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<post édité à la demande de Laurel>
<re-edit, Arf! dsl me suis trompé de post, honte et flagellation>
<pfff... heureusement que j'avais gardé ma session ouverte pour pouvoir remettre mon message !>
Non mais surtout de la prestation de service là.
Arf, je suis désolé d'avance pour le discours "pro-anarchiste engagé dans sa lutte contre le système capitaliste" qui va suivre...
Si le système qu'ils proposent est : des sociétés leur passe des commandes de dessin contre une somme d'argent conséquente, ils trouvent des dessinateurs amateur qui leur réalisent ça pour une somme modique bien que pour des amateurs cela reste conséquent et valorisant, ils gardent le dessin, se font une bonne commission et sont à même de le refournir si une demande similaire arrive. Après, à chacun de voir comment il l'entend...
J'aimerais justement que ça soit clair de ce côté là, et ça ne l'est pas. C'est valorisant pour un amateur de dessiner pour la presse même contre 5 euros et de voir ensuite le truc imprimé. Mais là, c'est une commande contre une somme d'argent avec l''incertitude sur le devenir du dessin.
De mon côté, en attendant le jour où elle m'appele, j'aviserai à ce moment là (si elle m'appelle car si elle lit le forum, je suis grillé )
<!--EDIT|Pilou|jeudi 24 juillet 2003, 12:40-->
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Je suis d'acco avec Foogy, les droits d'auteurs, ça ne se néglige pas.
g un pote il a fait des trucs de mise en page pdt un stage et comme c utiliser à de sfins commerciales par l'ent, ils lui filent 600fr de droits d'auteurs, en l'ayanten plus payé dans le cadre de son stage, donc pour le boulot effectué.
Je pense aussi que vous devriez signer qqchose avant d'envoyer vos dessins.
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moi je men fous de laisser les droits. cpas des dessins qui me servent pr mes bds et autres.
Peut-être mais c'est du boulot quand même. En plus, si tu offres tes dessins et les droits dessus, tu nuis au métier dans son ensemble. Je me mets à la place des mecs qui cherchent des illustrations comme ça ; pourquoi payer des mecs pour faire ça alors qu'il y a toujours de jeunes bleusailles qui sont prêts à le faire gratuitement? Résultat, tu mets des batons dans les roues du mec qui veut vivre de ses illustrations.
Don Dudo
PS : bleusaille, c'est pas méchant hein, mais ça me parait approprié sur ce coup-là.
<!--EDIT|El Dudo|jeudi 24 juillet 2003, 11:18-->
non pas gratuitement bien sur !
Mais je veux dire que les dessins sur "commandes" peuvent m'intéresser ds le sens ou j'élargit ce que je fais. mais apres ils ne me servent plus.c tt.mais bon j'ai pas l'habitude de tt ca et je suis un tres pietre négociateur.
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Re-salut
Voilà ce qui est paru dans les conseils du jour de l'atelierBD. Je l'avais déjà mis mais le contexte me paraît tout à fait approprié. Il y a un autre conseil que je n'avais pas mi.
Que cède l'auteur à l'éditeur ? (Ames sensibles s'abstenir !)
Et pour ceux que les conseils intéressent: c'est là !
@+
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le truc rapport à l'éditeur, ça a pas trop cours dans le sujet mais je comprend que Nino ait profité de l'occase.
A ce propos, il y a plein de choses de ce genre sur le site de la mdabd, rubrique dossier de synthèse.
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Merci pour ces précisions Nino. C'est effectivement navrant. Cette phrase a particulièrement retenu mon attention :
Comment en est-on arrivé là? Tout simplement par la loi de l'offre et de la demande... C'est si "chouette" de publier un album qu'on accepterait n'importe quoi!
Un directeur de collection d'une grande maison d'édition que je ne nommerai pas m'a dit il y a 3 mois au téléphone qu'il recevait 4 dossiers par jour, et qu'il n'avait jamais eu autant de choix. Tant de monde pour si peu d'élus, il n'y a qu'à voir le nombre d'inscrits toujours croissants sur BDA et les autres forums... Du coup, il y a de plus en plus de jeunes talents qui sont prêts à faire des sacrifices énormes, juste pour être édités. Ca a des effets de bord terribles sur la profession entière. Un auteur que je ne nommerai pas non plus me disait hier soir que l'univers pro de la BD était devenu infernal, qu'il était, même pour un routard, difficile de se faire publier, et surtout, que les tarifs étaient parfois revus à la baisse, malgré l'expérience. Une part de responsabilité incombe aux p'tits nouveaux qui se déculotteraient pour se faire éditer.
