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Alors pour Remedium s'il ne l'a pas déjà vu, Invictus est n'est pas un grand film mais juste un très bon film, sans surprise... Matt Damon et surtout Morgan Freeman portent le film à bout de bras, Mandela y est superbement interprété!
Mais c'est un film trop gentil, ou les sentiments humains interviennent de toutes parts. On ne sent aucune haine raciale, ce qui n'est certainement pas le cas en Afrique du sud.
Clint s'est surtout concentré sur mandela et son intérêt particulier pour le rugby ( je ne vais pas tout raconter...) mais en a oublié sûrement volontairement dans quel pays il tournai jusquà idéaliser les rapports humains. En fait, il en a fait un film beau et attendrissant à l'extrême....
à voir absolument quand même! oubliez ce que je viens de dire...
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L'ENFER
Il existait donc, dans quelque crypte de l'histoire du cinéma, des rubans de pellicule sauvés de L'Enfer, d'Henri-Georges Clouzot (1907-1977), ce projet fiévreux, délirant et inachevé, qui mettait Romy Schneider dans tous ses états ? Sacrée nouvelle. Un film de cauchemar, un drame charnel de la jalousie, fantasmé par un réalisateur diabolique, l'un des plus sombres du cinéma français (Le Corbeau, en 1943, Quai des Orfèvres, en 1947, Le Salaire de la peur, en 1953...), qui faillit d'ailleurs laisser sa peau sur ce tournage.
Quelques fragments de cet Enfer avaient été divulgués, en 2007, à l'Auditorium du Louvre (Le Monde du 27 novembre 2007), par Serge Bromberg, célèbre aventurier et restaurateur du cinéma perdu. Il y bâtissait déjà un récit de sa quête au moins aussi mythique que le film lui-même. L'archiviste, dans le rôle du preux chevalier, tente vainement de convaincre Inès Clouzot, la veuve du cinéaste, d'autoriser l'utilisation de ces rushes, avant qu'une panne d'ascenseur de quelques heures ne lui permette d'arracher, par des moyens qu'il passe sous silence, son consentement.
Avec le documentaire qu'il consacre aujourd'hui à l'histoire de ce film, la boucle est enfin bouclée, et si L'Enfer ne renaîtra pas pour autant de ses cendres, du moins peut-on en visiter les sulfureux vestiges et rêver indéfiniment à ce qu'il aurait pu devenir : poésie frénétique ou grandiloquent échec.
La genèse de ce film est d'abord celle d'un artiste qui traverse une phase de doute et de dépression : Clouzot a perdu sa première femme, Vera, en 1960, et il en est à un point de sa carrière où il n'a plus grand-chose à démontrer, tandis que se profile à l'horizon une vague nouvelle de jeunes gens qui s'apprêtent à révolutionner le cinéma français. Tandis qu'il se remarie en 1963 avec Inès de Gonzalès, cet homme de 56 ans veut aussi montrer qu'il peut encore frapper un grand coup esthétique.
Ce sera L'Enfer. Un film sur le démon de la jalousie, inspiré de sa relation avec son ex-femme, mais porté par le cinéma jusque dans ses confins extrêmes. Un film qui mettrait en scène un couple de jeunes mariés, pour mieux entrer dans la tête du personnage masculin et rendre par des expérimentations formelles très poussées la fantasmagorie délirante qui la peuple. Par chance, ou par malchance, Clouzot dispose du soutien inconditionnel de la major Columbia, qui lui donne carte blanche.
Rescapés du désastre
Clouzot tient déjà son couple vedette, Romy Schneider et Serge Reggiani. Il a également une idée de la structure du film, qui montrera le monde réel en noir et blanc et celui des fantasmes en couleurs. Installé à demeure dans une suite de l'Hôtel George-V, il se claquemure alors en studio et se lance dans une interminable série de recherches qui le mèneront très loin, tentant de trouver dans le mariage de l'art cinétique et de la musique électro-acoustique, mais aussi bien dans la mise à l'épreuve des limites morales et physiques de ses acteurs, un équivalent plastique à la folie de son personnage.
