#1 01/03/2005 19:33:24

Loup79
Invité

Essai De ScÚnario

Bonjour,

Voiçi une histoire non terminée que j'écris. Pour ceux qui connaissent la série de BOB MORANE, vous me direz que c'est de la copie. Je vous direz que je m'exerce à écrire, en recupérent une atmosphère qui a déjà (très bien) marché.
Bref.
Je vous laisse lire, c'est très long. Il y a des trous dans l'histoire, ne vous inquiètez pas...

A vos critiques !
Merçi.


Une aventure de Bob Morane   
LA D?ESSE DU FEU Genre : Aventure/Fantastique/Fiction                                          

  Le commandant Bob Morane et son compagnon de route, Bill Ballantine, sont dépêchés par le magazine Reflets d'effectuer un reportage en Amérique Centrale sur la fabuleuse découverte des dernières fouilles archéologiques du Professeur Clairembart. Les fouilles ont révélés une légende racontant l'existence d'une tribu secrète Inca possédant la faculté de la vie éternelle.

***
1

  Au moment où treize heures et demie sonnait le Rally Minerva survolait en basse altitude la région des Etats-Unis d'Amérique. Bob lâchait la carte des yeux.
  ûJe me languis d'avoir en main cette merveilleuse découverte ! disait Bob Morane. Peut-être même je pourrais revenir avec un ½ objet ? pour ma collection personnelle ! (Bob Morane collectionne quelque objet ramené de ses aventures.)
  ûRien d'autre qu'une vulgaire statuette en pierre aux yeux et à la bouche disproportionnés trouvés par centaine, disait Bill Ballantine en haussant les épaules.
  ûLe professeur Clairembart nous éclaircira sur notre venue précipitée en Amérique, repartait Bob Morane. A mon avis cette découverte doit être prodigieuse pour nous avoir déranger, ne crois-tu pas Bill ?
  ûQui vivra verra, commandant ! Je n'aime pas me savoir enfermer entre quatre murs !
  ûQuatre murs ? souriait Bob.
  ûOui. Et, j'espère, sans malédiction, commandant !
L'appareil touristique atterrit à l'aéroport. Une voiture les attendait depuis plus de vingt minutes.
  ûQuelle chaleur ! râlait Bill. Pas habitué, moi.
  ûCa te fera perdre quelques kilos, Bill, t'aurais tendance à grossir ces jours-ci, riait Bob.
  ûY aura qu'à faire presto ce reportage et profiter pleinement le reste du temps à visiter le coin, disait Bill. On ne profite jamais de nos voyages. Qu'en pensez-vous de cette idée, commandant ?
  ûOn verra, Billà Le professeur n'a pas l'habitude de nous appeler pour visiter le coin.
Bob Morane et son acolyte, Bill Ballantine, se faisaient porter en quatre-quatre. Quelques temps plus tard, le guide se retournait :
  ûNous allons bientôt arriver, misters, disait-il avec l'accent du coin.
  ûTient le professeur Clairembart n'est pas là pour nous accueillir ! Dans son habitude, le professeur accueillait ses deux chers amis.
  ûT'as raison Bill. Peut-être est-il occupé par sa merveilleuse découverte et si importante à ses yeux.
Bientôt, Bob Morane et Bill Ballantine sont informés de la disparition subite du professeur Clairembart.
Un récit farfelu était narré.
  ûLe professeur Clairembart a disparu cette nuit pendant qu'il se tuait à travailler, seul, tard dans sa tante, expliquait l'assistant du professeur Clairembart.
  ûMais qui êtes-vous ? demandait Bob Morane.
  ûJe suis l'assistant du professeur Clairembart. Je me nomme Rollesque. Professeur Désiré Rollesque.
Quand soudain, hâtivement, pris de colère comme d'habitude, Bill Ballantine secouait le professeur Rollesque.
  ûVous avez laissé tout seul le professeur Clairembart. A cause de votre incompétence, une de ses maudites malédictions est tombée sur le professeur.
  ûNe t'emballes pas trop vite, Bill, discourait Bob. Bon, professeur Rollesque, montrez-nous la tante du professeur Clairembart.
Dans la tante.
  ûRien de particulier dans cette tente, disait Bob.
  ûSa disparition doit être lier directement à sa fameuse découverte. Qu'en pensez-vous commandant Morane ? demandait Bill.
  ûJ'en pense qu'il faut, dans un premier temps, savoir quel était l'objet de sa découverte, répondait Bob. Ce serait la clef de l'affaire.
  ûBon sang ! Quelle histoire, s'écriait Sophia Paramount.
  ûDit adieu à ta visite du coin, Bill. Peut-être, après tout, allons-nous connaître les secrets des Incas ! disait Bob. Le professeur Clairembart devait espérer que notre venue garderait l'avantage de la discrétion pour pouvoir le secourir sans peine.

