#1 21/03/2015 11:26:53

TheUnknown
Chiure de gomme
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TheUnknown - prologue et première scène

Bonjour,

Ci-dessous vous pourrez lire l'introduction ainsi que la première scène de ce projet de comics.

Pour rappel,  l'idée principal est une histoire de "Super-Héro" entièrement réaliste (pas de super pouvoir et rien d'impossible ou invraisemblable). L'autre point important c'est que le lecteur ne connait pas l'identité de ce héros qui n'est en fait pas vraiment le personnage principal.

Et pourtant c'est bien par lui que l'on commence dans cette première scène qui peut sembler un peu cliché, mais c'est l'effet recherché afin de faire contraste avec la suite.
Autre chose importante a savoir, durant tout le premier chapitre, malgré les scènes d'action, à aucun moment le lecteur ne voit vraiment à quoi ressemble ce personnage, il reste dans l'ombre autant pour ces ennemis que pour le lecteur.

Voilà, toute critique est bonne à prendre, bonne lecture :

Introduction :


    L espoir, l admiration, le respect... Tant de sentiments véhiculés par la mythologie des héros à travers l'Histoire. Ils suscitent les fantasmes et l'exaltation des peuples pour leurs exploits ... mais peu d'entre eux sont réels. Les vrais héros sont souvent les oubliés de l'Histoire et ceux qui se font remarquer sont souvent sublimés et rarement exempt de défauts. Cependant, ils font leur office ; en rassurant les foules, la société peut avancer.
Car il s'agit bien de cela au final, de la peur... de la peur qui paralyse, entravant le progrès et l'élévation individuelle pouvant même devenir un facteur de régression. L'humain a peur de l'inconnu par besoin de préservation, mais cet excès de prudence personnel peut l'empêcher de se préoccuper d'autrui et donc d'évoluer. Ce besoin peut s'apparenter à ce que les psychologues appellent le syndrome Kitty Genovese ou Effet du témoin*. La peur d'être responsable, la peur d'être pris pour cible, la peur de ne pas être capable ou simplement la peur d'agir différemment des autres. Toutes ces peurs sont d'autant de causes de maux dans notre société tournée la plupart du temps vers l'individualisme.
Mais dans ce monde c'est presque normal ... compréhensible ... après tout qu'auriez-vous fait à leur place en toute franchise ? C'est normal d'avoir peur ...
Et si quelqu'un n'avait plus peur ?


* Kitty Genovese est une jeune femme qui fut violée et assassinée une nuit de 1964 en pleine rue de Brooklyn devant plus d'une trentaine de témoins. L'agression dura plus d'une demi-heure... Personne ne l'a sauvée.



Scène 1 :

Dans un entrepôt du Port Authority of New York & New Jersey:

Une forme sombre s'insinue à l'intérieur du bâtiment alors que des hommes armés transportent la marchandise sur les quais. A l'intérieur, on visualise à travers le casque du personnage la présence de chaque trafiquant. La silhouette se cache derrière des caisse de produits de traitement. On observe alors le travail d'une douzaine de trafiquants pendant que le responsable parle espagnol au téléphone avec un fort accent mexicain. Il y a 2 hommes armés sur sa droite, 3 hommes en blouse travaillant le produit de chaque coté de l'établie centrale, 2 autres homme armés de l'autre coté de celui-ci et un homme qui tire un caisson rempli de la drogue traitée vers la sortie du bâtiment située a la gauche du héros.

Soudainement, sous son ordre vocal, une explosion retenti a l'arrière du bâtiment et la pièce est plongée dans le noir alors qu'il envoi des fumigènes au centre de celle-ci. Dans la panique, les hommes se retourne en direction de la source de la détonation. Le héros surgit alors et tire des double salves de fléchettes sur les deux hommes armés du fond de la pièce qui, après avoir reçu une décharge, s'écroulent sous l'effet du sédatif. Il se tourne alors vers les deux hommes les plus proche sur sa droite, tire de son bras gauche sur le plus éloigné tout en bloquant de sa main droite le bras droit du second qui se retournait. Il lui plaque alors la tête contre la caisse en lui administrant ensuite des sédatif en le griffant, dans le dos, de sa main droite.
Le responsable entend le bruit de la caisse et tire à l'aveugle dans cette direction. La silhouette, entraperçue dans la fumée s'active en souplesse, assomme à l'aide de ses fléchettes deux homme en blouse arborant des masques de chimiste ainsi qu'un autre avec un coup de pied dans le visage. Il passe ensuite par dessus l'établi centrale et tire 2 autres salves. Il manque une de ses cibles et en assomme un autre d'un coup de poing mais il voit alors dans le rétroviseur de son casque deux hommes armées s'approchant de l'entrée de l'entrepôt. Alors qu'ils sont sur le point de le mettre en joue dans son dos, le héros envoi un ordre vocal tout en se mettant à l'abri. Une détonation retenti et du gaz s'échappe du mur à gauche près de l'entrée. Les deux hommes, surpris, suffoquent puis s'écroule après avoir reçu une fléchette.
Entre temps, le responsable a rechargé son arme et dans la confusion tire sur l'homme en blouse restant qui courrait dans sa direction, sortant alors de l 'écran de fumée. L'homme est touché à la jambe et gémit en s'effondrant contre le mur. Paniqué, le responsable s'approche de l'écran de fumé désormais silencieux tout en cherchant sa cible du regard en y pointant son arme. Il se fait alors surprendre par derrière. Sa main droite est empoignée, il se fait alors briser le poignet. Il lâche son arme et se fait plaquer la tête contre le mur. Il s'empare alors d'un couteau et tente de poignarder son agresseur en vain, la lame s'entre-choc contre une armature métallique. Il reçoit en contrepartie une décharge, dans la douleur, il fait donc tomber son arme.
L'homme lance des injures en espagnol et, alors qu'il n'a toujours pas pu apercevoir son assaillant, il entends une voix très grave et modifiée par son casque:
   
