étais gamin, je les apprécie encore plus aujourd?hui pas toujours pour les mêmes raisons.
Une saga qui réveille le gosse qui sommeille en moi, et, un jour, je le sais, j?arriverais à me construire mon propre Lightsaber, j?aurais alors complété ma formation et j?irai dézinguer du Sith en faisant des mots croisés.

Pour les puristes : la VO est infiniment supérieur à la VF à tous les niveaux, même si la version doublée reste de qualité (a part peut-être pour A New Hope et ce chiquetabac à la mord moi le n?ud).

Je ferais un review du reste de la saga prochainement. Pour le moment, je suis en plein visionnage de l?épisode I.


ban_bda_2023_v2.png

Hors ligne

#1416 12/07/2010 07:22:33

naamlock
Expert BDA
Inscription : 04/07/2006
Messages : 5 663
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

cool j'attends la suite (sinon "le retour" est pas mauvais mais bon c'est surtout l' intro et la conclusion qui lui sauve les miches du naufrage... non seulement y a des ewoks de merde mais le perso de Solo devient un insupportable bisounours... z'auraient mieux fait de le laisser chez Jabba )

Clone wars: la synthèse est sympa (en vo, la vf  m'horripile) mais je préfère nettement les saisons de Tartakovsky qui s'insèrent parfaitement entre l'épisode 2 et 3 en terme de continuité (en même temps c'était prévu pour ) et puis la synthèse est chiante à placé chronologiquement parce qu'elle ce situe après l'adoubement d'Anakin dans la dernière saison de Tartakovsky et avant la fin de cette saison.

en fan de star wars et de star trek , tu devrais apprécier ce film (si bien sur, t'arrives à te le dégoter ):

fanboys-cover.jpg

Dernière modification par naamlock (12/07/2010 08:35:57)


140811080116494677.jpg

Hors ligne

#1417 12/07/2010 20:45:52

mypreciousnico
Maitre BDA
Inscription : 22/05/2008
Messages : 3 722

Re : Cinéma Cinéma 2

J'ai vu fanboys, j'ai adoré

Khaaaaaaaaaaaaaannnnnnn!!!!

Et la série synthèse clone wars j'en reparlerais je suis en train de la mater. Celle de tartakovski est un chef d'oeuvre


ban_bda_2023_v2.png

Hors ligne

#1418 12/07/2010 22:27:45

LaslanDe
BDA
Lieu : Hyères
Inscription : 16/09/2009
Messages : 1 400
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

toy_story_31.jpg

Je vais le voir mercredi avec mes petits, ils adorent les 2 premiers, surtout le 2ème (moi aussi d'ailleurs).
je ferais un compte rendu si ça vous dit...

Hors ligne

#1419 14/07/2010 22:12:42

LaslanDe
BDA
Lieu : Hyères
Inscription : 16/09/2009
Messages : 1 400
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

bon, on prend les mêmes et on recommence. Woody, Buzz et toute la clique se retrouvent dans une garderie et tentent de retourner à la maison d'Andy...
Le fond de l'histoire est identique au 2nd volet, avec quelques années en plus (Andy est un ado) et de nouveaux perso/jouets.

Un poil moins d'actions je trouve, mais quelques scènes hilarantes, notamment quand Buzz est en mode espagnol. hahaha!
et une fin assez mélancolique...

Bref ça fait vraiment plaisir de retrouver tous ces personnages tout aussi loufoques les uns que les autres après tant d'années, mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose par rapport aux 2 premiers, faut dire qu'il était difficile de faire mieux!

Sinon pour mes gamins c'était l'apothéose !

Hors ligne

#1420 15/07/2010 21:17:45

Treizhen
BDA
Lieu : Meurthe-et-Moselle
Inscription : 30/01/2008
Messages : 2 287

Re : Cinéma Cinéma 2

eheh, vénard, tu peux aller voir des dessins animés avec tes enfants ! Perso, j'avais été déçue par le toy story 2...

en restant dans les dessins animés, j'ai vu shrek 4 mais il est pas top... Je n'ai pas tant ris que ça... Le 2, à mon avis, est le meilleur...


