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C'est sans doute idiot ce que je demande mais je voulais savoir si vous aussi, vous n'aviez pas déjà eu l'impression lorsque vous vous lanciez dans un nouveau sujet, de revenir toujours aux mêmes thèmes, ou de vous retrouver avec le même type de personnages?
Cela même si l'histoire, l'univers ou l'époque diffère...
Je ne sais pas trop comment vous expliquer pour que ce soit clair... Quelqu'un a compris, ou je dois chercher un exemple ... ?
Bon par exemple :
vous voyiez le film American Beauty, la série Six feet Under ou encore Desesperate Housewive qui ont pour même scénariste Allan Ball ?
Même si les histoires sont complètement différentes, on revoit toujours le même type de sujet ( la mort, la normalité etc.. ) et le même genre de personnages ( des femmes au foyer qui s'ennuie de leur vie dans Deseperate Housewive ou Ruth dans Six feet under ); le même type de caractères pour ses adolescentes paumé ( Six Feet Under et Américan Beauty )
Les intrigues sont différentes et chacunes bien traité ( je ne sais pas pour Deseperate Housewive mais je pense que oui ), pourtant, on retrouve les mêmes ingrédients donnant des sauces différentes.
Si vous avez compris qu'en pensez vous?
Je pense que c'est normal, on a chacun ses propres expérience et sa propre manière d'aborder les choses. Mais bon, est-ce une raison pour remettre en avant, au final, toujours les mêmes trucs même si les histoires, les univers varient?
Vous n'auriez pas l'impression à force de vous "répéter" même si le terme n'est pas bien employé.
* C'est bizarre, je pense avoir la réponse à ma question mais bon, j'aimerais avoir votre avis quand même. *
'Tu aimes les films de gladiateurs?
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Moi j'ai compris...youhou...je suis le premier.
Moi je pense, tout comme toi, que c'est totalement normal.
On ne peu pas reprocher a Scorsesse de faire des films aux tendances mafieuses, à Tim Burton de faire des films loufdingue mais si propre justement à son univers ou encore à Gotlib de ne faire que des bédés à caracteres drolesques.
(Petite parenthèse: On reproche d'ailleurs assez souvent dans le monde du cinéma, aux acteurs à la tendance comique de faire soudainement des films dramatiques ou plus serieux. On leur colle une etiquette de "clown" et ils se doivent de la conserver et de l'honnorer.)
Moi par exemple, je me rend compte, que j'écris souvent en pensant ou en parlant d'animaux.
Alors évidement, j'éi écrit quelques petites choses sans bebetes, mais c'est tout de même un sujet qui revient assez souvent dans mes idées folles et dans mon tit cerveau.
Aprés c'est a chacun de faire en sorte de ne pas se repeter dans l'histoire, d'écrire des histoires avec des points en communs sans pour autant entrer dans une redondance lassante pour le lecteur ou le telespéctateur, chose que, pour ne citer qu'eux, Scorsesse ou encore Tim Burton arrive a faire a merveille.
Burton fait des films magnifiques, toujours à la limite du conte et de la fable, assez sombres et lugubres, mais perso, m'etonne et m'emerveille a chaque fois.
ps: Skreugneugneu de Mr Bulbe...
pss: C'est moi, ou j'ai l'impression que mon message est vraiment pas clair et presque hors sujet? Je suis fatigué moi dis donc...hum
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On te comprend parfaitement Kya.
J'ai moi même eue cette peur a un moment, mais elle est loin derrière moi (et devant aussi), parce que je constate que je suis encore dans une phase d'apprentissage où je progresse si vite que même si je reprenais la même histoire avec les mêmes personnages, je ne ferais pas du tout la même chose qu'il y a un an.
Se renouveler est un soucis d'artiste accompli, ce qui est quelque chose de flou et insaisissable, mais je sais personnellement que j'en suis encore loin, et je pense que c'est pareil pour toi (ne le prend pas mal, je pense que tu as un grand potentiel pas encore totalement exploit, même si tu as déja faits de bonnes choses).
Après, si on a vraiment envie de se renouveler, ce n'est pas si difficile: si tu en recent le besoin, c'est que tu as identifié des thêmes récurrent dans ton oeuvre, et il te suffit donc de bien faire attention a les éviter. Toute la question est de savoir si tu sauras faire quelque chose d'intéressant en dehors de ton terrain de jeu habituel, et il n'y a qu'une seule façon de le savoir.
