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Sur une suggestion de Docteurs O & C:
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½ faut-il bâcler pour avancer les planches ou s'appliquer plus en dessin quitte à se décourager? ?
Fignoler sans cesse, c'est prendre le risque de ne jamais rien produire de définitif: il y a toujours quelque chose à améliorer, des passages à refaire, des précisions à apporter. Mais bâcler, c'est montrer quelque chose dont on est pas forcément fier, qui ne fait pas honneur à notre art. Où se trouve le juste milieu ? ? quel moment est-il raisonnable de s'arrêter de fignoler, à quel moment l'£uvre n'est-elle plus perfectible ? ou, quand vaut-il mieux avancer, quitte à laisser certains passages en chantier ?
Fignoler sans cesse, c'est sans doute aussi perdre en spontane´té. Un dessin fait, refait, refait encore, perd peu à peu de son dynamisme, de son naturel. Mais quel contrôle avoir sur un trait spontané, rapide ?
D'un point de vue strictement productif, bâcler permet de produire énormément plus, d'explorer de nombreuses voies, rapidement, de se lancer dans de nombreux projets, tandis que fignoler monopolise nos efforts sur un projet pour longtemps. Laquelle de ces deux attitudes nous apprend-elle le plus ?
Alors, quand faut-il bâcler, et quand fignoler ?
Quelques pistes:
ò Quelle différence dans le choix quand on a un délai imposé;
ò Le temps comme contrainte. Un exemple: les 24h comics;
ò ? propos de produire des quantités rapidement... les mangas;
ò Différences entre bâcler/fignoler scénario, dessin, couleurs,...;
ò Passer le plus de temps possible sur un projet, est-ce un gage de qualité ?
Dernière modification par Dr_Folaweb (01/01/2007 17:29:46)
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Bacler ca permet de faire beaucoup plus de chose mais sans jamais aller aun fond des choses non plus. Mois j'aime prendre mon temps, fignoler, revenir effacer, recommencer.
Bacler pour moi c'est un peut se mentir à soit même en se disant " après tout c'est pas si mal"
En même temps je finit rarement ce que je commence parcqu'au bout d'un moment d'autres idée arrivent et je passe à autre chose.
Il y'a surement un juste millieu à trouver.
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Peut-être faut il privilégier ... les deux ?
Tu poses comme postulat qu'il y a un choix à faire.
Pour moi, il ne faut pas faire ce choix.
Il faut bacler certaines productions, pour chercher, essayer, explorer etc.
Il faut fignoler quelques projets dans lesquels on se sent bien, quelques baclages précédents pour en voir une version plus aboutie.
On ne peut pas tout fignoler, et on perd en qualité lorsque l'on ne fait que bacler.
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Faire rapidement n'est pas toujours bacler...
c'est simplement utiliser un autre style, plus direct... plus proche aussi de l'idée qu'on a en tête (pas toujours évident d'en rendre l'expression en le surtravaillant sur plsuieurs jours)
(enfin, c'est l'imrpession que 'jai eu au 24 hours comics day)
Il y a des fois aussi ou "surfignoler" amène à aller trop loin, et à perdre la qualité ou la force ou l'intéret du dessin...
voila... bon après je dit, je ne peux m'empêcher d'e^tre perfectionniste, mais c'ets vrai que l'abus ça empêche d'avancer...
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Bâcler! Bâcler! Bâcler!! Et re-re-re-bâcler!! Surtout s'il s'agit du dessin. Je connais telllllement de gens qui ne font jamais rien parce qu'ils veulent la perfection... il faut assumer les défauts qu'on laisse! je crois pas que c'est de mentir à soi-même.
Mais pour répodre à la vraie question, est-ce qu'on apprend plus en fignolanyt ou en bâclant, c'est défiitivement en bâclant, parce que c'est en dessinant beaucoup de choses qu'on devient bon, et quand on fignole, on dessine beaucoup, mais on dessine toujours la 'même' chose. ?tre perfectionniste, c'est se bâtir un mur devant soi!
Mais n'empêche, faut avoir une sacré confiance en soi pour assumer un travail bâclé, parce qu'on s'attire toujours le regard de l'autre sur notre travail, plus précisément le regard sur les défauts, et donc son jugement. Mais si vous avez plein de temps à passer sur une BD, passez-le sur le scénario, pas sur le dessin!!...
enfin, ce n'est que mon avis!!... Cette question est tellement intéressante...
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Tout dépend de la discipline dans lequelle on se sent le plus à l'aise.
Mieux vaut bâcler le dessin si on privilégie le scénario
Mieux vaut jouer les perfectionnistes si on préfère le dessin
Dernière modification par kya (01/12/2006 22:34:37)
'Tu aimes les films de gladiateurs?
