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Je précise le fond de ma pensée lorsque j'ai posté la rubrique.
Non que je ne pense pas que paint(t) ne mérite pas, il mérite bel et bien une publication par un éditeur et je ne vois pas où est le risque. Ça se lit bien et c'est drôle.
Mais mon propos se voulait être d'un ordre général sur le métier d'auteur et d'éditeur dans la BD après avoir, lu beaucoup de chose sur le métier de l'édition, potassé les textes juridique sur la propriété intellectuelle et visionné sur le WEB des articles à ce sujet.
exemples :
http://www.bandedessinee.info/Cite-14-d … mique.html
http://www.actuabd.com/La-relation-aute … des-debats
Aujourd'hui ce que l'on peut dire en BD c'est que l'auteur n'est que la dernière roue du carrosse en matière de rémunération et qu'il est difficile d'en vivre, sinon d'avoir un autre métier à côté. La fluctuation des auteurs mettent les maisons d'édition en position de force. A croire que les auteurs ne sont pas nécessaire à leur métier.
Pourtant le travail avant impression est aujourd'hui faite par les auteurs de BD puisqu'ils donnent des fichiers informatiques prêts à l'emploi.
Dans ce contexte et avec le développement de la toile, l'autoédition webesque pointe son nez au travers de maisons d'impressions qui peut tirer à l'unité suivant commande via internet...mais bon pour l'usager et je ne parle pas de l'inexistence de la promotion, le prix est plus cher que dans le commerce classique puisqu'il faut ajouter les frais de port...Je ne parle même pas de la qualité des ouvrages imprimés qui sont en dessous des qualités traditionnelles. la rémunération des Auteurs? finalement quand on veux rester dans la gamme des prix du commerce ces derniers ne perçoivent pas plus que dans l'édition traditionnelle.
moralité: j'y crois moyen puisque c'est la maison d'impression qui prend le pactole; c'est quand même un support à la diffusion et pour les créateurs ne procèdant d'aucun risque.
La dématérialisation totale de l'oeuvre je n'y crois pas non plus, la BD doit avoir un support physique original (l'oeuvre comme dans tout art) et un support physique de distribution. Bon, ça n'engage que moi....
Je pense que dans les années à venir et dans pas trop longtemps, une solution est l'autoédition (mais pas que webesque) par le biais de groupements auteurs-éditeurs. Que manque t'il à des auteurs pour ce faire?
Quelques connaissances fiscales et juridiques afin de cadrer leur intervention.
des connaissances dans le domaine de la diffusion et distribution (le plus dur à acquérir, c'est un véritable métier en soi) et trouver des référencements.
un peu d'argent pour y aller de ses frais. Mais le retour à partager aux membre du groupement sera certainement supérieur que dans l'édition classique. Il y a un meilleur partage, une maîtrise des couts d'impression puisque traités en direct et une baisse du taux des marchands (40 à 30 %) puisque un solution en dépôt vente peut-être proposé; le retour de stock si il y a est proposé en vente direct par son site web, les frais de port étant inférieur aux frais d'un marchand...
Je médite encore et je reviens.
t'in fait soif dans cette boutique.
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Pourtant le travail avant impression est aujourd'hui faite par les auteurs de BD puisqu'ils donnent des fichiers informatiques prêts à l'emploi.
Attention que ce n'est pas généralisable. Je connais au moins un dessinateur qui se dit incapable de scanner et manipuler une image sur Photoshop (ou qui ne veut pas apprendre), et des wanna-be coloristes qui ignorent ce qu'est un profil colorimétrique et pourquoi il faut demander celui de son imprimeur Pour ces gens-là, un intermédiaire est nécessaire. Que ce soit pour le papier ou pour le numérique.
la BD doit avoir un support physique original (l'oeuvre comme dans tout art)
...même le happening ?
Mais l'écran EST un support physique ! Les bds numériques ont donc bien un support. Mais, contrairement au papier, c'est un support qui n'est pas propre à chaque ?uvre. L'?uvre peut circuler d'un support à l'autre (écran d'ordi, de téléphone, de console, de frigo, de voiture,...). L'?uvre de bande dessinée numérique est immatérielle, mais elle a néanmoins besoin d'un support pour être consultable.
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wé, en fait c'est surtout que la BD a besoin d'être reproduite, comme une oeuvre cinématographique ou musicale
mais c'est vrai le numérique n'a pas besoin de support physique
après je vois pas trop le but de ta question germinax
tu te demande pourquoi pain(t) ne s'édite-t-il pas ?
je crois qu'il ne faut pas perdre de vue le statut d'amateur... c'est vrai que l'on peut se lancer dans l'édition papier (d'ailleurs les collectifs d'auteurs-éditeurs ça existe déjà depuis un bail, l'Association par exemple) mais ça signifie rentrer dans un système économique et donc professionnel et donc plus du tout amateur. C'est un boulot à part entière et du genre 24h/24h...