Trois mois plus tard, en juillet 1964, le tournage débute enfin dans le Cantal, au pied du viaduc de Garabit. 150 techniciens, trois équipes de tournage sont à pied d'oeuvre, sous la férule impitoyable d'un réalisateur insomniaque. Rien n'ira pourtant comme il se doit. Techniciens poussés à bout, gâchis financier, équipes inactives, tensions avec les acteurs... Le cinéaste, indécis, semble être devenu prisonnier de son perfectionnisme et de son ambition. Il se brouille avec Serge Reggiani, qui quitte le tournage pour l'hôpital. Appelé à la rescousse, Jean-Louis Trintignant n'a pas le temps de prendre ses marques, Clouzot étant lui-même victime d'un infarctus. Fin de partie.
Cette histoire, Bromberg nous la raconte en usant de trois sources. Les témoignages des rescapés de ce désastre, depuis l'assistant opérateur William Lubtanchsky jusqu'à l'actrice Catherine Allégret. Des fragments de dialogues originaux lus par les acteurs Jacques Gamblin et Bérénice Béjo. Enfin, et c'est assurément la partie la plus impressionnante, de nombreux extraits tirés des quinze heures de bouts d'essai et de rushes existants, dépourvus de son. Principal objet de l'expérience : Romy Schneider transformée en matière malléable à merci, surface de projection pulsionnelle à haute teneur érotique. Romy Schneider, telle que jamais on ne l'a vue : ligotée, dégradée, répulsive, fascinante, dominatrice, fragmentée, scintillante, hybridée, peinte de la tête aux pieds, captive d'un démiurge qui la soumet à ses plus folles visions.
Serge Bromberg a choisi de rester au plus près de cette histoire, ce dont il s'acquitte parfaitement. On ne lui contestera pas ce choix, quand bien même on pourrait regretter qu'il n'ait pas voulu élargir le cadre. On aurait aimé en savoir un peu plus sur le parcours de Clouzot, sa place dans le cinéma français, l'émergence de la Nouvelle Vague dans les années 1960, voire la filiation paradoxale de L'Enfer, qui fut tourné en 1994 par Claude Chabrol et emmené dans une tout autre direction.
il a l'air mortel ce documentaire:
http://www.youtube.com/watch?v=ZMKBAJ8e3uM
http://www.youtube.com/watch?v=j306-_yp … re=related
ça sort bientot en dvd je crois, quelqu'un l'a vu au cinoche?
Dernière modification par naamlock (15/02/2010 19:05:44)
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avez-vous regardé METROPOLIS sur arté vendredi. Un véritable chef d'oeuvre de SF de fritz lang. je ne l'ai pas vu entier parce que je devais partir mais les stars wars et autres sont inspirés de ça. Il y avait en plus un grand orchestre qui jouait devant l'écran de cinéma en direct pour la musique du film! Un évènement culturel sans précédent, on a retrouvé recemment des bouts de film disparus en amérique du sud... et une affiche de l'époque au fond d'un tiroir!
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ayant lu la bd, je vous conseille d'aller voir "shutter island" quand il sortira !
"celui qui ne veut pas de conseils ne peut être aidé" (Benjamin Franklin)
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avez-vous regardé METROPOLIS sur arté vendredi. Un véritable chef d'oeuvre de SF de fritz lang. je ne l'ai pas vu entier parce que je devais partir mais les stars wars et autres sont inspirés de ça. Il y avait en plus un grand orchestre qui jouait devant l'écran de cinéma en direct pour la musique du film! Un évènement culturel sans précédent, on a retrouvé recemment des bouts de film disparus en amérique du sud... et une affiche de l'époque au fond d'un tiroir!
Ha oui j'ai vue, bon je suis pas fana du muet mais je soupçonne fortement les jap' de s etre inspiré de Metropolis (de Tezuka... Je n ai pas lue le livre ... il dois certainement pu exister ^^),
on y retrouvais les mêmes personnages sous des personnalités differentes...
