#1 01/06/2018 11:46:46

Simon Avon
Chiure de gomme
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Enquête policière (demande d'avis+recherche dessinateur)

Bonjour à tous,

C'est la première fois que je publie quelque chose sur cette page donc, on va voir ce que ça donne ^^'

Aujourd'hui je vous mets les 7 premières planches de L'Homme qui regardait la Sarthe, une B.D. sur laquelle je bosses depuis plusieurs mois. J'en ai écrit au total 27 planches (la 28e en cours), et je pense que amener le projet au bout me prendrait au moins une soixantaine de planches. Merci de me dire ce que vous en pensez, et SURTOUT, si un dessinateur est motivé par le projet qu'il n'hésite pas à me faire signe (j'ai déjà des visuels en tête avec des styles de dessin bien précis mais je suis ouvert à tout type). De même, le découpage est entièrement réalisé, mais si vous souhaitez plus de liberté, je n'ai aucun problème avec ça non plus. Et enfin, la ville où se passe le début de l'action est le Mans parce que c'est chez moi, mais si vous préférez une autre ville avec laquelle vous êtes plus à l'aise, je peux tout transférer sans trop de difficulté.



Simon Avon


[left]L’action démarre au Mans. Un vieil homme est retrouvé mort sur un banc. A première vue, il est simplement mort gelé. Le commissaire Bryan Keller et son adjoint l’inspecteur Alain Mérel sont chargés de l’enquête qui s’annonce très rapide. Mais Mérel retrouve une fine aiguille non loin du corps retrouvé. En réalité, l’homme semble être mort assassiné. De plus, une carte postale de Philippeville, théâtre d’un des plus grands massacres de civils de la guerre d’Algérie, est retrouvée sur le corps. Tout laisse à penser que c’est un soldat. Le lendemain, un autre meurtre est commis, mais cette fois-ci à Marseille. Le vieux lieutenant de Verdier est retrouvé mort dans sa chambre d’hôpital. [/left]


[left]A l’attention du lecteur :[/left]
Bien qu’utilisant des faits historiques, ceux-ci ne servent que de base narrative à l’histoire et aux personnages qui restent des inventions de fiction. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé ne serait que fortuite.

[left]Planche 1 :[/left]

[left]Case 1 à 4 (1/2 planche) :[/left]
[left]Vue de la cathédrale du Mans. Il est cinq heure du matin, mais il fait encore nuit car on est en novembre. Le ciel est à demi-voilé mais on voit tout de même la lune, un beau croissant de lune.[/left]

[left][Il est cinq heures, le Mans s’éveille… ][/left]

[left]Case 5 :[/left]
[left]Une rue marchande habituellement bondée mais là vide, assez bien éclairée tout de même.[/left]
[left]Un boulanger ouvre tout juste sa boutique en levant le rideau de fer de sa vitrine.[/left]

[left][Doucement, les activités reprennent leur cour… ][/left]

[left]Case 6 :[/left]
[left]Le tramway place de la République, le premier de la journée.[/left]

[left][Les sons habituels reviennent, le premier tramway de la journée passe…][/left]

[left]Case 7 :[/left]
[left]Plan large. Les bords de Sarthe sous les remparts. Une voiture passe, on voit le camion des éboueurs sur le côté, et le banc face au fleuve.[/left]
[Pourtant… ]

[left]Case 8 :[/left]
[left]Même scène en plus gros plan. On voit le vieil homme sur le banc et un éboueurs avec son balai à feuilles à côté, il s’avance tout en balayant. [/left]

[left][Pourtant, pour certain, plus rien ne sera jamais pareil… ][/left]

[left]Planche 2 :[/left]

[left]Case 1 :[/left]
[left]L’éboueur s’approche du vieil homme. Plan un peu plus de 3/4 par rapport au précédent.[/left]
[left]L’éboueur : « Monsieur ?! »[/left]

[left]Case 2 :[/left]
[left]Plan plus rapproché. L’éboueur secoue le vieil homme par l’épaule.[/left]
[left]L’éboueur : « Monsieur est-ce que ça va ?! »[/left]

[left]Case 3 :[/left]
[left]Plan en totale plongée, juste au-dessus des arbres. Le vieil homme s’est écroulé par terre.[/left]

[left]Case 4 :[/left]
[left]Même plongée, même scène mais vue de plus haute, encore plus au-dessus des arbres.[/left]
[left][Dans la main, une sensation étrange passe, un courant froid, très froid, si froid…][/left]

[left]Cases 5 à 8 :[/left]
[left]Plan large et vue du ciel des toits du Mans.[/left]
[left]Titre en gros[/left]
[left][Il est cinq heures, le Mans s’éveille…] [/left]
[left]Planche 3 :[/left]

[left]Case 1 (1/6) :[/left]
[left]Plan du téléphone branché sur la table de nuit qui sonne[/left]

[left]Case 2 :[/left]
[left]Keller encre dans son lit prend son téléphone. La lampe de chevet est allumée. Plan assez large qui permet de voir le lit et la table de chevet dans sa largeur.[/left]

