Vous n'êtes pas identifié(e).
Deuxième planche :
C'est du beau boulot. En revanche, j'ai vraiment du mal avec le tank que tu as dessiné à cheval sur les cases. Ce n'était pas comme ça dans ton storyboard et je ne comprends pas quelle est l'intention derrière.
C'est un accident. Ca fonctionnait sur le brouillon, le problème c'est que j'avais mal anticipé la grandeur de mes cases. La première case était trop grande par rapport aux suivantes. Ca mordait. Alors j'ai fait déborder le tank. Comme s'il jaillissait de la case, en mod invasion.
Je vois pas mal de défauts sur ma planche et, perso, le tank ne me parait pas être le pire défaut. Merci à toi.
Première planche finie !
Ça ne manque pas de détails. On dirait un peu un mix de steampunk et de dystopie.
Oui, c'est voulu. J'adore le steampunk et encore plus la dystopie. Une de mes marques de fabrique. Toutefois, la foison de détails est une marque de fabrique du débutant qui ne sait pas synthétiser, qui se perd dans le détail et qui ne parvient pas à synthétiser (on représente chaque tuile d'un toit, chaque feuille d'arbre...). Je suis dur, je sais... mais juste.
Lol ! J'ai été chauffeur du colonel, pendant mon SN et je me souviens d'un convoyage pendant lequel j'ai été arrêté pour (petit) excès de vitesse. La gendarmerie nous a laissé passer, parce que militaires. Une autre époque.
Corvo a écrit :C'est le but assumé du twist de fin de page.
Et bien ça marche parfaitement alors !
Merci !
C'est ça notre taf de bédéka ; prendre le lecteur par la main et lui donner envie de tourner la page par de petits cliffhangers. A chaque fin de page, une envie de tourner la page.
Première page, une ombre qui vient se placer sur le visage des protagonistes (taf du coloriste).
Deuxième page, un truc qui pousse dans le corps de l'un des protagonistes.
Troisième page, une corde qui se tend. Un suicide ?
Quatrième page, la conclusion... si possible inattendue.
Je dessine et plus j'avance, plus je constate mes défauts : trop de détails, planches surchargées, encrage trop lourd, erreur de proportions (case 2, obligation de replacer l'épaule de la fille...)
La création est une souffrance et une frustration.
Première planche, premier aperçu (partiel) :
En voyant la troisième planche, j'ai cru qu'elle allait se pendre !
C'est le but assumé du twist de fin de page.
ça me fait penser à une chanson de Crève Tambour "juillet 1916"
Oui, c'est beau, c'est cruel, c'est poétique... tout pour réussir un bon "voyage du héro". Plus le héro morfle, plus le chalenge est osé et plus le héro est grandit.
On ne ménage pas ses héros.
Retour à la case BD... après des mois en PLS. Sortie d'hibernation, quoi !
Story-board :
Sympa mais, amha, trop figé. Attention aux mains ; notamment la main droite et l'anuaire et l'auriculaire.
Bonjour à tous et merci pour les retours.
on dirait un oeil ^^
C'est pas faux. Je n'avais pas capté, en fait.
Si l'idée de base (astéroïde-vaisseau spatial) est super sympa, je trouve que la réalisation mérite encore d'être travaillé.
Le dessin, malgré plein de petits traits partout, est un peu plat (à mon sens) et manque de volume.
Clairement, oui ; c'est la réflexion que je me suis fait, en avançant dans la réalisation du dessin. Ca m'a fait penser aux premières cartes de la Lune ; pas top question relief.
Tu gagnerais, avant de faire plein de cratères, à faire un volume plus simple puis ensuite de rajouter les éléments qui vont complexifier ton image.
Absolument. Je vais essayer ça.
De même, plus d'éléments propre au vaisseau spatial aiderait (à mon avis) à améliorer le design global.
Oui et je pense que je vais revoir la structure métallique (ronde) de l'astéroïde, pour en faire une sorte de grande verrière ; un peu dans le genre de celle des forteresses volantes B-17. Je vais peut-être, aussi, lui rajouter des propulseurs latéraux (pour manœuvrer).
Sinon, le problème qui se pose à moi est que ce type d'arche spatiale est constitué, de fait, comme une sorte de bunker spatial ; un vaisseau stellaire construit à l'intérieur même d'un astéroïde afin de de lui conférer une structure plus rigide, donc grande et vaste et de lui constituer une coque de protection, ultra épaisse et solide pour amortir le choc des petits et moins petits corps célestes qu'il pourrait percuter à grande vitesse et aux radiations solaires et cela pendant des millions d'années temporelles et lumière.
En fait, si on veut être réaliste, il ne devrait presque rien transparaitre de la structure métallique du vaisseau (trop fragile), si ce n'est, à l'arrière, les propulseurs... voir une serre ou une verrière, pour la photosynthèse et le cadre de vie (anti claustrophobie). Le reste risquant d'être pulvériser par le moindre petit cailloux.
Petite étude pour un vaisseau spatial enchâssé dans un astéroïde.
Une belle histoire ; très espiègle.
