#1 15/10/2006 22:13:09

chewbacca
Gentil BDA
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Retour en Terres du Milieu (remasterized version)

Pour tout ceux qui avait lu la version scénario, voici la version roman, attention c'est long, et surtout c'est que le début. Un petit résumé peut-être?

Après 25000 ans d'absence, les Elfes reviennent en Terres du Milieu. Celles-ci sont à nouveaux menacées par les Ténèbres, mais cette fois, ce n'est pas une question de liberté, mais de survie, si les contrées du Milieu tombent, alors le monde sera détruit. Aldran, Elfe des Terres Immortelles et ancien bagnard, est relaché. Il est le plus à même pour accomplir la mission la plus importante de sa vie, retrouver l'Héritier d'Elendil, le descendant d'Aragorn et Arwen, et reformer une nouvelle Communauté. Dans un monde qui a évolué, les peuples libres des Terres du Milieu foncent droit vers leur ultime bataille, un conflit datant de la création de la Terre, la guerre entre le Bien et le Mal...





                                                                Retour en Terres du Milieu
                                                                             Tome1 :
                                                                       L'héritier d'Elendil




½ Vingt-cinq milles ans que nous, les Elfes, avons quitté les Terres du Milieu. Vingt-cinq milles ans que nous vivons à l'écart des affaires des Hommes. C'était il y a vingt-cinq milles ans que Sauron, le Seigneur des Ténèbres, fût vaincu par la communauté. Quatre Hobbits, deux Hommes, un Magicien, un Elfe et un Nain, changèrent le destin du monde.
Mais aujourd'hui, une nouvelle menace plane sur les Terres du Milieu. Plus sombre, plus puissante. Le Mal suprême. Une seule chose est certaine, si nous perdons le combat, les Terres du Milieu ne seront pas seulement dominées par les forces du Mal, mais bel et bien détruites, ainsi que le reste du monde. Il y a longtemps, les Elfes se battirent au côté des Hommes, pour la liberté. Aujourd'hui nous nous battons pour notre survie, à tous.
Et cette foisà Les forces du Mal vont en chier grave ! ?

