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Voici un synopsis de la trilogie ke j'ai écrit.je veux votre avis la dessus.Merci
L’EMPIRE DES CLONES (Trilogie)
On est à la fin du deuxième cycle de l’ère intergalactique, les entités galactiques connues sont l’immense république confédérale et les colonies indépendantes Galaxites se situant dans la galaxie-mer et s’étendant sur une partie de la Galaxie d’Adrom ou galaxie mineure.
Première Partie : Le Capharnaüm d’Androm
Duun, dangereuse planète située dans la périphérie de la galaxie d’ Androm, habitée par des clones menace dangereusement la stabilité de la galaxie. C’est alors qu’Akhen Grimaal ancien pilote de chasseur Bathunter et deux espions de l’intelligence confédérale sont envoyés en mission de reconnaissance et d’espionnage sur cette planète désertique. Le congrès sénatorial confédéral dirigé par les co-grands sénateurs Sir O’der Lah et Sir Belanos veut se prémunir contre le danger imminent que constitue Duun, cette planète que leurs prédécesseurs se sont vu contraints de verrouiller par des boucliers énergétiques deux siècles auparavant. La mission s’annonce périlleuse. Le destroyer Space-T au bord du quel sont les trois hommes est spatioporté par un gigantesque porte vaisseau intergalactique dans les zones frontières de la galaxie d’Androm. Poursuivant seul sa route vers Duun, le destroyer Space-T est aspiré dangereusement par le gigantesque champ magnétique du capharnaüm d’Androm. Grimaal comprend qu’on leurs a filé un pseudo cap lors de leur largage du porte vaisseau intergalactique aux frontières des deux galaxies, aussi, il pressent une haute trahison au sein même des plus hautes instances confédérales. Mais pour l’immédiat, il doit se battre pour survivre à une collision qui parait inéluctable. Arrivera-t-il à se sauver la mise ? Et même s’il s’en sortait, les zones périphériques du capharnaüm empestent de pirates et autres contrebandiers de la pire race …
Deuxième partie : Au crépuscule de Vesta…
A Vesta l’hyper immense cité capitale de la république confédérale la destruction du destroyer transportant le capitaine Grimaal et les deux espions confédéraux est annoncé au congrès sénatorial. Pire, un événement inattendu survient, une catastrophe : une puissante batterie ennemie parvient à détruire les générateurs nucléaires jumelles installés sur les lunes matonnes Igoo1 et Igoo2. Les dix boucliers déverrouillés, Duun la redoutable est enfin libre. Les choses vont vite dans la galaxie. Au crépuscule d’une journée de forte brume et de froid, des étoiles foncent dans le ciel de Vesta, un ennemi inconnu attaque la grande cité universelle.
Deux ans durant la guerre déchire la cité qui reste sous siège mais résiste. Mais entre complots et trahisons les derniers bastions de la cité craquent, Vesta tombe annonçant un triste crépuscule des éternels jours de la vaillante et puissante république confédérale. Pris pour mort, le capitaine Akhen Grimaal, décidé d’accomplir sa mission (il avait fait la promesse à la senatrice Lady Lya Alan qui l’avait imposé dans la mission par souci d’équité et de vérité), parvient à s’infiltrer dans la planète. Son vaisseau s’échoue sur Duun Ross continent désertique faiblement habité par un peuple nomade « les Tachss » très dangereux et très craint des Duuniens. Il n’est pas au bout de ses peines car l’aventure ne fait que commencer.
Dans son errance, dans le desséchant désert blanc de Duun Ross, Grimaal pris pour un prisonnier évadé par un dément administrateur d’un pénitencier duunien coincer sur un cap dans la partie nord de Duun Ross, est pris en chasse. Il arrive à se tirer à bon compte capturé à son grand bonheur par des Tachss.Grace à ceux-ci, il apprend que la galaxie est entrée en guerre. Quelque année plus tard avec la complicité d’un commando tachss, il parvient à rejoindre Anklo la grande cité capitale des clones. Là, ils attaquent et détruisent une énorme station de clonage. Cela constitue un tournant très conséquent dans la guerre car l’ennemie comptait sur cela pour renforcer ses contingents. Le capitaine Grimaal et le commando Tachss sont acculés et cernés dans Anklo ; mais il doivent tenir pour récupérer les plans et stratégies de guerre de l’ennemi que leurs apportera un général dissident de l’armée Duunienne. Vont ils réussir leur mission ?
Troisième partie : Trêve à Xni.
A Vesta la capitale en ruine de la république confédérale, la conspiration est plus précise. Sir Belanos co-grand sénateur et un nombre considérable de fidèles du sénat se trouve à la tête de cette conspiration fignolée minutieusement depuis une certaine génération galaxite. Avec l’appuis d’Allchtan redoutable empereur de la puissante armée duunienne. Ensemble, ils chassent de Vesta Sir O’der Lah, la jeune senatrice Lady Lya Alan et les leurs partisans restés fidèles à l’ancienne république confédérale. Ces derniers se replient dans les périphéries sauvages de la galaxie-Mer, où ils s’allient à une ancienne rébellion sécessionniste qui combattit dans le temps la confédération. Ainsi naquit la » résistance ». Pendant ce temps, l’ennemi remplace la république par « l’Union » la nouvelle entité totalitaire galaxite. Elle signe une trêve (stratégique pour renforcer ses forces) avec la résistance sur un territoire neutre et sacré : la planète Xni.
Grâce un exploit héroïque des Tachss, Grimaal parvient à s’extirper de Duun avec tous les plans de l’ennemi, il transite par Xni. A Xniphs la capitale, il tombe dans un guet-apens concocté par des pirates appuyés par de néo-gardiens d’un anciens temple théologien : Yiikhara. Il échappe in extremis sauvé par une inconnue alors qu’une raie de laser paralysant fusait vers lui. Ces événements vont le mettre en face de son passé de pilote de chasse de l’armée confédérale ; mais Grimaal est loin de se douter du pire danger, il ignore encore l’existence d’Ulhator le clone dément d’Ulhanator, le défunt maître funeste du temple d’Yiikhara qui a juré sa perte. Mais il a plus urgent, il apprend la capture de Zen nièce de son ami mecano Phili-yu, qu’il ne connaît pas, mais qui l’a tiré des griffes d’un croiseur gravitor. Zen ancienne espionne Babyls est prisonnière dans un pénitencier sur la protoplanète Lynber .Grimaal doit se rendre à Monophtalmos une cité spatioportuaire où l’union recrute des pilotes de vaisseaux. A Monophtalmos, il rencontre Don Yvano un type sans âme qui ne vit que pour lui-même, ancien boucanier de l’espace, contraint par l’union à mener un minable vie de dénicheur de pilotes spatiaux. Grimaal le convainc et s’inscrit sur sa liste de prochain convoie pour la base spatiale de Lynber. A Vesta, Sir Belanos est tué suite à une conspiration. Akhen Grimaal veut régler sa dette envers Zen cette espionne et aussi il veut savoir et comprendre pourquoi les Babyls le couvraient lors de la mission sur Duun. Peut être qu’après, il remettra les sombres plans de guerre de l’union à la résistance, puis lui Akhen se retirera sur Ymalaya (chez lui) loin de tous ces tumultes galactiques. Mais, il ne sait pas que les choses sont en marche, il ne sait pas encore qu’il est en train de s’embarquer pour la grande aventure. Celle galactique ! Une aventure de la résistance contre l’union ! Une aventure qui commencera par la libération de Zen, une aventure qui risque de ne jamais finir…
Massiré Tounkara
Voici un synopsis de la trilogie ke j'ai écrit.
