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Qu’est ce qu’une critique constructive sur bda ?
Comme le demandait jfm je devrais plus participer aux critiques des autres auteurs
; mais pour moi ils sont tous très bon dans leurs styles respectifs …mais cela dépend du travail que l’on fournit sur la realisation de la bd (moi je sais que j’ai toujours hate de finaliser une histoire je ½ néglige ? souvent mon travail graphique) ; et du but que l’on veut atteindre avec cette bd (fanzine ; album ; revue de bd ; ou simple diffusion sur le net )
en tous cas je vais tenter de fournir quelques avis sur les bas dans les prochains temps (comme ma bd naufrage est finie) avant qu’un nouveau projet me tombe dessus et me prenne a nouveau plus de temps….
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:khamster: Oui ça serait chouette. Parfois, on peut avoir l'impression que c'est à sens unique et on est un peu triste, même si on le fait volontiers.
Personnellement, j'ai commenté toutes tes planches, corrigé les fautes de français, etc et Dieu sait combien de projets, j'ai en cours et combien je manque de temps. Comme les autres BDAs actifs, je fais ça par passion et non pour avoir un retour ou je ne sais quelle gratification [size=8](ne me faites pas dire, ce que je n'ai pas dit, hein !). [/size]Ce sont plutôt, les échanges qui m'intéressent. On voit même des équipes se créer sur BDA (ex : DO&C qui colorise, 2GF qui scénarise, Rémi et moi-même, etc etc).
Je ne suis pas un pro et j'ai aussi envie d'avoir des retours sur mes travaux, ne serait-ce que pour me sentir moins seul devant mes planches.
Pour moi, peu importe le style, le niveau ou je ne sais quoi (d'ailleurs, j'aime ton style enlevé) .
Je parle pour moi, car je ne peux décemment me prononcer pour les autres BDAs.
Mais je pense qu'eux aussi ont envie d'avoir des retours sur leurs travaux.
Un oeil extérieur, qu'il soit d'un coloriste, expert, scénariste, dessinateur, pêcheur de moules ou cosmonaute est toujours intéressant.
Sur le forum Del Corso, Karikature a mis le nez sur des problèmes qu'avaient mes dessins et je la remercie chaleureusement. Ca m'aide. J'ai fait des erreurs que j'aurais peut-être tout de suite répérées sur une planche d'un autre auteur mais, la tête dans le guidon et le nez collé à ma planche, je n'ai pas le même oeil qu'un gars qui voit la planche pour la première fois. On appelle ça l'[size=14]oeil externe[/size].
Même Hermann, un monstre sacré de la BD, après plus de 60 albums, fait parfois de grossières erreurs (deux bras droits (cf gars couché au sol, mort, dans Caatinga), etc).
C'est pour ça, qu'un bon truc, pour un dessinateur est de se présenter sa planche devant un miroir. On la voit alors "à l'envers" et là, certains défauts nous sautent aux yeux (mais rien ne vaut des avis externes). Et puis ... parfois, on ancre des défauts qui sont difficiles à corriger si on ne les prend pas assez tôt.
C'est comme des mauvaises attitudes prises en conduite de voiture.
Je serai ravi d'avoir tes avis, comme celui de Slater74, et de bien d'autres BDAs.
J'ai envie de progresser, d'évoluer ... comme bon nombre de BDAs, je crois.
Je le fais grâce au travail acharné et aux autres BDAs qui, gentillement, laissent un message.
Même un smiley me fait plaisir (il veut dire "j'ai lu ta planche et te fais un coucou amical").
NB : De plus, pour l'instant, les non "auteurs", appelés visiteurs, ne peuvent laisser de messages ni en se loggant (fonction non créée) ni en anomyme (enlevé pour cause de dérives), donc nous ne pouvons, pour le moment, compter que sur l'entraide des BDAs.
Une critique constructive ?