[left]Case 3 (1/3) :[/left]
[left]Plan de face de Keller le téléphone à la main. Il est mal réveillé, les cheveux pas encore coiffés.[/left]
[left]Keller : Allô ?[/left]

[left]Case 4 : [/left]
[left]Les bords de Sarthe. Trigot au téléphone dos à la Sarthe.[/left]
[left]Trigot : Commissaire Keller, on a un cadavre sur les quais !![/left]

[left]Case 5 :[/left]
[left]Keller se lève de son lit. Il est uniquement en caleçon.[/left]
[left]Keller : Le temps de me préparer et j’arrive.[/left]

[left]Case 6 :[/left]
[left]Keller est à la porte de la salle de bain.[/left]
[left]Trigot : Au fait, vous y étiez vous en Algérie ?[/left]
[left]Keller : Non je n’y ai jamais été. Pourquoi ?[/left]
[left]Trigot : Bah notre type il n’avait aucuns papiers sur lui à part une vieille carte postale de Philipeville, ça vous dit quelque chose ?[/left]

[left]Case 7 :[/left]
[left]Vue de légère plongée avec le haut du corps de Trigot à gauche et le cadavre au sol dans le fond.[/left]
[left]Keller : Mais attendez, il a quel âge votre cadavre ?[/left]
[left]Trigot : Je sais pas, 80-85 ans environ.[/left]

[left]Case 8 :[/left]
[left]Keller enfile sa veste, le téléphone à la main.[/left]
[left]Keller : Merde. Vous avez prévenu Mérel ?[/left]
[left]Trigot : Oui, on vient de l’appeler.[/left]

[left]Case 9 :[/left]
[left]Keller sort en claquant la porte.[/left]
[left]Keller : Bon, j’arrive tout de suite ![/left]
[left]Planche 4 :[/left]

[left]Case 1 (2/5) :[/left]
[left]Vue de la maison de Mérel.[/left]

[left]Case 2 (3/5) :[/left]
[left]Plan large de la cuisine. Mérel est adossé au plan de travail, une tasse de café brûlant à la main. Il est déjà prêt.[/left]

[left]Case 3 :[/left]
[left]Il est dehors et prend sa voiture, une Porsche Cayman S noire.[/left]

[left]Case 4 :[/left]
[left]La voiture passe devant Notre Dame du Pré.[/left]

[left]Case 5 (2/3) :[/left]
[left]Il se gare en bords de Sarthe. Dans le fond, on aperçoit les policiers.[/left]

[left]Case 6 (1/3) :[/left]
[left]Il ferme sa voiture et se retourne quand on l’appelle.[/left]
[left]Keller : Mérel !![/left]

[left]Case 7 :[/left]
[left]Keller fait une tape amicale sur l’épaule de son adjoint. Il fait froid et de la fumée sort de leur bouche.[/left]
[left]Keller : Comment allez-vous mon vieux ?[/left]
[left]Mérel : Il fait un peu froid et c’est toujours dur d’être tiré du lit à cette heure-là mais sinon ça va ! Et vous ?[/left]

[left]Case 8 :[/left]
[left]Vue de dos. Les deux hommes se dirigent vers la scène de crime. L’imperméable de Keller est balayé par le vent.[/left]
[left]Keller : Cette histoire de Philippeville m’interroge vraiment. Enfin, nous verrons bien… [/left]
[left]Planche 5 :[/left]

[left]Case 1 (1/3) :[/left]
[left]Trigot les salue.[/left]
[left]Trigot : Messieurs, la victime s’appelle… [/left]

[left]Case 2 (2/3) :[/left]
[left]Les trois marchent vers la scène de crime[/left]
[left]Trigot, désignant le cadavre : …Bah en fait on sait pas vu qu’elle n’avait pas de papiers sur elle.[/left]

[left]Case 3 :[/left]
[left]Keller, accroupi près du cadavre : Et cette histoire de carte postale ?… [/left]

[left]Case 4 :[/left]
[left]Le légiste revient vers le cadavre. On le comprends parce que un des policiers vient de prendre une éprouvette d’échantillonnage.[/left]
[left]Fortassier, tout sourire : En tout cas ça fait plaisir de voir qu’une ville dans le monde porte mon prénom !![/left]

[left]Case 5 :[/left]
[left]Légère contre-plongée sous Mérel. Il a un carnet et un crayon dans la main.[/left]
[left]Mérel : Portait, Fortassier, portait… [/left]

[left]Case 6 (2/5) :[/left]
[left]Keller, toujours sur le cadavre : La ville de Philippeville existe aujourd’hui sous le nom de Skikda. C’est le théâtre d’un des plus grands massacres de civils algériens pendant la guerre d’Algérie, en 1955. [/left]

[left]Case 7 (3/10) :[/left]
[left]Trigot : Ouais, y en avait genre quoi… 100 ? 200 ?[/left]

[left]Case 8 (3/10) :[/left]
[left]Mérel, toujours avec son carnet : Non, là on parle de plus de 7 500 morts !![/left]

[left]Planche 6 :[/left]

