Comme kenji, pour une adaption moderne la deuxième version si c'est plus classique la première.

Amen...

Nickel, mail envoyé.

Tout à fait d'accord avec toi av63

que tu en dise...
subjonctif présent...
avec un "s" non ?

La voiture au premier plan serait peut-être mieux un peu plus grosse, pour faire ressortir l'effet de profondeur.
Autrement c'est bien !

Merci la.moule,
Compliments réciproques.

scénario réservé par Mat Forum
Bonne lecture

La lettre

Pitch : Pendant la première guerre mondiale, un officier de la propagande française est nommé sur le front de l'est. Il a pour mission de motiver les troupes en vu d'une offensive contre l'armée allemande. Une mission qui le mènera à sa perte.

                                                        Page 1

case 1 : 10 avril 1917  20h30
Plan sur un officier de l'armée française. Il s'est suicidé dans son bureau au fond des tranchées. L'homme est de dos, le visage de profil posé sur la table, une nappe de sang se répand autour de sa tête et s'écoule sur une lettre devant lui. Son bras droit pend, un pistolet à la main.

Case 2 : 08 avril 1917
Quartier général des Forces Alliées, école Jules Ferry.
3 officiers discutent autour d'un bureau sur lequel est posée une carte d'état major.
Commandant baguette en bois à la main : Si on récupère le mont d'Origny, on casse leurs lignes et on court-circuite leur logistique.
Capitaine : Sauf qu'on est loin d'être en position de force.

Case 3 :
Gros plan sur le commandant : Bon écoutez, si on accepte l'idée d'une défaite, on est vaincu. Par contre, si on relève la tête, on peut tenir jusqu'à l'arrivée des britanniques.

Case 4 :   
Plan sur le capitaine et le lieutenant (troncs et têtes) de profil : C'est pour ça qu'on vous a choisi lieutenant Pichard. Vous êtes un spécialiste de la propagande, on compte sur vous pour mener nos gars à la victoire.

Case 5 :
Plan de face du lieutenant qui allume une cigarette.
Lieutenant : Les paroles ne suffisent plus. Les corps sont aussi faibles que les âmes. J'ai besoin de carottes pour faire avancer mes hommes.

Case 6 : Même plan que la case 2
Capitaine : Vous n'aurez sans doute pas ce que vous espérez. Mais seulement ce que nous pourrons vous donner. Mais déjà vous serez privilégiés, croyez-moi Pichard.
Commandant : Et dans 2 jours, vous aurez du sang neuf. Une vingtaine de jeunes volontaires vont remplir vos rangs ...

Case 7
Plan visage du lieutenant. Voix off : ... Et dans deux jours, ils les videront à nouveau.

                                                                 Page 2

Case 1 : 33ème d'infanterie. 09 avril 1917
Plan sur une tranchée, sacs de sable empilés, palissade de bois. Des soldats en position de tir.

Case 2 :
Zoom sur un soldat, une cigarette à la bouche, le visage ravagé par la peur et la fatigue.

Case 3 :
Plan sur un sergent, un soldat et le lieutenant devant une tente de commandement.
Sergent : Bienvenu lieutenant Pichard, nous aurions bien aimé porter un toast, malheureusement cela va faire deux mois que nous ne sommes plus ravitallés.

Case 4 :
Plan rapproché sur le lieutenant et le sergent.
Lieutenant : Un convoi est en route sergent, il arrivera demain matin avec la tambouille et des couvertures propres.
Sergent : Les hommes vont apprécier.

Case 5 :
Zoom sur le visage du soldat, le regard vide, cigarette à la bouche. Vous êtes le messie. Dieu vous bénisse, mon lieutenant.

Case 6 :
Plan sur le lieutenant tête et tronc. Il allume une cigarette. La victoire est à portée de main soldat, encore un effort et vous rentrerez bientôt chez vous.

Case 7 :
Plan sur le soldat squelettique : Peine perdue, regardez autour de vous, il n'y a que de la boue, des rats, des poux, des mouches, des excréments, des cadavres amis ou ennemis. Vivement la fin et n'importe laquelle.