1-Pas de gros mot
2-Pas de pinaillerie
3-Pas de pitié, pas de flatterie non plus
ben tu sais ya 400 bda inscrits, si ta des critiques ne serait-ce que de 10 personnes c'est déjà pas mal, quand il n'y avait pas le web, les seules personnes ki jugeaient mes dessins étaient les copains, et les copains disent tjs, "cé bien, cé génial, jème, etc." alos que les planches sont bourrées d'erreurs
pour ma part, cé au bout de 20 ans qu'une personne de métier m'a dit que mes personnages étaient trop rigides, jé retenue la leçon et jé progressé à vitesse grand V.
et tu as raison, on ne voit jamais ses propres erreurs, il fo une glace ou l'oeil des autres. et je trouve que vous êtes nombreux sur bda à avoir l'oeil
oui tous les grands artistes font des erreurs, j'ose pas le dire mais j'en ai trouvé ché mickael ange (pardon) et ché toulouse lautrec (mais parait ke lui cé volontaire) même la veille de ta mort tu commets des erreurs ;-))) alors fo pas mourir pour devenir un génie de la plume, mais ce n'est pas le but d'un passioné du dessin, notre but cé de pouvoir dessiner toute notre vie, jusqu'à plus soif...
et tu oublis de dire ke les erreurs ont fini par les voir, mais au bout d'une semaine, d'un mois ou d'un an.
le seul secret pour progresser, c'est dessiner tous les jours, ce que je fais depuis 35 ans, et observer, observer, observer, aiguiser sa mémoire visuelle, le jour ou tu seras capable de dessiner une perspective les yeux fermés tu seras un bon .......... là tu es un presque bon ;-)))))))))))))))))))
Mon site perso
et ma page facebook qu'il faut aimer les mec !!! https://www.facebook.com/pages/Kari-cat … 9201377621
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Une critique constructive ?
1-Pas de gros mot
2-Pas de pinaillerie
3-Pas de pitié, pas de flatterie non plus
mouef, mouef, je pense pour ma part que c'est surtout une question d'empathie. Pour qu'une critique soit constructive, il faut se référer au niveau moyen de l'auteur, voir ce qu'il peut améliorer à son niveau. Pas lui demander de faire du niveau pro s'il est encore au stade ultra débutant (d'ailleurs le projet qui courait à une époque de classer les planches par genre et éventuellement par niveau était en ce sans intéressant).
En clair, je vais critiquer certains détails pour JFM ou Swan ou El Yanosh ou euh plein d'autres... uniquement parceque je pars du principe qu'ils sont de très bons niveaux. Sur des planches très enfantines, on va dire "c'est super!" tout en sachant que 99% du boulot serait à refaire...etc...
Djiheff (JeF wESh)
'LA DODO LE PA LA, 3ème partie : ça y est !
http://weshblog.canalblog.com/
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Tu oublies de dire que les erreurs, on finit par les voir, mais au bout d'une semaine, d'un mois ou d'un an.
Tout à fait exact !
Pour illustrer :
Maintenant que je travaille avec un scénariste (Rémi De Biasi), je n'ai pas droit au relachement trop long.
Il a naturellement hâte de voir de mes nouveaux dessins.
Au début, il ne comprenait pas bien que je ne lui envoie pas de suite le dessin, dès que j'avais mis le "dernier" coup de crayon.
Maintenant que notre façon de travailler est rodée et que nous nous sommes adapatés l'un à l'autre, il sait que j'ai besoin de souffler un peu après des heures de boulot et de laisser décanter le dessin, au minimum un jour, afin de voir des erreurs à corriger (que je ne verrais pas tout de suite).
On a aussi parfois besoin d'un peu de recul ou de commencer autre chose, afin d'encaisser les critiques de façon sereine.
En effet, c'est parfois difficile et dur pour le moral, de se voir relever tel ou tel problème, immédiatement après un gros investissement personnel, surtout que quand on crée, on couche une partie de soi sur le papier et l'on peut avoir tendance à confondre son travail et soi même et donc à comprendre les critiques de travers, d'où ce recul qu'il nous faut laisser le temps de prendre avant de présenter nos travaux.