L’EMPIRE DES CLONES (Trilogie)
On est à la fin du deuxième cycle de l’ère intergalactique, les entités galactiques connues sont l’immense république confédérale et les colonies indépendantes Galaxites se situant dans la galaxie-mer et s’étendant sur une partie de la Galaxie d’Adrom ou galaxie mineure.
Première Partie : Le Capharnaüm d’Androm
Duun, dangereuse planète située dans la périphérie de la galaxie d’ Androm, habitée par des clones menace dangereusement la stabilité de la galaxie. C’est alors qu’Akhen Grimaal ancien pilote de chasseur Bathunter et deux espions de l’intelligence confédérale sont envoyés en mission de reconnaissance et d’espionnage sur cette planète désertique. Le congrès sénatorial confédéral dirigé par les co-grands sénateurs Sir O’der Lah et Sir Belanos veut se prémunir contre le danger imminent que constitue Duun, cette planète que leurs prédécesseurs se sont vu contraints de verrouiller par des boucliers énergétiques deux siècles auparavant. La mission s’annonce périlleuse. Le destroyer Space-T au bord du quel sont les trois hommes est spatioporté par un gigantesque porte vaisseau intergalactique dans les zones frontières de la galaxie d’Androm. Poursuivant seul sa route vers Duun, le destroyer Space-T est aspiré dangereusement par le gigantesque champ magnétique du capharnaüm d’Androm. Grimaal comprend qu’on leurs a filé un pseudo cap lors de leur largage du porte vaisseau intergalactique aux frontières des deux galaxies, aussi, il pressent une haute trahison au sein même des plus hautes instances confédérales. Mais pour l’immédiat, il doit se battre pour survivre à une collision qui parait inéluctable. Arrivera-t-il à se sauver la mise ? Et même s’il s’en sortait, les zones périphériques du capharnaüm empestent de pirates et autres contrebandiers de la pire race …
Deuxième partie : Au crépuscule de Vesta…
A Vesta l’hyper immense cité capitale de la république confédérale la destruction du destroyer transportant le capitaine Grimaal et les deux espions confédéraux est annoncé au congrès sénatorial. Pire, un événement inattendu survient, une catastrophe : une puissante batterie ennemie parvient à détruire les générateurs nucléaires jumelles installés sur les lunes matonnes Igoo1 et Igoo2. Les dix boucliers déverrouillés, Duun la redoutable est enfin libre. Les choses vont vite dans la galaxie. Au crépuscule d’une journée de forte brume et de froid, des étoiles foncent dans le ciel de Vesta, un ennemi inconnu attaque la grande cité universelle.
Deux ans durant la guerre déchire la cité qui reste sous siège mais résiste. Mais entre complots et trahisons les derniers bastions de la cité craquent, Vesta tombe annonçant un triste crépuscule des éternels jours de la vaillante et puissante république confédérale. Pris pour mort, le capitaine Akhen Grimaal, décidé d’accomplir sa mission (il avait fait la promesse à la senatrice Lady Lya Alan qui l’avait imposé dans la mission par souci d’équité et de vérité), parvient à s’infiltrer dans la planète. Son vaisseau s’échoue sur Duun Ross continent désertique faiblement habité par un peuple nomade « les Tachss » très dangereux et très craint des Duuniens. Il n’est pas au bout de ses peines car l’aventure ne fait que commencer.
Dans son errance, dans le desséchant désert blanc de Duun Ross, Grimaal pris pour un prisonnier évadé par un dément administrateur d’un pénitencier duunien coincer sur un cap dans la partie nord de Duun Ross, est pris en chasse. Il arrive à se tirer à bon compte capturé à son grand bonheur par des Tachss.Grace à ceux-ci, il apprend que la galaxie est entrée en guerre. Quelque année plus tard avec la complicité d’un commando tachss, il parvient à rejoindre Anklo la grande cité capitale des clones. Là, ils attaquent et détruisent une énorme station de clonage. Cela constitue un tournant très conséquent dans la guerre car l’ennemie comptait sur cela pour renforcer ses contingents. Le capitaine Grimaal et le commando Tachss sont acculés et cernés dans Anklo ; mais il doivent tenir pour récupérer les plans et stratégies de guerre de l’ennemi que leurs apportera un général dissident de l’armée Duunienne. Vont ils réussir leur mission ?
Troisième partie : Trêve à Xni.
A Vesta la capitale en ruine de la république confédérale, la conspiration est plus précise. Sir Belanos co-grand sénateur et un nombre considérable de fidèles du sénat se trouve à la tête de cette conspiration fignolée minutieusement depuis une certaine génération galaxite. Avec l’appuis d’Allchtan redoutable empereur de la puissante armée duunienne. Ensemble, ils chassent de Vesta Sir O’der Lah, la jeune senatrice Lady Lya Alan et les leurs partisans restés fidèles à l’ancienne république confédérale. Ces derniers se replient dans les périphéries sauvages de la galaxie-Mer, où ils s’allient à une ancienne rébellion sécessionniste qui combattit dans le temps la confédération. Ainsi naquit la » résistance ». Pendant ce temps, l’ennemi remplace la république par « l’Union » la nouvelle entité totalitaire galaxite. Elle signe une trêve (stratégique pour renforcer ses forces) avec la résistance sur un territoire neutre et sacré : la planète Xni.
