Bon, je rappelle à tous, que je suis toujours à la recherche d'un dessinateur...  Merci de vous faire si possibe l'écho de ma demande.

Quand à mon parcours, d'abord, j'ai eu beaucoup de chance.
Et ensuite j'ai mis cinq ans pour arriver à en vivre à temps plein. (j'ai 36 ans, j'ai eu une autre vie professionnelle avant). J'ai accroché une boite de prod avec un scénar de ciné co-écrit avec un assistant réalisateur, ce qui m'a permi de convaincre un agent de me prendre, qui m'a fait rencontrer des gens du métiers, qui ont commencé à me tester, puis me faire travailler régulièrement...
C'est un mix de chance, de rencontres, et d'apprentissage des techniques du scénario, dans un métier où il y a peu de gens qui arrivent à en vivre et où il n'y a pas d'assurance chomage...

Sinon, il faut proposer des sujets aux boites de prods (pas aux chaînes en direct, ça ne sert à rien).
Pour info, un projet de ciné, c'est environ une trentaine de pages (traitement) déroulant l'histoire de A à Z.
Pour une série, il faut identifier le format, le concept, l'environnement, décrire les personnages de manière trés détaillée, et proposer des pistes d'intrigues possibles à lancer sur plusieurs épisodes.

Voilà. Et je serais vraiment maintenant trés heureux de faire de la BD !
Merci à tous.

Merci de l'info. Très intéréssant. Surtout que seuls les pulps des années 40 et 50 aux US avait repris le personnage de Monte-Cristo. A ma connaissance, si le sujet a été surexploité en télé et ciné, la BD européenne ne se l'est jamais approprié. Que ce soit les japs qui s'en inspire, c'est une excellente chose. Le reste est une question d'angle.

Sur le principe de proposer une ou deux planches, je n'y vois aucun inconvénient, si ce n'est que je n'ai absolument rien dialogué. Je travaille d'abord un traitement (synopsis) puis un séquencier (découpage) et enfin une version dialoguée. C'est une technique qui a le mérite de permettre une structure d'intrigue en béton avant de s'attaquer aux dialogues. Mais pas de problème bien sur, si un dessinateur intéréssé estime en avoir besoin.

Je reste prêt à rencontrer qui le souhaite pour en parler.

Jean-andré