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Kikoo.
Dernièrement j'ai posté une planche de mon darKCain, et j'aime bien mettre du symbolisme dans cette histoire, des trucs sans nécéssairement de rapports, ou plus ou moins.
Et j'ai eu le commentaire d'un "visiteur" qui m'a particulièrement touché par la justesse de ce qu'il dit, sans l'être vraiment je trouve :
point de vue, de scenariste, la gratuité n'a lieu que dans le Beau.
Il est néfaste pour une oeuvre de mettre des symboles (croix gammés et autres) sans y donner leur sens...car que tu le veuilles ou non, lorsque tu mets un serpent inconsciemment, il parle à sa manière, le pêché, la trahison...la morsure...le venin...
La conséquence de ton récit, de ton travail, c'est qu'il va se gonfler de vide et qu'en frottant un peu il rique d'apparaitre comme transparent...
En regardant ta planche et le serpent, je n'ai pas cherché un sens profond mais on se demande tiens qu'est ce ça vient foutre là...se dire que c'est gratuit, c'est se dire que c'est idiot et tout ce qui en suit...j'ai donc cherché un sens, sinon cela n'a aucun intéret...
Mon avis perso sur la gratuité en général...elle n'est valable que dans l'émotion, l'energie que tu donnes à ta création...
Et si ton prénom swan est un hommage à Proust...tu dois bien comprendre le sens de ce propos
C'est intéressant parcequ'il dit que la gratuité n'a lieu "que dans le beau". Et pourquoi "que dans le beau" ? Et pourquoi pas ?
Autre phrase : La conséquence de ton récit, de ton travail, c'est qu'il va se gonfler de vide et qu'en frottant un peu il rique d'apparaitre comme transparent...
J'adore ça parceque c'est particulièrement vrai, mais particulièrement faux aussi je trouve.
Dans les fims d'Oliver Stone, par exemple, il y a souvent des moments de flottements, des plans qui n'on rien, ou peu, de choses à voir avec le réçit du moment. Ou si ils ont un sens, c'est tellement éloigné que c'est au spectateur de juger.
C'est à dire que c'est au lecteur, pour une bd, de faire le rapprochement et savoir si oui, ou non, cette case à un rapport avec le série. Et ça, précisemment, j'adore.
Parceque c'est là qu'on emmène le lecteur et qu'on se décide à le perdre, à lui lâcher la main, et c'est à lui de se démerder pour trouver un sens au reste de l'histoire.
Et c'est d'autant plus facile à faire que ça peux marcher avec n'importe quoi.
Prennez une scène d'amour par exemple, et hop, vous casez une case avec une tête de mort. Le truc qui à rien à voir.
C'est au lecteur de decider. Y a t-il un sens ou pas ?
Certains trouveront ça complêtement déplacés, alors que d'autre trouverons un obscur sens à ça. Je trouve ça formidable, parceque c'est au lecteur de decider et que cette forme de narration place le lecteur face... à lui même.
Enfin, bref, tout ça pour dire que son commentaire m'a pas mal interpellé ^^
"C'est vous qui voyez"
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Le monde est gratuit et sans signification, et tu peux très bien montrer un serpent sans que ça ait un sens immédiat. Je trouve pas ce commentaire très pertinent pour ma part. La gratuité de certaines cases rappellent au lecteur la cohérence d'un monde qui ne comporte pas seulement une action vue au travers du prisme de la case. On peut voir une scène d'amour, suivie d'une tête de mort, car pendant que cette scène d'amour se déroule, la vie continue, avec son lot d'événements divers et variés.
Maintenant, avec ce commentaire, je trouve que tu as atteint le but fixé ; le mec s'interroge, cherche des pistes. N'en trouvant pas, il se tourne vers toi et te demande des comptes. Mais comme tu le dis, tu n'as pas de comptes à rendre. A chacun de voir ce qu'il veut dans ton "message", dans ton "univers".
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Je trouve que son intervention est intérressante. Dans son propos il se place en tant que scénariste. Le scénario est une machine a éfficacité et effectivement il y a rarement de la place pour le symbolique non maitrisé.
Cependant aucun rapprochement n'est vain, même ce qui ne semble pas être maitrisé. Le surréalisme nous l'a bien montré. Il peut-être l'expression d'une sensibilité, d'une conscience malade, d'une subjectivité a un moment T(Oliver Stone); bref ce qui peut faire la particularité d'un auteur et surtout l'originalité d'une création.