"celui qui ne veut pas de conseils ne peut être aidé" (Benjamin Franklin)

Hors ligne

#1421 15/07/2010 21:23:29

mypreciousnico
Maitre BDA
Inscription : 22/05/2008
Messages : 3 722

Re : Cinéma Cinéma 2

J'ai bien aimé Schrek 4, j'ai pas mal ri, l'histoire ce regarde, les persos sont sympa (mais on commence à les connaitre).
Bon film, mais je suis d'accord avec toi, on est loin du 2 en termes de répliques et d'ampleur (les enjeux sont plus important dans le 4 mais nous touchent moins, contrairement au 2 qui comporterais presque...un souffle épique !)

La 3D en revanche, bien que sympathique est très dispensable.


ban_bda_2023_v2.png

Hors ligne

#1422 15/07/2010 21:27:00

Treizhen
BDA
Lieu : Meurthe-et-Moselle
Inscription : 30/01/2008
Messages : 2 287

Re : Cinéma Cinéma 2

le 2 est plein de clins d'oeil, de références, là, le 4 est plat !


"celui qui ne veut pas de conseils ne peut être aidé" (Benjamin Franklin)

Hors ligne

#1423 15/07/2010 23:14:33

LaslanDe
BDA
Lieu : Hyères
Inscription : 16/09/2009
Messages : 1 400
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

shrek 1 j'ai souvenir que ça ne m'avait pas déplu, le 2 effectivement j'ai bien aimé aussi, le 3 pas terrible, la série semblait s'essouffler. Et le 4 pas vu...

Hors ligne

#1424 16/07/2010 01:34:37

mypreciousnico
Maitre BDA
Inscription : 22/05/2008
Messages : 3 722

Re : Cinéma Cinéma 2

Poursuite du visionnage de la saga STAR WARS.



Star Wars, Episode I: The Phantom Menace (1999)

phantom.jpg

Ce qui est incroyablement frappant avec cet épisode, c?est sa troublante ressemblance avec l?épisode 6...
On passe par Tatooine, l?attaque désespérée de la dernière chance contre une force ennemie plus nombreuse, mieux armée?, on a une bataille finale séparée en 3 actions distinctes?
Et le fait est que c?est quand même nettement moins réussi !

En premier lieu les acteurs?la palme de la médiocrité à Natalie Portman, fade et inexistante en Padmé Amidala (en VF on le ressent moins, car le doublage est plutôt bon, mais alors en VO?ouille !), le gamin Skywalker à une de ces tête à claque qui fait chauffer la main, Obi-Wan est jeune (pas de soucis) et con (soucis), quand à Darth Maul, il fait bien pâle figure dans le genre Sith à coté de Vader?, malgré ces yeux rouge et son air méchant (rebelle dirons nous pour rester dans l?air du temps).
Reste Qui-Gon, formidable Liam Neeson ! Son interprétation du Jedi sage et calme est une merveille (observez la scène dans les entrailles maritimes de Naboo, son air impérialement calme alors qu?une bestiole énorme est en train de les bouffer haha).
Palpatine, toujours bon, bien que rare dans cet épisode.

Niveau scénario, rien de remarquable, les dialogues ne sont pas mauvais, mais les acteurs peines trop et ne les portent pas, à l?exception de quelques répliques Qui-Gon/Kenobi.

Niveau SFX évidemment c?est du bon spectacle, qui n?a pas trop mal vieillis. A part la course de pods sur Tatooine, qui, en plus d?être effroyablement moche n?apporte finalement pas grand-chose au récit (dans le même genre on avait la course de moto dans les forêt d?Endor dans l?épisode 6, plus courte, plus frappante?plus réussie à tous les niveau).

Un plus pour la scène d?ouverture, le plan d?arrivée du vaisseau ambassadeur au sein du vaisseau de la fédération en orbite de Naboo est de toute beautée.

Passons sur le fait de voir enfin cette république galactique du temps de sa splendeur (mais déjà décadente) que le fan que je suis avait toujours rêvé de voir avant cet épisode.

La perle, la palme?Jar Jar et son anglais WTF, ses répliques ras du slip et sa démarche d?ado fumeur de joint de douche?personnage peu utile, agaçant, qui apporte un humour ras des vagues assez malvenu?je n?irai pas jusqu?a dire que je le déteste, mais je le trouve inutile et ennuyeux.

Le gros défaut du film, c?est qu?à aucun moment les destinées qui nous sont présentées ne sont touchantes, on reste en marge de l?histoire, sans y entrer vraiment.