évidemment le dessinateur est en dernier dans la liste, puisque l'édition est un travail différent, il faut être commercial, technicien, etc, le métier de l'édition c'est le métier de l'édition, c'est indépendant de celui d'illustrateur. C'est bien pour ça que les illustrateurs qui veulent garder leur autonomie restent dans le domaine de l'auto-publication ou dans celui de la commande
en plus au niveau prestations c'est différent aussi, plus exigeant... c'est comme pour la bouffe, plus tu touche de monde et plus tu as de contraintes
bref, si tu peux re-re-préciser ta pensée ?
monter, descendre : ça glisse pareil
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En fait je m'interrogeais sur une autre forme d'édition. Si il n'y avait pas des moyens intermédiaires entre l'édition classique et l'édition aux dépens du style un groupement auteur-éditeur ou tout le monde prend des risques financiers et ou le partage est un peu plus égalitaire.
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Mais l'écran EST un support physique ! Les bds numériques ont donc bien un support. Mais, contrairement au papier, c'est un support qui n'est pas propre à chaque ?uvre. L'?uvre peut circuler d'un support à l'autre (écran d'ordi, de téléphone, de console, de frigo, de voiture,...). L'oeuvre de bande dessinée numérique est immatérielle, mais elle a néanmoins besoin d'un support pour être consultable.
je parlais surtout du support physique de l'originalité de l'oeuvre. une oeuvre immatérielle me laisse perplexe...t'as déjà essayé de revendre un fichier tiff original? l'intérêt d'une oeuvre c'est aussi le support palpable originel. Efin c'est ce que j'en pense...et çe n'est que ma pensée.
Le support de diffusion oui, l'écran est bien physique. Mais tant qu'on aura pas un ebook qui fonctionne le papier sera prédominant. Le jour ou le papier n'existe plus, l'édition sera à la portée de tout le monde et les maisons d'édition n'existeront plus et les marchands seront sur le web et les grandes serviront à la promotion du produit. tout bénéf pour les auteurs !
Enfin c'est pas pour tout de suite.
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il y a des gens qui vendent du tiff, bien sur
quant à l'édition alternative, celle qui regroupe des auteurs elle existe je pense... par exemple Le Dernier Cri, Fremok, Stripburger, Terre noire, B.ü.l.B
c'est de l'auto-édition, auto-distribution, auto-impression, mais les bénéfices permettent tout juste d'imprimer de nouveaux livres... entre l'édition classique et l'auto-édition il n'y a pas je crois d'autres choix (par contre l'auto-édition peut petit à petit aller vers l'édition classique en élargissant son réseau et sa diffusion, et donc sa production et tout ce qui va avec)
monter, descendre : ça glisse pareil
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Je suis d'accord avec toi.
Juste un bémol sur la vente de tif...ça doit exister c'est sur. Mais un fichier tu le dupliques comme tu veux et il sera exactement comme l'original. Dans ce cas outre le rapport physique à l'oeuvre, il n'y a pas d'unicité de l'oeuvre. Or c'est aussi ça qui fait son prix et son intérêt.
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bin en terme philosophico-métapsychique c'est pareil, une BD, un livre est une reproduction, l'original est unique mais il n'existe pas, contrairement à une peinture par exemple, l'oeuvre finie, dans le cadre d'un 'objet culturel' (BD, disque) est par définition une production virtuelle concrétisée par sa copie
quand un gars vend un tiff comme original il vend le droit d'utilisation et il protège son oeuvre de la reproduction illégale, un peu comme une photographie d'ailleurs
monter, descendre : ça glisse pareil
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C'est tout le noeud du problème: croire qu'on peut vendre des fichiers.
Je ne crois pas qu'on puisse vendre des oeuvres. C'est une erreur de le croire. Des biens (du papier imprimé), des services (du tri, de l'assistance), du confort (disponibilité immédiate, originalité, siège confortable et salle obscure,...), ok. Des oeuvres, non. Pour l'heure, on confond encore l'oeuvre et son support.
La notion d'original n'a pas de sens dans le monde numérique ou chaque copie est parfaite. C'est une notion héritée du papier.
Le jour ou le papier n'existe plus, l'édition sera à la portée de tout le monde
Mais bordel, pourquoi croire que c'est le numérique qui apporte ça ? L'édition est DÉJÀ à la portée de tous avec le papier ! Chacun peut dessiner, photocopier, faire relier et distribue ses oeuvres. Rien, mais rien, de nouveau là-dedans. Le web ne sera pas une "solution miracle" de ce côté. Il y aura TOUJOURS des éditeurs. Mais cette fois, des éditeurs de contenu numérique: des personnes qui soutiendront, financeront, aideront au développement d'un projet, apporteront un soutien technique, esthétique, effectueront des choix éditoriaux, etc.
il n'y a pas d'unicité de l'oeuvre. Or c'est aussi ça qui fait son prix et son intérêt.
Dans l'économie de la rareté, oui. Sauf qu'encore une fois, ce n'est pas l'oeuvre, mais le support qui est rare et qu'on paye. Avec l'original, comme support initial, forcément unique, donc très cher. Avec le numérique, on est dans un autre système, celui de l'abondance.
quand un gars vend un tiff comme original il vend le droit d'utilisation et il protège son oeuvre de la reproduction illégale, un peu comme une photographie d'ailleurs
Absolument: on ne vend pas l'objet, on vend autre chose. Dans ton exemple: un droit. Et dans un cas comme dans l'autre, on ne vend pas l'oeuvre.