Le cinéma, le roman la bande déssiné ont imposés de trop nombreux diktats en la matière. Cela vient peut-être du fait que beaucoup trop de personnes se sont arrètés sur les doctrines de Freud et de ses systèmes grossiers ?
Personellement je m'amuse du contraire, a utiliser des stéréotypes et des symboles comme des voies d'accés percutante qui permettent un comunication rapide en ayant pris soins d'altèrer ces 'signes' pour leur donner un nouveau sens.
Dans ton cas darkCain est un prédateur et je ne vois pas de figures symboliques qui s'écartent de ce chemin. Bien au contraire. Tout ces symbole sont placés pour géner la bien-pensence, cet état d'esprit dans lequel on nous as éduqués. Vu que tu ne destines pas ces planches a un éditeur ! inutile de te censurer !!!!
Le vrai vide dans un récit, c'est lorsqu'un éditeur et un auteur se sont associé pour créer une histoire à but mercantile.
(Bravo pour tes planches)
wouah ça c'est génial parce que j'allais répondre un truc que Remedium a su réfuter dès sa réponse. Je me disais que de dire "chacun son interprétation", ça ne rimait pas à grand chose parce que de toute façon, toutes les interprétations reviennent un peu aux mêmes, subtilement.
Mais voilà qu'il donne son interprétation d'un cadavre dans une scène d'amour et que je me rends compte qu'on a eu, lui et moi, deux interprétations totalement différentes.
Moi, ce que j'ai vu dans l'image du cadavre, c'était un peu une sorte de métaphore pour représenter la mort d'un amour. Exemple, ici, un amour naît, mais ailleurs, un autre amour meurt. C'est vraiment surprenant à quel point deux façons de voir les choses transforment le propos. Mais je commence alors à me dire que ça nuit peut-être à la compréhension.
On peut peut-être trouver des significations différentes, mais au final, la lecture d'une histoire terminée, est-ce que ces interprétations peuvent nous avoir fait ressentir une morale ou un sens qui est totalement différent de celui que l'auteur voulait donner. Et alors, dans un sens, ça peut-être bien, genre "oeuvre multi-sens", mais dans un autre sens, n'est-ce pas un peu une façon de démontrer que l'auteur a échoué et que son message ne passe pas clairement? Je suis perplexe...
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mais dans un autre sens, n'est-ce pas un peu une façon de démontrer que l'auteur a échoué et que son message ne passe pas clairement? Je suis perplexe...
Non, à partir du moment ou c'est conscient de la part de l'auteur.
Soit l'auteur maitrise parfaitement sa narration et fait cette démarche volontairement, soit il sait qu'il ne maitrise pas très bien la narration et il laisse une porte de secour au lecteur pour qu'il en tire sa propre interprétation.
Mais dans les deux cas il faut que ce soit fait consciemment par l'auteur je trouve.
"C'est vous qui voyez"
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Je pense que les symboles ne peuvent être mis que si l'auteur en éprouve le besoin, même inexpliqué mais si c'est pour le principe de le faire, je trouve ça un peu potache.
J'oserais même dire qu'il en est de même pour tout élément du récit, comme les éternelles scènes de culs, qui sont là pour faire vendre, ou un personnage annexe.
Du moment que l'auteur se justifie en disant "je sais pas, mais je trouvais qu'il fallait mettre ça" c'est bon.
En revanche s'il dit "ah, bah je me suis dit que ce serait drôle et que ça prendrait de la place sur la planche (et qu'il en restait justement), maintenant, j'aurais très bien pu ne pas le mettre, ça n'aurait rien changé" là je pense que c'est se décrédibiliser en tant qu'auteur et vraiment faire dans l'inutile.
Mais j'insiste sur le fait qu'une justification logique, rationnelle, n'est absolument pas nécessaire.
Cela dit en passant, les lecteurs peuvent eux ne pas avoir la même perception que l'auteur, et même qu'un autre lecteur.
Peace & love attitude
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Le visiteur a écrit:
"Il est néfaste pour une oeuvre de mettre des symboles (croix gammés et autres) sans y donner leur sens...car que tu le veuilles ou non, lorsque tu mets un serpent inconsciemment, il parle à sa manière, le pêché, la trahison...la morsure...le venin..."
Pour moi, par rapport à la planche, cette critique ne colle pas. Pour deux raisons à mes yeux:
- Les symboles sont placés là sans y donner leur sens par ce qu'ils auront déjà un sens aux yeux du lecteur. Pas besoin donc de tout définir précisement. C'est la force d'un symbole, il me semble, d'être un raccourci narratif qui peut faire comprendre et interpréter les choses aux lecteur en un minimum de temps/d'images. Un symbole, même placé à tort, est tout sauf vide.