Grâce un exploit héroïque des Tachss, Grimaal parvient à s’extirper de Duun avec tous les plans de l’ennemi, il transite par Xni. A Xniphs la capitale, il tombe dans un guet-apens concocté par des pirates appuyés par de néo-gardiens d’un anciens temple théologien : Yiikhara. Il échappe in extremis sauvé par une inconnue alors qu’une raie de laser paralysant fusait vers lui. Ces événements vont le mettre en face de son passé de pilote de chasse de l’armée confédérale ; mais Grimaal est loin de se douter du pire danger, il ignore encore l’existence d’Ulhator le clone dément d’Ulhanator, le défunt maître funeste du temple d’Yiikhara qui a juré sa perte. Mais il a plus urgent, il apprend la capture de Zen nièce de son ami mecano Phili-yu, qu’il ne connaît pas, mais qui l’a tiré des griffes d’un croiseur gravitor. Zen ancienne espionne Babyls est prisonnière dans un pénitencier sur la protoplanète Lynber .Grimaal doit se rendre à Monophtalmos une cité spatioportuaire où l’union recrute des pilotes de vaisseaux. A Monophtalmos, il rencontre Don Yvano un type sans âme qui ne vit que pour lui-même, ancien boucanier de l’espace, contraint par l’union à mener un minable vie de dénicheur de pilotes spatiaux. Grimaal le convainc et s’inscrit sur sa liste de prochain convoie pour la base spatiale de Lynber. A Vesta, Sir Belanos est tué suite à une conspiration. Akhen Grimaal veut régler sa dette envers Zen cette espionne et aussi il veut savoir et comprendre pourquoi les Babyls le couvraient lors de la mission sur Duun. Peut être qu’après, il remettra les sombres plans de guerre de l’union à la résistance, puis lui Akhen se retirera sur Ymalaya (chez lui) loin de tous ces tumultes galactiques. Mais, il ne sait pas que les choses sont en marche, il ne sait pas encore qu’il est en train de s’embarquer pour la grande aventure. Celle galactique ! Une aventure de la résistance contre l’union ! Une aventure qui commencera par la libération de Zen, une aventure qui risque de ne jamais finir…
Massiré Tounkara
Salut Tout le monde ! Je viens vous présenter mon nouveau blog dont voici le lien/http://lesbullesdemass.kazeo.com/
Mon atelier s'appelle BDB et le lien, c'est par ici:
http://esquisse.over-blog.org/
Salut je vous annonce l'exposition de certaines de mes planches Dans une exposition organisée à New York organisée par une association italiènne "Africa e mediterannéo".
Africa Comics
The first-ever exhibition of comic art from Africa comes to The Studio Museum in Harlem
On view: November 15, 2006 through March 18, 2007
Tuf, Komerera, 2001 Courtesy of the artist, Africa e Mediterraneo, Bologna and CEFA û II seme della solidarietà, Bologna
NEW YORK, NY, October 18, 2006 û A new generation of African artists is expressing itself through a medium most Americans associate with superheroes and funny pages. Using comics, this talented group depicts the rage, desperation, hope, and humor of daily life in Africa. In partnership with Africa e Mediterraneo, a non-profit organization based in Bologna, Italy, The Studio Museum in Harlem is thrilled to present Africa Comics, the firstever exhibition in the United States dedicated exclusively to comic art from across the continent. The work, which
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addresses issues as wide-ranging as corruption, human rights, immigration, and the plight of women, provides an unprecedented glimpse into modern Africa.
As a project, Africa Comics was developed by Africa e Mediterraneo in 2001. The organization had just completed a series of projects and publications centering on African contemporary art as a way of establishing cross-cultural communication between Italy and Africa. Comic art presented itself as an ideal medium by which to address the wide range of social and political issues facing Africaùincluding refugees, public health, political conflicts, poverty, oppression, tribal traditions, and religionùfrom the point of view of its citizens. Africa e Mediterraneo then held a series of competitions and exhibitions that would include the work of prominent African comics artists (many of whom live in Europe), including T.T. Fons of Senegal and Gado of Tanzania, as well as unknown artists who brought new perspectives, ideas, and artistic styles to the field.
Africa Comics includes 32 artists or 2-person artists' teams from all over the continent of Africa, including Angola, Benin, Central African Republic, Cameroon, Democratic Republic of Congo, Equatorial Guinea, Eritrea, Gabon, Ivory Coast, Kenya, Madagascar, Mali, Mozambique, Nigeria, Republic of Congo, Rwanda, Senegal, South Africa, Tanzania, and Togo.
Africa Comics will be on display from November 15, 2006, to March 18, 2007, in the Studio Museum's Mezzanine Gallery. The exhibition will be accompanied by a full-color catalogue of approximately 200 pages. It will be fully illustrated with reproductions of all work included in the exhibition and English translations. This catalogue will be the first major publication on the subject in English, and will stand as an authoritative resource.
There will be a wide range of essays examining the comics from multiple perspectives. These include three essays from Africa e Mediterraneo: a curatorial statement by Mary Angela Schroth; an essay entitled New Comics from Africa by anthropologist Massimo Repetti, which examines the role of African comics within the context of the continent's emerging democracies; and a third essay by Senior Editor, Sandra Federici. The Museum has commissioned a foreword from Okwui Enwezor, Dean of Academic Affairs at San Francisco Art Institute and Adjunct Curator at the International Center of Photography, New York, and additional essays from Calvin Reid and Valerie Cassel Oliver. Reid is senior News editor at Publishers Weekly and founder of both the magazine's regular comic column and PW Comics Week, an email newsletter on comics and graphic novel publishing. Cassel Oliver was curator of Splat Boom Pow!, a major exhibition of comic art at the Contemporary Arts Museum, Houston, in 2003. Her essay will provide an analysis of African comics as art. The catalogue will also include a complete checklist of work and artist's biographies.
Africa Comics is co-curated by Sandra Federici, Thelma Golden, Andrea Marchesini Reggiani, and Mary Angela Schroth.
Africa Comics is presented in conjunction with Africa e Mediterraneo, Bologna. The exhibition is made possible by the American Center Foundation.
Africa e Mediterraneo
Africa e Mediterraneo is a non-profit organization dedicated to international cooperation, education, and development. The organization was created in 1997 to promote intercultural exchange of knowledge between Italy and Africa, and was officially constituted in 2002. Among the group's activities are the publication of the quarterly journal Africa e Mediterraneo, and organization of many cultural initiatives, including expositions, conferences, special projects, and teacher training. Since its inception, in collaboration with Lai-momo cooperative, Africa e Mediterraneo has organized activities for and promoted African artists in Europe. Its goal is to support and communicate on behalf of African cultures in the belief that cultural understanding leads to development, peace, and justice.