Alors, depuis le début je taille, je taille, mais il n?en demeure pas moins que j?éprouve énormément de sympathie pour ce film, le rythme est bon, les décors superbes, la musique sensas?une bonne préquel, qui aurait mérité une direction d?acteur moins molle (Lucas n?est pas un bon directeur d?acteur, ça n?est pas nouveau et ça ce voit?ils sont en roue libre totale, pas mauvais finalement?mais pas dirigés !) et un peu plus d?audace dans la réalisation (c?est assez académique tous ça, même si c?est efficace).

Enfin, le duel final est à la hauteur des attentes, somptueux et baroque (cette zik nom de dieu !!!), qui donne envie de reprendre l?entraînement Jedi dans le jardin.


POUR FAIRE COURT : Un film sympathique, qui vieillit bien, introduction plus que convenable à la saga?les clins d?oeils à la trilogie d?origine sont nombreux et tous réussis. Quelques personnages mythiques?d?autres moins.
Meilleur aujourd?hui que lors de mon dernier visionnage, mais moins bon que lors de sa découverte au cinéma (j?étais au collège et Jara Jar me faisait marrer).

Pour le fan : le conseil Jedi, la république Galactique, Obi-wan jeune, Yoda déjà vieux, le combat final?


Star Wars, Episode II: Attack of the Clones (2002)

star-wars-episode-ii-one-sheet-4900228.jpg

Bon, autant le dire tout de suite, pour mois, cet épisode est le plus faible de la saga...

C?est un film bouffie, le film du trop : trop de fric, trop de CGI, trop cuc-cul?
En soit, le film n?est pas archi mauvais, mais c?est cette romance en plastique qui sonne faux et qui me fait grincer des dents.
A l?image de cette scène mémorable (dans le sens ou on s?en souvient) sur Naboo ou l?on voit nos deux tourtereaux (ais-je besoin de préciser leurs noms ?) qui se roulent dans l?herbe (verte l?herbe) joyeusement et frivolement, dans un décors féerique (chiadé le décors) de cascades et de primevers?la petite maison dans la prairie n?a qu?a bien se tenir, car maintenant Laura Ingals porte un sabre laser?

Bon, j?exagère un peu, mais d?une manière globale, ces scènes et la relation amoureuse Anakin/Padmé me mettent mal à l?aise. D?autant que c?est cousu de fil blanc du début à la fin?il vont tomber amoureux, c?est évident mais la ou on aurait pus s?intéresser au « comment », Lucas nous trousse ça en 2 minutes (2 minutes relatives quand même hein?c?est que ça en prend des minutes de métrages)?on sente que le monsieur n?est pas à l?aise dans ce genre de scène. Ce duo n?émule donc pas celui, mythique, de solo/léia, tout en finesse et en réparties?La faute je pense à des acteurs fades, inconsistants, et très, (mais alors) très peu charismatiques.
Et on touche au défaut principal du film, le manque de charisme de son acteur principal, Anakin Skywalker à encore du lait maternel qui lui sort des boutons. Certes il est jeune et inexpérimenté, mais on attendais mieux du futur et iconique Darth Vader, transformé ici en pleureuse. D?ailleurs, même pour ceux qui ne connaissent pas Star Wars, il me parait impensable de ne pas comprendre que le bel Anakin vas sombrer dans le dark side (même que le conseil Jedi et sa clairvoyance n?a rien vu venir lui?hum)

En parlant d?acteurs, un grand gagnant tout de même dans ce second épisode : Kenobi. Autant j?avais trouvé le jeu de l?acteur assez fade et convenu dans le premier, autant ici on sent les prémisses du futur Ben Kenobi. Un jeu subtil, des mimiques, des tiques, une gestuelle qui ne trompent pas, Ewan Macgregor EST Obi-wan Kenobi, autant que Alec Guiness en son temps. Il réussi le tour de force de rendre hommage au vénérable acteur anglais tout en imprimant sa marque sur le personnage. La bonne surprise du film, et je me prend à espérer du meilleur sur la fin.
Et du meilleur, il en vient, on expédie l?histoire d?amour et on replonge un peu dans l?action : les scènes sur Kamino sont bien troussées (le mystère autour des clones et du jedi Sifo Dias, la mention de Darth Tyrannus, mais surtout, le combat contre Jango Fett, père du Boba du même nom et surtout mandalorien de son état.)

