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Qui suis-je ?
Belzaran, 36 ans, enseignant.
Les débuts
J'avais ouvert un blog pour me motiver à dessiner. On me disait que j'avais un talent pour ça, ce qui me fait bien rire maintenant que je vois tout ce qu'il me reste comme chemin à parcourir pour parvenir au niveau que je vise... Bref, ce blog était vraiment confidentiel, je n'en faisais aucune pub et le réservait à la famille. Puis un jour, j'ai eu une idée de blagues avec un petit-fils qui rendrait visite à son grand-père en maison de retraite. Je me suis donc mis à dessiner des strips. Comme à l'époque, je n'ai aucune idée des techniques pour faire de la bande-dessinée, je dessine à la souris sous Photoshop et utilise à fond le copier-coller. Le dessin n'est pas une fin en soit, c'est un outil pour mes blagues. Rapidement, cela va devenir une habitude et je commence à publier (presque) tous les jours. Le copier-coller permet cela bien sûr. Des débuts où j'apprends les techniques petit à petit, un véritable apprentissage.
Premier strip scénarisé (mais pas dessiné)
Je commence ainsi ma période strips. Plus rapides à dessiner, Blongo et Steven & Norbert me permettent de beaucoup publier. Blongo demande un peu plus d'efforts : il y a plus de personnages et je ne fonctionne pas en copier-coller. Cependant, je ne suis pas du tout efficace et prend beaucoup de temps pour faire trois cases vraiment moches. Clairement, le dessin à la souris, ce n'est pas vraiment ça !
dessin à la souris
L'autobiographie, une révélation ?
Lassé par les strips, je me lance dans l'autobiographie (très à la mode sur les blogs). J'en lis pas mal également en BD et me sent très influencé par Lewis Trondheim. Le dessin reste simple, avec peu de décors. A ce moment-là, je me mets à lire des blogs BD, à regarder ce qui se fait ailleurs... Je commence également ma promotion en m'inscrivant sur des annuaires. Ma volonté de partager mes bandes dessinées est nouvelle, mais forte. Le choix de l'autobiographie n'était pas donc pleinement innocent : clairement, cela plait (plaisait ?) et je savais qu'avec un blog autobio, j'aurais plus de lecteurs, à commencer par les amis et la famille qui y seraient représentés. L'autobiographie va alors devenir une véritable drogue, puisant dans mes penchants narcissiques et mon grand plaisir à mettre en scène des personnages ou des situations réelles, ainsi que de jouer avec la notion de vrai/faux.
C'est à ce moment-là que je décide de m'améliorer au niveau du dessin en prenant des cours du soir aux Ateliers des Beaux-Arts de Paris. Les changements ne sont pas flagrants au départ, mais cela m'amènera, 6 mois après avoir démarré Tout à l'Ego à un changement radical : j'encre désormais à la plume et colorise en couleurs directes à l'aquarelle. Ce retour aux techniques traditionnelles feront désormais partie de mon état d'esprit. C'en est devenu presque idéologique aujourd'hui.
La première planche autobiographique, très claire sans ses intentions...
La première planche à l'aquarelle + plume + encre de chine
Un des derniers Tout à l'Ego
Parallèlement, je lance un autre projet autobiographique, L'Éveil des Sens. Initié par la lecture du Petit Christian de Blutch, il y raconte l'éveil d'un petit garçon aux sentiments et à la sexualité. Pendant longtemps, cela restera le projet le plus long jamais écrit. Bien qu'il soit écrit par chapitres, il reste plus proche d'une "vraie" bande-dessinée. Il marque aussi le début d'une séparation entre mes projets autobiographiques : le thème est différent des Tout à l'ego, mais également le graphisme. Je change un peu mon style de dessin et adopte un trait enfantin, avec un fond en kraft qui avait autant pour but de susciter la nostalgie que de masquer mes lacunes.
Les planches subiront également mes changements de techniques : du feutre, on passe à la plume et de la colo numérique, on passera à l'aquarelle, puis au noir et blanc !