Participating Artists
ò Al'Mata (Alain Mata Mamengi) & Sapi Gampez, Democratic Republic of Congo/Republic of Congo
ò Amanvi (Bertin Prosper Amanvi), Ivory Coast
ò Anani & Mensah (Anani Accoh and Mensah Accoh), Togo
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ò Asimba Bathy, Democratic Republic of Congo
ò Conrad Botes, South Africa
ò Chrisany (Francis Taptue Fogue), Cameroon
ò D'Dikass (Didier Kassa´), Central African Republic
ò Didier Mada BD (Didier Randriamanantena), Madagascar
ò Kola Fayemi, Nigeria
ò Gado (Godfrey Mwampembwa), Tanzania
ò Jam¾n y Queso (Ram¾n Esono Ebalé), Equatorial Guinea
ò Joe Dog (Anton Kannemeyer), South Africa
ò Laércio George (Laércio George Mabota), Mozambique
ò Pat Masioni (Patrice Masioni), Democratic Republic of Congo
ò Tounkara Massiré, Mali
ò Mendozza y Caramba (Maxime Aka Gnoan Kacou), Ivory Coast
ò Mfumu'Eto (Mfumu'Eto Nkou-Ntouala), Democratic Republic of Congo
ò Fifi Mukuna & Christophe N'Galle Edimo, Democratic Republic of Congo/Cameroon
ò Mussie A. (Mussie Asgedom), Eritrea
ò Anthony Mwangi, Kenya
ò Jean Claude Ngumire, Rwanda
ò Pahé (Essono Patrick), Gabon
ò Cisse Samba Ndar, Senegal
ò RomÒo Segunda, Angola
ò Themba Siwela, South Africa
ò T. T. Fons (Alphonse Mendy), Senegal
ò Tayo (Tayo Fatunla), Nigeria
ò Faustin Titi & Eyoum Nganguè, Ivory Coast/Cameroon
ò Tuf (Samuel Mulokwa), Kenya
ò Didier Viode, Benin
ò Adérito Wetela, Mozambique
ò Zapiro (Jonathan Shapiro), South Africa
EDUCATION & PUBLIC PROGRAMS
In conjunction with the summer 2006 season of exhibitions and projects, The Studio Museum in Harlem's Department of Education and Public Programs offers a range of programs, activities and events that will incorporate artists, scholars, and critics into thought-provoking discussions on a wide variety of issues central to the works on view in the exhibition. For more information on public programs, please visit www.studiomuseum.org, or call 212-864-4500 (ext. 264).
ABOUT THE STUDIO MUSEUM IN HARLEM
The Studio Museum in Harlem is a contemporary art museum that focuses on the work of artists of African descent locally, nationally, and globally, as well as work that has been inspired and influenced by African-American culture, through its exhibitions, Artists-in-Residence program, education and public programming, permanent collection, and archival and research facilities.
The Studio Museum in Harlem is committed to serving as a unique resource in its local community and in national and international arenas by making art works and exhibitions concrete and personal for each viewer and providing a context within which to address the contemporary and historical issues presented through art created by artists of African descent.
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Since opening in a rented loft at Fifth Avenue and 125th Street in 1968, The Studio Museum has earned recognition for its catalytic role in promoting the works of artists of African descent. The Museum's Artists-In-Residence program has supported over 90 graduates who have gone on to establish highly regarded careers.
A wide variety of Education and Public Programs have brought the African-American experience alive for the public by means of lectures, dialogues, panel discussions, and performances, as well as interpretive programs, both on- and off-site, for students and teachers. The Exhibitions program has also expanded the scope of art historical literature through the production of scholarly catalogues, brochures and pamphlets.
The Studio Museum's Permanent Collection contains over 1,600 works, including drawings, pastels, prints, photographs, mixed media works, and installations. It is comprised of works created by artists during their residency, as well as pieces given to the Museum to create an art historical framework for artists of African descent. Featured in the collection are Terry Adkins, Romare Bearden, Skunder Boghossian, Robert Colescott, Melvin Edwards, Richard Hunt, Hector Hyppolite, Serge Jolimeau, Lois Mailou Jones, Jacob Lawrence, Norman Lewis, Philome Obin, Betye Saar, Nari Ward, and Hale Woodruff, among others. The Museum also is the custodian of an extensive archive of the work of photographer James VanDerZee, the quintessential chronicler of the Harlem community from 1906 to 1984.
Operation of the Studio Museum in Harlem is supported with public funds provided by The New York City Department of Cultural Affairs and Council member Inez E. Dickens, 9th C.D.; Speaker Christine Quinn; and the New York City Council. Major funding is also provided by The Peter Jay Sharp Foundation and The Carnegie Corporation of New York, with additional support from the New York State Council on the Arts, a state agency; The Starr Foundation; The New York Times Company Foundation; David Zwirner; Estate of Irene Wheeler; The Horace W. Goldsmith Foundation; JP Morgan Chase; the Scherman Foundation, Inc.; Tishman Speyer; The Norman and Rosita Winston Foundation, Inc.; Estate of Bobby Short; The Joyce A. Wein Memorial Fund; Citigroup Foundation; LEF Foundation; gifts in honor of William P. Lewis, Jr.; American Express Company; The Cowles Charitable Trust; Goldman Sachs; Corine Pettey; Altria Group Inc.; Credit Suisse First Boston; Pfizer, Inc.; Tiffany & Co.; Sandra Grymes; Gordon J. Davis and Peggy Cooper Davis; Federated Department Stores; Oliver Kramm; Pierre and Maria-Gaetana Matisse Foundation; The Moody's Foundation; H. van Ameringen Foundation; and Jide Zeitlin.
ADDRESS
The Studio Museum in Harlem is located at 144 West 125th Street, between Adam Clayton Powell Jr. Boulevard and Lenox Avenue. Subway: A, B, C, D, 2, 3, 4, 5 or 6 to 125th Street. Bus: M-2, M-7, M-10, M-100, M-101, M-102 or BX-15.
ADMISSION
Suggested donation: $7 for adults, $3 for students (with valid id) and seniors. Free for children 12 and under. The first Saturday of every month is free for everyone.
HOURS
The museum is open Wednesday through Friday, and Sunday from 12 û 6, and from 10 û 6 on Saturday. The
Museum is closed on Monday, Tuesday and major holidays.
Phone: 212 864 4500/ fax: 212 864- 4800/ Web site: www.studiomuseum.org.
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Massiré Tounkara les six derniers nom dans la liste. Et Mass est le dinutif de Massiré
Merci Gaëlle.
Je suis aller voir ton site, c'est super
Salut, c'est pour vous annoncer la sortie chez Glénat de la BD illustration universelle pour le compte d'Amnesty. J'ai participé à cet ouvrage de 96 pages.