* * *
2

  Ils embarquèrent sur des eaux tranquilles. Ensuite, ils marchaient quelque minutes en direction des décombres du temple où eut l'extraordinaire découverte du professeur Clairembart. Ils se dispersèrent une minute, chacun attiré par quelque chose. Et soudainement, dans la pénombre, surgit un primitif qui les suivait depuis peu -comme pourrait surgir un félin en quête de sa proie- et attaquait Bob Morane. Cette lutte pour Morane semble abominablement épuisante mais il ne fallait pas défaillir. Le gigantesque aborigène était assez renseigné sur l'art de la lutte. Il ne pouvait pas se servir de son fusil au risque d'alerter d'autres aborigènes. Morane reculait d'un pas en arrière, incapable de parer une nouvelle attaque de ce monstre. Il sentit brutalement une résistance dans le dos. Il était acculé au tronc d'un gros arbre. Ballantine revenant sur ses pas pour rejoindre le commandant, frappa à la tête l'aborigène d'un violent coup à l'aide d'un morceau de tronc. Laissé pour mort, l'aborigène portait autour du cou un pendentif représentant son Roi ; le profil du visage gravé ressemblé fort aux traits du commandant Bob Morane. Celui-ci et ses amis reprenaient la route sans y faire attention. Mais soudainement, d'autres primitifs débardaient sur place. Et ce qu'il devait arrivait arriva. Nos deux héros, étouffés par le surnombre, se faisaient appréhender.
Les deux aventuriers se retrouvaient dos-à-dos.
  -Nous sommes trop impuissants devant ses primitifs, Bill, il nous reste plus qu'à nous rendre.
Désarmés, mains liées, le commandant Bob Morane et son compagnon de route, Bill Ballantine ainsi que la journaliste Sophia Paramount avançaient doucement dans la jungle vers une destination inconnue. Depuis leur capture, les primitifs murmuraient entre eux. Certaines têtes, de temps en temps, se retournaient pour les dévisager, comme s'ils parlementaient de leur sort à venir. D'une musculature impressionnante, les primitifs avançaient à pas de tortue, dégageant au fur et à mesure branchages, lianes, plantes qui déguisaient le chemin de terre. Bill Ballantine regardait les empreintes laissées par les primitifs ; aussi énormes qu'une empreinte de patte d'un éléphant galvanisait-il.
Il arrivait dans le repaire des primitifs : une grotte aménagée en sanctuaire. Des torches éclairaient insuffisamment l'endroit, lui donnant une atmosphère morbide. Au centre, un trou, limité par des bâtons aux quatre coins. Chaque primitif qui passait aux abords, regardait d'un £il pétrifié ce trou.
A leur rentrée, le chef des primitifs se levait brusquement. Inquiet de voir ses étrangers diaboliques, il quittait son trône pour se poster devant eux tout en gardant un regard arrogant. Plus ou moins alignés, Morane, Ballantine et Paramount attendaient. Le chef des primitifs passait devant les deux hommes pour s'immobilisait devant la femme.
Le chef portait un habit tanné semblable à ceux de ses hommesà
Il tournait son regard vers le groupe de hommes ayant capturés ses étrangers et s'exprima d'un charabia inconnu aux oreilles des aventuriers. Les deux hommes furent emprisonnés dans une cage en bois. Quant à Sophia Paramount elle fut emmenée à part. Dès ce moment, tout le monde retournait à leurs occupations habituelles.
  ûQu'es-ce qu'on fait, maintenant, commandant ? demandait subtilement Ballantine.
  ûPour l'instant, jugeait Morane, rien d'autre à faire qu'attendre le déroulement des choses.
  ûSi on fait rien, commandant, ses primitifs viendront à leurs finsà, marmonnait Bill.
La nuit passait, et Morane et Ballantine n'ont pu rien tenter.