Bon ... j'arrête avec ma psychologie à deux balles :kbrain: :shootgun:
Sur des planches très enfantines, on va dire "c'est super!" tout en sachant que 99% du boulot serait à refaire...etc...
:kcoke: Je critique aussi différemment, une planche d'un débutant, d'un aguerri, d'un jeune, d'un adulte, ...
J'essaie du moins, de m'adapter.
Sur un travail jeune, j'aurais tendance à mettre l'accent sur les gros trucs qui seraient à corriger et à fortement encourager.
D'ailleurs, certains jeunes BDA ont fait des progrets époustouflants et ont une maturité graphime, un style personnel et des choses à raconter, que je n'avais pas à leur âge.
Après, c'est le boulot qui fait le reste.
"la meilleure école est l'atelier"
Jijé (Joseph Gillain, le mentor/maître de Jean Giraud)
Vive BDA ! :khamster:
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En clair, je vais critiquer certains détails pour JFM ou Swan ou El Yanosh ou euh plein d'autres... uniquement parceque je pars du principe qu'ils sont de très bons niveaux. Sur des planches très enfantines, on va dire "c'est super!" tout en sachant que 99% du boulot serait à refaire...etc...
chui d'accord avec toi djiheff.
je suis incapable de critiquer un travail de débutant alors qu'il n'attends que ça, donc je préfère me taire et donner mon avis sur les bonnes planches ou idées,
et vue mon experience (ok, je le dis ... je donne des cours de dessins) les débutants tiquent sur les conseils, refusent d'apprendre les bases et trouvent tjs une excuse pour justifier leurs erreurs, mais ils progressent très vite, cé arrivé à un niveau supérieur que les erreurs sont moins perceptibles.
fo t'être sympa avec un novice, le diriger en douceur et c'est avec le temps qu'il comprendra qu'il a tord et nous raison, par contre les "haut niveau" faut les casser, les fouetter :kpifpafpouf: , les chooter, parcequ'ils sont capables de pousser plus mais ils sont trop sur d'eux et trop fier de leur bébé, donc ils tiquent sur les critiques, hum, hum, :shootgun:
mais je me trompe peut être, être ou ne pas être .....................
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Pour ma part je pense que la technique est une maladie, une gangraine qui étouffe le potentiel créatif, et une critique (pour moi) est avant tout la pour soutenir la passion à l'endroit même ou elle se trouve.
Bien souvent, on s'apperçoit que même les critiques qui semblent les plus fines s'arrettent à la surface du papier. Notre regard s'arretent souvent sur la superficie et nous voyons de l'oeuvre que la partie qui nous interresse le plus. Beaucoup de BDA critiquent des travaux uniquement pour recevoir des critiques sur leur boulots en retour, et bien souvent ils ne se soucient pas réellement de ce qu'il y a derriere une planche. Je ne dis pas que je suis différent, je suis peut-être même pire...
la technique est une maladie, une gangrène qui étouffe le potentiel créatif, et une critique (pour moi) est avant tout la pour soutenir la passion à l'endroit même ou elle se trouve.
:khamster: Super intéressant, comme remarque. A un collègue dont la fille (6/7 ans) dessine beaucoup et qui me demandait s'il devait l'inscrire à un cours de dessin ou autre : J'ai fait la moue, réfléchi un peu puis lui ai dit un truc du genre : "Je crois qu'il vaut mieux la laisser créer tranquillement, tout en lui ouvrant l'esprit en allant dans des lieux tels que festivals de livres pour enfants, expositions, bibliothèques, ... Un cours trop technique risquerait de la dégoûter ... un cours trop orienté dans un style risquerait de la casser sa personnalité créatrice. Laisse la plutôt se forger par elle même, tout en lui donnant des chemins de découvertes.
Quand elle sera grande, elle fera comme moi petit, et ira na´vement avec ses dessins les présentera aux monstres sacrés de la BDs ou trouvera d'autres personnes passionnées, comme elle, pour échanger, discuter ... puis creusera telle ou telle technique d'elle même"
les critiques qui semblent les plusá fines s'arrêtent à la surface du papier
Je te rejoins ... personnellement, je ne me sens pas capable de critiquer un scénario, un univers, une ambiance, une façon de raconter, une colorisation.
