#1 13/09/2004 22:58:28

SuleymaN
Maitre BDA
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Deux ScÞnes Ó Rio...

Bonsoir mes gens,

ca fait quelques semaines que je ne suis plus tres present sur le site, mais je bosse sur le concour "figure du futur" et ca me prend tout mon temps libre.

j'ai vu ce nouveau forum, du coup je post moi aussi.

j'ai deja posté le premier sur ma gallerie et le deuxième est inédit.
j'aimerais connaitre votre avis sur ces deux scenar'
(si vous avez le courage de tout lire.)

bonne soirée, portez vous bien.


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l' H?Omme qui sait, n'est plus.

L'histoire se termine...

Face à une grande batisse délabrée(Il fut un temps ou cette demeure devait etre tres belle)
Un vieil homme barbu (octogénaire) négligé -un vagabond-
monte avec difficulté les quelques marches du perron.
En plus du poids des années il transporte le poids de toute une vie dans de lourds cabas.
Arrivé sur le seuil, il dépose ses sacs sur le sol, s'accroupi non sans mal et commence
à entreprendre une fouille minutieuse des entrailles d'un de ses compagnons de route.
Le sac est rempli d'objets heteroclites, qu'il a dût ammasser durant sa longue vie.
Sa main se pose enfin sur une vieille boite métallique décorée d'une gravure éffacée par le temps.
Le vieil homme sort la boite et l'ouvre....
a l'interieur de celle ci, une photo de famille jaunie, où on le vois 70ans plus tot accompagné de ses parents,
un lance-pierres en bois, et une vieille clé rouillée.
Il sort la clé, l'enfonce dans la serrure de la porte d'entrée. Cette dernière s'ouvre dans un long grincement

-Le vieil homme souriant parle a la batisse comme a une personne "Moi aussi je suis content de te revoir..."

Il aggripe ses sacs et entre dans cette demeure sombre et poussièreuse .
Il s'arrete devant un mirroir brisé
essuie avec sa manche la pellicule de poussière qui s'est entreposée.

-A la batisse en regardant son reflet "Malheureuse, le temps ne t'as pas epargné toi non plus"

Ce n'est plus l'image d'un vieil homme qui se reflette, mais le *souvenir* d'un jeune garçon de dix ans (celui de la photo)
un lance-pierre à la main (celui de la boîte) regardant d'un air coupable le mirroir qu'il vient de briser.

-"Ha, si j'avais pût deviner...."

Le vieil homme s'avance vers un grand escalier, s'arrete en bas de celui ci et dit:

-"Je suppose qu'IL est toujours là haut."

Un long silence pour seule reponse.

Il dépose ses sacs sur le sol et ne garde que son sac à dos.

-"Inutile de s'encombrer, même sans, cette dernière escalade sera la plus épuisante de toutes,
Je n'ai plus dix ans."

Il s'engage dans l'escalier, mais ce n'est pas un vieil homme qui gravit les marches quatre par quatres,
c'est le *souvenir* d'un enfant affolé le lance-pierres à la main, poursuivi par sa mère folle de rage.
Cette dernière stoppe net au milieu de l'escalier, elle pose sa main sur sa poitrine -elle fait un malaise-
aprés un dernier regard vers son fils, elle se laisse tomber de tout son poids et dévalle les marches,
sa chute mortelle s'arrete, lorsque son crâne rencontre le carrelage glacé.

Le vieil homme de dos termine sa pénible escalade et croise son *souvenir* debout en haut des escaliers,fixant le bas des marches,l'air absent.

-Le vieil homme à son *souvenir*:
"Tu mettras une vie entière pour te rendre compte que ce n'est pas totalement de ta faute."

Le vieil homme s'engage dans les couloirs de l'etage, il passe a coté d'une porte entrouverte où l'on peut
voir le *souvenir* de son père assis sur le lit la tête dans les mains -il est abattu-

Passé cette porte, un coup de feu se fait entendre.

