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Petitte question con, que pensez vous des gens qui estime vouloir en faire avancer certains sous la pression de critiques accerbes et parfois totalement injustifiées ?
J'en ai connu des mecs comme ça à l'école, surtout des profs qui cassait de l'élève et qui ne faisait que décourager les gens pour que les plus fort subsitent.
je hais ces mecs là, si ils veulent faire leur loi qu'ils aillent la faire à la Légion Etrangère.
Voilà, coup de gueule du jour, aurevoir, merciii
"C'est vous qui voyez"
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J'aime bien avancer sous la pression, en fait je ne marche qu'à çaà
En revanche, il n'est pas question qu'elle provienne de quelqu'un d'autre que moi (ou mon co-auteur, ou les dessinos/co-réals avec qui je bosse)à et encore moins de quelqu'un qui prétendrait le faire au nom d'une quelconque hiérarchie !
Je me suis d'ailleurs barré des quelques tafs où ça se passait comme ça, et maintenant je bosse soit seul, soit avec des gens bien, avec qui on s'est cooptés, et avec lesquels on parle d'égal à égal.
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Alors la chers messieurs ça se discute.
Lorsque j'etais encore un jeune auteur prometteur de l'underground newyorkais des années 70. Je vivais dans un miserable reduit situé fort loin de l'atelier comunautaire ou je travaillais notament avec Ray Act.
Le chemin me semblait toujours interminable, du coup je pris l'habitude d'aller boire deux ou trois biéres à la pression dans le petit bar qui faisait l'angle. Apres quoi je pouvais m'avaler tout les kilometres de bitume sans m'en apercevoir, il m'arrivais même de depasser l'atelier tellement la route me semblait courte.
Donc je pense qu'on avance toujours mieux sous la pression
Votre dévoué serviteur et trésorier principal
Alain Poster
Putain ton sujet m'inspire Swan (faut dire qu'il est d'actualité me concernant même si je digresse un peu du côté comm + que BD...bien que m'a dernière cagasse avec un éditeur était sensationnelle dans l'enfilement de perles en matière de mauvaise foi).
Je me suis déjà exprimé avec plus de diplomatie dans le sujet "critique constructive " à ce propos ... j'aime vraiment pô... cette méthode à deux balles qui crois pouvoir motiver dans la casse ...à chier...Beurk!!
tiens je viens d'avoir cette mésaventure sur mon dernier taf com et j'aimerais avoir si tu as déjà eu ce type de personnes en face de toi Swan (ou d'autres...) de celles qui démolissent tes propositions pendant 30 minutes montre en main pour finir par te dire que c'est pas mal ce que tu fais sans jamais t'expliquer ce qu'elle désire réellement ...Trés stréssssssant comme instant....surtout quand tu découvre que tu es le catalyseur d'attaques destinées à une tierce personne qui t'as mandatée....
Je suis curieux de savoir si vous avez vécu des expériences décallées de ce genre...allez je crache ma rancoeur...Je travaille souvent pour des collectivités et je suis scié par la lenteur des décisions (et pourtant j'ai travaillé dans la fonction territoriale et suis issues d'une famille plutôt de fonctionnaires depuis trois générations) quand des élus s'en mèlent...Et le nombre de fois ou tu dois recommencer des illus pour des broutilles parce que tu as changé 20 000 fois d'interlocuteur sur le projet...Je perd un de ces temps...
J' ai tout un sac d'histoires incroyables...si si ...
ou alors j'ai la scoumounne ...
:kzinzin:
Côté BD, je travaille seul la plupart du temps, à moins de vraiment accrocher avec une personne. + simple.
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J'aime pas vraiment ces méthodes aussi drastiques, et les seules personnes/enseignants qui m'ont été donné de voir agir de cette manière étaient d'origine... européenne.
Comme certains de mes profs d'université m'avaient dit, les relation étudiant-professeur sont très, très différentes de ce que vous avez en france. Il est pas rare de voir un prof prendre un bière avec ces étudiants. On a déjà pris un petit joint avec quelques-uns de nos profs.
Alors les profs qui engeulent... ils sont rares.
Mais j'avoue que la pression, parfois, même si elle est désagréable, elle peut être efficace. C'est une question de contexte, à mon avis.
-El_Yanosh
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Alain Poster (notre vénéré)>>>> :kclap: :kavecesar:
Lol>>> On s'éloigne un peu du sujet mais le plus que j'ai à vivre dans la pub c'est les clients qui savent pas ce qu'ils veulent particulièrement quand c'est un petit nouveau ou bien qand le mec est pas habitué à bosser.