* * *
3

Ce matin-là, les primitifs semblaient être en réjouissance. Sourire aux lèvres, le chef agençait un ordre. Deux colosses primitifs avançaient vers les prisonniers. Certains primitifs dansaient autour du trou qui se trouvait au milieu du lieu.
Agrippait par ses primitifs, Bill Ballantine, les mains ficelées, les injuriait : ½ Laissez-moi, bande de sauvages ! ? Vraisemblablement, les primitifs amenaient Bill Ballantine vers le trou.
  ûQu'ont-ils encore mijotés ? se demandait Morane. Et, moi, dans cette cage, je ne peux rien faire pour sauver Bill !
Les gémissements des primitifs qui accompagnaient leur danse empêchaient de s'entendre.
Soudainement, un gong résonnait ; un groupe d'individu surgit dans la grotte. C'était des aborigènes, comme celui que Bill Ballantine avait assommé auparavant. Finalement, il aurait recouvert ses esprits et alerté ses congénères.
  ûSauver par le gong ! criait Ballantine.
Puis, après eux, une silhouette féminine avançait. Tous les primitifs se prosternaient devant elle. La femme regardait attentivement les captifs. Elle s'acclamait être la Déesse du Feu.
Et sèchement elle ordonnait :
  -Amenez-les !
Tout à bord, les primitifs n'avaient pas compris les paroles de la Déesse, puis voyant leurs sacrifices amenés par les aborigènes, comprirent. Les primitifs regardaient leur chef, attendaient un signal.
Le signal était donné !

* * *
4

Les primitifs se déchaînaient contre les aborigènes qui devaient leur mener la vie dure. Dans la bagarre, certain d'entre eux tombèrent dans le trou, d'autres moururent harponnés par une lance ou une flèche. Les cris atroces avant la mort se confondaient, s'entrecroisaient, se chevauchaient.
En surnombre, et bien mieux armés, les hommes de la Déesse du Feu dominaient la bataille. La bagarre s'arrêtait quand le chef des primitifs était mortellement blessé.
  ûAllez ! criait-elle sèchement à ses hommes. Partonsà
  ûNe me laissez pas seule avec ses sauvages, déesse ! criait Sophia Paramount. Je suis l'amie de ces hommes.
Un aborigène s'était interposé entre Sophia, affolée, et la Déesse du Feu qui n'était que tant surprise par cette demande.
  ûPourquoi, vous amènerez-je ?
  ûSi je dois mourir, autant mourir avec mes amis. Si vous me laissez ici, ils vont finir par me sauter dessus pour me sacrifier à leur dieu.
  Il arrivait devant les décombres du temple. Les murs étaient verdâtres par les ruissellements des pluies et l'humidité du climat. Quelques plantes grimpantes recouvraient les murs laissant transparaître les décorations. Une statue était, elle aussi, recouverte de végétation, apparemment un vieux sage assis surveillant ûou régulantû l'entrée du temple. Ses formes étaient calquées comme un carré, avec des angles presque droits, une tête ovale ornée de boucle d'oreille pendante, un nez triangulaire, et une bouche et des yeux d'une forme de citron. On distinguait mal les doigts des pieds et des mains.
Le commandant Morane surveillant ses arrières, passait son chemin. Il jetait un dernier £il sur la statuette, quelque chose lui échappéeà
  ûLa statuette semblait être là depuis peu de temps, la végétation l'aurait entièrement recouverte, pensait Morane.
Le commandant Morane pensait bien. Il allait au devant de grandes surprises.
Deux colosses aborigènes protégeaient la porte d'entrer. Ils aidaient la Déesse a monté la marche qui devançait l'entrer.
Ils s'enfonçaient à grands pas sous la porte du temple.