Le vieil homme croise son *souvenir* assis sur le sol , recroquevillé sur lui même, toujours l'air absent.

-" Je sais que c'est difficile, mais n'en veux pas à ton père d'avoir etait lache, il n'y est pour rien,
Tout n'est que calculs."

Le vieil homme s'arrete devant la dernière porte, frappe trois coup (comme au théatre) , et l'ouvre.

Il entre dans les vestiges d'une chambre d'enfant -un sommier sans matelas, des jouets poussièreux jonchants le sol...-
Sur le murs face a lui une tache d'humidité semble former le symbole de la Sainte Trinité avec un point d'interrogation à l'interieur.

-"Je suis de retour aprés toutes ces années."

Le vieil homme s'assoie sur le sommier, pose son sac sur le parquet.

-"C'est un enfant de dix ans que tu envoyé à ta recherche, et c'est veillard, soixante dix printemps plus tard qui t'as trouvé."

Il sort de son sac une gourde cabossée,une grande théière de style orientale en cuivre,
un petit paquet de feuilles de thé, un gobelet en cuivre egalement et un réchaud à gaz, qu'il dépose sur le sol.

-"J'ai parcouru des milliers de kilomètres, discuté avec des centaines de tes disciples .
gravit des dixaines de montagnes, pour ne trouver qu'une seule personne. Toi !"

tout en preparant son thé.

-" J'ai cru que tout etait vain, que jamais je ne connaitrai ton nom. Et pourtant....."

la théière fume, par la fenêtre, on peut voir le ciel s'assombrir.

en versant l'eau bouillante dans son gobellet.

-"...Aujourd'hui je sais qui tu es...."

- "...Tu es omniprésent...."

" ...Tu es infiniment grand tout en etant infiniment petit..."
(images de molécules accompagnées de formules chimiques...)

"...Tu es a l'origine de nombreux miracles dans la bible..."
(images du Christ marchant sur l'eau,changeant l'eau en vin, de Moise ouvrant la mer en deux, de Noé naviguant sur son arche....)

-"...Sans toi, nulle vie n'existe."

En soufflant pour refroidir son thé

-"Les savants t'ont surnommé H?O"

Il boit une gorgée de son thé

-"Tu es EAU !"

Par la fenêtre on peut voir le ciel devenu noir, le vieil homme aggripe sa gorge -il s'étouffe-
se débattant,il renverse la théière, l'eau brulante se répand sur le sol.
Le vieil homme s'arrete doucement de gesticuler, une larme coule lentement sur sa joue. Son gobellet roule sur le sol.

l'H?Omme qui sait, n'est plus.


SuL o'-

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<EDIT>

desolé de retirer ce scenar' mais  je compte l'illustrer

j'vous laisse quand même en lot de consolation   

le pierrot en plein pied (illustr' deja postée et pas franchement réussie)

pierrot.JPG


SuL o'-


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#2 13/09/2004 23:16:05

greg10
Pousse Crayon
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Re : Deux ScÞnes Ó Rio...

Wahooooooo, c'est loooooooong, trèèèèèèèèès long, trop long pour ce soir loooool
Bon oki, mon poste ne sert à rien, mais je l'édite demain avec de vrais critiques promis.

Hop, de retour.
Pour le premier sénar, je l'avais déjà lu à l'époque sur le site, et mes commentaires restent les même (sauf que maintenant j'ai comppris lool), donc je passe au second

L'histoire commence très bien et ets très poétique, avec cette mise en scène de la couleur et du noir vraiment poétique (sisi loool), de petits jeux de mots plustôt sympatoches, un découpage très clair... enfin bref, que du bon !!!

Mais alors la fin !!! Je sais pas si ça vient de moi, mais je trouve qu'elle est vraiment à côté ! Terminer un texte comme ça par une blague de ce gout.. quelle dommage... l'histoire était si jolie... Mais bon, comme je l'ai dit, ça n'engage que moi...