Le scénario n?est pas trop mauvais même si peu excitant et sans guère de surprises au final (mais mon jugement est faussé, connaissant quand même le film quasi par c?ur).
Geonosis nous apporte une accélération de l?action, les enjeux se dévoilent. Christopher Lee est magistral comme d?habitude, théâtral et sentencieux, je bois littéralement les paroles de ce grand monsieur du cinéma dans chacun de ces rôles et celui-ci est très bon, même si on le voit assez peu.

Passons sur la scène de l?arène et l?aveu de l?amour (a bon ?) des tourtereaux (« je te love ani », « moi non plus padmé », comme nous allons mourir serre moi fort et apprend moi les gestes qui sauvent ?»), pas fondamentalement mauvais mais pas superbe non plus. On gagne en intérêt devant l?apparition des Jedi et de Maitre Windu, formidable Samuel jackson. Bataille dantesque avec du jedi de partout (on attendait ça depuis des années) ou l?on croise au hasard des combats quelques Jedi de renom (Kit Fisto, Luminara Anduli?) qui sont des personnages de l?univers étendu ou développés dans les deux séries Clone Wars.

La bataille finale, grandiose, barrée, fun et colorée, j?aime, j?adore (même si la frontière film/dessin animé s?estompe). Et enfin, le duel final, on l?on comprend deux chose : que Anakin Skywalker est un petit con, et que maître Yoda ne s?appel pas maître pour rien. 
On déplore le duel très court, puis la conclusion rapide du film, même si cela laisse augurer du très bon pour la suite.

POUR FAIRE COURT : Un épisode en dent de scie, que l?on pourrait qualifier de transition (et autant pour le fameux « un second volet est le pan le plus sombre d?une trilogie » de Lucas), pollué par une romance nécessaire pour le déroulement de l?histoire, mais gâché par une écriture nase et des acteur sans ferveur?
On retient de beaux morceaux de bravoures et des clins d??il évidents (peut être trop) à la première trilogie, signe que l?on glisse lentement vers un destin funeste, les heures sombres s?avancent et l?épisode III s?annonce bien meilleur.



Star Wars, Episode III: Revenge of the Sith (2005)

Star_Wars_3_Affiche.jpg

Après un film sympa et un autre inachevé, autant dire que lourd est le poids qui pèse sur la tête de ce troisième épisode tant attendu.
Et?personnellement l?attente aura été récompensée !
Le film est plein de défauts, plein d?erreurs, d?approximations, mais le film est bon, jouissif et?Triste en même temps.
Au rayon des défauts, l?action est rapide, trop rapide. Ce qui se déroule est sensé arriver en plusieurs mois (si j?en juge par l?avancée de la grossesse de Padmé), mais à l?écran, on jurerais qu?il ne se passe que quelques jours. L?action est donc mal découpée, le storytelling foireux et l?aspect de progression du récit inexistant.
Autre point plutôt négatif mais moins grave : les dialogues sont quand même peu inspirés. A l?exception de quelques élans de camaraderie obi-wan/anakin, les relations entre les personnages sont assez plates (je ne revient pas sur le couple central, j?en ai déjà dit beaucoup, mais c?est toujours pas ça?). Aucune réplique ne ressort vraiment, les personnages ont l?air de suivre leur destin plutôt que d?agir.
Et la est le défaut de ce film, défaut de taille : il est le pivot qui se doit de lier deux trilogies. De ce fait il est bancal par son existence même. Et oui ! Comment surprendre quand on connaît déjà la fin ? Tout est dans le détail, le fameux « comment » me direz-vous. Et c?est sur ce point que le film achoppe légèrement (pas complètement).  On rejoint ce que je disais plus haut, c?est rapide, trop, car le film est à l?étroit. Anakin glisse très vite du côté obscure, le chancelier abat très vite ces cartes, le conseil Jedi ce fait très vite enfler, et Palpatine intronise Anakin seigneur noir des Sith en deux minutes pas une de plus, pas une de moins (vous vous appelez Darth Vader, merci et au revoir?)
De même, j?attendais la fameuse purge Jedi depuis que, tout gosse j?en ai entendu parler dans la trilogie « la croisade noire du Jedi fou » de Timothy Zhan, j?espérais plus que ce que nous en montre le film (même si c?est bien amené, que les morts de Ki adi Mundi et Ploo Khoon sont tragiques).