* * *
5

  ûCe serait de trouver une porte secrète, un truc comme ça ! disait Sophia Paramount.
  ûUn truc comme dans les films de série Z, répondait Bill Ballantine.
Bob Morane et ses amis se mirent à longer les murs, à tâtonner les briques de pierre de construction.
  ûTout ceci, commandant, si vous voulez mon avis, sent le roussi.
Et ce que Bill appréhendaità
Effectivement, de la dynamite aurait fait écrouler des briques de pierre bloquant l'entrée les claustrant dans le temple.
  ûUn guet-apens ! criait Bill Ballantine.
Dehors, le professeur Rollesque aidait par des porteursà
  ûTous ces idiots ont cru à la malédiction de l'homme-gorille. Ha ha ha ha ha !
A l'intérieur, après que la poussière s'était dissipée.
  ûTrop tard pour prendre la tangente ! disait Ballantine.
  ûLe professeur Rollesque était de mèche avec la disparition de Clairembart, analysait Bob. Il veut désormais nous faire mourir d'asphyxie.
  ûZ'l'avais dit, commandant, j'ai la finasserie d'un renard. Il nous reste plus que trouvait ce fichu temple qu'aurait trouvé le professeur, disait Bill.
   ûIl y aura sans doute la ½ véritable ? entrée principale qui nous servira de sortie.
  ûLà ! Regardez, criait Bill.
Dans un angle mal éclairé, un passage creusé par jadis des pillards de tombeaux. Une petite lumière irrégulière transparaissaità
  ûAllons jeter un coup d'£il. Bill, passe le premier, disait Bob tout en s'écartant.
  ûCertainement commandant !
De l'autre côté du mur, un immense tunnel dans la roche s'offre à Bill, passé le premier, puis à Bob. Le tunnel était aussi mal éclairé que dans le temple.
  ûUn passage souterrain amenant où ? demandait Bill.
  ûC'est ce que nous allons savoir bientôt, disait Bob.
Une voix résonnait dans le passage souterrain sans que nos héros comprennent un seul mot.
  ûOn dirait une voie de femme,, réfléchissait Bob. Ils se dirigeaient vers cette voie.
Arrivés à l'entrée du second temple, les héros recevaient un coup sur la nuque les faisant perdre connaissance.

* * *
6

  Bob n'était pas à leur côté. ½ Où est le commandant Morane ? ? Le premier à se réveiller était Bill Ballantine.
La déesse était autant belle qu'une rose que redoutable. Elle portait une couronne en or agrémentée par des joyaux rouge inestimable. A ses oreilles, pendaient des boucle d'oreille finissant sur un ruban rouge et jaune û un emblème semblait être cousu dessus û De sa robe dominante noire et rouge, un dessous au couleur doré était entrouvert retenu par une bride, dégageait la poitrine. Ses cheveux était correctement brossés et rabattus vers l'arrière.
  ûLa déesse aurait du s'attendre à ce que, tôt ou tard, vous veniez mettre votre grâce dans mes affaires, disait miss Ylang-ylang. Mais avant que je vous tue pour avoir oser me regarder dans les yeux, je voudrais savoir ce que vous faites, ici ?
  ûDisons queà sans vous, ç'aurait été un reportage pour le magazine ½ Reflet ? suivi d'une visite touristique agréable, répondait Bill, souriant.
  ûJe ne m'occuperai de vous plus tard. Enfermer-les et veillez a ce qu'ils n'en sortent pas jusqu'à mon nouvel ordre, disait-elle.


  ûPourquoi être rester ici depuis tant d'années ? demandait Morane perplexe.
La déesse du feu restait un moment dans le silence fixant Morane, puis :
  ûPour vous ! Je suis restée claustrer tant d'années dans le secret de ce temple pour votre retour, répondait elle.
  ûMon retour ? Je ne comprends pas.
  ûSuivez-moi, vous allez comprendre après avoir vu ce que je vais vous montrez, disait elle en montrant la direction de sa belle main.
Il arrivait dans une grande salle avec au milieu un tombeau poussiéreux. Morane ne comprenait toujours pas.
  ûQu'a-t-il dans ce cercueil ? demandait-il.
Cette question redoublait sa gaieté.
  ûRegarde ! disait-elle avec un sourire bienveillant.
A ce moment précis, le Déesse du Feu commençait à tutoyer le commandant comme s'ils se connaissaient depuis de nombreuses années.