Finalement, c’est plusieurs années plus tard, après plusieurs refontes du scénario, du graphisme et même du format, que j’accouche de cette BD. Retour à l’animalier et au noir et blanc pour cette autobiographie de l’enfance pas du tout orientée jeunesse…
Le graphisme pour la version finale
Des évènements dans ma vie me poussent à arrêter Tout à l'ego. La démotivation me pousse à lancer des projets plutôt fictionnels, mais le naturel revient au galop. Après la lecture de L'ascension du haut mal de David B, mes amours pour la BD alternative me reprennent. Je me lance alors dans une auto-fiction, Le Modèle Vivant, m'imposant une discipline de fer pour mener à bout ma première histoire longue (près de 80 pages). Changement graphique également avec un noir et blanc plein de hachures. C'est aussi un défi de ne plus se reposer sur de la blague permanente. Utiliser les silences était nouveau pour moi par exemple... Au bout de 6 mois d'effort, le projet est bouclé.
Ce fut l'occasion de travailler sur des plans plus originaux et de faire (enfin) des décors. Beaucoup d'erreurs dans cet ouvrage, mais j'ai beaucoup appris. J'ai aussi compris qu'il ne faut pas hésiter à se lancer, quitte à se planter, plutôt que de rester sur des projets avortés.
Ayant mis beaucoup de moi dans ce projet (comme pour tout premier livre !), j'ai bien du mal alors à enchaîner sur autre chose. Je pars sur Salle des profs, un projet autobiographique chapitré où je reprends de nouveau l'aquarelle. Je repars dans l'humour dans mon quatrième (!) projet autobiographique... Plus rigoureux dans mon travail, je vais une nouvelle fois au bout du livre avec une auto-édition à la clé.
La fiction
Après plusieurs projets autobiographiques ou autofictionnels, je ressens l’envie d’écrire de la fiction. Même si je garde comme personnage principal un lapin (après avoir hésité), il s’appelle désormais Alexis et l’histoire que je raconte dans Jotunheimen est écrite de A à Z. Cependant, l’usage du lapin s’avèrera contre-productive : des lecteurs y voient une façon cachée de raconter ma vie. L’aspect fictionnel est remis en cause, ce qui me vexera beaucoup. Ce serait comme remettre en question ma capacité à inventer des histoires et des personnages.
Pour Jotunheimen, je me remets une nouvelle fois en danger : décors fouillés (urbains ou naturels), scènes complexes (dessiner un torrent, la pluie, le vide, etc.). J’ai envie, graphiquement, de revenir à de la BD plus classique, moins blog, et d’exploiter pleinement les capacités de narration d’une page et de ses cases. Cela vient aussi de l'évolution de mes goûts en matière de bandes dessinées.
Après beaucoup de difficultés à travailler la couleur du projet, je finis par prendre un coloriste, Nico Archimède. Une expérience intéressante et concluante tant le résultat est meilleur que ce que j’aurais pu faire seul dans mon coin.
Au niveau purement technique, c'est la première BD où j'utilise deux types de plumes différentes pour donner plus de volume aux cases. De même, après plusieurs planches, je crée ma propre police de caractère pour obtenir un résultat plus propre en lecture. J'apprends aussi à refaire des cases lorsque je les estime trop faiblardes ou gênantes pour l’œil et/ou la narration.
C'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour moi : au lieu de faire une BD en quelques mois, mes nouvelles exigences me demandent entre 3 et 4 ans de réalisation. Cela devient ainsi un véritable marathon. C'est pourquoi je bosse très en amont le projet suivant, La Prépa. Écriture complète et précise du scénario, relectures par des proches, modification profonde du scénar' (ajout de personnages par exemple), storyboard, tests de graphisme sur une planche...