J' apprécie un bon scénar/ambiance/colo/... mais je ne saurais pas donner de conseils dans ces domaines.
Je me limite à ce que je connais un tout petit peu.
Le reste me dépasse complètement :kpleure:
Une critique constructive...
C'est une remarque qui va permettre d'aller plus loin, de construire quelque chose de plus, à n'importe quel niveau: dessin, technique, méthode, scénario,...
C'est mettre le doigt sur un élément qui n'est pas à son potentiel maximum. Informer l'auteur d'un développement possible de son oeuvre. En somme, c'est ouvrir des voies pour un développement encore non réalisé.
Une critique est constructive aussi si elle aide l'auteur à mieux se faire comprendre. Ainsi, si un dessin, une colo ou un paragraphe expriment mal une idée, relever les éléments porteurs et ceux qui n'ont pas de significations, dire ce qui cloche, permet à l'auteur de corriger son travail, toujours dans le sens de l'amélioration de la transmission d'une idée. La critique permet de construire une meilleur image.
Les critiques positives sont forcément plus difficiles à faire: il est plus facile de voir et de proposer des améliorations pour des choses qui ne fonctionnent pas et qui nous choquent que celles qui fonctionnent déjà et qui passent preseque innaperçues. En majorité, les critiques ùmême constructivesù sont donc négative. Ce qui explique sans doute la mauvaise réputation des "critiques": "Ho toi, tu n'arrêtes pas de me critiquer !"
Pour ma part, je me fie surtout à mon intuition pour la critique. La première tâche est de se rendre compte que quelque chose gêne à un endroit, ensuite, de localiser le plus précisément possible la source de cette gêne. Nous sommes tous lecteurs de bandes dessinées, habitués aux mécanismes de celles-ci. Repèrer ce genre de chose ne doit pas être si difficile. Par contre, la connaissance, et sans doute l'expérience de la réalisation, permettent de mieux expliquer, comprendre ce qui provoque la gêne.
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Pour ma part, je suis absolument contre l'idée que la technique est une gangrène à éviter absolument. Sans technique, la créativité ne peut guère s'exprimer. Sans règles, pas de jeu. C'est dans la contrainte qu'on trouve ses libertés. On peut par contre dépasser la technique, ou y renoncer, ou les mixer, se faire sa propre technique, mais pas avant de connaitre les bases, pas sans pratique.
Si on est pas capable de s'exprimer, comment voulez-vous qu'il y ait créativité ? Pouvez-vous être créatif dans photoshop si vous ne maitrisez pas le fonctionnement de base de l'OS (sans parler du soft lui-même) ? Pouvez-vous être créatif en peinture à l'huile si vous n'avez jamais tenu un pinceau ? Pouvez-vous raconter des histoires si vous ne savez pas construire un personnage ? Pouvez-vous jouer d'un instrument sans connaitre un peu la musique ?
Il y a une spontané´té, une innocence dans ce genre d'oeuvres, c'est vrai, due à la non-maitrise de la technique, justement, au non-respect de l'usage conventionnel. Ce genre de 'coup de génie' du débutant, je ne l'appelle pas créativité, mais coup de chance. Il ne s'agit pas de créativité, mais de hasard puisqu'il n'y a pas de maitrise ou d'intention de faire du neuf. Et la créativité sera vite limitée par le manque de possibilités de faire autre chose si on se refuse strictement à apprendre la technique.
Si, par contre, la personne développe sa propre technique,... mais vous voyez sans doute déjà le problème: si elle développe sa TECHNIQUE... cela revient-il à dire que la créativité diminue ? Tous les dessinateurs, scénaristes, artistes finissent-ils donc par se répèter ?
Et si la technique est si mauvaise, à quoi servent donc les écoles ?