Voilà mon avis : être édité oui, vendre des dessins oui, mais se faire entuber non. Je crois qu'il vaut mieux être patient et signer une vraie proposition qui tient la route (ça existe), plutôt que de se ruer sauvagement les yeux fermés sur le premier contrat qui passe.
Exemple malheureux : feu Pointe Noire consentait à ses jeunes recrues 10.000F d'avance sur droits pour un album. En gros, le dessinateur avait 10.000 balles pour faire un album, tâche qui prend 10 à 12 mois. Et comment on vit avec 10.000 balles par an? Ben on vit pas, à moins de faire un job à mi-temps à côté et d'aimer les patates et les pâtes au beurre à tous les repas... Et comment on torche un album en un an en bossant à mi-temps à côté, sachant que quand on est débutant, il faut un an à temps plein pour le réaliser? Ben on sort plus, on bosse, jour, nuit, week-end. De toute façon, pas la peine de sortir, pas de tune à dépenser. Voilà le prix à payer pour être édité : un an de vie de moine et de dure labeur, avec tous les effets de bord cités plus haut que ça implique... Ca vaut le coup? Pas pour moi.
Don Dudo
<!--EDIT|El Dudo|jeudi 24 juillet 2003, 13:18-->
Oui mais les conseils visent une relation éditeur/dessinateur contractuel. Or dans le cas évoqué ici, et tu me reprend si je me trompe, il n'y a visiblement pas l'ombre d'un contrat...
Et cession de tous les droits d'auteur ce qui n'est pas plus légal...
J'aimerais bien avoir l'avis des bdas qui travaillent dans ce milieu sur ce cas Parce que d'une façon on vient bien picorer leur plate-bandes ! Eux c'est leur gagne-pains...
(et puis l'orgine du post c'était plutôt pour savoir si les gurus de bda avaient agit pour faire connaitre le site)
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C ce que j'ai dis je ne sais plus quand Dudo, des concessions oui, mais baisser son froc non.
Et tu m'avais dit, en gros "t'auras pas trop le choix"
Soi t'as révisé ton jugement, soi on s'étaient pas compris
Pour ce qui est des 10000 fr, j'ai vu sur un dossier mdabd qu'un éditeur "classique" donnait 23000 d'avance, pour le dessinateur je crois. Car il faut savoir qu'il touche plus qu ele scénariste (normal, y'a le matos à payer, et ça prend plus de temps aussi de faire les dessins, si on occulte la conception préalable latente par laquelle est passé le scénariste (je commence avec Maz un projet auquel je pense depuis un an) )
En tout cas, c'est une évidence, tant qu'on ne peut pas vivre de son art, il faut avoir un autre boulot.
y'en a qui y arrivent, pourquoi pas nous ?
CMAX > c des éditeurd BD là, le problèmes est un peu différent. ET ce sont les doits d'adaptation que tu cède, cf mdabd, l'auteur est remunéré en droits d'auteurs.
je vous conseille d'aller le lir, c'est ici
d'ailleurs, fiscalement, seul le scénariste est considéré comme auteur.
le dessinateur s'apparente à un illustrateur et ce qu'il déclare ne peut donc etre qualifié de "droits d'auteurs"
Peace & love attitude
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C ce que j'ai dis je ne sais plus quand Dudo, des
concessions oui, mais baisser son froc non.
Et tu m'avais dit, en gros "t'auras pas trop le choix"
Soi t'as révisé ton jugement, soi on s'étaient pas compris
Hum, ça m'étonnerait que j'ai dit aussi ouvertement "t'auras pas le choix, il faudra que t'acceptes de baisser ton froc" à propos de la signature d'un contrat. Ou alors j'étais plus résigné que maintenant lors de la discussion dont tu parles. Tu as le fil sous la main amigo?