La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme,
écrite en 1948, est aujourd'hui le document de référence relatif aux droits de l'homme.
Les Editions Glénat et Amnesty International ont proposé à des auteurs de bandes dessinées d'associer une planche à l'un des trente articles que compte la Déclaration Universelle. Le recours à la bande dessinée et aux talents d'auteurs très divers offre à Amnesty International la possibilité d'un regard renouvelé sur cet écrit fondateur en rendant la Déclaration Universelle accessible à un large public.
Une cinquantaine d'auteurs, venus de tous les horizons, ont offert l'une de leurs oeuvres, livrant ainsi une interprétation à la fois libre et personnelle d'un des articles de la Déclaration des Droits de l'Homme.
De Rosinski à Wolinski, en passant par Bilal, Guarnido, Malka, Charb, Baru, Mandel, Quino, Hippolyte et bien d'autres, ces artistes mettent leur talent au service de cette noble cause.
E N K I B I L A L
Les principes fondamentaux d'Amnesty International, organisation mondiale de défense des droits humains, reposent sur de nombreux textes institutionnels, dont la Déclaration Universelle, mais également sur l'envoi de lettres adressées par ses militants aux auteurs de violations de droits humains. A travers cet ouvrage, l'écrit reste plus que jamais au coeur du travail d'Amnesty international.
L'ensemble des droits générés par les ventes de cet album sera reversé à Amnesty International, initiatrice de ce projet.
O L I V I E R S U P I O T
L I S T E D E S P A R T I C I P A N T S
PLANTU
BACHAN
H I P P O LY T E
Collectif
En collaboration avec
Amnesty International
Hors Collection
14.99 euros
96 pages couleurs
Album cartonné
Format : 235x312 mm
PARU LE 7 NOVEMBRE
ALFRED
BACHAN
BARROUX
BARU
EDMOND BAUDOIN
BRUNO BESSADI
ENKI BILAL
PIERRE BOISSERIE
CLEET BORIS
CHARB
SAMBA NDAR CISS?
LUDOVIC DEBEURME
SERGE DIANTANTU
RICHARD DIMARTINO
ST?PHANIE ESTOURNET
S?BASTIEN FLOC'H
ST?PHANE GIREAU
THIERRY GLORIS
JUANJO GUARNIDO
SOPHIE GUILBERT
ANTOINE GUILLOPP?
MATTI HAGELBERG
C?DRIC HERVAN
HIPPOLYTE
OLIVIER KA
RALF KÍNIG
JO?L LEGARS
LIDWINE
MARC LIZANO
MALKA
LISA MANDEL
MOEBIUS
MOSKI
JULIEN NEEL
CHRIST OLIVER
PLANTU
J?RÈME PRESTI
JEANNE PUCHOL
BRICE REIGNIER
THIERRY ROBBERECHT
JOS? ROOSEVELT
ROSINSKI
MICHA?L ROUX
DAVID SALA
CAMILO SANIN
OLIVIER SUPIOT
T?BO
MICHA?L TERRAZ
TOPPI
MASSIRE TOUNKARA
TROUBS
YANN VALEANI
WOLINSKY
JORGE ZENTNER
ZEP
:babouille:PROLOGUE : une drôle de nuit.
Par une nuit de pleine obscurité, la ville de Bérize perchée sur la colline de Alfar, offrait un spectacle des plus inédits. Elle était pour une fois calme. Même les éternels chiens errant d'habitude, rythmant la nuit avec leurs stridents aboiements, se sont tus. Un air d'apocalypse soufflait sur cette mégalopole habitée par des millions d'âmes. Dehors un vent fort Nord-est, finit de transformer l'atmosphère en froid de chien. On se croirait dans une ville de l'extrême Nord scandinave, livrée à une nuit de décembre, aux humeurs climatiques du pôle Nord, pourtant on était en Afrique et dans l'hémisphère Sud. On aurait dit une ville de superstition collective, une nuit de vendredi XIII, où la lune à l'état adulte refuse de se voiler derrière les nuages comme pour déposer les ambitions maléfiques du diable rodant. Ces genres de soirées où traîner dehors est ce qu'on vous conseille en dernier lieu. Il était 21h et demi, seul au balcon de mon appartement, au troisième étage d'un vieil immeuble de la banlieue Est de Bérize. Mon quartier fondé par des travailleurs immigrants, était à l'image de n'importe quelle cité. Avec ses vieux immeubles, ses étroites rues insalubres, où les jeunes garçons jouent matins et soirs au football et les petites filles à la marelle, au milieu des klaxons de vieilles voitures et motos. Les vieux retraités des mines et de l'industrie du tabac fleurons de l'économie du Pays, résignés dans leur fatalisme, reportant toute leur misère sur la volonté divine. Avec des pensions minables permettant à peine de faire bouillir gargote familiale les trois tiers du temps, jouent à la dame ou à l'awalé (dame traditionnelle) et au monopoly, des séances interminables entrecoupées de verre de thé au goût amer et de bouffées de fumée du tabac local enroulé dans du papier ramassé sur trottoir, au milieu des chicanières de triches et de fraudes.
Je jetais un coup d'oeil par le balcon et mesura à mon grand regret l'ampleur du calme fou qui s'abattit sur cette ville, habituellement bruyante de monde, de sonorités musicales infiltrant des boîtes de nuit, des bals publics en plein air et de cris raisonnant comme des psalmodies, des vendeurs et acheteurs de mets de tout type, entretenant le vacarme jusqu'à l'aube. J'hésitais un moment, puis enfilais un manteau de laine et prrenais mon appareil photo. Je dévallais en quelques secondes les escaliers de l'immeuble pour me retrouver dans la rue. Un vent froid et violent me traversa les oreilles que j'eusse soudain envie de retourner dans ma chambre à l'abri de cette atmosphère ténébreuse, mais ma détermination à m'adonner à ma passion de photographe avait besoin de plus de cet aléa climatique pour être entamée. Je m'arrêtais devant un panneau indiquant" Transport public". Quarante minutes s'écoulèrent et aucun véhicule ne se pointa. Machinalement, je décidais alors de marcher un peu, dans l'espoir de choper un taxi en route. Ces quelques taxis qui me dépassèrent, n'acquiescèrent pas à ma demande. Je compris qu'ils rentraient au dépôt. Et puis ç'allait être difficile de les convaincre à se rendre dans les quartiers de la banlieue Nord-Est. C'étaient des quartiers difficiles comme on dit, où la misère était encore plus rongeant que dans la banlieue Est. Je compris que j'allais marcher à pied donc. Et puis elle n'était pas mortellement loin d'ici la banlieue Nord-Est. Je relevais les cols de mon manteau et commençais à marcher à grandes jambes. Je traversais la grande place de l'indépendance, d'habitude débauchant d'énergie, avec ses musiciens, ses conteurs populaires' mais ce soir, elle était d'un calme présageant d'une mort définitive. Je continuais de marcher dans cette aire de chaos. La ville donnait l'impression d'un passage de bombe à hydrogène, anéantissant son bon air qu'on lui connaissait jadis. Seul me parvenait jusqu'aux oreilles le bruit effrayant des vagues du fleuve" Louguel" qui cognaient sur le versant Sud de la colline de Alfar. Le froid comme brusquement doubla d'intensité et le ciel s'assombrit de plus en plus, mais je continuais de plonger dans la profondeur de cette nuit que tous, mêmes les animaux, chasseurs noctambules, évitèrent, quitte à dormir affamés.