Rassuré par le résultat de Jotunheimen, je me lance dans une nouvelle fiction, La Prépa, sans personnage principal masculin. Bien que Jotunheimen m’ait permis de mûrir mes techniques graphiques, je pars sur quelque chose de nouveau : du décors 100% urbain et un dessin encré au pinceau et colorisé à l’aquarelle… Je ne pars pas complètement au hasard, cela fait des années que je m’entraîne sur des illustrations. Là encore, j’apprends beaucoup notamment sur le traitement des planches après le scan, car l’aquarelle c’est compliqué à bien rendre une fois scanné. Je travaille la technique en amont pour être prêt lorsque je me lance vraiment. Faire une BD à l'aquarelle et au pinceau était un rêve que j’avais depuis plusieurs années. Ce sont deux techniques que j'admire chez d'autres dessinateurs.
Les side-projects
Les side-projects m'ont permis, au fur et à mesure des années, de tenter de nombreuses expérimentations. Avec le temps que me prend aujourd'hui la réalisation d'une BD, je n'en fais plus trop, réservant à la partie illustration/peinture le soin d'expérimenter.
Le Huitième Péché Capital est mon premier essai d’œuvre de fiction. Je ne l'ai pas abandonné car l'idée est lointaine (démarrée en roman d'ailleurs !). L'un des projets que j'imagine donner à faire à un autre dessinateur si j'ai le courage d'en finir le scénario. L'histoire est écrite, mais le découpage précis reste à faire au-delà des premières pages.
Un projet relancé 3 fois, c'est dire qu'il me plait sur le principe.
La chasseuse d'hommes est un projet en cinq pages en style réaliste. Je l'ai commencé une première fois et je l'avais arrêté après 3 pages à cause d'un niveau de dessin pas assez satisfaisant. J'ai alors repris le projet des mois plus tard et l'ai terminé. Une version longue continue d'être travaillée, le projet mûrit lentement. Ce serait l'occasion de ne pas dessiner en animalier par exemple. Un nouveau défi qui devrait donc me tenter !
A titre posthume est une projet de cinq pages réalisé entièrement au pinceau (pour changer !). C'est un poème illustré.
Les 23 heures de la bande-dessinée
Pendant 4 ans, j'ai participé aux 23 heures de la bande-dessinée. C'était l'occasion de créer de nouvelles histoires. La première année, j'écris La vie de Jésus, ma BD alors la plus longue jamais écrite. L'année suivante, c'est La fin d'un monde (autobiographique), puis What about sex (auto-fiction), puis Un cas d'espèce (fiction, prélude de mon projet de l'époque). C'est l'occasion d'expérimenter, de tenter des choses nouvelles... Un véritable laboratoire ! La plupart m'ont permis d'enrichir mon langage ou de tester des graphismes pour des projets futurs (La Fin d'un monde, 1ère œuvre non-humoristique, Un Cas d'espèce, test pour L'Ultime Symphonie...).
Conclusion : BDA, les collectifs, les fanzines
Mon parcours est, comme pour beaucoup, un peu chaotique. Je suis parti de compétences en dessin presque nulles et j'ai appris peu à peu à apprendre les techniques. En cela, mes 6 ans de cours aux Ateliers des Beaux Arts de Paris en dessin/peinture m'ont fait beaucoup de bien, tout comme les 2 années en atelier BD. Et c'est, je pense, là où j'ai su à un moment me remettre en question pour aller au bout de mes projets et publier des livres (en auto-édition, mais terminés quand bien même !). Devant la quantité énorme de projets qui me viennent en tête, j'ai appris à les mettre en pause et à sélectionner les plus adaptés à mon niveau (et mon envie) du moment.
Mon inscription à BDAmateur avait deux motivations : me faire connaître (on aime être lu !) et apprendre des techniques. En cela, ce fut une réussite, puisque j'ai pu échanger et rencontrer IRL plusieurs BDA. Quant au site en lui-même, il me motive fortement lorsque je mène un projet de longue haleine. Mais c'est aussi chez BDA que j'ai pu expérimenter mes premiers projets un peu plus longs pour les collectifs (4 ou 5 pages) avec mes projets mettant en scène Belz.