- Je ne crois pas que Swan ai mit là son serpent inconsciemment, bien au contraire. Sans cette bestiole, la planche me paraîtrait en fait beaucoup plus vide, aussi bien au niveau de l'ambiance qu'au niveau du sens. Oui, le serpent parle à sa manière de péché, de trahison, de morsure, de venin, et c'est tant mieux, car vu la taille des bulles, je pense que le dialogue sera minimal. Par conséquent, je crois que c'est ici ce judicieux symbole du serpent, plus que les paroles echangées, qui donnera à cette planche toute sa dimension. A moi en tout cas, ça me parle énormément.
Maintenant, de manière plus générale, j'aurais en fait le même avis qu'Amentet. Construire un récit est certes une technique à maîtriser, mais je crois que l'auteur doit aussi parfois laisser la logique de côté et travailler de manière plus "instinctive", par désir et par besoin. Sinon, il ne pourra faire que des histoire formatées, vues et revues et surtout fermées pour le lecteur qui n'y trouvera peut-être pas son compte, en terme de portes ouvertes laissées à son imagination. Le lecteur participe autant au récit que l'auteur, au moment ou l'histoire est lue. Si elle est trop "cadrée" et maîtrisée, j'ai peur qu'elle puisse en devenir ennuyeuse. Et là, je citerai gregor: "Le vrai vide dans un récit, c'est lorsqu'un éditeur et un auteur se sont associé pour créer une histoire à but mercantile."
Enfin, corriveau se dit perplexe par rapport aux différentes interprétations qui peuvent être faites par les lecteurs, et se demande si dans ce cas, l'auteur n'aurait pas échoué à faire passer son message clairement. J'ouvre alors deux questions:
- Doit-il forcément y avoir un message clairement exprimé?
- Cette multiplicité des sens n'est-elle pas justement beaucoup plus riche qu'une histoire parfaitement linéaire, même si cela va au-delà des intentions initiales de l'auteur?
A vous les studios
C'est mon avis, mais ce n'est QUE mon avis...
Très, TRES, subjectif...
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C'est d'autant plus amusant que si le serpent dans notre société occidentale est le symbole du mal, ou du moins, du vice, il en ai tout le contraire dans d'autres ciltures et que tu peux le justifier et l'expliquer par la suite, un peu plus loin dans l'histoire.
Donc ne faut pas se fier aux apparences ^^ Ce qui est valable pour certaines personnes ne l'est pas pour d'autres. Etre juste sur le fond, mais pas necessairement sur la forme, c'est ce qui fait tout le sel d'une histoire je trouve.
Le serpent si il bouffe la souris c'est pas pour lui faire du mal, c'est parcequ'il à besoins de bouffer, tout simplement ^^
"C'est vous qui voyez"
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- Doit-il forcément y avoir un message clairement exprimé?
- Cette multiplicité des sens n'est-elle pas justement beaucoup plus riche qu'une histoire parfaitement linéaire, même si cela va au-delà des intentions initiales de l'auteur?
si, c'est beaucoup plus riche, et je trouve que c'est tant mieux. D'ailleurs, comme SwaN a dit, si c'est intentionnel de la part de l'auteur, c'est parfait, c'est maîtrisé. Mais d'une façon ou d'une autre, l'auteur tente de raconter une histoire. Si ce genre de symboles vient biaiser la compréhension des lecteurs et qu'ils ne comprennent pas l'histoire, c'est là qu'il me semble que ça cloche.
Oui, c'est cool parce qu'ils ont trouvés un autre sens, mais ils n'ont pas compris l'histoire dans le sens que l'auteur souhaitait y donner. Du coup, c'est comme lire une autre histoire. Je dis pas que c'est mal, mais je pense qu'il ne faut pas en abuser. (Je veux pas dire que tu en abuses, hein SwaN je généralise). Parce que sinon, j'ai un peu l'impression qu'une histoire peut risquer de partir un peu trop dans tous les sens et de perdre son fil conducteur.
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- Doit-il forcément y avoir un message clairement exprimé?
- Cette multiplicité des sens n'est-elle pas justement beaucoup plus riche qu'une histoire parfaitement linéaire, même si cela va au-delà des intentions initiales de l'auteur?