Le mec te donne le brief, tu lui fait 2 ou 3 propositions, on en choisit une ou on fait un melting-pot de deux, bref le boulot avance, le mec voit le boulot finalisé et là deux choix :
1/ Il à pas le temps, il prends le projet, c'est cool.
2/ il à le temps et là, on fait durer le plaisir à coup de modifs, de retour en arrières, d'hésitations, d'essais et de tests en tous genres.
Ca c'est innévitable de toute façon.
Option + : être méga à la bourre sur un boulot, avoir le client sur le dos pour des modifs en directe et en plus avoir le matériel qui lâche un vendredi soir à 21h et que le coursier attends pour emmener le boulot chez l'imprimeur.
Ca, c'est le top, vu et vécu ^^
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El Yannosh : cà empêche pas, en France aussi a m'est arrivé de taper le bédo avec un prof, mais à l'époque ou j'ai fait mes études, y a bien 15 ans maintenant, y avait encore pas mal de profs de la vieille école complêtement largué par l'informatique avec des principes bien ancrés.
Maintenant ça change de profil, c'est plutôt de jeunes cons de 30 ans qui se la joue star, et faut attendre qu'il est 10 ans de bouteille en plus pour qu'ils se rendent compte qu'il vallent pas mieux qu'un autre.
La roue tourne, mais en attendant c'est les élèves qui trinquent.
Je en dis pas qu'il faut pousser au cul de temps à autres, mais j'ai déjà assisté à des comportements parfaitement scandaleux que ce soit en école ou en agence.
"C'est vous qui voyez"
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Vouloir faire avancer quelqu'un en le décourageant me semble stupide mais surtout une profonde marque d'irrespect envers la personne concernée. A mon sens il faut partir de ce que fait ladite personne et essayer, d'abord en la mettant en confiance, de l'amener un tout petit peu plus loin. Il faut du temps et laisser à chacun la possibilité de découvrir ses motivations et son potentiel.
"Que l'on soit nul en dessin, que l'on soit jeune ou vieux, quel que soit le métier que l'on exerce, on peut dessiner des mangas." Osamu TEZUKA
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Bien d'accord avec tout ça surtout que lorsqu'on choisit une personne pour faire un travail graphique c'est habituellement parce qu'on a vu ses travaux précédents et qu'on a aimé alors on peut imposer des contraintes mais pas lui demander de se réinventer complètement ou faire quelque chose qui ne lui ressemble pas.
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whaaa, chapeau à Swan qui aura réussi à partir du thème de la pression de permettre à certains membres de philosopher sur des questions méthaphysiques ... :kclap:
A quand le Questionnaire de Docteur O & C ? :knaughty:
'Tu aimes les films de gladiateurs?
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Dans mon expérience personnel se faire "casser par un prof" n'était pas si terrible, si il le justifiait et là je me remettais en cause; Mais souvent c'était une préparation à la vie active. Un prof qui se fout de ta gueule parce que tu lui rend un demi boulot (mon cas le plus souvent) c'est quelqu'un qui sait te juger; Un client qui te descent sur des critères qu'il n'a jamais énnoncé durant le brief c'est courant, à toi d'être suffisament fort pour ne pas prendre la mouche et lui rapeller poliment sa demande et le ramener a une évaluation plus réaliste de ses exigences (temps, argent, etc).
Dans l'ensemble ne preter attention qu'aux avis que l'on juge pertinents, et poliment ignorer les autres sans les mépriser (ou au pire sans montrer son mépris).
Bien sur dans la vie la vrai on rencontre nombres de crétins a tous niveaux de pouvoir, l'intelligence c'est de jauger son interlocuteur et de produire son travail en fonction. Mes meilleurs boulots (lucratifs) n'ont pas été ceux dont je suis le plus fier (fallait pas bosser dans la pub), mais ceux ou j'ai le mieux pris en compte les désidératats de mes clients.
Tes profs représentent tes clients avenir, sans échéances fatal (long boulot non rémunéré), joue avec eux, apprend leurs gouts leurs désirs et fait un effort en fonction (je ne te dis pas de te prostituer juste de comprendre les ficelles du métier : séduire). Dix ans de pub m'ont peu être rendu amer, mais je sépare mes travaux de commande et mes travaux personnel par un fossé plus profond que les fosses Marianne, de même les avis les plus dur que mon donnés mes professeurs sont gravé dans ma mémoire et me servent aujourd'hui à me remettre en cause à chaque projet.
