Facteur de Croissance ::13/13 :: par David.M

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12/07/2013 21:43 David.M
15/07/2013 10:48 Dede Jojo
L'histoire se répète... Intéressante bd! Elle évoque des drames tels que les bombardements de la seconde Guerre Mondiale, les bombes A, le 11 septembre. Elle met en relief le cercle vicieux de la puissance dévastatrice de l'homme.
15/07/2013 15:43 David.M
Merci Dede Jojo. En effet, le côté symbolique peut s'appliquer à plusieurs événements. Pour moi, il y a aussi la folie de la Croissance.

Je pensais ajouter, sur mon site, les citations suivantes à la fin :

<< Une analyse keynésienne de la corrélation entre guerre et croissance proposerait le raisonnement suivant : les dépenses militaires créent des débouchés nouveaux pour les entreprises. Les guerres tirent la croissance économique. La paix, au contraire, déclenche la récession : elle prive l’économie des dépenses d’armement et ralentit la croissance. Hansen, le premier keynésien américain, a noté ce phénomène et en a tiré la recommandation pratique qu’il suffisait d’éviter la seconde phase (où les États cherchent à rembourser leur dette de guerre et réduisent leurs dépenses) pour annuler tout à fait les cycles économiques.

Cette interprétation n’est pourtant pas satisfaisante. Car les guerres semblent naître de la croissance, et non l’inverse. Comme le montre en effet Gaston Imbert, elles débutent généralement à la fin du cycle de croissance, plutôt qu’à son début. Selon un auteur anglais [Alec L. Mcfie dans The outbreak of war and the trade cycle] qui en a fait aussi l’expérience, “Sparks fly in the second stage of expansion” : le feu est mis au poudre lors de la seconde moitié des périodes de croissance. C’est la croissance qui pousse à la guerre. >>

Daniel Cohen, dans “La prospérité du vice”

<< Loin de créer un boom économique, la guerre appauvrit tout le monde.Retour ligne automatique
Au lieu de servir à produire des biens que les consommateurs veulent avoir, les facteurs de production (capital, matériaux, main-d’oeuvre) servent à construire des objets de destruction qui n’augmentent aucunement le bien-être ou la richesse de qui que ce soit. >>

Martin Masse, dans “Le Québecois Libre”
16/07/2013 18:01 Dede Jojo
Intéressant tous ça! Cela donne encore plus de force à ta bd!
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