-« Hernandez te paie juste pour récupérer les amphets qu'il importe grâce à ses pots de vin aux frontières de l'Est. Seulement il ne passe pas ses mules dans les mêmes embarcations. Comment il s'y prend ? Qui est responsable ! »
L'homme de main l'envoi balader en espagnol faisant mine de ne pas comprendre l'anglais, l'Inconnu lui envoi alors une décharge en lui signalant qu'il sait qu il comprends ce qu'il dit. Le dealer lui réponds :

   
« Va te faire foutre ! Là d'où je viens être un donneur c'est pire que la mort !»
   
L'Inconnu rétorque « Si tu réponds pas de suite t'aura pas l'occasion d'en faire l'expérience »
   
Il décale alors sa main vers le visage du criminel : « Toujours rien à dire ? »
   
« Vas te faire je t'ai dis que je parlerais pas connard !! Tu te prends pour qui enfoiré ?? Un putain de super-héros ?? Tu sais pas dans quoi tu t 'es foutu, ils vont te crev....»    
   
L'homme n'a pas le temps de finir sa phrase qu'une violente décharge le fait hurler de douleur. Le peau de son visage se met à brûler et une odeur de viande fumée se fait sentir. Alors qu'il est sur le point de défaillir , l'inconnu change de position lui empoignant maintenant l'autre coté de son visage.
   
« Bon alors tu réponds ou ton nouveau look sera plus symétrique ? »
   
« Putain de connard de merde tu m'as niqué la gueule !! »
   
« T'es sur de toi ? »
   
« Putain stop, ok je vais parlé merde ? Hernandez à passé un accord avec les gardes côte, ils escortent le convoi maritime jusqu'au port dans le New Jersey. Les mules sont récupérées et parquées dans un entrepôt jusqu'à ce qu'ils récupèrent la cam. Les filles sont récupérées pour devenir des putes et ils recrutent les mecs... s'ils refusent, ils les balancent dans l'Hudson. »
   
« Quel entrepôt ? Qui s'occupe du transfert ? »
   
« Je sais pas mec je te jure merde !»
   
Sur ce l'Inconnu lui enfonce une griffe directement dans le cou et le dealer s'effondre.



Voilà pour cette première scène. S'agissant d'un projet de comics, le style narratif n'est pas vraiment à prendre en compte (l'image retranscrira surement mieux le mouvement de l'action). Le découpage par cases de cette scène n 'est pas encore terminé, le storyboard est à faire en parallèle (allant d'ailleurs avec la recherche d'un dessinateur http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=16274). Cette scène devra juste suivre un découpage alternant le point de vue des dealers et le point de vue du héro à la première personne.

Si vous avez des question n'hésitez pas.

Dernière modification par TheUnknown (30/03/2015 01:05:11)

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#2 23/03/2015 08:41:41

RenardRouge
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Re : TheUnknown - prologue et première scène

Alors:

-Super héros réaliste, c'est très bien !

Mais:

-ton story board n'est pas adaptée à la bd


Scénariste de Projet Berlin en participation avec joze: http://www.bdamateur.com/forum2/viewtopic.php?id=16092

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#3 23/03/2015 21:12:48

TheUnknown
Chiure de gomme
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Re : TheUnknown - prologue et première scène

Bonjour,

Tout d'abord, merci pour la réponse.

Ensuite, pour plus de précision, il ne s'agit pas d'un story board, mais du scénario qui est rédigé préalablement.

