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Amis autodidacte et libertins du clavier
A l'occasion d'une rencontre avec un dessinateur trés talentueux du BDA je me suis lancé dans l'expérience de l'écriture pour un autre et qui plus est pour un projet de plusieurs albums. Manquant de technique en la matière au fur et a mesure de l'écriture du script j'ai eu l'impression de mener un coquille de noix en pleine tempête. Pret a me noyer mon collaborateur a eu l'intelligence de m'envoyer ce lien et je l'en remercis mille fois !
Car je dois avouer que le contenu de se site s'avére d'une rare intelligence. Il ne s'agit pas ici de recette de cuisine éculé ni de methode toute faite pour fabriquer une histoire sans saveur, ou encore votre scénario prêt en 5 minutes ou ceci cela.... NON ! Il s'agit de cours fort bien penser et rédigé ou se dégage un certain esprit socratique.
Les gros avantages de ce site :
- un point de vue éclairé
- Des cours échellonés en différents niveaux; "de base" , "avancé" ou "de pointe" qui permettent une approche graduelle.
cours
- Une série de questions a se poser pour tester la validité de son scénario
bonnes questions
- Un dictionnaire très complet sur les termes inhérent au scénario
scenodico
Vous trouverez aussi quelques notions intérressantes sur le site suivant.
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Euh j'ai l'impressiion que ce site comme ceux de Swann sont dédiés au cinéma...
Y aurait as un site de type tutorial/cours sur le scenar BD spécifiquement???
pasque j'ai aucune formation la dedans (si ce n'est que mes études littéraires m'ont sensibilisés aux techniques narratives)...
:khamster:
Merci
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C'est peut-être dédié au scénars de cinéma, mais même pour un scénario BD, c'est une véritable mine d'enseignements, il me semble, qui va bien au-delà des infos "habituelles" et limitées. J'ai commencé à étudier tout ça, et le truc me semble vraiment bien pensé et réfléchi... En tout cas, j'arrive à en tirer quelque chose, sur le plan scénaristique
:kpouce2:
C'est mon avis, mais ce n'est QUE mon avis...
Très, TRES, subjectif...
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C'est peut-être dédié au scénars de cinéma, mais même pour un scénario BD, c'est une véritable mine d'enseignements, il me semble, qui va bien au-delà des infos "habituelles" et limitées. J'ai commencé à étudier tout ça, et le truc me semble vraiment bien pensé et réfléchi... En tout cas, j'arrive à en tirer quelque chose, sur le plan scénaristique
:kpouce2:
Bon j'y jetterai un oeil mais j'aurai souhait un truc plus synthétique et surtt spécifique à la BD...
:kpleure:
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^^
Tang,
Il y a effectivement une grande différence entre le médium bande-dessinée et le cinéma, mais il y a aussi beaucoup de recoupements. Connaître ces divergences, c'est comprendre le mécanisme inhérent à la bande dessiné et créer plus librement. Mais en ce qui concerne le récit les différences sont déjà plus minime.
Je vais me risquer a une réponse lacunaire et forcément vulgaire, ta patience et le temps me manquant je serai contraint a des coupes assassines obscurcissant de ce fait mon discours.
La question qui se pose à nous est la suivante ; comment écrire un scénario adapté à la bande dessinée et non au cinéma ?
La réponse est toute simple ; en connaissant les spécificité de la bande dessinée.
Au premier abord, l'on pourrait penser que la différence entre les deux médium est l'ellipse, mais c'est une idée inadéquate ; puisque le montage cinématographique procède de la même technique : a savoir deux images se juxtaposant pour former un continuum.
C’est pourtant une différence majeur. Mais disons que la différence se porte sur l’utilisation de celle-ci.
L'on pourrait penser que la différence vient alors du son ! mais ce serait tourner un peu vite les pages de l'histoire du cinéma muet. Cependant, je ne minimise pas l'importance du son en tant que différence notable, mais plutôt en tant que différence fondamentale. D'ailleurs cette différence est partiellement comblé en bande-dessiné grâce aux onomatopées.
Non la différence fondamental réside a mon sens dans la notion de défilement ou plutôt d'espace/temps/oeil (attention je ne parle pas du temps symbolique du récit mais du temps réel).
En effet le cinéma est basé sur le principe de persistance rétinienne, chaque images en chassant une autre pour occuper à son tour l'espace de projection ou de visualisation. Il y a donc un espace unique dans lequel les images se succèdent pour former des séquences, des scènes etc. La lecture de l’image est forcément linéaire, puisque j’ai toujours sous les yeux l’image présente.
Le rapport est donc le suivant : Au cinéma, le moment présent est une coordination entre le temps (image en cours) et l’œil, l’espace restant toujours fixe.
Pour le spectateur le lien entre chaque images devra être assez évident de manière à ne pas briser le continuum, car en théorie il n'a pas d'action possible dans le défilement (sauf avec un lecteur DV etc., mais un cinéaste ne fait pas un film avec l'intention que son spectateur doivent retourner en arrière toutes les cinq secondes).