Vieilles archives : http://kafka-13.blogspot.com/
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J'ai regardé ce film hier et j'ai doit dire qu'il m'a bien plus et étonné.
L'action se passe dans une école d'art, le héros, jerome essaye de trouver sa place pour devenir un grand artiste mais il se rend compte que l'art n'est pas telle qu'il l'imagine.
ça fait une très bonne critique de ce milieu, qui, faut l'avouer est parfois n'importe quoi
C'est en VO, donc pour ce qui se débrouille bien en anglais, y a pas de soucis, mais avec un vocabulaire de base de l'américain courrant (god, damn, fucking, jerk, asshole, bullshit, ... ) on comprend tout ahaha
un petit extrait hilarant (remarquez comme l'étudiant aux cheveux bouclés délire sur sa vision) :
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je suis allée voir "shutter island" hier, et franchement, je vous le conseille... (bon, vu que je connaissais déjà l'histoire ça ne fait pas le même effet...)
"celui qui ne veut pas de conseils ne peut être aidé" (Benjamin Franklin)
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ha oui je l'ai vue aussi oui il est bien foutu a voir si ce n'est deja fais !
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j'ai vu l'anim "Dante's Inferno", ce week-end
http://www.youtube.com/watch?v=WvCMXy6jrJ0
Au final, je l'ai trouvé plutot interressant, ce fut une bonne surprise car je n'en attendais rien comme les films Halo, Dead Space, animés tout à fait anecdotiques
Dernière modification par naamlock (22/03/2010 20:09:48)
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Alice au pays des merguez 3D:
visuellement le bestiaire est classe (surtout le chat et le lièvre) la déco est pas mal mais alors scénaristiquement ,qu'est-ce que c'est creux, pfiou, ça manque vraiment de fraicheur et Depp n'est hélas plus qu'une caricature de lui même (et vas y que je te ressort les mimiques d'un jack sparrow du pauvre qui pris à la source était déja bien inspiré de son hunter tompson ... et son maquillage est juste horrible: pire choix artistique 2010, sérieux )
pour ce qui est de la 3D, je dois dire que je l'ai trouvé sympa au début et au fur et à mesure, je n'y ai plus spécialement fais attention
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je l'ai vu aussi samedi soir au cinoch.
Comme toi, je dirais que ce n'est pas du grand Burton.
Il y a de bons acteurs et actrices, l'image est très artistique, très esthétique, mais elle ne nous emmène pas là où ça devrait car on en perçoit toujours les limites numériques et on sait en permanence que ce n'est pas du réel, contrairement à Avatar par exemple qui parvient à faire rêver... Il manque vraiment ce côté flou et poétique du rêve.
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Alice aux pays des merveilles c'est : nul !
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J'en reviens d'Alice en 3D, j'avais plein d'aprioris vu les critiques et ben pas du tout, très bien, vachement bien fait, sympatoche comme tout, je comptais finir ma nuit dans la salle en le regardant, ben même pas.
Bon kif du début à la fin pour ma part. Par contre j'ai noté que les lunettes ternissait vachement les images.
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L'imaginarium du docteur Parnassus ... quel con, il faut croire que je n'étais vraiment pas dans mon assiette lorsque je l'ai vu en salle, je suis complètement passé a coté du sujet de ce métrage, je n'ai vu a l'époque que ce qui ce profilait en surface... Parnassus ne conte ni plus ni moins qu'une métaphore sur l'intégrité artistique de Gilliam et ses erreurs.
Heath Ledger représente le "coté obscur" (Tony "le business-man véreux") du docteur Parnassus (incarnation de Gilliam, le conteur).
Celui-ci se laisse séduire par l'argent facile (grosse prod Hollywoodienne) que Tony lui rapporte et le succès vient par le biais d'une roulotte totalement re-décorée, modernisé, formaté selon certains critères de façon à lui donner un aspect plus vendeur ( un blockbuster en surface, quoi) bref, Parnassus perds totalement son identité artistique et execute les ordres de la production tel un Yes-Man totalement dépassé.
