#1 27/02/2006 10:19:03

numa
Chiure de gomme
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Suite Du DÚbut

En fait, j'ai un gros pb pour mettre en place l'intrigue. je veux juste accroché le lecteur pour qu'il ait envie de lire la suite que voici.

Scénar 1.

1ère planche :
page html type blog

½ Journal de bord, Mardi 26 Juillet 2005.

Cher Web Blogueur,

    Avant hier, je t'annonçais mon intention de m'enfoncer plus encore dans la zone 51 à la recherche de cette fameuse base S4 où comme tu le sais, si tu as lu mes dossiers ½ Ce que le gouvernement nous cache ?, se trouverait les débris d'un vaisseau spatial venu d'ailleurs.
    Et bien man, c'est fait, j'ai la preuve ! Ne cherche pas les photos de la base secrète sur mon site car il n'y en a pas. Je ne l'ai pas même pas vue. No panic man, ne sois pas dépité car j'ai mieux que cela.
IL est à côté de moi. Cela peut paraître incroyable mais c'est moi que le destin a désigné pour révéler au monde LEUR existence et à l'heure où tu lis ces lignes nous roulons tous deux en direction du Nord sur la Highway 375à. A la recherche de quoi, d'une forêt mon pote. Incroyable, n'est-ce pas ? J'aurais parié sur n'importe quoi d'autre mais pas sur une forêt.
Oh là, je bafouille. Pardon, reprenons tout cela dans l'ordre chronologique. J'escaladais donc une petite colline lorsque je suis tombé sur lui. Enfin, c'est lui qui m'est tombé dessus. Allongé sur le sol, j'ai bien crû que c'était l'un de ces foutus bérets verts qui m'avait repéré. J'ai commencé à douter de cette éventualité lorsque je L'ai entendu parler. J'ai bien cru avoir affaire à un prisonnier russe en fuite. Mais lorsque je L'ai vu, j'ai tout de suite compris qu'Il n'était pas humain.
J'ai consacré une partie de ma vie à révéler les secrets du gouvernement, tant et si bien que c'est devenu ma raison d'être. Mais lorsque j'ai croisé le regard de cet être, j'ai commencé à croire à ces moments synchrones, à ces rares instants que la vie vous réserve parfois. Je me trouvais là pour L'aider à s'échapper. C'était ma mission, ma nouvelle raison de vivre.
Sans moi, il n'aurait pas survécu dans le désert. Crasseux et assoiffé, il commençait à errer sans but. Sans doute la mort, ou les soldats, ce qui revient au même, seraient venus à sa rencontre.
Nous sommes revenus sur mes pas, nous cachant lorsque le bruit des hélicoptères se faisait trop présent, puis nous avons traversé des tunnels désaffectés et repris mon pick-up.     
Une fois à la maison, IL a pris une douche puis s'est effondré dans le canapé, face à la télé allumée qu'IL a dévorée des yeux, zappant sans cesse jusqu'à ce que le sommeil vienne LE prendre.
Plus tard dans la nuit, je lui ai préparé à manger tandis qu'IL m'avouait son amnésie ( supposée ? ) et c'est là, entre deux salades ( IL est végétarien ), qu'IL m'a dit qu'IL devait retrouver l'Enfant qui porte l'arbre.
Pas banal, hein ! Ah, je l'entends qui se lève. J'ai préparé quelques affaires, nous partons dans cinq minutes. Et puis j'oubliais, je ne peux malheureusement pas mettre cette page sur le net pour le moment, je LUI ferais courir un trop grand danger.
Je sais Man. Moi qui me suis toujours battu pour que la vérité soit révélée, voilà que je suis du côté des conspirateurs. Désolé mon pote, mais avec un peu de chance, je dévoilerais bientôt Son Existence. A +,

Lazar.


1. Ext. Jour. Quelque part sur l'A 375, huit heures


_ Arrête-moi là, tu veux, dit John à Lazar.
_ Quoi ?! Mais y a rien ici.
_ Cela suffira.
    Lazar freine puis la jeep s'arrête dans le sable. John en descend puis se dirige vers le désert. Ils passent entre des arbustes, des armoises, qu'il caresse du bout des doigts. Il marche vite, Lazar peine à le suivre. John ralentit, regarde au loin, sourit. Sur un monticule, Lazar l'observe. Il n'y a pas de vent et le soleil commence à chauffer.
    John pose délicatement les mains sur un armoise. Il lui parle dans une langue inconnue, les branches de l'arbuste semblent frémir. Puis John ouvre sa chemise, révélant son torse à la lumière. Il est glabre. John ferme les yeux et murmure comme des incantations. Elles ne s'adressent qu'aux armoises.
    Un soldat, allongé sur le sol, observe les deux hommes aux jumelles depuis une bute, à 300 mètres de là..
    La poitrine de John palpite et rougit par endroit. Autour, les petits arbres s'agitent comme sous l'effet du vent. Lazar aperçoit les arbres remuer en cercles concentriques. Lorsqu'un cercle cesse de bouger, c'est un cercle plus grand qui s'ébranle. Déjà, les armoises, qui se trouvent derrière Lazar se mettent à osciller. Au loin, devant eux, des vagues entières d'arbustes oscillent sous les mots de John qu'ils ne peuvent entendre. La première onde est déjà loin maintenant lorsque les premiers signes apparaissent sur la peau de John. Des lignes traversent la peau, ce sont comme des racines qui se croisent et s'entremêlent. D'abord chaotiques, elles glissent, se chevauchent pour former un symbole ou une figure, une sorte d'arbre.
    Lorsque John referme sa chemise, les petits arbres demeurent figés. Lazar l'interpelle.
_ C'était quoi ça. Tu parles aux arbres maintenant.
_ Cela se fait beaucoup chez moi.
_ Attends, tu vas pas me dire qu'ils t'ont répondu.
_ Non, cela devait être le vent.
_ Ouais, c'est çà ! Et qu'est-ce que tu leur as demandé ?
_ De chercher l'enfant qui porte l'arbre.
    Lazar s'en retourne vers la jeep, perplexe. John ne suivant pas, Lazar se retourne.
_ Et alors ? On ne va pas rester plantés là. Qu'est-ce que tu attends ?
_ Une réponse.