Le plus souvent je me rapelle de ce prof qui jugeait mes croquis comme cela " très jolie, complétement faux mais trés jolie" et je me souvient de ses travaux personnel et je voie qu'il avait raison. Il m'a fallut du temps pour l'apcepter mais aujourd'hui je le comprend et son jugement m'aide a progresser.
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Ah petit veinard ^^
Actuellement, je fais du droit, donc, les derniers profs que j'ai eu dans le domaine de l'art remonte je crois à l'art plastique en arrêté en troisième ( dommage car j'aimais bien * nostalgie * ) . Mais bon, je voyais pas mal élèves complètement pommé. Les profs décridibilisaient leur boulot, les critiquaient à souhait. Ce n'est pas ça le problème, c'est juste que définir les critères de l'art est une tâche qui me parait bien rude pour pouvoir donner une notation juste qui défini vraiment la qualité de ton travail ( bon après tu vas me dire, ce n'est pas la même chose que l'on apprend en 3 ème qu'aux Beaux Art ). Mais qui sait .. peut-être que de nombreuses vocations se sont envolées durant cette période infâme qu'est le collège lol ^^ :kevil:
Sinon en ce qui concerne les profs en général, je suis d'un côté d'accord avec toi. il est vrai que le jugement approté par un prof peut paraitre parfois assez dure. On passe des heures à faire un travail et finalement, le résultat n'est pas au rendez vous. Mais de l'autre, cela s'explique dans la mesure où on nous demande d'être au niveau pour pouvoir s'insérer dans la vie active. Ca, je m'en rends compte à l'université.
Cependant, il faut relativiser. La technique de la pression va marcher pour certain, mais pas pour d'autre. Pour les premiers, ce sera une sorte de stimulant qui permettra à ceux ci de se surpasser pour montrer qu'ils valent mieux que ce que les autres pensent, pour d'autres, ce sera qu'une source d'angoisse et de déprime supplémentaire, qui élargira l'incertitude qui sommeille en eux. Sans compter ceux qui seront énervé par ces remarques et qui feront exprès de ne rien faire pour énerver encore plus celui qui te critiquera lol :kyeah:
C'est un peut comme les remarques que l'on fait, ont peut être dure, mais que cela serve à quelquechose, que ce soit fondé. cela n'empêche pas de dire que le travail est bien. De l'autre, il y'aura toujours des abruti qui feront exprès de t'enfoncer parce qu'ils n'imaginent pas que tu puisse faire mieux qu'eux ( dans cette catégorie là, tu as aussi ceux qui font une belle dépression et qui se défoulent sur toi lol ^^ )
Niveau prof, il y'a de tout dans ce domaine. J'ai connu des établissement qui sousnotaient les copies des élèves pour les insiter à augmenter leur niveau. Stratégie qui peut marcher. Mais si tu n'as pas le niveau, tu dégages ou on te réoriente. Au fond, seul le résultats compte ( le taux de réussite au bac par exemple ..) . A l'inverse, on a des établissement où on note en fonction du niveau de l'élève, voir même on les surnote pour les encourager; qu'ils aient confiance en eux.
Perso, j'ai connu les deux catégories, dans le premier, je déteste le système trop élitiste où seul les meilleurs restent quant aux autres, ils ne sont bon à rien, e ne sais pas comment c'est dans les autres pays, mais j'ai l'impression qu'en France, c'est comme ça partout :poucesbas: ). Dans l'autre, c'est certain, c'est plus conviviale, on sent qu'on est pas un étudiant parmi d'autre, il y'a un dialogue prof/ élève. Par contre, c'est vrai que le niveau n'est pas aussi top que dans le premier système.
Voilà, mais là, on s'éloigne du monde de la bd. En ce qui concerne ce milieu, j'imagine que les places sont chères et que c'est assez compétitif. C'est normal que l'on rencontre des gens qui décourage. Il faut savoir trouver les personnes qui te mettront une pression justifié ( se surpasser davantage afin de bien s'insérer dans le milieu ) . Peut-être que je me trompe, mais ceux qui te descende sans explication, simplement pour le plaisir, mieux vaut éviter leur remarques si on ne peut pas se défère d'eux.
'Tu aimes les films de gladiateurs?
