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Bonjour Barbouille,
Franchement, j'aime bien tes colos. J'imagine donc que si je trouvais le dessinateur que je cherche pour mon projet et si celui-ci n'était pas lui-même coloriste, je pourrai m'adresser à toi. Tu dis rechercher dans le fantastique, mais le domaine est vaste. Pour ma part, c'est un projet de dark-fantasy sur lequel je travaille et il a sa part de fantastique. Mais le hic c'est de trouver le dessineu, et pour l'instant je piétine. Néanmoins, c'est un projet à vocation pro : pas sérieux s'abstenir.
Si tu veux toutefois en savoir plus, n'hésite pas à m'envoyer un petit message. Ca ferait une étrange équipe, le colo et le scénariste qui cherchent le dessineux, mais si le projet t'intéresse je n'ai rien contre mettre soc sur la charrue avant de trouver les boeufs . On trouvera peut-être plus aisément ainsi.
Très joli. Dans un style que j'aime et que je recherche en plus... Tu ne devais pas reprendre contact avec moi Superdragob ?
Lorsque je dessinais encore (ça fait 10 ans grosso modo), je ne me suis jamais senti en devoir de quoi que ce soit. Je dessinais pour mon plaisir. Aujourd'hui, je ne dessine plus, j'écris, mais le processus créatif est le même et je le fais pour mon plaisir, jamais par devoir et jamais pour exprimer consciemment une idéologie (je ne dis pas pour le côté inconscient, avis aux psychologues ). Les textes que j'ai écris pour toi, Yas, sont encore d'une nature différente. Ils ont été écrit pour exprimer une critique plus ou moins vivace. Mais encore une fois, je ne les ai pas fait par devoir envers la société. Les devoirs dont je suis investis ne m'apportent aucun plaisir, ils ne se traduisent donc pas dans mes oeuvres.
Maintenant, assez parlé de moi. J'essaye de me mettre à ta place et je n'y parviens pas. Si tu as envie de faire des dessins engagés, c'est peut-être parce que tu as l'âme revendicatrice et critique. Mais le dessin n'est qu'un moyen de communication, un outils, tout comme l'écrit ou la parole. Un outil est quelque chose de neutre par essence, c'est ce qu'on en fait qui lui confère une connotation spécifique. Un dessin n'est pas revendicateur en lui-même. C'est la façon dont l'auteur l'aura fait et le pourquoi qui en fera quelque chose de revendicateur. C'est pourquoi je ne peux comprendre le devoir pour une BD d'être engagée. C'est l'auteur qui est derrière qui l'est et il pourrait se servir de n'importe quoi d'autre pour véhiculer ses idées, ça ne changerait rien.
Comme Yoda le dit concernant la guerre (désolé, j'ai revu Star Wars ce WE ) : "personne par la guerre ne devient grand". Par analogie je dirai, "personne par le dessin ne devient engagé".
Mais j'entrevois peut-être une explication différente à ton questionnement. Si l'on part du principe que parler, écrire ou dessiner n'est pas chose aisée, dans le sens ou certains le pratiquent mieux que d'autres, ce qui en fait une sorte de don, le fait de posséder un tel don nécessite-t-il qu'on l'emploie à des fins sociale ou morale ? La réponse reste "non" de mon point de vue. "Parler", "écrire", "dessiner" = outil de communication et ce n'est pas parce que j'estime savoir bien m'en servir que je me sens en devoir de m'en servir pour défendre une cause quelconque. Il faut un sens aigu du devoir, se sentir investi d'une mission humaine, pour penser qu'il faille absolument employer ses dons à l'usage d'une cause plus ou moins importante. Dans les bandes dessinées que j'ai pu lire, je n'ai jamais rien constaté de tel.
.../... en plaçant cet auteur dans un cadre précis: Qu'il diffuse ses BD, qu'il vit grace à la BD, etc... puisque je parle bien de la BD comme un médiateur, un moyen de diffusion et donc la BD qui a une responsabilité morale et "civile".
La question se précise. Je n'ai rien d'un artiste engagé et je ne vis pas de mes oeuvres à l'heure actuelle. Mais supposons que je sois dans ce cas précis, je réfléchirais au moins à une chose avant de publier des oeuvres "engagées". Se vendront-elles et me permettront-elles de vivre ? A moins d'être plein aux as et d'avoir, comme on dit, les moyens de sa politique, je trouverai risqué de produire une oeuvre controversée et donc potentiellement agressive vis-à-vis d'acheteurs potentiels. C'est une reflexion bassement matérialiste, j'en conviens, mais la philosophie, le social, la politique et la religion ne nourrissent pas son homme, à moins d'en faire un métier. L'approche d'un BDiste dont ce n'est pas le métier est donc différente.