En cela, la participation à des collectifs (BDA, 30 jours de BD, Coincoin) ou des fanzines (P.A.M.P., Culture Zine, Vermine) m'ont apporté cette rigueur. Il fallait livrer les planches à temps... Mais j'ai aussi appris à éviter de me disperser dans tous ces projets parallèles qui m'empêchaient de me lancer dans des projets plus ambitieux (en termes de pagination, pas de qualité !). C'est une excellente école, mais il faut savoir sélectionner ses participations avec soin sous peine d'être un peu submergé. Ainsi, je ne participe plus aux projets BDA, je ne fais plus de cadavre exquis, de ping-pong, de concours, etc. Parfois, un fan-art pour un copain qui le demande, mais ça devient de plus en plus rare. Je ne participe donc plus à un seul fanzine. Cependant, dans les salons, j'ai pu assister à la disparition progressive des fanzines papier.
En terme de projets à long terme, l'édition ne m'intéresse plus. J'ai bien envoyé des dossiers à une époque (pour L'Éveil des sens), mais je ne veux plus courir après ça. Sinon, je traîne mon dessin comme un boulet, jamais assez propre, assez pro... Aujourd'hui, je ne cesse de chercher à l'améliorer, avant tout pour pouvoir retranscrire ce que j'imagine, plus que pour pouvoir impressionner un lecteur. Je ne me fixe aucune limite, je vise toujours le meilleur. Et souvent, en tentant des choses qui nous paraissaient impossibles, on s'aperçoit qu'elles étaient accessibles. Mes prochains projets, en l'état, devraient mettre encore à rude épreuve mes capacités graphiques...
En parallèle de la BD, j'ai développé un goût pour l'illustration, puis la peinture. De même, à force de raconter des histoires, j'ai fini par en transcrire certaines de façon plus littéraires. Après des publications de multiples nouvelles, je me suis lancé dans l'écriture d'un roman.
Merci de m'avoir lu !
Dernière modification par belzaran (22/01/2023 13:10:16)
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J'avais bien aimé "La chasseuse d'homme"... Où est-ce que je peux voir la version finale?
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Les choses compliquées que j'ai du mal à faire :
- dessiner la nature
- dessiner en réaliste
- inventer et dessiner des bâtiments
- dessiner des scènes d'action
Pour La Chasseuse d'Hommes, les 5 pages sont là : http://www.belzaran.fr/projets/la-chasseuse-dhommes/
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Pour la nature, les bâtiments et les scènes d'action, il suffit de prendre quelques références photos ou s'inspirer d'autres auteurs.
Pour le réalisme, il faudrait éviter d'aller dans ce sens. Je connais cela, c'est tentant mais au final, c'est plus un obstacle qu'autre chose. Cela demande des contraintes de proportion et beaucoup de temps.
La question est de savoir si tu veux vraiment passer plus de temps sur tes planches pour les peaufiner dans un style de dessin avec lequel tu ne serais pas à l'aise.
Cela reste possible mais peut tout aussi bien te freiner pendant un moment.
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Vermine a été plus loin que le premier numéro?
Non.
EDIT : Typiquement un projet auquel j'ai participé car c'était un copain que lui menait.
Dernière modification par belzaran (25/02/2014 13:26:30)
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Même si tu ne te tournes pas vers le réalisme (ou semi-), reste que travailler d'après nature, la faune, l'architecture et les mouvements est forcément profitable pour tes séries, réalistes ou non. Perso, ta serie "modèle vivant" est un parfait exemple de ce que ça peut donner avec ton style... Et le résultat a été excellent. Niveau colo, tes aquarelles sont top, et la ref te concernant est "Salle des profs". Quand tu vas au bout de ta demarche, c'est vraiment bon, généralement...avec un humour assez pertinent. Donc bravo.
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De Gornaud a écrit :Vermine a été plus loin que le premier numéro?
Non.
EDIT : Typiquement un projet auquel j'ai participé car c'était un copain que lui menait.