Voici un extrait du script allant avec le story board de cette même scène :


SCÈNE D'INTRODUCTION

Page 1     Introduction

Case 1     L'espoir, l'admiration, le respect... Tant de sentiments véhiculés par la mythologie des héros à travers l'Histoire. Ils suscitent les fantasmes et l'exaltation des peuples pour leurs exploits... mais peu d'entre eux sont réels. Les vrais héros sont souvent les oubliés de l'Histoire et ceux qui se font remarquer sont souvent sublimés et rarement exempt de défauts. Cependant, ils font leur office ; en rassurant les foules, la société peut avancer.
Car il s'agit bien de cela au final, de la peur ... de la peur qui paralyse, entravant le progrès et l'élévation individuelle pouvant même devenir un facteur de régression. L'humain a peur de l'inconnu par instinct de préservation, mais cet excès de prudence personnel peut l'empêcher de se préoccuper d'autrui et donc d'évoluer. Ce besoin peut s'apparenter à ce que les psychologues appellent le syndrome Kitty Genovese ou Effet du témoin*. La peur d'être responsable, la peur d'être pris pour cible, la peur de ne pas être capable ou simplement la peur d'agir différemment des autres. Toutes ces peurs sont d'autant de causes de maux dans notre société tournée la plupart du temps vers l'individualisme.

Legende    * Kitty Genovese est une jeune femme qui fut violée et assassinée une nuit de 1964 en pleine rue de Brooklyn devant plus d'une trentaine de témoins. L'agression dura plus d'une demi-heure... Personne ne l'a sauvée.


SCÈNE 1 : ATTAQUE DE L'ENTREPâT

L'Inconnu, Reinardo Carrera, Hommes de main, Chimistes


Page 2     Infiltration de l'entrepôt

Case 1     Plan large de l'entrepôt. On visualise l'activité des criminels. Un camion s'approche de l'entrepôt. Deux hommes garde l'entrée.

bulle     (Mais dans ce monde c'est presque normal ... compréhensible ...)


Legende      Hoboken, New Jersey

Case 3     Plan plus serré sur l'entrepôt. Les deux hommes s'approchent du camion. On visualise une silhouette manipulant un objet au bord d'une des fenêtres.

bulle      (... après tout qu'auriez-vous fait à leur place en toute franchise ? C'est normal d'avoir peur ...)

Case 4     Plan très serré. Un des hommes va vérifier la marchandise pendant que l'autre discute avec le chauffeur. On peut voir qu'une des fenêtres est ouverte et on entre-aperçoit une partie du personnage à l'intérieur.

bulle     (... Et si quelqu'un n'avait plus peur ?)

Page 3     Intérieur de l'entrepôt

Case 1     Plan large en vue du dessus de l'intérieur où on observe le travail d'une douzaine de trafiquants pendant que le responsable parle espagnol au téléphone avec un fort accent mexicain. Il y a 2 hommes armés et 3 hommes en blouse travaillant le produit de chaque coté de l'étalage centrale et un homme qui tire un caisson rempli de drogue traitée vers la sortie du bâtiment.

bulle      REINARDO : Sí señor Hernández , entrega llegará a tiempo . Además retrasar este momento.

Case 2     Plan identique mais vue depuis le casque du personnage. On visualise, en plus de l'interface du casque, la présence de chaque trafiquant à l'aide de masques numériques comprenant de nombreuses informations.

bulle      REINARDO : He sustituido el hijo de puta , no debería ser un problema.

Case 3     Plan en vue de contre-plongée de Reinardo toujours au téléphone. On peut voir qu'il n'y a plus personne à l'étage.

bulle      REINARDO : Sí lo hicimos ca caballero adecuada... así me gustaría lograr que el dinero de la noche personal Il n'a pas le temps de finir sa phrase que son interlocuteur a raccroché ... BIP ... BIP...

Case 4     Nouveau plan en vue du casque de l'Inconnu. Il voit grâce aux masques numériques les silhouettes des ses cibles à travers la caisse derrière laquelle il se cache. Il fait rouler silencieusement des petite sphères noires dans différentes directions et notamment au centre de la pièce.

bulle      REINARDO : Mierda... Vamos! Vaya !! Acelera los chicos deben haber desaparecido dentro de una h... Soudainement une détonation retentis derrière lui, et la lumière s'éteint.


Voilà, ce format est en cours de rédaction actuellement, cependant, il semblerait plus judicieux de le faire en collaboration avec le dessinateur qui pourras apporter sa vision ainsi que son style; et donc le laisser s'exprimer sur sa spécialité à savoir le rendu graphique. Cependant, l'histoire s'appuieras parfois sur des éléments qui seront cachés dans le dessin.

Vu comme cela, est-ce plus adapté ?

Dernière modification par TheUnknown (24/03/2015 00:18:52)

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