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Les critiques positives sont forcément plus difficiles à faire
... Ce qui explique sans doute la mauvaise réputation des "critiques": "Ho toi, tu n'arrêtes pas de me critiquer !"
Je te rejoins ...
C'est aussi, je pense, une question de temps.
Je m'explique :
Souvent on cite ce qui, à nos yeux, pourrait être amélioré, ce qui est le plus important pour la progression de l'auteur.
Le hic, est que, faute de disponibilité, on ne perd pas de temps à énumérer tout ce qui va (à nos yeux) et l'auteur qui ne reçoit que des critiques négatives risque de se dire "Arg ! Ils ne trouvent que des trucs pas bons. Y font rien qu'à critiquer".
De plus en plus, pour éviter cela, et sans conciliation préalable spécifique, je constate qu'on situe les remarques négatives par rapport au reste de la planche "à par ces détails, j'aime ceci, cela, ... Je vais pinailler ... bravo ..." sans pour autant s'étendre car on a tous un cruel manque de temps, d'où l'axe des commentaires plutôt sur ce qui "ne va pas", que sur ce "qui va" (le tout ayant aussi une part de subgectivité)
Bah ... les encouragements mutuels, vont bon train, sur BDA, en ce moment. C'est motivant cette émulation. :kyeah:
Je pense que JFM et tous les autres BDa ont assez bien résumé tout ça... Une critique constructive est bien sûr une critique qui fait avancer; même si pour avancer il faut parfois reculer et reprendre certains détails, refaire, recommencer...
En tous cas, -moi qui me suis inscrit sur le site en début d'année- je me surprends à passer de plus en plus de temps ici et apprécie à chaque fois davantage la solidarité qu'il existe entre les BDA...
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Y'en a qui aime bien se lire et se complaire dans leur pseudo-utilité.
Personne ne t'oblige à critiquer les travaux des autres, Pascal. Tu as toujours participé activement à BDA, ce n'est pas à un grand flambeur de te faire la morale.
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Y'en a qui aime bien se lire et se complaire dans leur pseudo-utilité.
Personne ne t'oblige à critiquer les travaux des autres, Pascal.á Tu as toujours participé activement à BDA, ce n'est pas à un grand flambeur de te faire la morale.
Merci pour cette nouvelle attaque, Corriveau. J'y suis habitué maintenant.
Je n'en attendais pas moins de toi.
Il n'y a effectivement aucune obligation à émettre des critiques.
JFM le grand flambeur
Houlla ça se chauffe un peu ou alors ça se connait trés bien!
Bon , sur le sujet je suis assez d'accord avec Djiheff (avoir de l'empathie...) en fait et en partie avec JMF aussi dont je suis les remarques avec un certains intéret (merci pour les corrections orthographiques entre autre...).
Mais je ne me sens pas du tout de faire des remarques ou des critiques sur le travaille de quiconque (en dehors de la sphère privée en tout cas...).
Surtout que je ne suis déjà pas exemp de tout repproche sur ma participation au site (cf cadavre exquis Luna Carmina... mea culpa mucho!)
C'est trés personnelle comme attitude (un peu le côté je botte en touche j'avoue...)mais j'ai tellement été touché par certaines critiques (même constructives) il y a qques années que je ne voudrai pas me retrouver même involontairement être à l'origine d'un drame...Je pense que la question de la critique constructive est super délicate à aborder en dehors d'un tête à tête (du moins en profondeur) Tout le monde n'a pas le recul face à son travail (je parle en connaisance de cause...) et il y a sur ce site des gens de tous niveaux .
Certains sont préts à entendre d'autres moins les derniers pas du tout.
Tout le monde ne connait pas les règles cruelles du monde de l'édition bd sur lesquelles se calquent ,même en partie, le principe de la critique constructive.
Je vais chaque semaine voir des boulots que je sais pertinement être fait par des débutants je ne laisse quasiment jamais de commentaires pour les raisons évoquées plus haut. Le dessin (la bd dans nore cas) est surtout là pour être un moyen d'expression personnel, donc respect...J'ai tjrs eu du scrupule à débinner le travail de qqu'un de passionné, même pour son bien.