Perdu dans mes pensées, un événement, pourtant me ramena à la réalité. De braves gens s'affairèrent autour d'un homme tombé dans une canalisation d'écoulement d'eaux usées. Clochard, probablement effrayé par cette nuit comparable aux cauchemars les plus sombres, il cherchait un abri. Il passa par dessus bord un fossé, pour se retrouver dans un mètre cinquante d'eau infeste, mélange d'eau de pluie et d'eaux usées des somptueuses villas environnantes. Je saisis mon appareil photo et immortalisais ce moment unique d'humanisme, où des hommes faisaient fi des odeurs nauséabondes émanant de cette pollution purement humaine, s'y jetèrent pour sauver un autre homme. Un court instant, j'oubliais ce soir et son chaos climatique, pour savourer la beauté de ces gestes qui se déroulaient sous mes yeux. Je me précipitais à leur aide et nous parvîmes à hisser l'homme hors de l'eau. Il était complètement abattu, épuisé par les considérables efforts qu'il fournit pour résister aux forts courants des égouts. On comprenait à peine ce qu'il marmonnait. Décision fut prise de le conduire d'urgence à l'hosto sans que je ne puisse prendre une dernière photo du miraculeux et de ses sauveurs. La mésaventure de ce monsieur, loin de me dissuader de continuer ma course folle dans les profondeurs de cette horrible nuit, m'apporta le peu de courage qui jusque là me manquait pour complètement m'y plonger. Un rapide coup d'oeil à ma montre qui affichait depuis une heure un quart du matin. Je poursuivis mon chemin, comme poussé par une force invisible, qui me guidait vers un objectif inconnu. Je finis par atteindre les quartiers Nord-est de Bérize avec leurs énormes immeubles délabrés. Cette partie de la ville, les nuits normales, prenait des allures de kermesse, où on vient y jouer s'amuser. Mais ce soir, elle sommeillait ! Un profond sommeil de peur, à l'allure comateuse.
J'empruntais la grande avenue du président Torodo, quand, comme pour me mettre à l'abri du froid, je m'engageais dans une ruelle sombre et lugubre. Je marchais sans savoir en réalité, où aller. Elle était calme. A cela ajoutée, l'absence totale de lumière. Mon c£ur battait tellement fort, que je l'entendis dans mes oreilles. Une seule idée me tonnait dans la tête, sortir de cette maudite ruelle. Devant moi, dans l'obscurité, se dressait une énorme battisse, style colonial datant probablement du XIXe siècle avec son grand jardin et ses lourdes portes métalliques. L'envie me vint soudain de m'introduire dans la rue à droite et de longer ce joyau architectural.
Après une centaine de mètres, je me rendis compte que j'étais dans un cul de sac et décidais de revenir sur mes pas. Cette fois-ci, je passais plus près de la battisse. Je m'approchais de la clôture. Un bruit incongru provenant de l'intérieur me fit sursauter. Qu'est-ce que c'était ? Je tendis l'oreille pour avoir le c£ur net. Cela reprit de nouveau. Je compris que c'était des cris, des cris qu'on tentait d'étouffer semble-t-il. Je me remémorais ces vieux films style sueur froide dans lesquels une telle situation présageait toujours une mort d (homme !
_ Bon sang de bonsoir ! Pensais-je.
Au même moment je craignis ma propre peur ! Et la peur finit par envahir mon corps que j'eus la chair de poule. Et ostensiblement, les battements de mon c£ur augmentèrent sur le coup. Néanmoins, ma curiosité inconsciemment prit le dessus sur ma peur ! Je m'approchais des cris qui maintenant, se perdaient dans un étouffement rigoureux semble-t-il. Au bout de la maison, devant moi, une chambre aux fenêtres en bois rongées pratiquement par des termites, parvenait une instable lumière. Les cris venaient de là compris-je. Je m'approchais plus près et aperçus des silhouettes d'hommes à travers la lueur de la lumière infiltrant de la fenêtre. Sans hésiter une seconde, je sautais la clôture de fer rouillée par un siècle d'oxydation, qui me séparait de ce lieu suspect et dangereux. Pendant une seconde, je pensais à une autre chose : celle qui pouvait faire de cette vieille battisse abandonnée un lieu hanté ! A Bérize, c'est pas les histoires ce genre qui manquent en tout cas !
_ Au diable les crétineries ! Pensais-je.
Je m'étais retrouver juste derrière la fenêtre, d'où provinrent les cris qui maintenant avaient cessé brusquement et bizarrement. Alerte, je me blottis contre un tronc d'arbre, pensant indéniablement qu'on a pu m'entendre venir dans l'herbe broussailleux du jardin. Je restais interdit un moment attendant mon sort. Il ne se produisit rien. Alors, je me penchais au dessus de la fenêtre avec une grande discrétion pour risquer un £il. Ce que je vis, me fit presque tomber dans les pommes. Un homme couché sur le dos costume sombre et chemise blanche souillée de sang, visage réduit en bouillie, comme passé au broyeur. Autour de son corps meurtri, quatre gaillards dont deux armés de barres de fer se tenaient debout. Une forte envie de nausée me submergea. Mais je me retins sachant que le moindre bruit pourrait les alerter. Et en plus c'était pas le moment de craquer car je tenais là un clicher témoin de la violence de ces quartiers chauds de la banlieue Nord-est de Bérize. Alors je me ressaisis un moment et saisis mon appareil photo. Je pris le soin d'ôter le flash de peur de me faire repérer. Je collais l'£il contre l'objectif de l'appareil et les visais par-dessus les rebords inférieurs de la fenêtre. Ils restèrent toujours arrêtés autour du corps. J'attendis qu'il y est du mouvement, ensuite un instant, un court instant statique mais suffisant pour que je fige à jamais cette abominable scène. Maintenant, il fallait me tirer de là puisque j'avais plus rien à foutre. Seulement, je me faisais un certain souci pour la qualité de la photo prise, il n' y eut pas de flash pour une scène mal éclairée. Mais bizarrement et d'une façon naturelle, un vent de satisfaction me traversa la tête. J'enlevais mes godasses pour ne pas faire de bruit, m'éloignais vers la clôture que je sautais sans trop m'en rendre compte, tellement je cuvais d'envie de quitter ces lieux maudits fissa ! Je me retrouvais malencontreusement dans l'impasse par laquelle j'étais arrivé. Je divaguais paniqué ! Je rebroussais chemin tout en priant que rien ne m'arrive :
_ Mon Dieu ais, pitié de mon âme ! Fit la seule chose que j'eus pensé.
