Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1
Je sais, le printemps est passé mais vive les poètes! A vos plumes!
Sylvestre
Il trônait impérial
Sur la place du village
Se moquant bien l'animal
Du soleil du vent des orages
Il pipait pas grands mots
Préférait se faire discret
Pour cueillir en secret
Les pensées des minots
Les avait tous vus naître
Depuis qu'il était là
Les avait laissés maîtres
De ses vieilles cannes en bois
Portait encore sur lui
Des cicatrices du passé
Les journées du mercredi
Les tous premiers baisers
Contre les trous de mémoire
Consignait sur ses feuilles
Une à une le recueil
De toutes ces petites histoires
Sous ses airs majestueux
N'était plus très vert
Son port était de travers
Son corps un sac de noeuds
Lui qui avait pris racine
Un jour pour sa santé
A la sainte Séverinne
Dut être examiné
Le diagnostique tomba par lettre
Et malgré ses 900 piges
Ne tenant plus sur ses tiges
Le chêne un matin dut disparhêtre
Arronax, le 6 novembre 2003
Hors ligne
Je suis pas que BDA je suis aussi poete
Ange ou demon
Es-tu mon ange ou mon demon
Tes petites joues roses font de toi mon ange
Ta petite raie marron font de tpoi mon demon
Ange ou demon
Es-tu mon ange ou mon demon
(bon.... c'est du robin des bois pour ceux qui reconnaissent pas...héhéhé)
Alors si l'inspiration me vient j'en ponds un aussi....
Hors ligne
Il paraît que 43% des gens ont une fois au moins couché des vers sur le papier... Laissez-vous aller! :kclin:
Le passeur
Au rythme des saisons, au fil de la rivière,
Par amour de la pêche, par passion des oiseaux,
Fidèle à son poste, comme un garde à sa barrière,
Assis au bord de l'eau, il attend les bateaux.
Là, bien loin du monde et des tempêtes,
Quelque part au milieu, entre Nantes et Brest,
Ce manitou de la navigation fluviale
Veille au grain assidu sur son bout de canal.
Entre deux péniches, sur son lopin de terre,
Il fait pousser des fleurs, des jonquilles, des lilas,
Cascade de couleurs qui, débordant d'éclats,
Distingue cette écluse des endroits ordinaires.
Prêtant la même attention aux touristes de passage
Qu'aux aulnes qui bordent le chemin de halage,
Le vieil homme a su, tout au long de ces années,
Se forger autour de lui de solides amitiés.
C'est ainsi que du lever au coucher du soleil,
Chaque jour ici n'est en nul autre pareil,
La vie s'écoule, douce, au gré du hasard,
Faite de rencontres, de poésie et d'histoires.
On se souviendra encore longtemps de celle du passeur,
Cet enfant du pays, insouciant et rêveur,
Qui sans avoir jamais franchi les limites de son village
Aime à collectionner les carnets de voyage...
Arronax, le 5 mars 2004
PS: Crus et Suley, faites l'amour, pas la guerre! :kangel:
Hors ligne
Crus Crus Crus,
tu sais tres bien que tu n'aurais pas su quoi repondre a mon post,
je l'ai effacé simplement parce que c'etait une vengeance a court terme
au moin dix personne l'ont lu, ca me suffit.
mais si tu veux vraiment un droit de reponse je peux te le resposter, c'est toi qui vois
encore une fois joli Arro'
Hors ligne
Suley Suley Suley
Et si j'aurai repondre... nous n'avons pas les meme valeur man.... héhé
J'ai effacé mon post, je croyais que ça te gener mon p'tit, je prefere les guerre amical...hahaha
Pour l'info.... ça m'a pas gener ton post... a part que tu etale ma vie c'est tout... je prefere quand les filles pense que je suis un Dieu, personnelmment je prefere hhaahhahahhahaa (non Suley tu di rien ! :kfuck: )
Pareil,arro, c'est du jolie :kclap:
Hors ligne
Comme je voit bien qu'ici, c'est n'importe quoi, je ne voit pas pourquoi, j'étalerais ma vie.
En d'autre thermes je compte pas faire de poêmes ^^
(bon ok j'ai la fleme)
Elealdil
Elealdil,
"Les Absent ont tjs tord...de revenir"
Hors ligne
Elle
Dans la nuit noire et froide d'un soir de janvier,
Sous la lumière des réverbères et du ciel étoilé,
Elle court et court sans savoir où aller.
Projetant son ombre, immense, sur la surface blanche des murs,
Se faufilant parmi les piétons et les voitures,
Elle court et court sans jamais se retourner.
Tourmenté, son esprit est ailleurs,
Elle ne voit ni n'entend
Autre chose que les appels déchirants
De son âme et de son c£ur.
Au loin, les douze coups de minuit sonnent ;
Les pneus crissent et le Klaxon résonne :
Elle tombe sur l'asphalte et dans un sommeil
Dont, jamais, personne ne s'éveille.
Pour L.
Arronax (1999)
Hors ligne
:kwow: wahou j'en reste bouche bée tellement c'est bo :kwow: bravo :kclap: encore!