Voili voili @+

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#3 15/09/2004 14:35:19

SuleymaN
Maitre BDA
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Re : Deux ScÞnes Ó Rio...

allo,

merci pour tes comentaires...

pour la fin du deuxième,  ce n'est pas une blague... juste un peu d'humour
(et je trouve qu'il n'est pas de si mauvais gout que ca )

l'histoire finie de facon pessimiste, tout en essayant de deccrocher un petit sourire au lecteur.

j'accepte la critiques et si tu as une meilleure fin a me proposer je suis tout ouie

encore merci.


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#4 15/09/2004 22:07:21

greg10
Pousse Crayon
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Re : Deux ScÞnes Ó Rio...

Heu.... ben je vais te donner une autre fin, mais je n'ai pas la prétention de dire que c'est la bonne, ou qu'elle est meillheur que la tienne, mais juste ce que j'aurais vu
Et puis au passage, j'ai pas dit qu'elle était de mauvais gout, mais d'un gout qui n'allais pas avec le reste (du moins je trouve)

Voici ce que j'aurais bien vu comme fin (c'est sur la bdb bonus loooool)

Ils descendent sur le sable, s'avancent vers l 'echelle

arlequin monte a l'echelle,
(contreplongée on a l'impression que l'echelle s'avance vers la pleine lune)

Pierrot lui reste sur la plage à regarder le reflet de la lune

Puis pierrot monte à l'échelle, et voit le lune disparaitre sous une petite tâche noire.

Arlequin voyant que pierrot ne le suit pas, s'arrète, se retourne et lui lance:"Allez, dépèche toi, on nous attend là haut... et arrète de boryer du noir !"

Plan sur pierrot qui est presque en haut, et qui regarde le terre une dernière fois, et se rend compte que la tâche provenant d'un bateau échoué au loin s'est agrandit et recouvre presque toute la surface (aquatique) visible
pierrot "facile à dire"

Voilà, bon, c'est vrai que maintenant, tu voulais finir avec une touche d'humour ça ne colle pas vraiment, mais bon voilà... cete scène est à ton entière disposition (si tu l'aime pas tu n'hésite pas à le brûler lol)

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#5 16/09/2004 01:17:44

SuleymaN
Maitre BDA
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Re : Deux ScÞnes Ó Rio...

Merci de t'etre penché sur mon scenar...

Même si ta fin ne correspond pas forcement a l'idée que je m'en fait.

je m'explique...

Pierrot entre en scène en sortant d'un reflet de clair de lune sur l'eau
(contine : au clair de la lune...)
a l'inverse d'arlequin qui descend de la lune par une echelle.
(la chanson dit: polichinelle monte a l'echelle...
mais pour des raisons "colorées" et parce que sa facon de pensée correspond beaucoup plus au personnage optimiste de l'histoire, j'ai preferé remplacer Polichinelle par Arlequin.)
-polichinelle etant dans la comedia d'ell'arte un personnage fourbe et pervers.-

Bref je tien a ce que les personnages   ressortent de l'histoire par le même chemin qu'il ont empreinté a leur arrivé

Sauf! que cette fois ci Pierrot ne peux pas retourner sur la lune car une nappe de pétrole a recourvert le reflet...

le petit "jeu de mot" a la fin n'a pas d'autre pretention que celle de finir l'histoire sur une touche d'humour, alors que Pierrot est un personnage "grave".

si jamais d'autre personne ont le courage de lire mon scénar + ce post.
j'aimerais qu'ils me disent si je  fais fausse route avec cette fin.


merci encore Greg


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#6 16/09/2004 09:06:33

greg10
Pousse Crayon
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Re : Deux ScÞnes Ó Rio...

Vi, c'est vrai que je suis trotalement à côté looooooool et puis maintenant que tu as expliqué, je me dit que je suis bien difficile et que finalement, ta fin est bonne (oui je sais, je suis indécit lol).

Voilou, désolé de t'avoir embété looooool. J'espère en avoir un autre bientôt

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