* * *
7

  Elle faisait un geste du menton. Quatre colosses aborigènes soulevaient à force de bras le couvercle de pierre. Le défunt Roi était allongé dans un état de conservation extraordinaire. La déesse approchait la première.
  ûVoici mon défunt époux. Le Roi.
Morane avançait à son tour à la demande de la déesse. Se penchait sur le mort. Extraordinaire ! Morane n'en croyait pas ses yeux. Il eu un moment de frayeur qui le fût reculer d'un pas en arrière. Il lui semblait qu'il n'en pourrait faire un second.
  ûTu me crois dès lors ? disait la déesse à l'instant même.
Il levait les yeux en tressaillant. Il reculait encore d'un pas pour s'éloigner de la tombe.
  ûComment es-ce possible ? se disait il à haute voix.
  ûLes écritures anciennes disaient très précisément que tu allais me revenir. Que tu te souviendrais de rien qu'il fallait te rappeler notre histoire, notre règne. En voici la preuve.
Leur respiration haletant troublait le calme imposé par la réflexion de Morane. A présent, Bob Morane, hystérique, remettait leur sort entre les mains de la déesse du feu en lui vouant sa vie à ses côtés. Hors d'haleine, le c£ur battant à tout rompre, Bill Ballantine, le professeur Clairembart et Sophia Paramount s'effondraient sur la décision du commandant.
  ûUn flingue !... Il faut que je l'accapare à tout prix. 
D'un geste bref et rapide, Morane prit le revolver.
  ûPas le temps de m'assurer s'il est armé. On verra ça plus tard !

  Bob Morane réfléchissait un instant dans un calme indiscutable. A l'entrer du temple de la Déesse du Feu, un colosse garde surveillait les alentours munis d'une arme à feu. Qu'es-ce qu'est bien étrange pour une déesse attendant son roi !
Soudain un aborigène interrompait la scène :
  ûDéesse, le bol aux pépites d'or a été dérobé !

* * *
8


  Au milieu des flammes bleues, un tourbillon se forma émergeant le visage du professeur Rollesque aux traits rajeunis.
  ûPas croyable ! lançait Morane devant cette scène utopique.
D'un bleu fantomatique, la silhouette du professeur scintillait autant qu'un soleil.
  ûJe suis éternel ! se réjouissait le professeur Rollesque. Je suis éternel !
Maintenant, il avait basculé dans une folie irréversible.
  ûL'or ! L'orà répétait il doucement en à perdre la raison.
La folie est une maîtresse laborieuse. Il ne pouvait plus reculer. Il lui restait plus qu'une seule idée en tête : voler l'or !
Bob Morane suivit par ses amis en avaient tirés parti pour prendre la fuite.
  ûFuyons pendant qu'il est encore temps, criait Morane.
Un primitif attrapait le commandant le bloquant au cou d'une main inapaisée. Morane n'arrivait presque plus à respirer lorsque le colosse écossais, voyant plus le commandant derrière lui, revenait sur ses pas, empoignait l'aborigène et le catapultait à terre de toutes ses forces. Dans le combat, le médaillon de son adversaire s'était enroulé sur son poigné.

* * *
9

  Resté en queue, Morane s'arrêtait devant Rollesque. Le professeur s'était effondré, dos au mur, au sol, le bol de pépites d'or entre ses mains. Il semblait avoir vieilli d'au moins cinquante ans. Bob Morane l'avait reconnu grâce à ses vêtements. L'aboutissement n'était pas celle espérée, apparemment la flamme bleue lui aurait joué un mauvais tour. Ou peut-être, la légende était fausse.
Essoufflé et conscient de ne pouvoir lui être d'aucune aide, Morane reprit la fuite.
Hors de porter, ils s'arrêtaient une seconde pour reprendre leur souffle. Tournant la tête, ils voyaient aussitôt la déesse surplombait ses aborigènes, du lointain temple, les pourchassant.
Des coups de feux claquèrent. Deux aborigène qui avaient réussi à les rattraper s'écroulèrent frappés à mort.
  ûDéguerpissons au plus vite avant que d'autres aborigènes arrivent ! Nous n'avons pas assez de munition pour arriver à bout de tous ses sauvages.
Les aventuriers s'empilaient dans la barque qui les avait amenée dans cet enfer. La barque mouillée, des aborigènes arrivés sur place jetaient leurs lances à grande peine. La barque se balançait sur les eaux calmes quand Morane se leva pour regarder au loin les primitifs.
  ûQue va-t-elle devenir de cette déesse du feu ? demandait Soso à tout le monde.
  ûAucune idéeà répondait poliment Morane.
  ûVa-t-elle, peut-être, un jour, reprendre ses esprits, continuait Clairembart, et se rendre compte que tout ceci n'est que mascarade.
  ûDommage ! réquisitionnait l'écossais Balantine regardant la gravure du roi sur le médaillon, je m'aurais bien plu en Roi de ses primitifs à la place du commandant.