Il est vrai par contre que je félicite nombres d'entre vous que je trouve avoir un niveau remarquable, en mettant rarement une remarque "négative" (à part Swan je crois, mais là je le connais un peu ...).
Après il y a ceux qui ont d'autres visés , sinon devenir pros en tout s'en rapprocher trés trés honorablement (j'en profite pour dire que suis époustouflé, il n'y a pas d'autres mots, par la montée en puissance du niveau sur le site!!).
Certains acceptent parfaitement la règle corporatiste (hou le vilain mot) qui consiste à tout se balancer (avec courtoisie certes en ce qui concerne les bda c'est déjà çà!) en faisant comme si cela ne portait pas à conséquence...hors qques fois cela peu être dommageable.
Je pense que les mails permettent à ceux qui le désirent d'échanger plus librement leurs impressions, avec moins de stresse concernant le regard des autres.
En fait ce qui me gène c'est la visibilité des échanges critiques au sein des galeries, en même temps je comprends trés bien que l'on ne peut pas sans cesse tomber dans la flatterie molle...Et puis c'est le principe d'un site à forum...
DONC
CRITIQUE CONSTRUCTIVE = question trés épineuse...à laquelle je ne saurai vraiment répondre, j'adopte une conduite personnelle un peu bancale je le concède, mais qui me convient...
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En fait ce qui me gène c'est la visibilité des échanges critiques au sein des galeries.
Hm ... C'est vrai que l'on peut se sentir gêné. Quand dans un festival, tu montres timidement, tout penaud, tes planches à un superpro et qu'il te démonte gentillement ton travail, tu peux, en plus de ressentir que la terre s'écroule, avoir les oreilles qui rougissent puis tout le corps en voyant tout le public qui s'aglutine. Peso, j'étais rouge de honte quand Gal, Hermann, Dany, Mitton (...) critiquaient mes planches (mais je revenais à chaque fois, en bon masochiste).
Ca n'est effectivement pas une condition idéale. Mais quel bénéfice, j'en ai retiré !
Sur BDA, c'est, à mon humble avis, pareil mais aussi un peu différent :
Tout le monde peut aussi lire les critiques mais il y a aussi une grande majorité d'auteurs qui vivent les même efforts, contraintes, questionnements sur telle ou telle technique, moments de doutes, etc etc ... bref, des personnes qui ont vécu des choses communes, ce qui facilite les échanges.
C'est donc, à mon avis, une grande chance car on peut tous apprendre des trucs en lisant les avis postés, de ci, de là.
Personnellement, j'ai beaucoup appris sur BDA en parcourant les autres galeries.
J'ai même eu des schémas de pensée complètement bouleversés en ayant des coups de foudre sur des planches puissantes narrativement bien que ne correspondant pas aux univers graphiques et narratifs auxquels j'étais habitué (par exemple)
Sans BDA, je serai resté connement dans certaines certitudes et j'avancerais moins vite dans ma passion qu'est la BD.
Bien entendu, personne n'est contraint à quoi que ce soit (la contrainte dans sa passion : beuark ! ) et les échanges par mails sont nombreux ^_^
Ben moi j'aime bien JFM !
Même que je suis triste qu'il ai pas encore relevé la faute de frappe sur ma dernière planche... :kpleure:
Mais sinon c'est vrai que les critiques quand c'est formulé un peu brutalement ça peut vous démolir. Surtout quand parfois on dessine juste comme ça pour le fun et qu'on vient juste montrer ses planches sans forcément vouloir se faire autopsier.
