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#1 21/01/2007 20:42:24

neda
Chiure de gomme
Inscription : 21/01/2007
Messages : 66

salut je recherche des scÚnaristes sur paris !

Vlà !


J'ai un blog et ça fait longtemp que je l'ai pas mis a jours ! mais j'ai un probléme ,on va dire que je sais dessiner quelque petites choses mes petits bonhommes pour plus de précision dont celui çi qui n'est autre que moi !
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Mais je ne sais pas faire de bon scénarios avec de bonne chute ou autres ! ce que j'ecris est souvent plat et fade !
Donc je cherche un scénariste sur Paris au cas ou on voudrait se voir ! qui pourrait m'aider a faire des scénarios drole afin de relancer mon blog ! certes je suis quelqu'un qui aime bien faire des planches droles mais je suis quelque fois sérieux donc libre a vous de me proposer votre candidature si vous faites parties de c'est gens ! merci bien pour toutes les réponses !

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#2 21/01/2007 21:18:07

dawn
Chiure de gomme
Inscription : 21/01/2007
Messages : 7

Re : salut je recherche des scÚnaristes sur paris !

que dis tu de ça?

    De l'art d'être petit fils

La famille Kinson avait deux enfants: deux frères qui vivaient dans l'insouciance dans la ferme parentale et coulaient une existence douce et heureuse au milieu des champs, jouant, car ils jouaient toute la journée, l'école étant trop loin et leurs parents trop aisés pour qu'ils aient à travailler. Leurs jeux étaient simples: ils battaient la campagne et faisaient des paris sur lequel gagnerait le plus d'argent de poche durant l'année. Ils allaient parfois en ville voir les filles et leurs amis quand leurs parents les y emmenaient en voiture. Ils n'avaient jamais connu le reste de leur famille, celle-ci vivant à Londres et ne venant jamais.
Or il advint qu'un jour, leur grand père, un homme fort respectable et que l'âge avait forcé à prendre sa retraite, decida de venir s'installer chez ses enfants pour voir leurs jolis marmots et respirer le grand air de la campagne. C'est ainsi que par une fraîche soirée de janvier, la petite famille gagna un membre...et une cadillac. La venue de leur grand père fut une surprise pour nos deux bambins qui n'avaient jamais vu de richesse aussi ostensiblement étalée de leur vie. La superbe cadillac, le phonographe et les dents en or furent pour eux une grande curiosité au moins digne du zoo où leur mère les avait emmenés l'année passée, dont ils pensaient ne jamais se lasser. Cependant, la vie reprit bientôt son train.
L'aîné semblait s'être épris de ce vieux grand-père méchant, impérieux, arrogant et méprisant malgré sa vieillesse, et prenait bien soin de lui. Le cadet, au contraire, le trouvait vieux, hideux et très désagréable , ce qu'on ne manqua pas de lui reprocher dans sa famille. Peu à peu, l'ainé abandonna son frère pour se consacrer à son a´eul qui commençait à vraiment faiblir et dont la maladie se faisait sentir chaque jour un peu plus: il l'accompagnait dans ses promenades et allait même à pieds jusqu'à la pharmacie pour lui chercher ses médicaments. Le second, au contraire, sûrement jaloux de cette préférence de son frère, se mit à ha´r ce vieillard qui, non content d'être laid, méchant et avachi, lui accaparait de plus son compagnon de jeu. Cette haine se sentait dans chacune de ses paroles et de ses expressions, et les chaudes soirées d'été pouvaient vite tourner en de grandes disputes qui finissaient souvent par une forte punition pour le plus jeune et une forte satisfaction pour le plus vieux.
Bientôt, le vieil homme ne fut plus en mesure de se lever. L'ainé restait à son chevet et lui préparait des quartiers de pomme pendant que le cadet, rejeté par sa famille pour sa méchanceté et sa dureté envers ce pauvre grand père, devenait de plus en plus incontrôlable, et avait détruit un champ entier dans une crise de rage, ce qui lui avait valu de rester enfermé dans sa chambre pendant une semaine entière. Ses parents, désespérés par cette cruauté qui germait en lui malgré leurs soins, pensaient fort sérieusement à le placer dans un asile. Ce à quoi le grand père avait répondu que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire, ce que l'aîné s'était chargé de transmettre car le pauvre vieillard était maintenant presque sourd et muet.
Alors que les soirées devenaient froides et que l'état de santé physique du vieillard et de santé mentale du cadet se dégradaient, les parents décidèrent d'envoyer leur fils dans l'asile le plus proche en Janvier prochain. L'ainé avait tout fait pour le défendre mais le vieillard, qui ne parlait plus, d'ailleurs, qu'à l'ainé, avait tranché. Le cadet, qui dormait maintenant à la cave dont il n'avait plus le droit de sortir après avoir enfoncé la porte de sa chambre, n'en fut même pas informé car il n'avait, de toute évidence, plus toute sa tête et il n'était donc pas nécéssaire d'avoir son avis. L'ainé dormait maintenant avec le vieillard et lui faisait avaler ses poudres et autres médicaments à tout moment. Mais l'état de notre pauvre ancêtre ne fit qu'empirer de jour en jour si bien que le 30 décembre, l'avant veille du départ du cadet en asile, le pauvre homme mourut, bien avant toute les estimations des médecins, emporté, d'après l'ainé, par une forte grippe.
Le cadet eut le droit d'aller voir cet homme qu'il avait tant détesté. Quand il arriva dans la chambre de cette pauvre carcasse, il fut pris de remords et se demanda sérieusement si ce n'était pas sa faute si son grand-père était mort. Il ne fut cependant pas longtemps dans l'erreur car, en sortant, il vit son frère, triomphant, un sachet de mort aux rats à la main et le testament du grand-père dans l'autre: c'était lui qui avait gagné cette année.

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