En bande dessiné, l'espace de visualisation est déployé (sauf dans certains cas comme la bande dessinée interactive), le sens de lecture est multiple (bien qu’allant dans le sens d’écriture).
Le rapport est donc le suivant : En bande dessinée le moment présent est une coordination entre l’espace et l’œil.
De plus, le lecteur a sous les yeux l'image présente, précédente et futur. C'est lui qui crée la continuité, son œil allant et venant faisant de multiple aller-retours jusqu'à ce que le sens soit clair. De ce fait, si le lien entre chaque images est trop évident le lecteur manquera d’implication dans sa lecture.
La relation espace espace/temps/oeil n’est donc pas la même. Cette spécificité oblige en théorie à une approche différente. C’est là que la notion d’ellipse intervient. Pour le cinéma, plus le rapport entre chaque images est lointain, plus la compréhension est difficile et fatigante pour le spectateur. En bande dessinée, plus le rapport est lointain (en prenant garde a ne pas faire exploser le sens) plus le lecteur s’implique.
Lorsque tu écriras un scénario, tu devras selon le médium choisi, prendre en compte ces spécificités, mais cela ne changera pas grand chose sur le fond de ton récit. C’est pourquoi je conseillai ce site. Surtout pour la ma´eutique, qui te permet au file des interrogations de créer un récit ½ intelligent ?.
Enfin voilà, c’est juste un avis et c’est tout juste si j’ose le poster ; conscient de n’avoir qu’effleurer le sujet et d’avoir commis quelques approximations. Mais c’est l’avis que je me suis forgé en pratiquant en tant qu’amateur la bande dessinée et la création de projet de dessins animés. Bien sûr, il y aurait beaucoup à dire sur la relation texte image mais là c’est déjà un autre sujet…
Tout d'abord merci gregor pour ce lien. Je n'ai encore parcouru qu'une petite partie du site, mais il semble très complet, et j'y ai déja si ce n'est appris, au moins vu une formulation claire de choses que je ne savais parfois qu'intuitivement.
Pour ce qui est de ton post sur la différence entre bande dessinnée et cinéma, je ne suis par contre pas tout à fait d'accord. Tu dis qu'au cinéma l'ellipse est un obstacle à la bonne compréhension du spectateur alors qu'il s'agirait en BD d'un bienfait qui augmenterait l'implication du lecteur. Et pourquoi pas l'inverse? Au cinéma, le fait de devoir réfléchir pour comprendre ce qu'on nous projette peut tout aussi bien nous faire nous sentir impliqué (comme dans le cinéma de David Lynch, par exemple), et dans la BD le même procédé peut-être une gêne.
En tant que lecteur je n'aime pas avoir à retourner en arrière pour comprendre ce qui se passe dans une case, ou entre deux cases. Ce n'est de toute façon pratiquement jamais le cas. Mais je n'aime pas la tendance de certaines BD comme celles de Bilal par exemple, où les vignettes, présentant souvent deux actions très distanciées dans l'espace et le temps du récit, ne semblent pas s'enchainer naturellement. Je crois que l'on a de ce coté là beaucoup apprit du manga (au sujet duquel on parle d'ailleurs souvent de découpage cinématographique).
Je ne dis pas qu'il faille privilégier un style d'enchainement par rapport à un autre, mais plutôt connaitre l'intérêt de chacun, et savoir utiliser celui qui servira au mieux le récit.
(Bon, je ne sais pas si c'est vraiment l'endroit pour lancer ce genre de débat, mais qu'on me déplace sinon.)
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Oui c'est justement l'une des coupes que j'ai dut faire dans ma petite réponse.Je ne te contredit pas. De toute manière je n'aurais pas du poster...
Mais si, tu as très bien fait de poster. Je crois qu'il est important quand on fait de la BD de se poser quelques questions sur comment & pourquoi on le fait, et j'ai l'impression que trop souvent de nombreux auteurs ne le font pas.
Ton post contenait tout de même des choses très intéressantes.
C'est juste ton avatar qui me donne envie de te contredire
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Je crois qu'il est important quand on fait de la BD de se poser quelques questions sur comment & pourquoi on le fait, et j'ai l'impression que trop souvent de nombreux auteurs ne le font pas.
Moi au contraire je ne trouve cela absolument pas indispensable. Après, chacun fait comme il veut, en fonction de ses besoins.
Peace & love attitude
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Ca dépend, faut qu'il y ai une logique à la fin, pour pas paumer le lecteur définitivement. Sinon c'est trop facile.
Enfin bon, chacun fait sa sauce comme il veux, le principal c'est de rendre le lecteur heureux en fin de comptes ^^
"C'est vous qui voyez"
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:khamster: Merci Gregor et vous tous pour ces réponses.. Effectivement c'est à méditer... De tet façon je jetterai un oeil sur tons site qd j'aurai un moment (là c'est raise...)