Je réempruntais l'avenue du président avec en tête une seul conviction, celle de retrouver la chaleur de ma chambre et oublier cette nuit et ses attributs cauchemardesques. Et demain en me réveillant, que je soufrasse d'une amnésie, cela m'était totalement égal. Je pris un tout autre itinéraire que celui par lequel j'étais arrivé dans ce maudit quartier, pour me retrouver au bord du fleuve Louguel. Il ressemblait ce soir là à un fleuve, dont le génie malfaisant réclamait son dû û un sacrifice humain û non honoré par d'ingrats riverains. Il était trouble comme moi d'ailleurs et cognait dans tous les sens. Ce soir, on aurait put bien s'entendre, mais seulement moi je ne comptais pas clamser ce soir ! Effrayé par toute cette atmosphère de violence, je m'éloignais des bordures du fleuve. Mon appareil en bandoulière, mes mains strictement enfouies dans les poches de mon manteau, baissais la tête et marchais de toute la force de mes jambes. Cette fois-ci, je ne fis attention à aucun détail sur la route qui me mena à la maison.
3 Heures un quart du matin.
J'étais enfin parvenu à regagner mon quartier à mon grand bonheur ! Mais ce fut sans compter avec les fâcheux délestages de la ½ majestueuse société étatique d'électricité ½ ! Le quartier baigna dans une ténèbre totale. Mon ventre se noua sur le coup. Au fond, je maudis une fois de plus, cette poisseuse nuit et son atmosphère apocalyptique. Mais aussi la société d'électricité ! Pour chasser ma peur, j'allumais une clope et me dirigeais vers mon immeuble à peine visible, telle la densité de l'obscurité l'engloutie. Je m'approchais de la porte et comme l'éclair, l'ouvris. Un petit bruit dans les escaliers me la fit vite fermer et je me retrouvais de nouveau dans la rue. Je respirais lourdement. Ma peur m'étouffait presque. Ma poitrine se gonfla sous la poussée de mes poumons qui se vidèrent aussi vite qu'ils s'emplirent d'air. Comme pour implorer Dieu de m'accorder une seconde chance, que je n'étais pourtant pas sûr d'avoir, je jurais par toute âme de ne plus sortir, sous un quelconque prétexte que ce soit, par une nuit pareille. Dans ma tête deux idées se battirent pour le contrôle de ma destiné ce soir. La première m'intima la bravoure de franchir la porte. La seconde, de jouer au poltron et de rester sur le palier de la porte. Je finis par écouter la première et m'engageais dans le couloir sombre qui menait aux escaliers. Je saisis mon briquet et l'allumais. Je pris les marches de l'escalier avec tellement de précaution, que j'eus moi-même l'impression de guetter mon ombre. J'atteignis la porte de ma chambre, sans encore entendre le moindre bruit. Ma peur ne fût pas pour autant dissipée. J'introduis la clé dans la serrure et constatais à mon grand étonnement que la porte n'était pas fermée. Un tueur pouvait m'attendre à l'intérieur, fut la seule idée qui m'effleura l'esprit. Peut être, les tueurs de la grande battisse coloniale. Comme ça, ils m'auraient vue et laisser filer pour venir m'attendre chez moi !
_ Non, ce n'est pas possible ! D'ailleurs ils ne me connaissent même pas ! Pensais-je, trouvant cette idée bête.
Comme ça, je retombais dans ma peur parano´aque qui m'habita toute cette nuit. Je me figeais net. Une seule chose me tracassait : Quoi ou qui est ce qui pouvait s'introduire chez moi ce soir ? Les réponses étaient nombreuses, je n'écartais pas une intrusion d'un de ces nombreux chats errants sans maîtres qu'abritaient l'immeuble et le quartier. Mais le pire aussi était à craindre : L'idée des tueurs !
Je baissais les yeux, comme un aveu de faiblesse. La fatalité me gagna. La seule chose que j'eus à penser fut :
_ On a beau courir, on finit toujours par être rattrapé par son destin !
Et ce soir mon destin serait de mourir devant ma porte. Ãa s'appelle, voir chez soi et mourir ! Mes pensées comme une machine à remonter le temps, s'éloignèrent dans une mélancolique nostalgie. Je repensais à ma vie et découvrais qu'elle était nue. J'avais 28 ans, célibataire ! Je n'avais jamais connu l'amour d'une femme. Et je ne le connaîtrais probablement jamais ! Le nom de Niza disparaîtrait avec moi ce soir et aucun enfant ne pourrait perpétrer ce nom.
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UN CAUCHEMAR à UNE PREMONITION ?
Je me sentis fatigué, mais les événements de ce soir, m'empêchèrent de fermer l'£il une seconde, bien que je sentais la lourdeur de mes paupières. J'avais une peur d'enfer qui me paralysait presque. Je restais cloué dans le canapé, recroquevillé comme quelqu'un qui attendait son sort. Mais je compris pertinemment que j'allais craquer et sombrer dans le sommeil. La pluie reprit et commença à entrer par la fenêtre que j'avais maladroitement fermée. A la même seconde, mes paupières se rabattirent et se rouvrirent la seconde d'après. J'étais à bout. Mais il fallait refermer cette fenêtre et moi, j'étais comme quelqu'un qui ne ressentais plus ses os et ses articulations. Je fus à la frontière de deux choses : basculer dans le sommeil, ou me lever pour fermer la fenêtre. Mais, c'est comme dans un effort surhumain, je parvins à m'extirper du canapé. J'étais à la fenêtre. Je vis s'effondrer lourdement une silhouette de femme à travers l'atmosphère floue que créait l'averse. La personne semblait épuisée et traquée par je ne sais qui ou quoi ? Je quittais rapidement la fenêtre, enfilais vite un imper et partis à son secours. Dehors la pluie était très violente, je m'approchais du corps. Une faible voix de femme me parvint :
_ Aidezàmoi ! S'il vous plaità
Un peu plus tardà
Au début, je crus que toute cette fatigue m'avait réduite la vue au point de la rendre floue. Je ne parvenais pas à voir le visage de cette étrange inconnue que j'avais là devant, blottie dans une couverture en laine. Je me frottais les yeux, mais rien ne changea. Alors je tentais une diversion car je n'osais lui dire que je ne voyais pas son visage.