Mais la conclusion est à peu près la même. Le verbe "devoir" ne me paraît pas adapté. Il n'y a aucun devoir à un BDiste à être engagé, ce n'est jamais qu'une vocation propre. La BD est un média qui peut servir à enseigner et critiquer. Qui "peut" et non pas qui "doit". Et un auteur, quel que soit son média, n'a pas plus que ça le devoir de tenir des propos engagés ou de glisser son idéologie dans tout ce qu'il raconte. Même le devoir civique n'impose pas ça
Il faut, à mon avis, créer un incise entre ce qu'on appellerait l'engagement conscient et l'engagement inconscient. Le même débat est valable dans tous les modes d'expressions. Les balbutiements de la Renaissance se sont fait à une époque où la liberté de penser différemment de la religion était "dangereuse" (pour les auteurs, le plus souvent) et où l'analyse de "ce qu'ils ont voulu dire" une priorité pour pouvoir contrôler la circulation des idées.
De nos jours, "ce qu'ils ont voulu dire" n'a plus trop de sens pour les auteurs modernes. S'il y a un message à passer, il n'a pas besoin d'être subtil, au contraire. Plus il choque, plus il rentre dedans, plus il a de chance d'être percu comme un message. C'est de l'engagement conscient. Bien peu prennent encore le temps d'analyser le contenu d'une oeuvre pour y déceler la trace d'un message ou d'une idée qui a plus de chance d'être inconsciente, c'est à dire exprimée par le feeling de l'auteur, que d'être une déclaration ouverte savamment masquée.
La sensibilité d'un auteur le pousse nécessairement à exprimer ses convictions profondes, donc son engagement, même si c'est inconscient. Le nier consisterait en un acte conscient engagé de ne pas révéler ses convictions. Et construire son oeuvre autour de son message est nécessairement un acte engagé. Seulement, selon le cas, on ne lira pas la même chose. C'est là où la façon de faire à son importance. Je ne digresse pas sur ce point, je souhaite rester dans la question d'origine.
La BD doit-elle être engagée ? Suite à ce que je viens de dire, je dirai qu'elle ne peut pas ne pas être engagée. Je raménerai la question sur l'auteur en disant que c'est son choix d'être ou non engagé, la BD n'est qu'un moyen d'expression. Mais un auteur doit-il être engagé. C'est comme il veut. Tout le monde n'a pas toujours quelque chose à critiquer consciemment
Petit up pour signaler que ma recherche est toujours active.
Le scénario est maintenant complet (mais non accessible au public), le découpage en 3 volumes confirmé, un dossier de présentation aux éditeurs est en cours de finition (mais forcément, il est non illustré) et les démarches commenceront sous peu.
Si un dessinateur (voire coloriste dans le même temps) est intéressé, il peut se faire connaître. Je peux lui procurer l'ébauche du dossier (ou le dossier définitif si je le complète d'ici là) et le scénario détaillé à la demande.
Sous le pseudonyme de Wiz, se cache Lendraste (avec un "e", Yas ). Je suis ravi de voir que mon texte t'a inspiré
. Merci à toi. Je reviens de vacances bientôt avec, sans doute, quelques nouvelles idées.
Sur ma galerie figure le premier jet de la scénarisation complète du premier volume. Pour ceux que ça intéresse. Bien entendu, tout commentaire apprécié.
Tu parles peu de l'aspect graphique de l'album.. Le(s) dessinateur aura-t-il une grande liberté ? Veux tu insister sur la morphologie des personnages, ou bien compte tu sur des décors spectaculaires ?
Selon moi, l'identité graphique d'une BD est quelque chose qui fait partie d'un consensus entre le scénariste et le dessinateur. Je n'ai pas forcément une idée précise de ce que ça doit donner, même si je souhaite m'attacher à un style défini par la terminologie "réaliste et inquiétant", ça ne veut rien dire en soi, ça donne juste une orientation. Ceux qui excellent dans les style manga, comics ou cartoon ne rencontreront peut-être pas mon approbation. Il faut donc comprendre que n'importe quel dessinateur souhaitant travailler sur ce sujet devra tout simplement me plaire, me séduire par ce que son imagination produit à partir de ce que j'écris. Je suis donc tenté de répondre à la question posée par "oui, le dessinateur aura une grande liberté".