#2 03/03/2005 10:26:56

Loup79
Invité

Re : Essai De ScÚnario

Pas de commentaires ?! Pas de critiques ?! Cela veut dire que mon histoire inachevée est impeccable !!!! Ou que c'est tellement nul que personne n'ose me le dire ?!

Allez, à vos critiques !  :kclap:
Merçi.

#3 03/03/2005 10:38:33

gregor
Invité

Re : Essai De ScÚnario

Il faut pas prendre la chose comme ça.

En fait des que les scénario demandent pas mal de lecture, il y a rarement des critiques. Il vaut mieux poster un résiumé de l'histoire et le scénario d'une planche en exemple.

Tu peux aussi poster un story-board avec des personnages en fil de fer je suis sur que cela rebutera un peu moins les BDAs. Ils ont tous du travail, des vies a mener et le temps qu'ils accordent a un sujet sur le forum est souvent limité, c'est pourquoi il faut savoir les faire rester en étant "sexy".

#4 03/03/2005 11:29:18

Loup79
Invité

Re : Essai De ScÚnario

Ils peuvent lire un morceau parmi l'histoire (qui n'est pas complête !)  En faite j'ai ni résumé ni synopsis pour la plupart du temps, je travaille en "direct"  :kfou:

Mais merçi pour l'info, je n'avais pas pensé à cela. Je ferais un effort pour la prochaine fois.
@+.

#5 08/03/2005 01:55:57

inguz
Gentil BDA
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Re : Essai De ScÚnario

Il est tard, et j'ai juste survolé ton travail.

Pour l'heure, j'ai juste deux petites remarques d'ordre formel, si tu veux bien :

- Fais attention à ta présentation, n'hésite pas à l'aérer.

- Fais hyper attention à ton orthographe.

Ãa peut paraître stupide comme ça, mais crois moi, une lecture aisée et plaisante met en valeur l'histoire qu'on raconteà

Pour le reste, globalement d'accord avec Gregor.

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#6 08/03/2005 08:09:50

Loup79
Invité

Re : Essai De ScÚnario

inguz,

Merci pour tes deux remarques.
01:55, tu appelles ça : tard ? A cette heure-çi, moi, je suis déjà dans mes songes ! Enfin bref.
Ce que tu as pu lire est simplement un brouillon de mon histoire telle qu'elle est dans ma disquette. L'histoire est qu'inachevée le temps que je trouve le temps de la continuer.

Il est vrai qu'une histoire doit être aérée : en sautant des lignes et/ou en mettant, comme je le fais assez souvent, des chapitres pour bien couper l'histoire. Surtout que ce genre d'histoire comprend beaucoup de narration explicative et descriptive.

Par contre je suis déçu de savoir que tu as trouvé des fautes ! Non par ce que tu me le dis, mais par ce que tu en as trouvé ! Je fais un effort herculéen pour en faire le moins possible.

Merci encore.

#7 08/03/2005 08:15:06

cageanain
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Re : Essai De ScÚnario

quand on tomb sur un gros texte comme ca  :shootgun:


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#8 08/03/2005 08:25:07

Loup79
Invité

Re : Essai De ScÚnario

cageanain pas la peine de te  :shootgun: !!!!!

Je ferais un effort pour la prochaine fois en mettant un résumé.

#9 08/03/2005 17:02:09

Mosc
BDA
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Re : Essai De ScÚnario

Nan, mais, c'est un peu la section "critique de scénarios" ici... Alors, il y a du texte, oui, quelle nouvelle! Si tu veux des petits dessins, va dans une autre section cage à nain, mais ce n'est VRAIMENT pas nécessaire de laisser un commentaire de ce style... Pour ton premier message sur le forum, bof bof :poucesbas:

Désolé Loup79, d'avoir contribué à la pollution de ton sujet!