Cependant sans BDA jamais je n'aurais autant dessiné et je pense aussi que je ne me serais pas amélioré à ce point. Donc merci les critiques ! (Mais merci aux sympas en fait... Lol)
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Le terme "d'empathie" évoqué par Djiheff est, je trouve, assez judicieux. Par contre, je crois que mes interventions ne sont absolument pas constructives puisque bien souvent je ne fais que donner un avis, une interprétation, un sentiment. Je me place plus en tant que lecteur, avec un oeil critique, mais lecteur quand même. Je crois que l'essentiel est d'accueillir la production de l'autre et de faire en sorte de ne pas abimer son enthousiasme afin de lui permettre de poursuivre sa route. Bien souvent pour notre plus grand plaisir...
"Que l'on soit nul en dessin, que l'on soit jeune ou vieux, quel que soit le métier que l'on exerce, on peut dessiner des mangas." Osamu TEZUKA
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Le terme 'critique' est déjà à lui seul quelque chose d'assez provoquant. Et de varié, également. Comment faire une bonne critique constructive? Tout démolir et partir en laissant un visage gentil ? ?tre tout doux et discret en pointant du doigt un ou deux trucs, pour ensuite retourner à sa cachette? Ne rien dire du tout?
J'ai une solution: soyons tous saoûls. Alors on pourra s'en prendre plein la gueule, ne rien sentir, et ne plus rien se souvenir le lendemain. Bonne idée, non?
Perso, je m'attends à beaucoup de critique négative dans le futur. Sur mon propre travail, sur le travail des autres, sur la bédé en général. Pour 2 raisons:
1- On fait de la bédé, qui est encore considéré comme un art 'mineur'.
2- La bédé est un produit de vente, destiné à divertir les lecteurs. Alors les lecteurs voient le fruit de notre labeur comme un produit, une consommation sur laquelle ils ont le droit de dire "c'est de la merde!", simplement parce que personne ne veux dépenser pour quelque chose qu'ils n'aiment pas. Dans un monde capitaliste, le consommateur est roi.
Et c'est à ce niveau-ci ou, selon moi, les webcomics ont un avantage marqué face à la bédé traditionnelle. Si quelqu'un commente "c'est de la merde ton truc!" tout haut du haut des toits, on peut lui répondre "MAIS C'EST GRATUIT, ALORS LA FERME!".
Honnêtement, je suis d'avis qu'on ferait bien de s'habituer aux critiques virulentes. Apprendre à prendre celles qui nous semblent pertinentes, ignorer les pisse-vinaigres (et lè, je vise personne. oktx).
-El_Yanosh
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: 1- On fait de la bédé, qui est encore considéré comme un art 'mineur'.
2- La bédé est un produit de vente, destiné à divertir les lecteurs. Alors les lecteurs voient le fruit de notre labeur comme un produit, une consommation sur laquelle ils ont le droit de dire "c'est de la merde!", simplement parce que personne ne veux dépenser pour quelque chose qu'ils n'aiment pas. Dans un monde capitaliste, le consommateur est roi.
1 art mineur : oui si tu veux mais bon, c'est des catégories sans intérêt.
2 tu éclipses une partie importante de la bd justement. Ca PEUT être un produit de VENTE destiné à un CONSOMMATEUR. Je ne vois pas ce que viennent faire là dedans des considérations basiques sur l'aspect capitaliste de nos sociétés modernes. Mais ce n'est pas qu ' un produit. Exemple pas difficile à trouver : BDA où on est pas mal d'auteurs à adorer faire de la BD même de niveau faible ou moyen. Exemple pas beaucoup plus dur à trouver : des éditions de bd d'auteurs qui ne sont pas destinées à un large public, voire pas destinées du tout à un public....ert mineur? mais art quand même. La BD existe sans forcément un rapport commercial. L'artiste peut dire au lecteur (=consommateur si tu veux) : "tu es une merde égalemnt. Ce que je fais te ressemble." (c'est un exemple).
Djiheff (JeF wESh)
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Une bo...une bobonne bonne cri...critique se faifait a...avec d.deux...deux oeufs etet etet u...u...une pin...une pin...une pincée de ro...deroro...de romarin!
qu... qu'on se le dise!
Lo...Love is a..all you nee...neenee...need!