2. Ext. Jour. Quelque part sur l'A 375, huit heures et quelques.

Du haut d'une colline, un homme en treillis, allongé sur le sol vient d'observer la scène. Il tient dans sa main un petit micro parabolique et entend tout ce que disent les deux hommes qu'il espionne. Il repose ensuite le microphone, ajuste un petit casque qu'il porte à l'oreille et téléphone.

Major : Allo Professeur ?

3. Int. Jour. Base secrète d'Ellis.

Un homme, debout, se trouve derrière des soldats affairés devant leur ordinateur. La lueur bleuté de leur écran est la seule lumière qui vient éclairer leur visage. Des cartes de leur base se succèdent à l'écran, tandis qu'un videoprojecteur diffuse en boucle la fuite de John. L'homme a les yeux rivés sur lui, cherchant sans doute à comprendre pourquoi ses propres soldats lui ont fait un petit signe de la main lorsqu'il est passé devant eux au lieu de l'arrêter.

Professeur : Bon dieu, Major. Où étiez-vous ? L'avez-vous retrouvé ?
Major : Non. Je suppose qu'il a déjà quitté la base.
Professeur ( agacé ) : Je me fous de vos hypothèses Powell, je ne veux que des résultats. Vous m'entendezà terminé.

4. Ext. Jour. Quelque part sur l'A 375, huit heures et quelques.

Le soldat, tout en effectuant un nouveau numéro, observe les deux hommes aux jumelles.

Téléphone : Ne quittez pas Major, je sécurise la ligne. Ãa y est, je vous le passe.
Homme : Bonjour Major. Le Professeur Ellis a-t-il fait des avancées dans ses recherches sur la matière sombre ?
Major : Non Monsieur. Par contre, notre Ami s'est échappé.
Homme : Très intéressant. Cela signifie-t-il qu'après plus de vingt ans d'état débilitant avéré, notre Ami se révèle d'une intelligence telle qu'il est capable de s'échapper de la zone 51 ?
Major : Bien résumé, Monsieur. Ellis pense qu'il y a un rapport entre ses avancées fondamentales sur les trous de vers, la matière sombre et la soudaine vivacité d'esprit de notre Ami.
Homme : Cela se tient. Que compte-t-il faire ?
Major : C'est le plus troublant Monsieur, il cherche l'enfant qui porte l'arbre.
Homme : Etrange ! Avez-vous eu connaissance d'un autre £uf par le passé ?

5. Int. Base secrète zone 51. Flash back sur 1983.

Voix off du major: J'étais là quand Ellis, fraîchement émoulu du M.I.T., a réussi à ouvrir l'£uf.

Ellis, plus jeune, s'affaire sur les commandes d'un énorme Laser tandis que des hommes, civils et militaires de haut rang examinent l'£uf, un cristal bleuté de forme ovo´de qui renferme en son sein, ce qui semble être un homme nu, recroquevillé sur lui-même.

Général (méprisant) : Et vous pensez Doc, que vous allez réussir là où d'autres ont échoué depuis plus 26 années.
Ellis (souriant ) : Je ne pense pas Général, j'affirme. Messieurs, pourriez-vous vous asseoir ? Sergent, lumière.

Powell actionne l'interrupteur. Eclairé en lumière rouge, l'£uf apparaît noir. C'est là, inscrit dans la pierre que les Généraux virent les symboles de lumière. La surface en était entièrement recouverte.

Civil : Docteur, je suppose que vous avez déchiffré cesà ces symboles.
Ellis : Négatif. Mais j'ai mieux. Sergent.

Voix off du major : J'étais là, mais je n'ai vu qu'un £uf durant toutes ces années passées à travailler pour Ellis.

Powell allume un laser dont la lumière vient frapper la surface en quatre points distincts. L'éclat se coupe en une position. La surface du cristal se fissure de part et d'autre. Puis un liquide visqueux suinte des différentes aspérités qui viennent d'apparaître, refroidissant l'air de la pièce. Et, comme l'ensemble n'a plus aucune cohésion, l'£uf éclate, déversant le liquide encore froid, mais supportable. La surface du cristal se désagrège dans la chute.
Le corps, lui, demeure à terre, inerte mais non sans vie. Ce dernier recrache le liquide que ses poumons ont dû inhaler avant la cryogénisation.

Ellis rejoint l'être qui est étendu à même le sol, parmi les débris du cristal qui se subliment dans l'atmosphère, puis il l'aide à se relever. Il est surpris face au regard de l'être : un regard dénué d'intelligence.

6. Ext. Jour. Quelque part sur l'A 375.

Powell croise, à l'aide de ses jumelles, le regard de John, situé à 300 m de là. Il est habité par une vive intelligence.

Homme : Tenez moi informé de l'évolution de la situation. Je veux savoir qui est cet enfant qui porte l'arbre.

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