A mon avis, le mieux serai de reformuler la première question comme ceci "Lorsqu'il y a un message, doit-il être clairement exprimé"
Bah moi je suis plutôt d'accord avec vous tous. :kcoke:
Je pense qu'un auteur doit savoir que son histoire sera de toute façon sujette à de multiples interprétations, d'autant plus qu'en tant que lecteur, je n'aime pas qu'un auteur tente de me convaincre de quoi que ce soit. Je préfère qu'il essaye de me faire réfléchir sur un sujet, plutôt que d'avoir un discour expliquant pourquoi ça c'est bien et ça c'est pas bien.
Mais ça ne veut pas dire que l'auteur doit laisser au hasard décider du "discour" de son oeuvre. Pour prendre l'exemple de la tête de mort, il ne faut pas que (comme c'est trop souvent le cas), l'auteur la mette là histoire de donner une apparence de profondeur, genre: "oh ouais, suggérez l'amour & la mort en même temps, un contraste dramatique terrible" sans qu'il y ait une réfléxion plus poussée. On trouve souvent ce genre de symbolisme chez les gens ayant mal digéré des oeuvres complexes comme 2001, les films de lynch ou evangelion.
Au bout du compte on obtient matrix. ever3
Le scénario doit être maitrisé, mais aussi laisser une place à la gratuité (si on veut). Il faut juste être parfaitement conscient de ce qui est gratuit et ce qui ne l'est pas.
A part ça, je viens de penser à un exemple de scénario totalement "construit", une mécanique ne laissant aucune place à la gratuité: Watchmen. C'est vraiment un scénario d'horloger quantique.
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:lewis: J'avais aussi remarqué l'intervention de ce visiteur qui apparement semble être scénariste (en tout cas ces remarques tendent à le penser). Et là force est de constater que je comprends son point de vue, travailler sur un récit est une épreuve de force qui ne laisse guère de place à l'improvisation et arrive bien souvent à un travail d'orloger où chaque effet est soignement millimétré.
Cette façon de travailler n'exclue en rien l'ellipse ou l'interlude qui sont des respirations où des accélérations du récit suivant le but recherché.
Il est vrai aussi que ce sont des moments propices à la métaphore riche en symbole et en sens (lourdes parfois quant c'est trés mal maîtrisé).
Oliver Stone, puisqu'on le cite, est passé maître dans le genre, sachant imposer des silences à la limite du mal à l'aise... Et que dire du cinéma japonais...
La question est là de savoir si à force d'utilisation de ces effets (visuels et narratifs) le récit tourne à vide, et bien cela paraît banal de le dire mais oui une fois encore sans maîtrise du sujet...
Maintenant nous parlons là d'un médium bien particulier : la bd (où pour moi encore plus qu'au cinéma tout est possible parce qu'il n'y a qu'une contrainte la notion de temps!!) Et nous avons comme exemple encore plus précis les planches de fantastiques Darkcain faites par le non moins talentueux et sémillant SWAN!!
C'est donc un travail d'auteur qui sert de support (au fait je ne sais pas si tu ravailles tout seul sur le projet trés cher Swan donc tu peux bien entendu me corriger si je m'égare). Nous pouvons alors aborder la question de la relation (délicate) de travail entre le dessinateur et le scénariste.
Je dis délicate parce que c'est là que se confronte deux méthodes assez éloignées et qu'elles doivent se rejoindre pour la réalisation papier du récit et sa mise en image. L'une relève plus (à mon sens) de l'instinctif et l'autre de l'introspection, c'est la réunion des deux qui fait une bonne bd.
Maintenant, je pense aussi qu'un dessinateur auteur (tout comme un scénariste réalisateur) fait moins de conscessions avec son interprétation du récit et va tendre à exprimer son propre univers, c'est pour cette raison que je suis plus que dubitatif sur l'idée que chaque lecteur peut y trouver et y prendre ce qu'il veut sans tenir compte de l'auteur. Cela ne peut être vrai que dans une moindre mesure il reste tjrs la trame sousdjascente.