Bonsoir !
L’idée du vaisseau qui fait un tour complet de la galaxie sans rien trouver de viable est sympa !
Merci. ;-)
Je reste sceptique par contre sur le format court, 6 pages
Tu veux dire qu'un format de 6 pages te parait trop court ? Si c'est le cas, oui, c'est probable et je réfléchi à augmenter un peu la quantité.
J'imagine des planches pleines, où le dessin porterait ton histoire, avec peu de dialogues
Peu de dialogues, oui ; c'est aussi ma vision des choses. ;-) Par contre, qu'entends tu par "des planches pleines" ?
En tout cas, merci à vous deux pour ces retours qui font chaud au cœur et qui me permettent de faire évoluer, dans le bon sens, mon projet.
Oui, les nuages non détourés c'est mieux ; plus volatiles, donc plus réalistes.
Bonjour !
Une histoire de SF courte (6 pages) ; comme un défis à me surpasser et à poser sur cellulose un vieux fantasme d'errance cosmique et d'exploration d'un monde complètement barré.
Le pointeur d'étoile :
Le pitch, élaboré il y a près de 20 ans et resté en suspens depuis : une civilisation définitivement assignée à résidence sur sa planète, en quête d'éternité et d'un ailleurs inatteignable où essaimer pour perdurer ; l'unique et ultime voyage interstellaire, à travers la galaxie, d'une nef automatique (comme une bouteille lancée à la mer), partie en quête d'un nouveau monde, jumeau du sien, propice à la colonisation par les formes de vie endogènes (cryogénisées) qu'elle transportait ; des millions et des millions d'années écoulées depuis le départ ; la découverte de la nouvelle terre promise ; une impression d'avoir tourné en rond et un retour au bercail inattendu.
Les personnages étaient déjà campés : une version cyberpunk et badass de Robby le robot et un petit prince en lévitation, en tant qu'ami imaginaire.
Le vaisseau : un astéroïde de forme oblongue (long), en partie évidé et comblé par une structure métallique en son noyau, flanqué de propulseurs à l'arrière.
La faune et la flore alien se devaient d'êtres les plus exotiques et déconcertantes possible.
L'histoire - développement contemporain :
Dans 500 millions d'années, une arche spatiale, enchâssée dans un astéroïde, clôt un tour complet de la galaxie (voie lactée), entamé il y a 500 millions d'années, après la recherche, infructueuse, d'une planète propice à accueillir la forme de vie qui l'avait affrétée.
Ayant, enfin, atteint son objectif (la seule planète compatible avec les formes de vie qu'elle véhicule), l'arche se cale en orbite et son fidèle pilote, un impressionnant et flippant androïde, s'éjecte à bord d'une capsule spatiale, en direction de la planète, afin de l'explorer et de tester les conditions de vie à sa surface.
Bien qu'abritant des formes de vie (animales, végétales, etc) très exotiques, l'androïde et son compagnon imaginaire finissent par en déduire que la planète peut être terraformée (sans ménagement) afin d'y réimplanter et d'y faire dominer (sans partage), à terme et dans les meilleures conditions, l'ancien écosystème et les formes de vie originaires de leur monde d'origine conservés, en stase, au cœur de l'arche.
Toutefois, ayant exploré (à l'aide de bio-drones (robots organiques)) une partie de la planète, l'androïde se refuse, soudainement, à déclencher l'apocalypse (en projetant la tête de l'astéroïde qui compose l'arche, sur la planète) qui fera table rase des formes de vie présentes sur ce monde et la phase de terraformation qui s'en suivra. Ceci après avoir observé une espèce animale endémique, volante, qui aura attiré son attention. L'androïde comprend, dès lors, que l'intérêt de sa mission rentre en conflit avec ses prérogatives : protéger et assurer la survie de ses maitres (dont l'espèce est aujourd'hui éteinte) et ne pas porter atteinte à sa planète d'origine. En effet, l'arche, après un tour complet de la galaxie, de plusieurs centaines de millions d'années, est revenue bredouille à son point de départ. L'espèce animale volante se révèle, au final, être le fruit de l'évolution des concepteurs de l'arche ; en ce sens, la mission de l'androïde rentre donc en conflit avec ses devoirs : protéger l'humanité et son berceau.
Incapable de faire un choix, l'androïde s'assoit sur un rocher et observe le monde qui l'entour (en compagnie de son ami imaginaire), mettant un terme à son errance et à sa mission ; attendant, là, que sa batterie atomique se décharge, pleinement satisfait de son sort.
Pendant ce temps, à l'intérieur de l'arche, tout semble être en sommeil profond ; toutefois, des embryons humains sont en développement dans la nurserie/salle de culture et l'un d'entre eux, à un stade avancé, ouvre les yeux.
FIN.
Je reconnais les deux cafards, mais pas les deux autres personnages. Pour être honnête je ne la comprend pas trop ^^'
Tu ne connais pas Casimir ? Seuls les croulants ont connus et j'en fait, malheureusement, parti.
Illustration bien plus vivante et dynamique que les précédentes et en celà je suis d'accord avec Lykeios.