Dernière modification par Dr_Folaweb (11/01/2010 17:21:12)
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oui mais quand un auteur vend une planche originale BD dessinées sur un support physique (papier, bristol carton...) il ne vend que l'?uvre (son originalité et son unicité) et pas les droits qui vont avec (pas de droit d'utilisation comme sa reproduction à des fins commerciales...etc).
Bien entendu si il veut tout vendre il peut.
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vend une planche originale BD dessinées sur un support physique (papier, bristol carton...) il ne vend que l'?uvre (son originalité et son unicité)
Il ne vend pas l'oeuvre, il vend un support (unique, original).
Si tu scannes cet original, tu as créé une copie de l'oeuvre, mais pas une copie de son support. Preuve, s'il en est, que l'oeuvre n'est pas "dans le papier".
Dernière modification par Dr_Folaweb (11/01/2010 17:24:47)
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Je ne suis pas du tout d'accord avec toi Docteur Folaweb.
Mais ce n'est pas grave et ça ne veut pas dire que mon point de vue est bon.
l'art ne peut-être éphémère, il est intemporel et durable. l'art est une trace visible. Les civilisations passées choisissait leur manifestation culturelle et artistique sur des support durables et pas pour rien.
Sur la terminologie oeuvre, effectivement ça reste sa propriété intellectuelle, j'ai employé un mauvais terme pour désigné l'objet vendu.
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l'art ne peut-être éphémère
...même pas l'art éphémère ?
Pour moi il n'y a pas d'?uvre sur support dématérialisé.
C'est fini les énormités, oui ? Va dire ça à tous les musiciens, vidéastes et dessinateurs (et les autres) qui s'expriment sur le web !
...à moins que tu ne sois plus subtil: un support dématérialisé n'existant pas, il ne peut y avoir d'oeuvre dessus
Dernière modification par Dr_Folaweb (11/01/2010 17:34:07)
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bah écoute, je connais des gens qui vivent de la vente de fichiers numériques, certes ce ne sont pas des oeuvres d'art au sens 1er mais plutôt dans le domaine du divertissement (pour impression ou pour utilisation en animation par exemple), et d'ailleurs on peut aussi inclure l'animation digitale...
bien sur celui qui achète vendra ensuite un support physique, mais il achète un fichier et le droit de l'utiliser
rectif : l'oeuvre est alors considérée comme digitale, sans support qui la définisse ?
par contre c'est vrai que dans le cas d'une BD, ou de quoique ce soit qui est destiné à l'impression, l'artiste vend le droit d'usage et pas l'original (enfin il peut vendre l'original aussi mais c'est différent)
quand au fait d'éditer sur papier c'est en effet accessible sans l'aide du numérique mais la diffusion est bien moindre puisque le numérique permet l'abondance de copies sans frais supplémentaires
il est possible qu'il existe des éditeurs numérique comme il existe des labels virtuels (netlabels genre par ex abyssa, H.A.K) mais ça n'est qu'un support de communication et de diffusion d'oeuvres numériques
Dernière modification par alkbazz (11/01/2010 17:38:06)
monter, descendre : ça glisse pareil
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pas de mon point de vue.
L'art éphèmère est un concept intellectuel. Si tu mets tout dans la boîte "Art", oui alors tout est art et on n'en parle plus.
Il y a une connotation dans l'art qui est la transmission. on ne peut être éphémère et transmettre.
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Je plussoie Doc Folaweb
C'est même peut-être plus ancien... l'art n'a pas attendu l'écriture
Et il y a de nombreuses formes d'art qui subliment l'éphémère ... (dans la culture japonaise, par exemple...) et/ou qui utilise des formes instantanées ou périssable
ce n'est pas intellectuel, c'est ancestral...
Ce qui se transmet, dans la tradition, c'est le savoir faire...
mais l'oeuvre d'art est en soit unique à chaque fois.
Une bonne partie de l'art antique ne nous est pas parvenu car sur des supports périssable... ou les traditions orales qui se sont perdues.
Dernière modification par Gel Weo (11/01/2010 17:42:08)
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oui l'art échappe au support physique, en musique en premier lieu mais de bien d'autres façons
et pourquoi pas digitale...
Dernière modification par alkbazz (11/01/2010 17:44:33)
monter, descendre : ça glisse pareil
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si tu vends un fichier à des fins commerciaux oui pourquoi pas tu peux en vivre...chacun fait ce qui lui plait.
sur le support de diffusion qu'est le numérique je n'ai pas dit que c'est pas bien puisque c'est l'avenir.
Quant au docteur je crois qu'il n'a pas vraiment compris.
Une musique c'est comme un livre ça s'écrit sur du papier ou autre
et puis c'est un art que l'on écoute, on écoute pas la musique avec les yeux....Un film est sur une sur une pellicule... l'intéret d'un film est son ce qu'il véhicule pas son objet .... et puis pour moi ce n'est pas de l'art. lol
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