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2 tu éclipses une partie importante de la bd justement. Ca PEUT être un produit de VENTE destiné à un CONSOMMATEUR. Je ne vois pas ce que viennent faire là dedans des considérations basiques sur l'aspect capitaliste de nos sociétés modernes. Mais ce n'est pas qu ' un produit. Exemple pas difficile à trouver : BDA où on est pas mal d'auteurs à adorer faire de la BD même de niveau faible ou moyen. Exemple pas beaucoup plus dur à trouver : des éditions de bd d'auteurs qui ne sont pas destinées à un large public, voire pas destinées du tout à un public....ert mineur? mais art quand même. La BD existe sans forcément un rapport commercial. L'artiste peut dire au lecteur (=consommateur si tu veux) : "tu es une merde égalemnt. Ce que je fais te ressemble." (c'est un exemple).
Oh, je sais ça! J'ai simplement voulu faire un constat observateur, comme quoi que bien qu'on soit tous des auteurs soit potentiellement puissant, soit en devenir, soit tous gentils tous méchant et tous avec des idées d'enfer, il n'en reste pas moins que la bande dessinée est rattachée de très près au monde du capitalisme, et que ça nous plaise ou nous, y'aura toujours un lecteur au bout du fil pour nous dire que ce qu'on fait c'est moins que de la merde, simplement pour une question d'attentes versus l'argent déboursé.
Je ne crois pas du tout que le monde de la bédé se limite à cette frontière. Au contraire. Mais j'essaie de rester réaliste, si possible, et de ne pas trop me laisser emporter dans ma petite bulle d'auteur à deux sous.
? titre d'exemple, critique dévastatrice: Je travaille présentement sur un projet de bédé, d'adaptation d'un dessin animé (encore en chantier) en bédé. Bon. J'essaie un coup, je fais un découpage en suivant le storyboard scrupuleusement à la lettre. Erreur fatale, c'est pas lisible. Bon. Mais j'envoie quand même le tout à mon client, ainsi qu'à son Directeur Artistique (avec un grand A, et un gros salaire), simplement pour lui montrer que je travaille. Je prends même la peine d'indiquer que, ce que j'ai fait n'est que premier jet (c'est la première journée), que c'est pas lisible, et que c'est de la merde (grosso modo).
Une semaine de labeur et de silence de la part de mon client, j'apprends que ledit Directeur Artisique a vu (ou pluôt survolé rapidement, sans même lire mon courriel) mon découpage (merdique). Sa réponse? "C'est de la merde!". Point final. Le mec, il m'écrase. Le projet tombe presqu'à l'eau (mes nerfs et mon salaire aussi!), et c'est par chance que mon boss direct a réussi à convaincre mon client d'ignorer son directeur artisique là-dessus pour me chaperonner jusqu'au bout.
Le truc c'est que le mec, le directeur artistique, là, il est payé au moins 60$ de l'heure, et c'est tout ce qu'il a trouvé à dire. Directeur artistique. "C'est de la merde." Bah. Mais j'ai appris par le suite que l'idée de faire une bédé avec le projet d'animation, c'était son idée. Je lui ai peut-être volé son truc, sans le savoir...
Alors tu pense, les gens qui achèteront mes trucs, ou les tiens, ou ceux de SwaN, Corriveau, peu importe, ils diront "ouais, ben ils ont du potentiel ces jeunes!" simplement pour faire plaisir? Nan. Dans nos rêves. Si ils aiment pas, ils le diront sans se gêner (à moins d'avoir affaire avec des Québéquois. On est ben ben grognons, mais trop poli-poli).
Nous sommes tous des auteurs oeuvrant dans un art fantastique, le plus beau métier du monde. Mais on est également fatalement lié à certaines choses, et parmi ces trucs, y'as le cash, les critiques destructrices et les ventes. Qu'on les ignores ou pas ne les empêchera pas de venir nous narguer jusqu'à nos boites courriels. Il faut pas se laisser impressionner, ni trop influencer, mais d'un autre coté, pas se faire des illusions.
C'était mon point.
On bois une bière, maintenant?
-El_Yanosh
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