Concernant les planches de Swan (et cela vaut pour nous aussi) il faut aussi tenir compte de son mode de présentation : mises une à une en ligne sur le site, puis en couleur, sur une longue durée de temps, avec des aller retour des corrections et critiques constructives ou non (c'est à l'auteur de le dire) ... nous sommes donc inscrit dans un procéssus de création long et ,bien malgrés lui, il nous surexpose à son contenu, donc ses symboles, son sens...d'où aussi des prises de positions sur la lourdeur de certaines cases ou l'utilisation abusive de symbole. Pourtant lorsque l'onregarde les trois premières planches à la suite avec un regard un peu neuf, je trouve que cela fonctionne plutôt pas mal et nous plonge bien dans l'ambiance. Le mot est laché:AMBIANCE... Peu de dialogue, des plans cinétiques en perpétuel mouvement, du décor et et des symboles et des interludes. .. nous sommes bien
dans des planches d'ambiance qui posent un univers et l'utilisation de symbole est là pour accentuer le sens du récit (quitte à nous enduire complétement d'erreurs comme le suggère swan à propos du serpent) et puis ce n'est pas sur trois planches que l'on peut déterminer si un récit risque de tourner dans le vide, laissons ça aux éditeurs ils s'y entendent trés bien (c'est un métier !)
Voilà c'est tout pour aujourd'hui, Swan tu penses à mon petit chèque comme prévu... :knaughty:
a+ si vous le voulez bien
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lol, merci Lol ! ^^
Précision :
oui je travaille seul sur ce réçit, je demande quand même régulièrement l'avis de ma compagne pour savoir un peu ce qu'elle pense des planches, surtout au niveau lisibilité.
Effectivement c'est l'ambiance que je privilégie surtout. J'essaye de retranscrire les ambiances que j'aime dans les films, les BD.
Des films comme Seven par exemple, avec son grain de pelicule si particulier, et puis une sorte de fatalité, très réaliste, qui colle au film, aux personnages.
Les films d'Oliver Stone également, particulièrement celui ou Al Pacino joue un entraineur de Bass-ball, je ne me souviens plus du titre malheureusement.
Natural Born Killer aussi, même si il y a trop d'effets, c'est trop riche, trop caricatural par rapport à ce que je recherche.
Effectivement ce n'est pas sur 3 planches que l'on peux juger une BD, d'autant plus qu'à partir de la planche 7 on lachera le darkcain pour suivre un autre personnage, tout aussi important, sinon plus.
"C'est vous qui voyez"
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Les films d'Oliver Stone également, particulièrement celui ou Al Pacino joue un entraineur de Bass-ball, je ne me souviens plus du titre malheureusement.
j'ai pas vu ce film, mais si c'est celui dont j'ai vu le boitîer au club vidéo, il s'agit de "Les héros du dimanche"
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Tout à fait "L'enfer du dimanche" qui me paraissait être une superbe daube et qui s'est avéré très bien au final ^^
Bon bah par exemple, dans ce film, à un moment y a Pacino qui commence ruminer sa colêre (comme d'hab') et il se rappelle son enfance, son père, etc... et pendant ses flashback, y a des petits planc séquence sur le soleil par exemple, sur des gens, la rue, des choses qui ont pas grands rapport mais qui collait parfaitement bien "au moment" du film. A cet instant.
"C'est vous qui voyez"
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Je suis d'accord
En bref, je pense aussi que trop d'effet tue l'effet, et que tout cela doit être relativement maîtrisé. Je ne dis pas qu'il faille user de symboles dans tous les sens, mais de ne pas hésiter à s'en servir, le mieux étant de le faire avec intelligence. Du moins je crois...
En ce qui concerne la planche de Swan, comme je l'ai dit, son serpent me parle et me plaît, et apporte sa richesse - et son ambiguité, si l'on se réfère à la remarque de l'auteur - à cette planche. Non, je ne révère pas Swan , mais je trouve que son choix est excellent - par rapport à mes critères de lecture. Et comme le souligne lol, l'ambiance, c'est hyper important. Voire le plus important pour moi (et c'est purement subjectif).
Cela dit, je trouve très intérressant, contrairement à lol, le fait qu'un lecteur puisse trouver des choses non prévues par son auteur dans une histoire. En tout cas, ça m'intéresse beaucoup, en tant que dessinateur amateur, de connaître ce que les gens trouvent dans mon dessin - au niveau de l'ambiance, du ressenti... Même s'il ne s'agit pas tout à fait de ce que moi j'y ai mis. Par extenso - et peut-être abusivement, je le reconnais volontiers - j'imagine que dans un scénario c'est pareil...
En fait, je donnerai en exemple une BD que j'admire beaucoup : les Compagnons du Crépuscule, de Bourgeon. Je trouve qu'il y a là un scénario subtil et digne d'un travail d'horloger, mais aussi très riche en symboles, mythes et métaphores. Je la recommande à ceux qui ne connaissent pas (là encore cet avis est purement subjectif, parce que j'adore), ne fut-ce qu'à des fins d'analyse et de "décortication".