_ C'est quoi votre p'tit nom, heuà mam'selle ? Lui demandais-je.
Elle ne me répondit pas. Je tournais dans la cuisine alors qu'elle n'avait point goutté non plus à son repas chaud. Comment elle l'aurait pu puisqu'elle n'avait pas de visage, me dis-je ! Elle resta interdite.
Et moi, comme un idiot, redoublais mes va et vient ne sachant que faire.
_ Vous n'aviez rien mangé ! Tentais-je bêtement et un peu agacé.
Elle resta toujours interdite. Mais elle me fixa de son regard flou. Son regard semblait émettre quelque chose que je pouvais déceler à moins d'être un devin. On dirait quelle voulut me dire quelque chose, mais elle semblait comme empêchée. Ce regard me perturba profondément.
_ Pourquoi, vous me regarder comme ça ? Qui êtes vous ? Un ange du ciel ?
Je ne sus quoi dire réellement tellement les questions se bousculèrent sur mes lèvres. Mon état de perplexité sembla la perturber. Elle finit par ouvrir la bouche, au fait elle émit :
_ FatimaàFatima est mon nom !...
FATIMA, un joli nom en tout cas ! Indiscrètement, je lui demandais :
_ Qu'est ce qui vous est arrivé Fatima ?
A cette question, elle frémit. Et brusquement son regard flou se figea sur moi d'une façon dure et ensuite recouvra comme air soucieux. Au fait, c'est ce que je pressentis.
Dans son attitude, elle hésita un instant, indécise, frémit de nouveau. Moi, je ne compris rien. Elle semblait souffrir de quelque chose semble-t-il, et que moi je fis malencontreusement renaître. Elle me jeta un regard égaré mais suppliant comme si, elle voulut dire quelque chose. Elle détourna la tête, s'en tortillant dans la couverture de laine qui la couvrait. Je l'observais de profil. Elle semblait jeune. Je voulus articuler quelque chose, lorsqu'elle détourna de nouveau son regard, se blottissant de plus belle dans la couverture. Je n'insistais pas. Elle fixa la faible lumière de la veilleuse semble-t-il, et resta ainsi quelques secondes. Je remarquais un filet de larme marquer ses joues floues. Elle pleurait silencieusement. Au bout du compte, je sentis qu'elle voulu risquer quelque chose de nouveauà Mais brusquement, elle se leva, se précipita sur la fenêtre. J'essayais de la rattraper car je compris qu'elle voulait sauter. Je criais :
_ Non, ne faites pas ça !
Il était trop tard, car je ne fus pas très prompt de l'attraper. Elle sauta dans le vide, pour s'écraser au sol. Dans mon élan, je l'accompagnais aussi. Voilà, il était temps. Cette mort que j'entendais fut enfin là. Comme cette étrange fille, j'allais m'écraser. Ãa fait vraiment bizarre d'avoir son destin lié à quelqu'un qu'on ne connaît pas. Le sol, fut pour bientôt, je m'écrasais et j'entendis comme un bang ! J'immergeais comme dans une sorte de fourgonnette. L'eau commençait à envahir la cabine et je pus distingué au sol trois corps, mais c'étais floue. Le volume de la cabine fut envahit par l'eau, je cherchais une issue de secours pour me tirer. Je trouvais l'issue d'aération au toit. Il était temps, je commençais à manquer d'air, je replongeais et récupérais un fusil au sol, je tirais deux coups de feux et la fermeture de l'issue céda. Je m'y précipitais pour sortir. Je fus dehors, je fus face à quelqu'un. C'était bizarre, on dirait que je menais un duel. Mon adversaire était tout sombre. Il pleuvait donc je ne vis pas son visage. Je tenais un comme un pistolet en main. Je saignais du front. J'entendis comme :
_ Crève Minable !
J'entendis Bang ! J'avais tiré en même temps que lui. Il s'écroula lourdement. Je l'avais eu. Mais æ une douleur subite me plia en deux. Je portais une main à mon ventre, le regardais, puis ma main. Je saignais aussi. Il m'avait eu aussi. Lentement, mes mains se crispèrent, je lâchais mon arme qui tomba dans un bruit sec de métal. Je m'effondrais a genoux, des larme de douleur aux yeux. Je ne pleurais pas par peur de la mort ou de la douleur. Mais je pleurais pour quelque chose d'autre que moi-même je semblais ignorer. Dans une rage lion mourant, je rugissais de toutes mes entrailles.
Je me réveillais dans un strident cri. Quel effrayant cauchemar j'avais fait là. Je suais à grande gouttes. Ma tête était en chaleur comme une chaudière. En plus, j'étais groggy par le fait d'avoir dormis retreint et mal dans le canapé ! En parlant de canapé ! Je me rappelais d'y être resté cloué toute la nuit à ne pas pouvoir fermer la fenêtre qui ne fut qu'à un pas. Je me rappelais de cette étrange fille qui y était passé par-dessus bord. Je m'y précipitais pour jeter un £il au sol. Il n'y avait rien, à part quelques passants matinaux. Un peu soulagé, je revenais vers le canapé et m'y laissais choir au fond. Je remarquais alors que ma fenêtre était restée ouverte toute la nuit, mes rideaux mouillés et un flac d'eau dus à la pluie de la nuit passée. Je restais un moment perplexe et confus. Au bout du compte, je compris. La pluie avait repris la nuit passée et moi j'étais resté cloué dans le canapé par une assommante fatigue contemplant le flash des éclairs Je finis par me rendre à l'évidence : J'avais tout mélangé : rêve et réalité. Et ces rêves, était- ce des cauchemars ou juste une prémonition ? Je ne pouvais le savoir ! Je me sentis affecté, un peu déstabilisé par leur ambigu´té. Je songeais alors pour la première fois de ma vie à aller voir ma voisine de palier, une femme qui lit l'avenir, les ambigu´tés et toutes les conneries de la sorte, à travers les cauris. Bien sûr, je trouvais absurde cette idée, mais je devais aller la voir !
Fin du prologue
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