Les enfants dans le noir, ça fait des bétises. Les bétises dans le noir, ça fait des enfants.
Enfin moi je dis ça mais je dis rien.
Hors ligne
ha ouais....
excellent celui ci aussi....
j'aurais peut etre ajouté a la fin
son corps passa sous le trois-tonnes
elle ressorti en crêpe bretonne
de ses oreilles coulait du sang chaud
qui ruisselait dans l'canniveau
ca ajouterais un peu de douceur dans ton poème ( qui en manque cruellement a mon avis) .
je plaisante, je plaisante mais je ne devrais peut etre pas...
mais si je voulais je pourrais remplacer ton "L." par un "N."
et je prefere essayer d'en rire plutot que d'en pleurer.<-- ca c'est de la belle phrase a peine convenue.:)
Hors ligne
Mon meilleur poème, écrit l'année dernière dans un élan d'inspiration désespéré...
LA SYLPHE
Partie I
Elle était là, dans la lumière
Riant de tout, et ma misère
M'empêchant de l'approcher enfin
Claire est la lumière et sombre est mon destin
Lugubre éblouissement
Celui qui tue, qui rend dément
Croquer la vie à pleine dents
Est pour moi un acte désolant
Macabre société
Langueur étouffante
Et moi, sans amante...
Esprit tourmenté, esprit labouré
Sa jambe me frôle un court instant
Comme la tension d'un choc foudroyant
Mais qui me veut encore ! je suis las
D'avoir à subir chaque jour le tracas
De la Solitude, celle qui tue,
Qui rend dément.
Ils sont là, mes Onirides
Ils me surveillent et se concertent
En Oiseaux Noirs transformés
Volent et piaillent sous mon nez.
En anges déchus transformés
Me blessent pour voir mes larmes couler.
Larmes inexistantes dans les yeux de la Sylphe
Leur couleur est imperceptible pour celui
Qui ne voit dans la lumière que le Noir.
Et pourtant...
Partie II
Dans ses yeux vivait un rayon
Un rayon d'une ardeur imperceptible
Exaltant d'une sombre lumière
Rendue sublime au possible.
C'est ce rayon qui vous étreint
Celui qui ronge le lien
Entre la morne existence et la Vie
Celle qui vaille la peine d'être vécue.
Les passions s'emportent dans le flot
Le flot rouge qui s'écoule dans le coeur
Qui du ventricule droit au ventricule gauche
Alimente en épices vitales le goût de la Vie.
Le tambour de Mars résonne chez Vénus
Si puissant qu'il est entendu d'Uranus
Accompagné d'un second rayon
Liant le premier dans d'étonnantes pulsations.
Si forte émotion telle la Haine
Celle qui emplit la gorge de sang
Ce sang si ardent lors de l'amour
Ce sang si violent jaillissant des plus infectes peines
C'est ici un sentiment de joie, et non
De Haine qui me lie à cette Sylphe
Ce fil est mince, tendu entre deux êtres
Ce fil cédant à la moindre déception.
Non, È mon ?me, si cruelle sois-tu
Quand cesseras-tu de me harceler ?
Et vous, impitoyables anonymes
Pourquoi vous obstiner à l'encourager ?
Partie III
Ca y est, à nouveau me ronge
L'âme si sombre et malsaine
Elle m'empêche d'admirer ma Sylphe
Elle ne connaît d'autres passions que la Haine.
Au plus profond de moi pourtant
Subsiste un sentiment bien gardé
Pour vivre heureux, restons cachés
Ainsi a-t-il survécu jusqu'à présent
Mais à peine sorti, feu ma joie
Le chagrin en son noyau l'agresse
Et maline peur face à na´ve allégresse
Sombre triomphe sur languissante tristesse.
È toi ma bien aimée
Seul toi pourrait me la redonner
Mais pour cela assumer
Un amour parfait et entier.
Pour cela ne te suffit qu'un
Oui
Ainsi partager cet instant d'éternité
Et faire fuire mes chimères à jamais
Au lieu de cela toujours mes Onirides
Se moquent et prennent les plus obscènes formes
Espérant ainsi avoir mon respect
Respect pour ces esprits vides...
È toi pour qui je lutte
Entends mon cri silencieux
Prends ma main, ou mieux
Sauve-moi avant que je ne me bute.
Partie IV
Trop tard.
Tu es repartie dans la masse
Informe ensemble de créatures vaines
Prouvant leur incompétence à chaque aubaine.
Moi qui croyait en toi ma Sylphe
Les Onirides seuls en fait m'appartenaient.
Ils me rongent, je n'en puis plus
C'en est trop, il faut que je me tue.
Douleur lancinante de mon âme victorieuse
Torturée entre deux Moi opposés
En sachant bien lequel allait gagner
Tendait au vainqueur la coupe radieuse.
Radieuse de colère, de souffrance, de désespoir,
De Haine, de misère, de lamentations
De rejets, de regrets, de déceptions
De hurlements dans la triste nuit noire.
Une effusion de sang
Celui dont profitait l'Amour et la Haine
Coule à présent sur le carrelage en peine
Mon corps repose à présent.