Don Dudo
<!--EDIT|El Dudo|jeudi 24 juillet 2003, 13:59-->
attention, je dis pas que tu as dit "t'auras pas le choix tu devras baisser ton roc" je dis qu'en gros, tu as dit "t'auras pa sle choix".
Chaque mon a son importance dans mes posts....
je vais essayer de retrouver ça peut etre aussi que je confond avé un autre bda
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l'histoire de Pointe Noire , je l'avais déjà entendu ... He ouais , ça fout les jetons qd mm .
Moi qd mes profs m'ont dit cmt ça se passait et qu'apres , je les raconter à ma copine , elle m'a regardé bizarrement ;. Elle m'a toujours soutenue mais là , j'ai sentie cm une reticence ...
et c normal , je la comprends .. mm ce que propose les grosses boites , ce n'est pas bcp .. c mieux mais c pas la folie . En ft ce qu'on m'a expliqué c surtout pas s'affoler par rapport à la grosse somme qu'on te prpose mais plutot bien fr le calculd e la somme divisé par les mois de travail que ça va te donner et là déjà , on saute moins au plafond !!!
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Hmmmm....il me semble bien que tu avais dit un truc de ce genre Don. Mais il faut effectivement revoir.
Oki doki, Amentet l'a retrouvé et il m'en a fait part en MP. J'ai effectivement dit ça certainement sous le coup de la déprime, résigné à me faire rempoter le bambou gratos à l'hypothétique mais éventuel premier contrat. Bon, les choses changent, les mentalités évoluent, c'est ça qui est bien chez l'humain. Plus question de se faire fariner la tronche maintenant. Trop de dommages colatéraux...
Don Dudo
<!--EDIT|El Dudo|jeudi 24 juillet 2003, 14:59-->
C bon tout le monde il est content alors on clos la parenthèse.
Pilou > faut croire que les flyers BDA ont fait leur office... 6 mois après !
je pense surtout que le nombre croissant de membres, membres ayant leurs sites persos et mettant dessus un lien vers BDA a contribué a accroitre la popularité du site.
peut etre...
<!--EDIT|Amentet|jeudi 24 juillet 2003, 16:51-->
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c pas gai tt ce qu'on lit sur l'atelierBD concernant la relation auteur/éditeur !:(
on a pas trop envie de signer ce genre de contrat.
je trouve que dans ce milieu l'éditeur a qd même une relation puérile avec l'auteur. est-ce que ds le monde de l'édition littéraire c pareil ?
et puis pourquoi vouloir à ts prix publier un premier album puisque svt ils finissent au pilon ? bon, c comme le premier roman je pense.
ds l'ex que donne AMentet le dessinateur a 69000frs pour faire l'album, ça fait 5750frs par mois pour vivre et s'acheter son matos (loisir tintin comme dit dudo). ensuite il doit vendre au moins 26000 albums pour commencer à palper des droits. je suis pas tres doué en math mais si je comprends bien si l'éditeur vend 26000 albums tt juste, il ne devra plus rien à l'auteur. mais il aura qd même gagné 70frs (prix de l'album) X 26000 - 69000 = 1 751 000 frs. moins la fabrication, pub, etc... (c combien au fait)?+ tous les droits. il ya comme qui dirait un pb.
plus generalement je suis d'accord sur le fait qu'il faut consulter un juriste ou un avocat avant de signer, et cela est valable aussi pour les autres contrats CDD ou CDI, j'en ai deja fait la cruelle expérience.
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Dans le cas dont on a fait mention à plusieurs reprises avec ce Mr Ray, j'ai finalement eu la charmante Armelle (si elle reste avec chaque dessineux autant qu'avec moi, elle va avoir une belle note de téléphone )
Ca sent pas l'arnaque mais le flou artistique est de mise... Il s'agit bien d'une prestation de service avec livraison d'une composition ou chaque élément est suceptible d'être utilisé séparement. L'ensemble de la composition doit néanmoins être une scéne portant sur un thème précis. Visiblement tous les gens qui l'ont eu au telephone n'ont pas eu le même son de cloche et certains sont maintenant obligés de reprendre à zero leur travail (j'ai cité personne mais ils se reconnaitront ).
Pour pouvoir découper ainsi une oeuvre, il faut évidemment que l'artiste fasse cessation de tous ces droits sur l'oeuvre à la dite société, en signant lors de la livraison une attestation.