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pour ma pars, je pense ce n'est pas toujours dans le concept ou l'univers d'un scénario que mes idées se ressemblent, mais plutôt vis à vis du caractere des personnages.
je trimballe toujours dans mes création des caracteres récurents. c'est aussi ce qui fait une style je pense
Les Voisins du Chaos : http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=10197
Mon portfolio : http://heatown.com/portfolio/
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C'est normal, on revient toujours à passer par ce qui nous touche. C'est même la base de la psychanalyse : on laisse le patient parler, parler et il reviendra toujours autour des mêmes problèmes, sans même s'en rendre compte. Beaucoup d'artistes travaillent comme cela, de manière inconsciente ou semi-consciente, notamment dans les arts graphiques où c'est le plus visible. Ou plus visible encore : l'art brut.
C'est ça qui est intéressant justement : repérer et analyser ces thèmes récurrents et la façon dont ils évoluent. Que ce soit dans ses propres travaux ou dans ceux des autres.
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C'est surtout qu'on ne peut travailler qu'avec ce que l'on connait, ce que l'on sait, notre propre expérience. On utilise les ½ matériaux ? qu'on à sous la main.
Aller voir chez les autres, se documenter, voyager (ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse), voir, entendre des nouvelles choses, des choses différentes, c'est s'approprier de nouveaux éléments, de nouvelles briques pour se construire, ou de nouvelles méthodes, pour renforcer celles que nous avons déjà.
D'où l'interêt de la copie, de l'analyse, de l'apprentissage des règles d'anatomie, de perspective, etc.
Cependant, JMG introduit l'art brut.
Wikipedia, c'est bien pratique:
Le concept d'Art brut a été inventé en 1945 par le peintre français Jean Dubuffet pour qualifier les productions réalisées par des non-professionnels de l'art £uvrant en dehors des normes esthétiques convenues (autodidactes, psychotiques, prisonniers, personnes indemnes de culture artistique). Il entendait par là un art spontané, sans prétentions culturelles et sans démarche intellectuelle. Selon lui, l'art brut doit ½ naître du matériau (...) se nourrir des inscriptions, des tracés instinctifs ?.
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je prefere un enrichissement progressif d'un meme theme plutot qu'un changement radical oui tout a fait monsieur toc
they laughed as I integrated / I laughed as they disintegrated
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Marini est un bon exemple du thème de la récurrence ! Il agit avec ses personnages comme un réalisateur qui affectionne certains acteurs et qu'il réutilise à travers différentes productions...
Mais je pense comme Doc Folaweb, on ne peut faire qu'avec ce que l'on a, ce que l'on connait... La maturité, l'expérience et les connaissances jouent beaucoup dans ce concept. On peut aussi être obsédé par un thème jusqu'à le décliner dans toutes les variantes possibles.
Un bon scénariste n'aura peut être comme seule récurrence que la manière de découper les plans et les vues.
Pour ma part, je n'a pas encore trop ce problème de récurrence, vu le peu de sujets que j'ai traité
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Je comprends tout à fait ce que veux dire Kya... Ca m'a effleuré l'esprit quelques fois. C'est vrai qu'il y a dans mon travail des thèmes et des éléments qui reviennent même si le genre n'est pas le même dans un cas comme dans l'autre. Je pense que, du moment que l'on arrive à faire quelque chose d'intéressant (cf. l'exemple de Kya : Alan Ball) et que l'on n'a pas atteint un niveau de saturation, il n'est pas nécessaire de s'inquièter plus que ça...
:khamster:
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Je suis d'accord avec tout ce que vous dites dans l'ensemble. Ce n'est pas quelque chose qui m'est obsetionnelle. Comme Moutch, ça m'a turlupiné parfois.
Je rejoins parfaitement vos points de vue lorsque vous parlez de maturité et d'expérience , c'est d'ailleurs un tout petit peu pour cette raison que je ne me lance pas facilement dans des projets trop long, préférant laisser murir afin d'en avoir un " meilleurs aperçus ", dans un soucie de " faire mieux ", moins par lassitude d'un thème où j'aime ce que je traite * lorsque je le fais * sans pour autant ne pas avoir envie de me " diversifier " . Mais il faut bien se lancer, ça permet d'avoir un meilleur aperçu nos erreurs pour mieux avancer par la suite.. De toute façon, on ne peux que progresser ... je pense....
Merci encore de m'avoir comprise et répondue si gentilment
'Tu aimes les films de gladiateurs?
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