Enfin, je vous avouerais que ce thread m'a interpellé parce que je rame moi-même depuis deux ans sur un scénar "symbolique" et "métaphorique" sans, justement, parvenir à faire coller le fond et la forme et à faire avancer le truc. Mais j'y réfléchis tout les jours... Normal donc que je me prenne la tête, que je vous prenne la tête, et que votre avis m'importe beaucoup
C'est mon avis, mais ce n'est QUE mon avis...
Très, TRES, subjectif...
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Oui, je crois de toute façon que l'auteur de la lettre qu'a reçu swan percevait justement les choses à sa propre manière. Swan à sans doute (je présume) mit un serpent parce que dans le désert y'a des serpents, et que ça donnait de l'ambiance, et il ne faut pas aller chercher de rapport au péché originel ou quoi que ce soit.
Mais si on veut on peut le faire, l'interprétation reste libre. Il est stupide de croire que l'auteur pourra parfaitement transcrire la "vision" qu'il a de son oeuvre, et que le lecteur pourra parfaitement comprendre l'auteur.
Le fait qu'on puisse l'interpréter différement n'est donc pas une faiblesse de l'oeuvre, mais plutôt une caractéristique inhérente à l'art.
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Alors la réalité va être plus cruel que ça en vérité ^^
A la base j'ai mis le serpent parceque je savais pas comment faire autrement. Normalement à la place de cette case y avait un plan sur les jambes du darkcain qui franchissaient le seuil de la maison.
Et comme je trouvais que ça trainait trop en longueur puisqu'à la case d'avant on le voyait déjà en contrejour rentrer dans la maison, je me suis dit que j'allais mettre un serpent. Ca aurait pu être un éléphant, mais comme je voulais un truc en rapport avec le desert et qui fasse menaçant, j'ai mis un serpent. ^^
Comme j'ai vu que les réactions étaient pas mal sur cette case, je l'ai remis en page 3, parceque ça me gonflait de faire que des cases ou le père et le fils discutaient.
Donc, hop, le serpent qui bouffe la souris pendant que le fils assome le père, jolie parallèle ^^
Ca c'est la vérité cru, la vrai (tout un mythe qui s'effondre là, non ? ^^).
Maintenant je te la joue artiste qui se la pête.
En fait j'ai Choisis le nom de Cain, parceque dans la bible, Cain tue son frère. Là comme il sort d'asile au bout de 15 ans, il à décidé de tuer son père pour faire un rapport avec la bible. On apprendra plus tard qu'il avait un frère mort à la naissance.
Et le coup du serpent en fait c'est le diable tentateur qui donne une dimmenssion mystique à ma BD parceque bon, je le vaux bien. Le père à enfanté le diable, il se retourne donc contre lui pour se nourrir de sa substance. ^^ :kjoin:
Enfin on peux allé encore plus loin là ^^
C'et pour ça que c'est marrant de laissé le lecteur trouvé ce qu'il à envie dans ta BD, parcequ'une simple flemme de refaire une mise en page deviens tout de suite plus symbolique juste parceque t'as mis un serpent dans ta planche.
Et le best c'est de s'adapter au lecteur. Parceque maintenant que je vois que ça marche ben j'adapte ma BD au lecteur suivant mes envies ^^
Ca permet de jouer avec le lecteur, j'aime assez ^^
"C'est vous qui voyez"
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Lol, en tout cas au niveau du prénom Ca´n, j'ai mis un tatouage avec un oeil sur mon fan-art à cause de la référence que tu évoques.
En tout cas, je préfère la version où tu te la pètes, c'est la classe, ça fait grand artiste et tout et tout. :kcrampe:
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lol, ouais, faudrait que je les mettes un jour ou l'autre ces foutus dialogues ^^
Rem--> l'idée du tatouage est excellente, je me demande même si je vais pas le faire apparaitre dans la BD à l'occasion. Ca fera un jolie clin d'oeil ^^
Ou alors le faire visiter une boutique de tatouage "Remedium Tatoo" ^^
"C'est vous qui voyez"
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bah en fait il l'insulte pas mal, et justement je me retrouve devant le dilemne de mettre les insultes comme je le sens ou bien d'edulcorer la chose.
Je sens très mal le coup de me dire "bon la je vais pas écrire ça parceque c'est abuser"... ^^
"C'est vous qui voyez"
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