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Au final, c'est la qualité qui est importante... alors faire vite(mais pas bâcler)ou prendre plus de temps, c'est le résultat qui importe.
moi je pense qu'il faut aller vite(pas bâcler, bâcler c'est nul, alors si c'est pour bâcler autant ne rien faire...) pour des recherches d'idées, des croquis... mais dans un travail fini il faut prendre son temps, car c'est l'aboutissement d'un travail, ça doit être impeccable(dans son style propre)
si on bâcle ses devoirs d'école, on se paye un carton, c'est pareil pour tout...
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j'ai pas tout lu, mais je suis d'accord avec towa', j'aime pas le terme bacler... quelque chose de baclé, ne peut pas etre bon...
à mon avis, c'est plus une question de maitrise que de temps passé.
quand on maitrise son art... on peut se permettre de passer tres peu de temps sur une image, en definitif elle sera de qualité.
mais avant d'en arriver là, faut apprendre à suer, apprendre à pleurer devant une image parce qu'on s'en sort pas, apprendre à recomencer, apprendre à ne pas se faire plaisir.
ouais, elle est chiante mon approche, je sais.
j'peux passer plus d'une semaine sur la colo d'une planche... c'est beaucoup trop long, ca sert à rien ... sauf qu'une fois finie, si j'veux la refaire, quelques heures me suffiront... parce que j'ai compris... comprendre ce qu'on fait, c'est le plus important, mais ca peut demander du temps.
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Primo je plussoie Suleyman, c'est bien ce qu'il a dit.
Ensuite pour la question en elle même, je trouve qu'elle ne se pose pas, parcequ'elle dépend trop du style de la personne, est ce qu'on peut demander à un Reiser de s'appliquer ? Ou à un Shuiten (là je passe pour un con si en fait c'est Peeters le dessineu du duo) de bacler (ou plutot de faire quelque chose de jeté, pour moi aussi le terme bacler est péjoratif) ?
Aprs quand on se cherche, quand on apprend, il fau tester de tout, et naturellement on va se diriger vers des choses trés dynamiques, ou trés léchées, mais là encore il n y a pas de "bonne solution"...
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Moi j'auré tendance à bakler pour le dessin. C pas la forme le plus important mé le fond. G toujour concidéré que lé gens devait regardé au dela des aparences. Pourtant kan on voit le résulta ds la vré vie, et ben les gens, ils s'en fiche du fond. Fo toujours qu'il regarde la forme !
Par contre, le scénar, fo vrément pofiner. C ça le plus important. G peu passer des heure à rédiG un page tan qu'elle sera pas correcte. G suis vachement perfectionist pour ça ...
Alor même si les gens ne font pas attention a la forme, C pas graV. tu sera fièr de toi au final. Et ça, c'est primordiale pour ke tu puiss t'épanouire ds la vie. ^ _____ ^
D'ailleurs, J P sartre, il disé pas " l'EnfR, C les otres ? "
"J'ai médité"
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trokoua ^^
Pour ma part je tiens toujours à fignoler et lécher le travail. Je peux pas regarder un dessin fait à la va vite sans me dire "tiens si j'avais fait ce trait là différemment, ça aurait surement donné mieux"
Au final même quand j'essaie d'y aller comme un Duracell du crayon, mon naturel de méduse qui tente de créer une certaine harmonie reprends le dessus.
Bien sûr, le fond est important. Et là pareil je passe pas mal de temps sur le scénar, la toile de fond, les symbolismes, métaphores, effets scénaristiques et tout ces trucs...
Mais bon, je n'aime pas non plus privilégier le fond ou la forme. trop de l'un tue de l'autre parfois. Et puis ça dépends de ce qu'on veut évoquer.
Au final j'aimerais bien dire qu'il faut trouver un juste milieu entre baclage (qui est un mot de merde en effet) et fignolage (haa that one sounds better).
Je dis ça, mais je continue de passer 3 plombes à fignoler chaque créa...
Ah oui, et je suis pro-Sulo aussi sur ce coup là.
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Je pense surtout que c'est une question d'équilibre entre ces deux "extrêmes", ou ce que je qualifie moi-même comme des comportments extrêmes.
A ma première année d'école j'avais tendance à être perfectionniste, du genre à détailler touts les recoins des cases, et à pester contre moi-même pour chaque travail imparfait.
Mais en seconde année, les délais sérrés imposés pour rendre ses travaux nous ont poussé à terminer les travaux au plus vite, quitte à ce que ce soit moche, du moment qu'on les rende à temps (-10 points par jour de retard...), bien qu'on aurait voulu les soigner un peu plus. Cela a résulté à des travaux bâclés qui est frustrant pour votre moral.
Du coup cela nous a appris à ne pas passer trop de temps pour chaque case, d'essayer à l'essentiel, que ce soit le plus efficace et lisible possible pour le lecteur. On peut bien s'amuser à pousser quelques cases en plus si l'on veut, mais cela dépend du temps disponible.
Donc voilà, pour moi c'est un travail d'équilibriste
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