Le choix du cast de Ledger est d'autant plus percutant qu'il renvoit directement au "frères Grimm" (film commercial (puis conflit aux montage) produit par les frères Weinstein (business-men véreux, et charcuteurs de métrage ) réalisé par Gilliam dans le but d'obtenir des fonds pour (re)produire LE projet qui lui tiens à coeur "l'homme qui tua Don Quichotte" (pour + d'infos, voir le documentaire du naufrage cinématographique: "Lost in la Mancha" )
Suite au décès de Ledger, Gilliam à une idée de génie et décide d'enfoncer le clou en métamorphosant Tony à travers ce mirroir avec pas moins de 3 stars "bankable": Johnny Depp, Jude Law & Colin Farell mais chaque voyages révèle sa nature profonde par étape, chaque voyages s'avèrent être de plus en plus catastrophique, il y a comme une incompatibilité entre l'univers de Gilliam et le système hollywoodien.
Tony est bien l'envoyé du diable, contrairement à ce que veut nous faire croire mister NICK.
Dans le monastère, Nick explique à Parnassus que la vie continuera sans histoire, Gilliam fait une fois de plus allusions au blockbusters sans scénario, sans âme.
Verne Troyer (Percy, le nain saltimbanque) est en quelque sorte, une étrangeté difforme, marginale (bref, les films de Gilliam, quoi ^^) il symbolise le "coté clair", la "part" artistique du conteur, d'ailleurs Gilliam exprime par le biais de Parnassus dans une scène son regret d'avoir pactisé avec le diable (Hollywood ) en avouant à Percy qu'au final, celui-ci à toujours raison et qu'il ne saurait quoi faire sans lui.
Nous (spectateurs) sommes les âmes perdues toujours tentés par la facilité, rares sont ceux qui iront voir (et/ou apprécieront) un film radical, sincère et réalisé avec trois bout de ficelles (Tideland, par exemple).
Parnassus ce débarrasse de Tony et retrouve ainsi son intégrité artistique mais celui-ci perds malgré la promesse de Mister Nick, son âme perdue de fille, désireuse d'entrer dans ce système confortable lisse et formaté à l'image de ces petits bouts de catalogue qu'elle accrochait au murs de sa roulotte, mais elle est heureuse... et la vie continue.
A la toute fin, un petit garçon demande si l'histoire ce finit bien, ce à quoi répond Percy: "on en sait rien".
Gilliam à ainsi fait son choix: raconter de "vrais" histoires au risque de ne plus pouvoir subvenir à ses propres besoins (et finir tel un vieux clodo comme ce bon vieux docteur Parnassus à la fin du métrage ^^)
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avant hier je suis allé voir adèle blanc sec: c'est très décevant! Le personnage d'Adèle a été mal compris et mal interprété. Elle est très antipathique du tout et ne correspond pas du tout à la BD! Mal joué Luc Besson ! Sinon le film a un côté indiana johns et un passage rigolo à la fin avec les momies qui se remettent à bouger...
Par contre hier soir j'ai vu ou revu Dark city à la télé et j'ai passé un bon moment avec des images d'un graphisme superbe et rare !
Dernière modification par kristian (23/04/2010 13:45:03)
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kick-ass
ça sent le navet, non ?
"celui qui ne veut pas de conseils ne peut être aidé" (Benjamin Franklin)
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naamlock a écrit :kick-ass
ça sent le navet, non ?
pas du tout, au contraire même : je dirais que c'est moins bon que "watchmen" et "batman begins" mais mieux que "dark knight" ou "iron man" selon moi (je ne fais qu'une comparaison de héros à traitement "plus ou moins réaliste" évidement )
Par contre hier soir j'ai vu ou revu Dark city à la télé et j'ai passé un bon moment avec des images d'un graphisme superbe et rare !
chef d'oeuvre :):):)
ce soir je vais voir "l'empire contre attaque" au grand rex en présence de Mark Hamill (bon en ce fout en même temps de Mark Hamill, l'important c'est surtout de voir le film sur grand écran ^^)
Dernière modification par naamlock (23/04/2010 14:35:46)
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