L'âme s'est endormie mais sourit encore
Fière d'avoir assassiné mon pauvre corps
Feu ma Sylphe, tu étais mon seul rayon
Mais n'étais-tu qu'un fruit de mon imagination ?
Plus d'importance, tout est sombre
Je file à présent là où dorment les ombres
Un jour peut-être trouvera-t-on mon corps
Celui que l'on croyait perdu est à présent mort.
2003
Hors ligne
Yo!!
Voilà une page de mon site avec mes poèmes, n'hésitez pas!!!
I'll face the pain with open mind,
Coz' otherwise I'd die inside
The perfect irony in life
I know the answer to the future,
Now is to be solved by us
The seven pilgrims of mankind
Manticora - HYPERION
Hors ligne
Le sujet se peuple! :kcoke:
Tout d'abord bravo Sliverqueen, j'aime beaucoup! Il est vrai que c'est assez triste mais ces mots sont à l'image de ton univers! Un autre?
Merci pour le lien, Kame-senin, j'y jette un coup d'oeil dès que j'ai 5 minutes.
Hors ligne
On ne peut oublier ce que l'on a aimé.
Sinon c'est qu'on n'a pas vraiment aimé.
De l'émerveillement né l'amour,
De l'amour né la passion,
Et si passion veut dire toujours.
Nos amours sont des légions.
Des légions acharnées.
Qui ne saurait trahir.
Ce que nos coeurs emballés.
Ne voudrait voire mourir.
J'ai glissé mes mains sur ta robe froide.
J'ai caressé du regard tes courbes onduleuse.
De ta stèle j'aurais brisé le marbre.
Tu étais ma fleur, ma lumière, ma précieuse.
Tu n'as pas voulus partir.
Je voulais que tu restes.
Tu n'as pas voulu mourir.
On t'a donné la peste.
Peste noir,
Créature de l'ombre.
Peste noir,
Dévorante, affamée.
Peste noir,
Tu voiles ton visage sombre.
Peste noir,
Qui à faite de toi une damnée.
De passion nous avons pleuré,
De rage nous avons hurlé,
De désespoir nous avons prié,
De notre amour nous t'aurons vengé.
On ne peut oublier ce que l'on a aimé.
Sinon c'est qu'on n'a pas vraiment aimé.
Hors ligne
J'ai marché longtemps dans l'herbe humide,
Le soleil n'avait pas encor percé.
j'ai carressé du regard de longues collines,
C'est aupres d'elles que je t'ai cherchée.
Le brouillard et la rosée donne une légère patine,
A la flore intacte de ce paysage oublier.
Mes gaudillots lourds et mes frêles guenilles,
Coupe ma chaire, je ne fait que marcher.
J'ai patogé dans la tourbe,
traversé des marais.
Je me suis noyé dans l'eau trouble,
De l'océan de mes regrets.
Subitement ton silence à envahis ma tete.
De tes rires de ta candeur, de tes robes légères.
il me manque ta douceur, le parfum d'un etre.
Tes levres chaudes et tramblantes, papillon éfémaire.
Au détoure d'une combe,
A l'orée fraichissante d'un bosquet.
J'ai posé ma joue sur ta tombe,
Le marbre blanc a le gout des regrets.
Malcom29.
Hors ligne
Que de poètes
Sur cette planète!
Ollé !
une seule chose à dire : celui qui pisse par terre et qui avance ensuite, à les pieds sales
the webpage!
Hors ligne
Papillon
Aux prémices d'un nouveau matin
Alors que lumières et ténèbres se disputent encore le ciel
Dans le silence et l'ombre d'un jardin
Un papillon étend ses ailes
Majestueux,
Coloré de vert de jaune et de bleu
Pour l'heure il se repose
Sur les pétales d'une rose
Mais quand vient enfin l'instant
Propice à son envol
C'est dans un léger battement
Etouffé qu'il décolle
Pour s'en aller toujours plus haut toujours plus loin
Chercher de nouveaux lendemains
Arronax (1996)
Hors ligne
un texte de chanson de mon groupe, Les Singes Volants
Embarquons dans ta voiture
Et fuyons vite cette dictature
Touchons la vitesse du son
Sans s'écraser dans le béton
Entends-tu trembler les souvenirs
Qui s'entrechoquent contre les murs
Arrête toi une minute et respire
Tu vois, le boucan il perdure
On vivra vieux
Sans jamais s'ennuyer un peu
Il m'arrive de m'interroger
Ai-je bien tout saisi si aujourd'hui meurt
Maintenant est-ce suffisant
Embarquons dans un avion
Et fuyons la révolution
Ce sera partout pareil
Le vacarme dans nos oreilles
Comprends-tu qu'on ne peut rien y faire
Que faire notre part ne nous mènera nulle part
Si tu ne t'enfuies pas des ampères
Dans quelques temps il sera trop tard
On vivra vieux
Sans jamais s'arrêter un peu
Il m'arrive de m'interroger
Ai-je bien tout saisi si aujourd'hui meurt
Maintenant est-ce suffisant
Débarquons de l'atmosphère
Et fuyons vite vers Jupiter
Peut-être y vivrons-nous vieux
En oubliant juste un peu
Hors ligne
Pages : 1