                                                                       Page 3

Case 1 : 10 avril 1917 10h30
Plan sur le lieutenant assis derrière son bureau avec le capitaine. Une lampe suspendue éclaire juste les deux hommes.
Sergent : Lieutenant, les nouveaux sont arrivés.
Lieutenant : Bien, préparez tous vos hommes, je vais leur parler.

Case 2 :
Plan sur le sergent : A vos ordres lieutenant.

Case 3 :
Nouveau plan sur les deux hommes. Le sergent en entier en premier plan, le lieutenant en arrière plan toujours assis.
Sergent : Lieutenant Pichard ?
Lieutenant : Oui sergent ?

Case 4 :
Plan rapproché sur le visage de profil du sergent et Pichard toujours en arrière plan.
Sergent : Quel gâchis, ils sont sacrément jeunes.
Lieutenant : La bravoure n'a pas d'âge et c'est ce qu'il nous manque le plus en ce moment.

Case 5 :
Plan sur le sergent tronc + tête tendant une lettre.
Tenez un des nouveaux m'a donné ça pour vous.

Case 6 :
Plan sur Pichard debout. Il dépose la lettre sur la table sans la regarder : Encore une mère désespérée qui croit que je peux sauver son fils à coup de supplique. Dieu sera seul juge.

Case 7 :
Le lieutenant Pichard est de dos. Il fait face à ses hommes. Ils portent des masques à gaz aux visages. Ils sont alignés au fond d'une tranchée.
Pichard : Bonjour soldats, je suis le lieutenant Pichard et je sais que vous n'avez jamais souhaité cette guerre. Vous n'avez rien à vous reprocher, votre quête est noble. Ce sont eux les responsables. Ce sont eux qui ont commencé.

Case 8 :
Zoom sur le visage d'un des soldats, on voit bien les yeux derrière le masque à gaz.
Voix off : Nos ennemis ont commis les pires atrocités en massacrant vos familles, vos enfants et vos amis. Alors aujourd'hui c'est en leur nom que vous combattrez.

Case 9 :
Vue sur une colline en arrière plan, au premier plan un terrain désertique, barbelés et cadavres.
Voix off : Soldats, regardez. Cette colline n'est pas seulement votre objectif, cette colline représente la fin de la guerre, elle est notre salut. Que dieu vous protège.

                                                               Page 4

Case 1 : 10 avril 1917 20h15

Le lieutenant est assis devant son bureau. Un verre et une bouteille d'alcool sont posés devant lui.

Case 2 :
Le sergent est debout à côté de Pichard.
Mon lieutenant c'est un échec, il n'y a aucun survivant.
Merci sergent, vous pouvez disposer.

Case 3 :
Pichard regarde la lettre posée sur le bureau.

Case 4 :
Zoom sur la lettre sur laquelle il est inscrit "Pour le lieutenant Pichard"

Case 5 :
Le lieutenant tient la lettre entre ses mains.

Case 6 : Zoom sur la lettre entière :
Mon aimé,
Ton fils est si fier de te rejoindre et de pouvoir combattre à tes côtés.
Je suis sûr que tu prendras soin de lui et qu'il sera en sécurité près de toi.
Vous me manquez tous les deux, mais sachez que je suis digne d'être l'épouse et la mère d'hommes qui mèneront nos vaillants soldats à la victoire. Je pense très fort à vous.
Je sais que tu veilleras bien sur ton fils.
Ta femme qui t'aime.

Case 7 : Gros plan sur les yeux de Pichard.

Case 8 : Même dessin que la première page.
Plan sur un officier de l'armée française qui s'est suicidé au fond des tranchées dans ce qui lui sert de bureau. L'homme est de dos, le visage de profil posé sur la table, une nappe de sang autour de sa tête se répand sur une lettre, son bras droit pend, un pistolet à la main.

FIN

Je vois plutôt un dessin en noir et blanc. Pourquoi pas au feutre noir...

Je suis de la partie ...
comme scénariste.

Je trouve la cinquième case un peu trop sombre, par contre ça passe bien sur  la deuxième case. La voiture en case 6 manque de visibilité, peut-être éclaircir le vert ...
Bon courage pour la suite.

Juste un petit conseil : plus tu lis moins tu fais de fautes ...

Mail envoyé ...