Il reste quand même le rythme, (c?est un défaut, mais c?est aussi une qualité) on ne s?ennui pas durant ce film, les batailles spatiales sont de toutes beautés, les sabres laser auraient toujours du être comme ici.
Point positif, le père Anakin à mûri (et je ne parle ni de sa cicatrice, ni de sa coiffure grungy/hype), le personnage est plus sombre, il arrive même à nous faire par moment ressentir les tourments qui sont les siens et sa déchéance n?en est que plus frappante, son statut d?ange déchus plus tragique, le personnage de Darth Vader plus complexe, sa relation avec Luke plus profonde?

Au rayon des acteurs, Obi-wan encore meilleur que dans le film précédent, et Palpatine absolument épatant dans son surjeux (la scène dans le théâtre, ça c?est quelque chose) empereur vicieux et salopard jusqu?au bout, hideux et contrefait.

Je passe les détails sauf quelques uns :

-La triple naissance luke/léia/Vader. Même si la naissance des jumeaux à ce moment est un illogisme par rapport à ce que nous en a dit la trilogie fondatrice (« parlez moi de votre vraie mère » « elle était douce et triste » luke et léia dans Return of the Jedi), même si Padmé est vachement balaize pour donner des prénoms à ces enfants. La scène est assez sublime et le premier sifflement rauque de l?homme devenu machine un instant solennel à la fois jouissif et douloureux (à L?exception notable des premiers pas haha). James Earl Jones de retours sur la voix de Vader fait plaisir également.

-Les couloirs du vaisseau du sénateur Organa, qui sont les même que ceux du vaisseau Tantive IV dans la séquence d?ouverture de A New Hop.

-Les quelques plans d?Alderaan, une gourmandise pour le vieux fan que je suis.

-Obi-wan devenu Ben Kenobi qui confie Luke Skywalker à Owen et Beru Lars. Le dernier plan du film est à tomber, accompagné par le même thème musical qui accompagnera Luke, presque 20 plus tard, dans la même position et devant le même coucher de soleils sur Tatooine?

POUR FAIRE COURT : Un film qui, malgré ces défauts, emporte mon adhésion, une brillante conclusion de cette trilogie dont les derniers instants ont parfaitement sus amener la trilogie à suivre.
Un film qui rend plus douloureusement profond (aille je cherche les ennuis) le personnage de Darth Vader, consumé par les mauvais choix qu?il à fait et qui s?entête dans une voie qu?il sait être la mauvaise?Le personnage central de la saga, fascinant !


EN BREF POUR LA PRELOGIE : Une trilogie imparfaite, datée au moment même de sa sortie, mais qui représente dignement une facette de la pièce Star Wars. Les moments de fulgurance comblent sans peines les évènements plus ratés, Anakin Skywalker est bel et bien le personnage le plus fascinant de la saga et le folklore Jedi et Sith a été creusé et étoffé de fort belle manière.
Une trilogie réussie, dont on regrette la direction d?acteur lâche et sans relief et le manque d?audace narrative.


ORDRE DE PREFERENCE POUR LA SAGA ENTIERE (les films) :

1. Star Wars, Episode V: The Empire Strikes Back
2. Star Wars, Episode VI: Return of the Jedi / Star Wars, Episode III: Revenge of the Sith
3. Star Wars, Episode I: The Phantom Menace / Star Wars, episode IV: A New Hope
4. Star Wars, Episode II: Attack of the Clones


Normalement, j?aurais du intercaler les critiques des deux séries sur la guerre des clones avant celle de l?épisode III, que j?ai regardé en dernier. Mais il me parait plus judicieux de rassembler les films.

Je donnerais ici mon avis sur les séries bien entendu


ban_bda_2023_v2.png

Hors ligne

#1425 16/07/2010 02:30:39

zoy
BDA
Lieu : Avignon
Inscription : 10/02/2010
Messages : 1 264
Site Web

Re : Cinéma Cinéma 2

mypreciousnico a écrit :

"POUR FAIRE COURT"

mouhahaha!!

Dernière modification par zoy (16/07/2010 02:31:07)


insta.pnglogo-facebook-transparent-png-1082.png

Hors ligne

Pied de page des forums