Mais tu n'étais pas dans le 1er, ça veut dire que tu avais fait une BD pour un numéro 2 qui était prévu mais n'a finalement jamais vu le jour?
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C'est l'idée en effet !
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Je sais pas si t'as loupé mon com, je pense que oui, Belz' ^^
Et comme malheureusement les mises à jour sur les topics "les BDA se racontent" ne 'affichent pas en page d' accueil, je ne sais même pas si tu l'as lu ^^
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Je sais pas si t'as loupé mon com, je pense que oui, Belz' ^^
Et comme malheureusement les mises à jour sur les topics "les BDA se racontent" ne 'affichent pas en page d' accueil, je ne sais même pas si tu l'as lu ^^
Ha non, je n'ai pas loupé ton commentaire, je suis abonné à cette discussion. C'est juste que comme tu ne posais pas de question particulièrement, je ne voyais pas quoi y répondre.
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Ok. D'accord ^^
Alors je pose la question : vu que travailler le réalisme (nature, bâtiment, action) a été assez payant pour ton travail, vas-tu continuer en ce sens ? Y prendre le temps spécifiquement, je veux dire ?
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Mon travail aux ateliers des beaux arts m'a montré qu'il fallait travailler d'après nature pour progresser au niveau du dessin. Je compte bien m'améliorer graphiquement en réaliste pour que cela impacte mes BDs animalières. Je ne pense donc pas forcément me lancer à fond dans une BD réaliste, mais ça ne m'empêchera pas de bosser le style.
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Ah, au fait... Où en es-tu avec ton projet de B.D d'aventure médiéval/fantasy je crois, avec Gahren ? Ça sortait un peu de ce que tu fais généfalement et, ne serait-ce qu'un truc abouti, mème très court, one-shot de 4/5 pages serait interressant... Bon, ok, là tu as ton projet que tu remets au goût du jour, mais, ç'en est où, en fait ?
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Pour L'Ultime Symphonie, je travaille le scénar' et l'univers (personnages, lieux, etc.). C'est un projet au long terme, mais je bosse dessus actuellement en parallèle du reste.
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Ah, super, ça. Je n'osais demander si tu le faisais quand même en parallèle ^^ je voulais pas passer encore pour le type qui impose ses idées en te poussant à te demultiplier sur plusieurs projets à la fois ^^ bon, un long terme, ça met moins de pression pour une echéance précise (comme un salon de B.D quelconque , ou une édition, à telle date) , on le bosse à son rythme, doucement mais surement.
Bon courage pour ces deux projets, alors.
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Ca me paraît essentiel de faire plusieurs projets en même temps. Quand je sature sur un, il m'en reste un autre pour me détendre !
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Tu te détends du dessin...en dessinant ^^ sympa.
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Tu te détends du dessin...en dessinant ^^ sympa.
Ne sommes-nous pas tous comme ça ici ?
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Non. Moi ça va faire un petit moment que je me détends ^^
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Un dossier très complet et très intéressant. Merci car l'on perçoit très bien les différentes temps de ton parcours !
Je tiens aussi à saluer tout le travail que tu as accompli dans les cadres des "newletters" de ton site qui sont toujours fort bien construites. Vas-tu poursuivre ces rendez-vous régulièrement ?
"Que l'on soit nul en dessin, que l'on soit jeune ou vieux, quel que soit le métier que l'on exerce, on peut dessiner des mangas." Osamu TEZUKA
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Je continue ma newsletter, mais à un rythme moins élevé. Ca devenait trop chronophage pour moi !
La prochaine devrait paraître en mars, je commence à bosser dessus.
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Chouette dossier en effet et très chouette évolution.
Pour ce que j'ai vu de ton dernier projet Salle des profs ici et sur ton site ça envoie le pâté en croute. Un petit côté Lewis Trondheim pas dégueulasse...
Je suis même étonné que tu n?aies pas trouvé (ou cherché ?) d'éditeur pour ce projet même si a priori on pourrait encore te reprocher un certain je m'en foutisme au niveau des décors.
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