la sentence (retravaillé) par darwin & Hervé
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Synopsis :
ptite fantaisie un peu pessimiste a première vue, mais ca m'a plu d'écrire ça.Pour une bd en une seule planche...c'est un homme que l’on réveille très tôt le matin pour l'éxecuter. « Il a tué », la justice ne peut supporter l’idée qu’un homme puisse tuer, retirer la vie à un autre ! Alors, pour le punir, les juges on décidés… de le tuer.
Type de dessin recherché :
tout tout tout tout tout
Scénario :
-case 1
Coupée en diagonale, on voit sur la partie de gauche une main tourner la clé dans une serrure d’une porte de prison ( le bruit aigu et métallique est exprimé ). Sur la partie de droite, on peut voir la tête d’un homme mal rasé aux cheveux longs ( le condamné )les yeux grands ouverts, mais toujours la tête posée sur son oreiller. Son visage exprime l’angoisse (mais également une certaine "inexpression" liée à la peur), il entend la porte s’ouvrir.
Narration : « debout garçon » en voix off en haut de la case
-case 2
Se passe dans un couloir sombre. Lié par des menottes aux mains et aux pieds, vêtu de la combinaison orange trop grande des prisonniers, la tête penchée en avant et le cheveux pendant, on voit le prisonnier debout au centre en train de marcher difficilement accompagné par des gardiens armés, des magistrats et des civils ( genre familles de victimes ). Le prisonnier parle directement au lecteur ( les autres personnages n’entendent pas ).
Le prisonnier : « on m’a traité comme le plus vulgaire animal, c’est normal : j’ai tué. » ( le « j’ai tué » est en gras.)
-case3
Le prisonnier jette un regard un peu désespéré mais sans haine vers le gardien qui se trouve a ses cotés. On ne voit que le haut des deux bustes et les têtes . Le gardien regarde également le prisonnier et paraît tendu.
-case 4
Le même gardien gifle violemment le prisonnier, qui perd l’équilibre.
-case 5
Le prisonnier est allongé sur le sol, blessé au visage, les yeux rouges, il semble qu’il pleure. Il parle toujours au lecteur uniquement.
Le prisonnier : « je n’éprouve pas de haine, je crois en la justice, je ne mérite plus le respect des autres : j’ai tué. »
( le « j’ai tué » est en gras.)
-case 6
Décor complètement différent : deux petits enfants jouent dans l’herbe sous un soleil de plomb. Ils sont bien habillés ( stéréotype des enfants de familles aisées occidentales ). Une bulle sur le coté : le prisonnier continue a parler.
Le prisonnier : « la justice et la plus belle victoire de l’homme, le crime son pire péché. Cependant je ne comprends pas… »
( la phrase continue dans la case suivante)
-case 7 (tableau final)
Elle est en largeur ( prend toute la largeur de la page )
Techniquement c’est la plus compliquée.
On voit au centre et en bas les cinq ou six soldats du peloton d’exécution, en uniforme et en position de tire ( visant vers nous ). On les voit entièrement mais ils ne représentent qu’a peu près la moitié en hauteur et en largeur de la vignette.
En arrière, prenant toute la taille de la vignette, on voit les mêmes soldats, mais mal rasés, menottes aux mains et aux pieds, habillés en prisonniers, la tête baissé ( souffrance ). Toujours en voix off, le prisonnier.
Le prisonnier : (fin de la phrase de la sixième vignette) : …pourquoi le même sort n’attend pas mes bourreaux. Je meurs, et avec moi, la justice.
- 16/10/2007 21:32 verdeter
- allez, elle est bien ta planche, et on imagine facilement car ta description est tres précise et frappantevisuellement
je peux pas te la faire mais si qq s'y colle ,
je veux bien te la mettre en couleur
bonne recherche et a plus