½ Aldran Nanthonien, vous avez été libéré par le Conseil des Cinq pour raison exceptionnelle. Une chambre a été mise à votre disposition à la caserne, vous y trouverez des armes et des vêtements convenables. Voyez cette libération comme une chance de vous racheter de votre crime. Présentez-vous devant le Général Tadonil à quatorze heures cette après-midi, il vous donnera vos ordres. Et surtout, ayez l'obligeance de prendre un bon bain ! Vous pouvez disposer ! ?
Aldran jeta un regard hargneux au Conseiller Danel, mais ne fit pas de commentaire. Depuis trop longtemps il n'avait pas vu la lumière du soleil, presque trois cents ans. Ces cheveux d'ordinaire d'un blond éclatant étaient pleins de boue séchée et de brins de paille. Dans ses habits de bagnard, l'Elfe ne faisait pas bonne figure. Comme tout les Elfes, il était d'une beauté stupéfiante, mais trois cents ans sans hygiène lui avaient laissé une barbe touffue et sale, ainsi qu'une expression de fatigue. Cependant, ses yeux bleus électriques démentaient son apparence miteuse. Sous cette couche de crasse, il y avait un Elfe en pleine possession de ces capacités physiques et mentales.
Deux soldats s'approchèrent d'Aldran, toujours menotté, et l'emmenèrent hors de la salle du Conseil.
L'île d'Aman contenait trois cités fortifiées, plus une centaine de petits hameaux, et pourtant, au dire des géographes, seulement dix pour cent de l'île étaient utilisés. Les trois cités principales se nommaient Galatéa, Safodel et Sirimas. Aldran était né à Galatéa, il y avait deux milles ans de cela. Issu d'une famille modeste, il travaillait au ravitaillement de la cité, jusqu'au jour où il fût emprisonné pour un crime qu'il avait toujours affirmé n'avoir pas commis. Mais faute de preuves valables, il avait été condamné à la prison pour cinq cents ans. Les cinq membres du Conseil étaient Fundin Danel, Jara de Locima, Dumos Ceren, Kelen Redanil et Galadriel de la Lorien. Jara et Galadriel étaient convaincues de son innocence, mais le Conseil avait tout de même voté l'incarcération à trois voix contre deux. Aldran vouait une profonde haine aux trois conseillers qui l'avaient fait croupir si longtemps en prison.
Après avoir traverser les jardins du Palais des Conseillers, les soldats conduisirent Aldran à la caserne, à quelques centaines de mètres seulement du Palais. L'Elfe qui la dirigeait était un certain Général Tadonil, récemment promu, Aldran ne le connaissait pas. Les deux soldats ne ménageaient pas Aldran, sans cesse des coups de poing dans le bas de dos pour le faire avancer. Vraiment, qu'était devenu la race des Elfes, noble, sereine, cultivée, plus rien n'était pareil. Des hommes ! Voilà ce qu'ils étaient devenus ! Ambitieux, mesquins, rustres ! Et Aldran ruminait cette sombre idée tandis qui ses geôliers le conduisait vers sa chambre de la caserne.
Arrivés devant la porte, l'un des gardes sortit une clé de sa poche, et libéra Aldran de ses chaînes, l'autre le poussa violement dans la chambre.
½ -Allez entres là-dedans, et prépares-toi pour cette après-midi ! Dit le soldat qui avait poussé Aldran.
-Vas chier, connard ! Répondit Aldran, haineux. ?
Le soldat ne prit pas la peine de relever et referma la porte. Aldran entendit le bruit caractéristique d'une clé qu'on glisse dans une serrure. Malgré sa libération, il était toujours considéré comme un criminel, alors à quoi pouvait bien servir d'être libre ? Il fit le tour de la pièce du regard, une chambre toute simple, des murs en pierres nues, une fenêtre avec des barreaux, bien sûr, un lit, une armoire, et une fontaine murale, pour les ablutions. Au centre de la pièce, on avait disposé un bac remplit d'eau. Aldran y plongea la main. Froide, bien sûr !
½ Tu vas pas faire ton difficile après trois cents ans de taule ! ? Se dit Aldran pour lui-même. Il se dévêtit, et entra dans l'eau glacée. Il prit le savon posé sur le bord du bac, et commença à se laver à fond.
Après s'être correctement, lavé, ce qui lui prit environ une heure, Aldran s'essuya consciencieusement, se rasa et enfila les habits civils qui étaient pliés sur le lit. Un pantalon et une courte veste de cuir noir, des rangers, un t-shirt noir, un sabre, un pistolet et une besace. Il glissa le pistolet dans son pantalon et attacha le fourreau du sabre dans son dos, puis il mit sa besace en bandoulière. ? l'intérieur, une paire de lunette de soleil et trois chargeurs. Aldran hésita un moment, puis avec un haussement d'épaule prit les lunettes de soleil et les mit. Il se regarda dans un miroir, et toute trace de son ancienne vie l'avait quittée. Il n'était plus un criminel, mais un agent du Conseil des Cinq, ce qui voulais également dire qu'il était le supérieur hiérarchique des deux guignols qui lui servaient d'escorte. Il jeta un coup d'£il par la fenêtre, le soleil avait dépassé son zénithà Pile à l'heure !
Il se tourna vers la porte au moment même où le garde la déverrouillait. Celui-ci eut une drôle de réaction à la vue de son prisonnier, il essaya difficilement de réprimer un garde-à-vous, ce qui lui fit faire une espèce de ruade comique. Il faut dire qu'Aldran avait vraiment fière allure maintenant, il se tenait droit, le menton haut, et il avait adopté le regard perçant de qui est sûr de lui. Il passa devant les deux soldats, qui ne réagirent pas comme ils l'auraient dûà Il restèrent bouche bée, les bras ballants, le regard fixé sur Aldran. Il fût même obligé de les prier de l'escorter.
Après cet épisode comique les deux soldats reprirent leur air renfrogné et dédaigneux, mais au moins, il ne donnaient plus de coups à Aldran, en fait il ne lui parlaient plus du tout, et essayaient de le regarder le moins possible. L'Elfe jubilait, en quelques heures, il avait complètement renversé la situation, ces deux abrutis faisaient moins les durs maintenant qu'ils étaient en face d'un agent et plus d'un détenu.
Ils arrivèrent au bureau du Général Tadonil. Un soldat frappa à la porte, une voix à l'intérieur les invita à entrer. Aldran ouvrit la porte, les deux soldat restèrent en faction devant.
½ -Ainsi voilà la personne que je dois charger de la plus importante mission jamais confiée ? Dit le Général, un Elfe au teint frais, qui n'avait jamais dû voir un champ de bataille, à l'air hautain, et aux cheveux courts.
-Il faut croire que oui, Général. Si nous en venions au fait ! Répondit Aldran sèchement.
-Je n'admettrais pas que l'on me parle sur ce ton ! Cracha le Général.
-En temps qu'agent mandaté par le Conseil lui-même, j'entend adopter le ton qui me convient, est-ce clair Général ? Maintenant mettez-moi au parfum, que nous puissions nous quitter rapidement !
-Bien ! Enchaîna le militaire, décidé à ne pas envenimer les choses. Je ne vais pas vous cacher que nous sommes dans un beau pétrin, les Terres du Milieu sont menacées par un grand mal, malheureusement, nous ne savons pas encore lequel. En ce moment, toutes les troupes d'Aman embarquent dans cinq navires à destination des Havres Gris, des ports de Forlond et Harlond, et de la Baie des Havres. Vous avez également votre billet pour l'embarquement. Au coucher du soleil, les bâtiments prendront la mer, avec à bord de chacun un des cinq Conseillers. Vous embarquerez avec le Conseiller Ceren en direction des Havres Gris. Passons maintenant à votre mission sur le terrain. D'après les informations qui m'ont été transmises, vous devez retrouver les descendants des membres de la Communauté de l'Anneau, celle-là même qui a vaincu Sauron il y a vingt-cinq milles ans. Votre première destination : la Comté. En effet c'est là que nous sommes le plus sûrs de retrouver les descendants de Sam, Merry et Pippin. J'avoue que cette partie de votre mission est assez étrange, Dame Galadriel nous a signifié que les descendants des membres de la Communauté seraient comme attirés par l'Héritier d'Elendil, autrement dit, le descendant d'Aragorn et Arwen. Un phénomène dû à une prophétie. Mieux vaut ne pas trop chercher à comprendre, quoi qu'il en soit, une fois passé par la Comté, la prochaine étape sera la Lorien, et la forêt de la Lothlorien. Dame Galadriel, qui débarquera dans la Baie des Havres, sera sur place pour vous accueillir et vous donner la suite de vos ordres.
-Bien, je crois que ça ira, je pars sur le champ pour la plage d'embarquement. Au plaisir de ne plus jamais vous revoir Général ! ?
Et sur ces mots Aldran sortit du bureau.


J'ai fait un cauchemar où j'me f'sais attaquer par des scorpions... Et même qu'y en avait un qu'étais mi-ours, mi-scorpion, et remi-ours derrière...

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