Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1
Amis scénaristes, un site qui vaut le détour et à explorer sous toutes les coutures:www.contrechamp.org/scenario :kyeah:
"Je suis une nuit et une fôret d'arbres noire. Mais qui ne craint pas mon obscurité , trouvera sous mes cyprès, des sentiers semés de roses"
Zarathoustra (alias Nietzsche -- ou était-ce Nietzsche alias Zarathoustra?)
Hors ligne
J'ai pas été malin, ce site était déjà dans les liens techniques de BDA.
Un autre qui explique bien la structuration du récit et la construction des personnages: Introduction au scénario
"Je suis une nuit et une fôret d'arbres noire. Mais qui ne craint pas mon obscurité , trouvera sous mes cyprès, des sentiers semés de roses"
Zarathoustra (alias Nietzsche -- ou était-ce Nietzsche alias Zarathoustra?)
Hors ligne
J'ai lu le texte du lien "Introduction au scénario". Une très bonne synthèse, basée sur l'étude du scénario des "Dents de la mer", avec d'autres références. Largement inspiré de la critique classique (Aristote) et des sémioticiens européens de l'analyse structurale du récit (Genette, Greimas et tous les autres). Par ailleurs, la manière de travailler de Stephen King est intéressante, avec une première phase qu'on pourrait qualifier d'"anarchique", puis une réécriture sous l'influence critique de lecteurs imaginaires.
J'en retiens surtout une chose: si les auteurs américains actuels produisent en général des oeuvres plus efficaces que celles de leurs homologues français, c'est parce que, à la base, ils n'hésitent pas à poser l'écriture d'un scénario en des termes techniques (ce qui n'interdit à personne, d'un côté ou de l'autre de l'Atlantique, d'adopter la méthode qui lui convient le mieux). J'ai même entendu dire qu'ils pouvaient s'aider d'ordinateurs pour y arriver. Cette attitude permet de gagner en temps et en rigueur. Le résultat, c'est la satisfaction du public.
Corollaire de ce raisonnement: ce sont les praticiens américains qui semblent le mieux avoir utilisé l'apport des théoriciens européens.
Pages : 1