Bon travail ; bravo !
Bonsoir !
Pour ce qui est de l'écriture des textes, je crois que tout dépend aussi de l'outil que tu vas utiliser. Ici c'est un feutre, non ? Pourquoi ne pas utiliser le même que celui retenu pour le dessin ?
Merci. Exacte, j'ai utilisé un feutre pour l'écriture et un rotring pour le dessin. Difficile d'imiter l'écriture calligraphiée avec ce dernier. Je vais essayer avec un stylo plume ; on verra bien.
Par contre, j'ai tenté un effet de vieillissement du papier (photocopie), au marc de café et je dois avouer que ça donne un résultat sympa (pas top en photo, c'est vrai).
Pas son meilleur, amha, mais, bon...
Sympa, mais sans plus :
Difficile de faire un choix.
Comment j'ai su ? Je suis tombé dans le freak (bizarrerie ) étant tout petit et j'ai grandi le nez plongé dans les BD. Ca laisse des traces et ça donne envie de revivre et de reproduire, ad vitam aeternam, les mêmes sensations que tu éprouvais quand tu te perdais dans tes petits paradis artificiels de papier, sous la houlette de la fée carbone (HB). Observer le monde, avec un certain détachement, lui donner du sens (pour le réenchanter), le réinterpréter et le sublimer pour partager ta version des choses, en espérant aspirer quelques égarés dans ton univers de détraqué mental et, l'espace de quelques instants, tout au moins, les interpeler, les questionner, les émerveiller... et, surtout, vivre et faire vivre une expérience de vie à part.
Evasion, introspection, ou analyse critique du monde ? Un peut de tout ça, mon capitaine !
Les œuvres qui m'auront le plus marqué (BD, romans, films, etc) sont, presque toutes, des histoires de passages (rites), des histoires initiatiques. J'ai besoin de ce rituel, de cette tranche de poésie là, de cette décharge de douceur dans un monde de brutes, pour me ressourcer ; c'est mon petit refuge spirituel à moi, ma vocation monastique (c'est une activité monacale/assez solitaire, il faut bien l'avouer).
Ce que la magie des mots et la poésie des lignes à la mine de plomb peuvent faire.
Donc, non, je ne serais probablement jamais publié, mais il demeure, quelque part au fond de la caverne sombre que constitue mon encéphale de déglingué, une petite voix qui ne peut s'empêcher de se raconter des histoires, à la lueur d'une grosse lanterne magique qui projette, sur les parois sombres et suintantes d'humidité, des petits patchworks d'ombres chinoises que je peine à interpréter et à coucher sur le papier.
Oui, en fait, je crois que l'on est, plus ou moins, habités par ça ; ça fait parti de nous et on le traduit et on l'utilise dans le domaine du dessin, de l'écriture, de la musique, des affaires, ou tout autre domaine où notre personnalité s'y retrouve... ou s'y perd.
Créer pour soi, pour les autres ? Peu importe. Certains se contentent de garder ça pour eux, quelque part dans un coin de caboche ; d'autres passent le pas et éprouvent le besoin de partager.
Bref, on vibre, ou pas, à travers certaines choses et c'est du domaine de l'inconscient... ou de la magie.
Et pour répondre à la question : j'ai su à partir du moment où j'ai su que je ne pouvais pas m'empêcher d'arpenter le chemin de l'imagination et de rêver des histoires et que c'était un moyen, comme un autre, d'échanger et de communiquer avec mes frères en humanité (enfin, une petite partie d'entres eux). C'est à la fois, amha, un moyen et une fin : devenir célèbre et riche, être reconnu, être aimé, faire une sorte de psychothérapie... rayez les mentions inutiles.
Bonjour à tous et merci pour vos retours. Ca fait chaud au cœur.
je trouve dommage que le texte de la lettre soit si "classique". J'aurais bien vu une écriture manuscrite plus griffonnée ou au contraire plus travaillée (calligraphie). Ce serait sans doute moins lisible mais plus en accord avec les dessins.
Oui, tout à fait d'accord avec toi et j'avais essayé, en fait, d'écrire la lettre à l'ancienne, "comme à la plume" ; mais c'est tout un art, que je ne maitrise absolument pas. On le voit sur la carte (le titre, en bas) ; c'est maladroit et illisible.
Dernière œuvre en date, une carte au trésor et une lettre/bouteille à la mer :
Bonjour !
Je reprend la main sur mon blog.
Petites gribouilles récentes :
Salut !
Bon, après près de 15 ans sans guère toucher un crayon, le mal se fait sentir : je galère grave à dessiner ne serait-ce qu'un personnage en fil de fer. Le dessin, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas, mais la dextérité ça se travaille et ça s'entretient.
Bref, je m'échine à reprendre les bases et à travailler la dextérité.
Ca va être plus long et difficile que prévu.
Hello !
Est-ce que tu dessines tes persos avec la technique du squelette en fil de fer et avec la construction d'une ligne de force ? Cela devrait t'éviter le souci des membres non proportionnés et de la raideur des postures.