La société va donc se constituer ainsi une banque de données à faible coup : un thème = 75 euros, qui peut être exploité tout ou partie à l'infini sur n'importe quel support.
Le concept est intelligent et peut rapidement être rentable pour la dite société.
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Arrêtez de cracher sur les éditeurs en les traitant d'exploiteurs de la misère des auteurs. (à part pour Pointe Noire, vieille boite d'escrocs maintenant morte et bien enterrée).
Un éditeur ne touche que 14,5% sur le prix de vente de l'album...
En comparaison, ce sont bien davantage les libraires et les distributeurs qui se taillent la part du lion. Je vous invite à lire l'excellente chronique du gentil David Chauvel concernant ce sujet ici:
http://www.mdabd.com/viewtopic.php?t=184
N'intervient presque jamais, et c'est mal?
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Voilà mon avis : être édité oui, vendre des dessins oui, mais se faire entuber non. Je crois qu'il vaut mieux être patient et signer une vraie proposition qui tient la route (ça existe), plutôt que de se ruer sauvagement les yeux fermés sur le premier contrat qui passe.
Je rejoins Don Dudo (à mon avis je suis pas le seul mais bon ) parce que j'ai un exemple pour illustrer ce qui se passe, et en même temps pour dire que tous les auteurs ne sont pas des "bleusailles"
.
Après plusieurs discussions avec un futur auteur que je ne citerai pas non plus, il est régulièrement ressorti qu'il avait refusé des trucs chez des "petits" éditeurs (qui éditent des albums "classiquent mais qui ne font pas vraiment les mêmes chiffres que les Delcourt et autres Dargaud), parce qu'il sait que financièrement ils s'occupent mals de leurs auteurs. Alors que ces éditeurs auraient pu être une rampe de lancement. Lui il fait de l'illus ou des colorisations en attendant mais parfois il se donne un ultimatum pour aboutir à un projet bd sans quoi il abandonne toute pratique du dessin. Et ceux qui le connaissent hurlent et lui demandent pourquoi il saute pas sur l'occasion offerte par les petits éditeurs, mais lui il sait bien pourquoi (cf les posts précédents) . Je dit respect
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L'éditeur touche en moyenne 1fr ou 2 par album vendu.
le libraire dans les 23 (ça c l'exemple pour 1 XIII)
mais le libraires vends combien ?100 ex d'un album ?
l'éditeur en vend lui 500 000.
Ne pas crachher sur les éditeurs, tout à fait d'accord, mais il ne faut pas non plsu rejeter la faute sur les libraires qui sont d'ailleusr sujets à la tva je le rapelle.
et Soleil qui vendent uen BD 82fr qd 1 Xiii se vend à 58 (ou 53) je ne pense pas que le linraire seul récupère les 10 fr de différence.
Frds> lors d'uen séance de dédicace, j'ai entendu un auteur commenter son choix de maison d'édition, il est chez Glenat et il disait qu'une autre grosse maison lui avait fait une proposition, une maison qu'il aime bien pur ses publications mais point de vue sous...
donc, le spetits ne sont pas les plus méchants.
Il y a d'ailleurs eut un excellent article sur les éditions Bamboo dans BODoi et apparement le PDG s'occupait bine de ses auteurs et les traitais pas comem des machines à sous.
D'ailleurs, bamboo m'a été recommandé par un pro.
Tout ça pour dire, ne cataloguons pas petits editeurs = ça; gros éditeurs = ceci.
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faudrait recouper avec les auteurs de roman policier qui parfois tirent à 25000 ex, pour vivre ils doivent pondre plusieurs trucs par an (ex Maud Tabachnik). elle écrit son roman et si elle vend 25000, elle palpe 8% sur ces 25000. alors que si j'ai bien compris , un dessinateur qui dessinerait son histoire palperait 69000frs sur un an et même s'il vend 25000, il touche plus rien. j'essaye de comprendre c tout.
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t'as pas pigé eurt !
il rembourse l'avanec avec ses droits d'auteurs jusqu'a 25000 et après il touche ses droits d'auteurs.
il touche rien jusqu'a 25000 mais après il touche.
meme que le scénariste touche avant, pcq il a moins d'avance.
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