Contrairement à un roman, il me semble important que le dessin d'une BD transcrive sa propre essence et ne soit pas enchaîné aux idées du scénariste. Je suis plus tenté de faire ressentir l'histoire au dessinateur pour lui faire exprimer ses propres émotions, plutôt que de m'attacher à une description. Il y en aura, des descriptions, mais cela doit rester des guides de constructions, des repères, et non des directives.
En tout cas, si tu ne trouve pas de dessinateur, tu pourras faire un super livre
Bonne chance..
Précisément, je ne souhaite pas en faire un livre. D'autres parties de mon univers sont transcrites en roman, je souhaite que ce pans là soit une BD, parce qu'il est précisément plus attachant visuellement qu'il ne le sera par l'écrit pur.
Cela étant, merci pour ton soutien et merci pour ton avis. C'était difficile, mais j'en ai obtenu au moins un
Je présente ici le synopsis affiché dans ma galerie. Initialement je n'avais pas vu cette section. J'aimerai que mon histoire profite de quelques avis éclairés, outre l'attention qui lui a déjà été portée par quelques dessinateurs de la rubrique "petites annonces".
Merci d'avance pour toutes les critiques qui me seront soumises
Goudkira : Mors Legatus
(le titre est temporaire)
Synopsis :
Un homme amnésique, persécuté par des morts-vivants, découvre le monde souterrain de Goudkira, dominé par l'écrasant pouvoir des séides de Mors Potentis, le dieu de la Mort. Décidé à percer le secret de son origine et de la terrible vérité de Goudkira, il doit affronter l'ordre établi.
Type de dessin recherché :
Je recherche un genre de dessin assez réaliste capable de retranscrire une ambiance sombre et désespérée. C'est un genre heroic fantasy un peu particulier, où la culture moderne s'imisce un peu dans le contexte fantastique et magique de cet univers.
Scénario :
(Ce scénario est volontairement incomplet. Il constitue la trame d'un premier album mais peut être redécouper selon le besoin. Il n'est qu'une amorce et la volumétrie de l'histoire dépendra de la taille du projet que l'on souhaite en faire. A priori, je le vois comme un triptyque).
Hagen Slar s'éveille à la conscience. Ses souvenirs ne sont que d'horribles cauchemars et ce qui l'entoure paraît en être la continuité. Depuis combien de temps erre-t-il ainsi, perdu dans des souterrains interminables, pourchassé par des morts visiblement désireux de lui faire partager leur état ? Seul au monde, dans un monde qu'il ne connaît pas, Hagen Slar rencontre Julo. Il fait parti d'un peuple étrange, les Survivants, une communauté misérable d'être vivants perdus dans le Cloaque, les plus profonds souterrains de Goudkira. Julo guide Hagen vers les siens.
Auprès de Julo et de Lary, le Roi du Cloaque, Hagen Slar apprend quelques vérités. Les morts chassent les vivants pour les réduire en esclavage et réaliser une tâche qu'ils ne comprennent pas. Parmi les morts, tous ne sont pas des sans-âmes et certains d'entre eux dirigent les autres. On les appelle les Contremaîtres. Et parmi ceux-là, une hiérarchie existe au sommet de laquelle se trouve le Grand Administrateur Aten Pyras, le seul être, probablement, à detenir les réponses sur Goudkira.
Absolument révolté à l'idée de passer son existence, apparemment immortelle, à se terrer comme un lapin apeuré, Hagen Slar tente de dresser les Survivants à la lutte. Mais c'est peine perdue. Il décide de partir seul en quête des réponses. Rejoint par Julo qui s'est pris d'amitié pour lui, Hagen adopte une suggestion de son compagnon : retrouver la mystérieuse Rivera, celle qui se prétend déesse. Pendant ce temps, les morts ont lancé des troupes d'élites dont le but est l'élimination de toute force dissidente.