[left]Case 1 (1/3) :[/left]
[left]Keller, la carte à la main : Et le truc, c’est que cette carte est justement datée de 1955.[/left]

[left]Case 2 (1/3) :[/left]
[left]Mérel : Donc c’était un soldat ??[/left]

[left]Case 3 (1/3) :[/left]
[left]Fortassier : En tout cas, ça m’a tout l’air d’un suicide. Pas de trace de coups, de balles, ou quoi que ce soit de ce genre. Il est mort de froid, à rester sur ce banc, cette nuit entre une heure et trois heures.[/left]

[left]Case 4 :[/left]
[left]Mérel cherche d’éventuels indices au sol en remontant le courant.[/left]
[left][Un peu plus tard…] [/left]
[left]Mérel : (Tiens?!)[/left]

[left]Case 5 :[/left]
[left]Fortassier et Keller sont interrompus dans leur discussion par Mérel.[/left]
[left]Mérel : FORTASSIER !![/left]

[left]Case 6 :[/left]
[left]Mérel tend sa main à plat, il y a quelque chose dedans.[/left]
[left]Mérel : Est-ce qu’on peut tuer avec ça ?[/left]

[left]Case 7 (1/6) :[/left]
[left]Gros plan sur la main de Mérel, il y a une fine épine dedans. [/left]

[left]Case 8 (1/3) :[/left]
[left]Fortassier : Avec ça uniquement, non ! Par contre si on y a mis du poison dessus auparavant et que l’on pique au bon endroit c’est fort possible.[/left]

[left]Case 9 :[/left]
[left]Mérel : Donc ça peut être un assassinat alors !?[/left]
[left]Fortassier : Si la victime s’était débattue, certainement, mais je n’ai pas vu de traces de luttes. Après il a pu être pris pas surprise, m’enfin c’est peu plausible, ou bien il se l’est plantée lui-même et l’a jetée après coup.[/left]

[left]Case 10 :[/left]
[left]Les deux reviennent vers la scène de crime.[/left]
[left]Mérel, un sourire légèrement amusé : Vous ne démordez jamais de vos premières hypothèses… [/left]
[left]Fortassier, un sourire plutôt bêta : De toute façon vous savez très bien que j’ai toujours raison !![/left]
[left]Planche 7 :[/left]

[left]Case 1 (2/3) :[/left]
[left]On est dans le bureau de Keller, les jambes sur son bureau, et Mérel.[/left]
[left]IMPORTANT : On a une horloge dans le bureau qui permet de nous indiquer à quelle heure on est. Là il est 9h30.[/left]
[left]Keller : Il y a deux trucs qui me chiffonnent dans cette histoire. D’abord, cette histoire de carte postale, et puis pourquoi ce banc.[/left]

[left]Case 2 (1/3) :[/left]
[left]Mérel : Comment ça ?[/left]

[left]Case 3 :[/left]
[left]Keller se redresse[/left]
[left]Keller : Eh bien, qu’est-ce que ce vieil homme allait faire le soir sur ce banc, en face de la Sarthe, avec un froid pareil ?[/left]

[left]Case 4 :[/left]
[left]Mérel : Je sais pas peut-être une habitude qu’il a pris. Les vieux ça a souvent des petites habitudes inexplicables comme ça… [/left]

[left]Case 5 (2/5) :[/left]
[left]Trigot entre : Commissaire, on a peut-être trouvé qui était notre victime. Une logeuse du centre-ville a signalé ce matin la disparition d’un de ces locataires. [/left]

[left]Case 6 (3/5) : [/left]
[left]Keller : Et alors ?[/left]
[left]Trigot : Bah d’après la description du bonhomme, ça m’a tout l’air d’être le macchabée de ce matin.[/left]

[left]Case 7 (1/3) :[/left]
[left]Mérel : Allez-y commissaire, moi j’ai quelque chose à vérifier sur la scène de crime.[/left]

[left]Case 8 (2/3) :[/left]
Keller, prenant son arme de service : Bon ben on y va alors. Trigot, Feu !!

Dernière modification par Simon Avon (01/06/2018 11:52:21)

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#2 10/08/2018 01:58:21

Greg24
Gentil BDA
Lieu : Dordogne
Inscription : 10/11/2013
Messages : 760

Re : Enquête policière (demande d'avis+recherche dessinateur)

Salut,

L'intrigue générale est intéressante. On a tout du polar politique.

Si je peux te conseiller : essaye de décrire le contenu de chaque case. Pas seulement les dialogues.
Et essaye de finir les pages par une sorte de mini suspense pour donner envie au lecteur d'attaquer la page suivante.
Le gros titre en page 2 me surprend. C'est la page de gauche.

Bon courage pour la suite et pour le dessinateur qui va se taper la cathédrale du Mans ! 

A+

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#3 18/09/2018 17:46:38

Simon Avon
Chiure de gomme
Inscription : 30/06/2017
Messages : 18

Re : Enquête policière (demande d'avis+recherche dessinateur)

En fait les planches 1 et 2 forment une sorte de prologue après laquelle (dans la pagination), je placerait la page titre.

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