... Paris, ses toits, ses égouts, ses cambrioleuses... :hurmine-lalya.webcomics.fr.png

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#10 08/03/2005 19:15:06

Djiheff
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Re : Essai De ScÚnario

bonjour Loup79,
bon, j'ai donc fait l'effort de lire quelques passages de ton histoire. Désolé mais je na l'avais pas vue plus tôt.

Je ne commenterais que brièvement le fond de l'histoire car tu as dit toi même qu'il n'y avait rien d'original, que tu as repris des éléments existants pour t'exercer : c'est vrai. Rien de vraiment original mais bon, l'originalité n'est pas forcément à rechercher. C'est dans les vieux singes qu'on fait les meilleures omelettes.

Question forme : pour être franc j'ai eu beaucoup de mal. Ton écriture m'a paru assez incertaine. Ce n'est pas si grave pour le texte si c'est un scénar de BD (quoique...il faut quand même évoquer des atmosphères et des personnages à ton dessineux....) ; c'est plus embêtant pour les dialogues s'ils devaient figurer tels quels dans des cases. Des exemples ? mais oui tout de suite :

"au moment ou 13het demi sonnaient" "survoler à basse altitude la région des EtatsUnis d'Amérique" "embarquer sur des eaux tranquilles" "elle s'acclamait être la déesse du feu" "la sihlouette s'avançait" "qu'en pensez vous de cette idée?" "la déesse était autant belle qu'une rose que redoutable".

Bref, un style à revoir.


Djiheff (JeF wESh)
'LA DODO LE PA LA, 3ème partie : ça y est !
http://weshblog.canalblog.com/
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#11 08/03/2005 22:24:00

Loup79
Invité

Re : Essai De ScÚnario

Djiheff,

Effectivement, je suis assez d'accord avec toi. Il n'est pas toujours possible de dessiner des expressions pareilles. Mais -pour ma défense- il s'agit ici d'une histoire et non d'un découpage-écrit. Il y a une différence, et je pense que tu le sais, entre découpage-écrit et histoire.

Pour ma part, je ne sais pas pour vous autres, je commence par écrire une histoire en forme de roman (si je peux me permettre d'appeler cela ainsi) pour ensuite en faire un découpage-écrit. Et donc certaine chose qui apparaît dans l'histoire (et nécessaire à la compréhension) disparaît dans le découpage. Il ne faut pas oublier que dans les histoires il y a beaucoup de narrations descriptives et que cela est impossible à dessiner.

Dans le cas de "survoler à basse altitude la région des Etats Unis d'Amérique": il suffit de dessiner un avion qui vole au dessus des arbre ou de l'eau... un truc comme ça, pour que la phrase se transforme en dessin. Ensuite tu mets en arrière plan un beau soleil au zénith, et, là, tu auras dessiné la phrase suivante "au moment ou 13h et demi sonnaient"
"embarquer sur des eaux tranquilles" peut être interprété par une barque flottant sur une eau sans (petites) vagues, sans que les reflets de l'eau ondulent.
"elle s'acclamait être la déesse du feu" ne peut pas être interpréter en dessin.

Le but du jeu du dessinateur est d'interpréter au maximum les phrases écrites par le scénariste, ou de les contournées en évitant de s'y éloigner.

Merci pour ta critique.

#12 09/03/2005 02:01:11

inguz
Gentil BDA
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Re : Essai De ScÚnario

Bon, concernant la façon de procéder :

Nous, en gros, on part d'une idée, et on développe le concept, une des premières choses qu'on fait étant de chercher tout de suite la fin de l'histoire, puis de développer les intrigues et péripéties de telle sorte qu'elles servent le sens autant que possible, et enfin d'affiner le contexte, les profils psychologiques des personnages, le ton des dialogues, etcà

Ensuite, on se consacre à la structure proprement dite.

Bien souvent, ça représente des dizaines de pages de notes et pour certains projets des mois de mise en place.

Une fois seulement que tout ça a bien mijoté, et qu'on estime que la sauce est bien liée et prête à être servie, on commence la rédaction proprement dite, en travaillant par ordre croissant de longueur : pitch (1 phrase), puis résumé (1 page), puis synopsis (de 3 à 5 pages), puis le cas échéant traitement.

Enfin, quand on est à peu près satisfaits de tout ça (même si ça reste évolutif), on s'attaque au scénar proprement dit.