A+
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Beaucoup des éléments que donnent Grégor sont interessant à mon sens. J'avoue ne pas être capable de théoriser autant l'approche ; je me contente souvent de réflexions pragmatiques sur la forme des cases, leur succession...et d'envies ludiques d'essayer un truc sans comprendre le pourquoi. Puis au moment de crayonner la bd en esquisse pour mettre en place les planches et leurs cases et dessins, il faut retrouver l'émotion du récit et elle guide les traits des dessins et de l'agencement des cases. Mais peut-être suis-je audelà de votre discussion sur le scénar...
Au fait : kes ke le scénar en BD? Y intégrez vous le découpage?? (je n'ose imaginer que non)
PS je poste dans ma galerie une petite planche de "la dodo lé pa la" qui illustre un essai ludique de découpage (à mon sens réussi)
Djiheff (JeF wESh)
'LA DODO LE PA LA, 3ème partie : ça y est !
http://weshblog.canalblog.com/
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Beaucoup des éléments que donnent Grégor sont interessant à mon sens. J'avoue ne pas être capable de théoriser autant l'approche ; je me contente souvent de réflexions pragmatiques sur la forme des cases, leur succession...et d'envies ludiques d'essayer un truc sans comprendre le pourquoi. Puis au moment de crayonner la bd en esquisse pour mettre en place les planches et leurs cases et dessins, il faut retrouver l'émotion du récit et elle guide les traits des dessins et de l'agencement des cases. Mais peut-être suis-je audelà de votre discussion sur le scénar...
Au fait : kes ke le scénar en BD? Y intégrez vous le découpage?? (je n'ose imaginer que non)PS je poste dans ma galerie une petite planche de "la dodo lé pa la" qui illustre un essai ludique de découpage (à mon sens réussi)
Bonben justement Djiheff comme je ledisais je n'y connais rien en scenar et dans ma tete le découpage n'a jamais fait partie de celui-ci... Pourmoi le scenar c'etait tt betement l'histoire... Le découpage n'intervient dans mon cas que lorsque je me trouve devant ma planche... Il faurt aussi dire que fixer le découpage lors de l'élaboration du scenar permet certes plus de rigueur mais aussi moins de fantaisie...
Dans le cadre demon projet parodique je ne compte pas lesdélires qui en ont amené d'autres (NB:làkeme refere à la quinzaine d'illustrations avec recitatif que je reprends laborieusement sous formede BD)...
J'imagine que ceux quise basent sur un scenar découpé procèdent egaleemnt à des modifications à lavoléeau gré de l'inspiration (du scenariste commedu dessinateur quand ils ne sont pas une seuleet meempersonne)
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Bah moi mes scénars prennent des formes assez variées selon mon inspiration du jour, mais vu que c'est moi qui dessinne, le scénario peut très bien être directement un croquis des planches...
Si je devais scénariser pour quelq'un d'autre, je crois que ça dépendrait de ce qu'il attend de moi. J'aurais tendance à tout détailler au maximum, avec le contenu exact de chaque case, du genre "vue en contre-plongée de Jean Paul au premier plan, il a u sourire crispé. derrière lui on distinguetrois lapins, au milieu d'un herbe verte balayée par un vent d'est de force 2. Le premier lapin mange une carotte pas tout à fait mûre. Il en est au opremier quart, et à commencé par le bas, etc..."
Mais les limites de la collabortion entre dessinateur & scénariste, c'est vraiment du cas par cas, je pense.
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Tout à fait d'accord avec toi 2goldfish...
Ma question sur le problème du découpage faisait écho à la remarque de Tang concernant le site de scénario pour le cinoche. On ne peut quand même pas faire un scénar' en ignorant dans quel medium il va être adapté. Plus clairement si j'écris une histoire sans savoir si c'est pour le cinoche, la radio ou la BD, je ne fais pas un scénar' mais un roman ou une nouvelle...etc.
Donc, CQFD, si j'écris un scénar pour la BD, je pense BD et dons découpage en cases, dialogues en bulles...etc. Même si je ne détaille pas le découpage gardant un certain degré de liberté pour le dessinateur...
Djiheff (JeF wESh)
'LA DODO LE PA LA, 3ème partie : ça y est !
http://weshblog.canalblog.com/
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La preuve qu'il y ait autant d'adaptations au Cinéma de Bandes Dessinées, montre bien le lien étroit qui unit le 9ème Art et le 7ème Art.
Cela dit, le type de bandessinées (pour reprendre l'expression de Gotlib) et le genre ont un impact sur le découpage et sur la façon de percevoir l'action dans le déroulement du récit. En effet, on ne peut pas s'essayer à adopter un scénario de type cinématographique pour une BD que l'on veut simpliste, et trop souvent il arrive que l'auteur, en voulant mettre trop d'effets, rende opaque le message et le fond qu'il essaye de faire percevoir dans sa forme la plus percutante au lecteur.
J'en ai marre, je comprends plus rien à ce que j'écris, je vais me coucher.
je parie que t'as cliqué
J'aic liqué aussi...
Completement taré!
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Le site des cinceurs de bulles donnet des petits cosneils pratqiues... C'ets synthétique et orienté BD.. ca me convient tt a fait, pour les débutants c'ets sympa:
http://perso.wanadoo.fr/jjblain/new_sit … cueil.htm#
A+
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