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Tout est vrai dans ce que tu dis Gil et c'est cela qui est amère. La "société" ne veux pas vendre du "beau" mais de "l'intélligence". (Les artistes seraient ils alors comme des scientifiques, des sociologues ou même des économistes?) Le "faux" n'a aucune valeur? ne peux se vendre? Mais ou se trouve l'imaginaire dans la tête des gens??? Dans Harry Potter et c'est tout!? Plus personne n'a envie de rêver ? L'économie se détériore, mais n'est-ce pas parceque l'on ne veux plus vendre de rêve aux gens? Comme toi Gil, tout le monde va séparer plaisir et travail d'un fossé de plus en plus énorme. Je trouve ca triste et ce ne peux pas être une fatalité; il n'y a pas de fatalité, les meilleurs recettes pour toucher le public le plus large ne sont elles pas celles d'unir Divertissement ET Réfléctions ?
(Pardon de faire dériver le sujet, mais je voulais réagir)
I'll face the pain with open mind,
Coz' otherwise I'd die inside
The perfect irony in life
I know the answer to the future,
Now is to be solved by us
The seven pilgrims of mankind
Manticora - HYPERION
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Je trouve l'ensemble de ces propos vraiment très intéressants, et pleins de sens.
Kame-senin, ce n'est pas que les gens n'ont plus envie de rêver, je crois qu'ils rêvent toujours. C'est à mon avis l'essence même du rêve qui a changé, pour nombre d'entre eux.
Leurs rêves* sont maintenant fondés sur une série de modèles "idéaux", bien en conformité avec le modèle sociétal (et pas très socialà) que nos élites parviennent petit à petit à mettre en place, et qui à mon avis n'a d'autre objet que d'éloigner la personne du citoyen. S'y adjoignent des mythes contemporains tels que la rapidité et le confort, qui tendent à supplanter l'engagement et la responsabilité.
De plus, ces rêves très matérialistes (loto, starac, loft &co) impriment une fausse image de facilité, dont on peut se demander si l'objet n'est pas de transmettre aux masses le message suivant : "ne cherche pas : si tu n'as pas un énorme coup de cul totalement immérité, tu n'as aucune chance de te faire ta placeà"
Qui plus est, je crois que depuis de nombreuses années, nos prescripteurs de modèles se sont appliqués à séparer dans l'inconscient collectif le rêve de la pratique individuelle, faisant également de même avec d'une part le pragmatisme et d'autre part l'idéal. Alors qu'en fait, je pense que ces quatre données s'interpénètrent et sont complémentaires dans l'accomplissement d'un parcours de vie.
En outre, et paradoxalement, dans une société de plus en plus individualiste, "on" nous assène des rêve collectifs, par opposition à une hypothèse sociétale plus solidaire, mais qui elle engendrerait plus d'idéaux et de pratiques individuellesà
Bouh, je m'embarque, je m'embarqueà
* : Notez que par une étrange convention tacite, la plupart des rédacteurs de ce sujet - moi y compris - ont bien pris soin de se définir indirectement comme "n'appartenant pas à la masse".
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Dans lequel Nietzche, d'une certaine manière, se rapproche de Bouddhaà (notamment à travers la citation de zarathoustra)
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Très belle analyse social Inguz, ca m'a rappelé les meilleurs moments des cours d'éco/socio ! lol Par contre cette effusion de phrase philosophique n'apporte pas grand chose au débat, je veux dire c'est intéressant mais on dérive encore plus (mais bon ca c'est normal, on s'emporte et voilà lol) En fait on ne donne pas vraiment de point de vue personnel comme l'attendait peut-être Swan
une chose à dire de mon côté: Rêvons ensemble mes amis
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Manticora - HYPERION
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J'en ai trouvé un qui a l'air de bien aimer avancer "sous la pression" : :kclap:
Ah c'est pas bête comme sujet ! Ben, moi dans ma vie professionnelle rémunérée au mois il fut un temps où je travaillais sous une pression élevée et avec la dose de stress que j'avais je "produisais" un max et je crois que c'était pas du tout mauvais (voir mon profil pour savoir de quoi je parle). Cela m'a valu un ulcère (peut-être du aussi aux excès de bières-pression, ok celle là est conne, j'admet! :kclap: ) mais des sous. Depuis, je n'ai plus de pression, un peu moins de sous à la fin du mois, j'ai tendance un peu à la déprime, alors j'écris et je me met la pression tout seul comme un grand. Je rentre de vacances, j'avais l'idée de terminer mon scénario de "Seul au Monde ?" mais sans pression je n'ai pas fait la moitié de ce que je voulais.
Alors oui, pour moi la pression est une motivation et une garantie, mais gare à la santé !
a+
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