Bien évidemment, il n'existe pas de règle établie, et je ne dis pas que notre façon de faire est la panacée, mais on se trouve bien à travailler comme ça (on vient de l'audiovisuel), et je crois qu'au fond, c'est ce qui compte le plus.

Sinon, pour en revenir à ce qui a été dit plus haut, c'est vrai que c'est très bien de laisser beaucoup de latitude au dessinateur, car il faut qu'il prenne son pied autant que les scénaristesà Cela dit, je crois qu'une description aussi précise que possible ne peut que l'aider, en termes d'efficacité notamment, et de concordance des univers imaginaires, à bâtir son univers graphique dans le cadre de l'histoire. Et en cela, je rejoins absolument Djiheff.

Je le rejoins également quant au sens des mots et à l'importance de leur choix.

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#13 16/03/2005 17:42:07

Nicodrën
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Re : Essai De ScÚnario

Il y a du travail derrière tout ça vu la longueur du texte fournit. Pour ma part je n'accroche pas pour différentes raisons. C'est domage parce qu'on sent une belle envie de raconter une histoire mais je pense que tu t'y prends mal pour un scnéario destiné à être retranscrit en BD.

Je crois qu'avant tout un scénariste se doit de séduire un dessinateur potentiel par des idées simples et bien agencées. A moins que tu ne sois toi-même le dessinateur je crois que tu devrais chercher à écrire dans un style beaucoup plus "imagé". Tu as de belles ficelles telles que

il suffit de dessiner un avion qui vole au dessus des arbre ou de l'eau...

alors pourquoi ne pas les exploiter dès le départ ?

Je pense qu'ici ton histoire est trop développée pour être un brouillon et pas asser "littéraire" pour qu'elle accroche le lecteur. A mon avis tu vas perdre du temps à insufler un style d'écriture qui ne servira pas la BD.
Si tu commence par :

un avion vole au dessus d'une campagne verdoyante. A son bord Bob Morane et Bill balantine partent pour une nouvelle aventure. Ils vont à la rencontre du professeur Machin sur les fouilles .....

Quelques phrases chargées d'images suffisent parfois à voir de quoi les planches seront faites. Maintenant chacun à sa méthode et je ne crois pas à la recette miracle. Je crois par contre qu'il faut faire le choix dès le départ entre un scénario pour une BD ou une oeuvre littéraire sans tomber dans la facilité :"Je fais du littéraire pas très bien écrit, mais c'est pas grave, c'est pour de la BD" wink


Nicodrën, le korrigan de Kernevé

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#14 17/03/2005 09:38:57

Loup79
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Re : Essai De ScÚnario

Nicodrën,

Je te remercie pour tes commentaires. Et tu as touché un point sensible. Je suis d'accord avec toi sur le fait que certaines de mes phrases sont trop "littéraires" même si je ne suis pas Stephan King.
Pour ma technique, j'essaye d'écrire une nouvelle "bien écrite" pour laisser oeuvre au dessinateur. C'est à dire moi !

Je me suis retrouvé avec un réel problème quand j'ai voulu dessiner mes propres histoires. En écrivant je me posais toujours la même question : Es ce que c'est possible de dessiner cela, et ceci, et encore cela...? J'en finissais plus ! Bref. J'ai tourné court et je me suis dit qu'il était mieux d'écrire en forme de nouvelle "littéraire" sans me posais les questions et d'ensuite de faire un découpé écrit pour arriver aux phrase imagées du style : " un avion vole au dessus d'une campagne verdoyante. A son bord Bob Morane et Bill balantine partent pour une nouvelle aventure. Ils vont à la rencontre du professeur Machin sur les fouilles ..."

Pour ma part, je trouve qu'une histoire bien détaillée qui arrive au dessinateur est une bonne chose. Je me documente énormément.

Merci pour tes critiques, bonnes et mauvaises. J'espère un jour arriver à la fin de mon projet. J'ai un planning très serré (métro, boulot, dodo) 

#15 17/03/2005 11:47:05

Nicodrën
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Re : Essai De ScÚnario

J'espère un jour arriver à la fin de mon projet.

y'a pas de raisons de ne pas y arriver. Bon courage


Nicodrën, le korrigan de Kernevé

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