Les Repentis, des morts conscients qui se sont libérés du joug d'Aten Pyras, se sont assemblés en une autre faction. Celle-ci s'est formée autour de Rivera. Malgré leurs réticences, Hagen et Julo entrent en contact avec cette faction. Rivera, se décrit elle-même comme une déesse déchue. Adulée par tout un peuple, elle ignore comment elle est arrivée ici. Elle sait qu'il s'est produit une sorte de cataclysme et est désireuse d'en apprendre plus. La volonté d'Hagen de renverser le régime d'Aten Pyras la séduit et elle s'engage à le suivre dans cette action. Sa connaissance de Goudkira est plus grande que celle des Survivants, et elle sait que dans la Cité des Morts, le haut lieu de résidence des Contremaîtres, se trouvent des Administrateurs de second rang qui aimerait bien prendre la place de Pyras.
Mais les morts arrivent bien vite sur les Repentis, commençant leur oeuvre de destruction. Poussant ses adorateurs à fuir, Rivera se décide à accompagner Hagen, suivi par l'un de ses plus fidèle Repenti, Lome.
(fin théorique du premier volume, ce qui suit est le synopsis du 2ième et 3ième)
Livrés à eux-mêmes contre l'égémonie d'Aten Pyras, chacun, pour des raisons différentes, souhaitant renverser le tyran, les membres du groupe devront réunir une armée et s'allier avec l'inquiétant Ajak Redorn, le rival d'Aten Pyras. Cette guerre pourrait bien signer la fin de Goudkira, car des forces cachées attendent patiemment de détruire le dernier bastion de Mors Potentis.
Personnages liés à l'intrigue
Mors Potentis : divinité supérieure et invisible de la Mort.
Hagen Slar : comme tout autre Survivants, Hagen Slar est un humain ayant pris conscience de son existence dans l'univers épouvantable de Goudkira, royaume de Mors Potentis. Volontaire, rusé et agile, il cède parfois à des pulsions étranges faisant de lui une bête de combat. Rebelle à l'idée de se soumettre aux autorités de Goudkira, il lutte pour comprendre les enjeux de ce monde et sauver sa vie.
Julo : compagnon d'Hagen Slar, il a quitté les Survivants dans l'espoir de changer sa vie misérable. Séduit par la force d'âme d'Hagen, Julo se découvre un courage qu'il ne se connaissait pas. Il a adopté l'idée que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu si l'on n'est pas libre d'en faire ce que l'on veut.
Rivera : selon ses termes, déesse déchue adulée par un peuple qui a disparu durant un cataclysme. Depuis ce temps prisonnière de Goudkira, elle s'est faite le guide des Repentis, les morts qui ont quitté les rangs d'Aten Pyras. Elle dispose de dons étranges et nourrit des sentiments à l'égard d'Hagen.
Lome : Repenti fidèle de Rivera, secrètement amoureux d'elle. Il voit Hagen comme un rival pour lequel il éprouve une forte jalousie. Il connaît bien des secrets de Goudkira.
Lary : Roi auto-proclamé du Cloaque, et guide des Survivants. Il se prétend le premier de tous et celui qui a enseigné aux Survivants comment vivre caché.
Aten Pyras : Grand Administrateur de Goudkira, détenteur des secrets de ce monde, élu de Mors Potentis. Aten Pyras est un mystérieux tyran à la tête des armées des morts et dirigeant de la Cité des Morts.
Ajak Redorn : Administrateur secondaire de Goudkira, jaloux du poste occupé par Aten Pyras. Il fomente un soulèvement pour prendre le contrôle du monde.
Bonjour Pogor,
Ton style de dessin m'intéresse beaucoup. Si tu es toi-même intéressé par de la dark-fantasy, voit le si le synopsis dont je parle ici t'intéresse : http://bda.creamen.net/forum2/viewtopic.php?id=5756
Petit up, cette recherche est toujours active
Petit up pour une recherche toujours active.
Bonjour,
J'ai publié ce synopsis dans ma galerie BDAmateur.
Sur cette base je recherche un dessinateur sérieux capable de retranscrire, dans un mode réaliste, dynamique et expressif, toute la profondeur sombre de l'univers de Goudkira.
Le but est de créer une BD professionnelle et l'implication dans le projet doit être tout à fait volontaire. J'envisage pour le moment de créer une petite série en 2 ou 3 album à partir de cette amorce. Il y a de nombreux développements possibles de l'univers dépeint dans Goudkira et de nombreuses ouvertures vers d'autres histoires.
Tout dessinateur (accessoirement colorisateur en même temps) intéressé peut me contacter par message privé. La première étape consistera à faire connaissance, à parler un peu du sujet et à planifier la création d'un dossier en vue d'un présentation à un éditeur... Et plus si affinités