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@isangeles Ahhh ce cher D. Gemmell. J'ai dévoré tous ses bouquins jpense. (Waylander étant mon préféré). Merci d'avoir partagé ton experience.
@Mansuz Intéressant. Voici ce que j'en pense. Je suis incapable de décrire le déroulement d'un combat et je pense laisser ce travail au lecteur. Néanmoins, j'aimerais l'aider en représentant des scènes clefs. Et donner une identité à chaque combat.
Hello
@isangeles Merci bien Je croise les doigts aussi.
@Mansuz Initialement, je n'avais pas vraiment d'idée concernant le format. Puis, en commençant à rédiger, je me suis rendu compte que les mots sont impuissants face à l'image en ce qui concerne les scènes de combat qui pullulent "La menace". Donc le format LN semble un bon compromis où je peux profiter des bénéfices des deux moyens.
Salut les gens!
Je bosse actuellement d'arrache-pied sur mon LN "La menace vient d'en haut" et je désirerais rencontrer un dessinateur/une dessinatrice experimente(e) pour m'epauler sur ce projet. Je maîtrise les bases du dessin mais j'ai encore beaucoup de lacunes dans divers domaines. Néanmoins, ce projet consistant en un premier cycle de 10 chapitres (j'en suis à l'écriture du 6e) nécessitera quelques illustrations dont j'ai quelques plans en tête. C'est pourquoi je m'adresse à vous tous: si vous êtes interesse(e), contactez-moi
Pour finir, voici le premier chapitre qui donne le ton. (J'ai également un synopsis mais il n'est pas révélateur. Mais si vous insistez, je le publierai). Bonne lecture
Chapitre 1. D?écaille et d?acier
Dans la faible luminosité offerte par l?astre déclinant, la ville de Perrington demeurait silencieuse. Avec ses gigantesques immeubles aux façades sombres et délabrées, l?astre lumineux projetait des ombres effrayantes sur les murs de la cité déserte. Les volets gris poussière des bâtiments étaient soit fermés soit inexistants. Non contents d?être immenses par leur hauteur, ces tours étaient rapprochées au possible, engendrant des ruelles étroites et difficiles de passage. Chaque rue semblait hostile au promeneur égaré : des portes entrouvertes, laissant échapper un peu du pénombre de chaque immeuble et des panneaux vandalisés étaient ses seuls guides. Heureusement, aucune âme vivante ne se promenait dans les dédales de la ville silencieuse de Perrington.
BLAM
Le fracassement d?une porte réveilla la ville assoupie. Une silhouette encapuchonnée traversait les ruelles de Perrington à vive allure. Elle tenait dans ses bras un paquet qui cliquetait dans sa fuite. Sa course se fit plus pressante et révéla une longue chevelure dorée qui scintillait dans le crépuscule. Cyrielle était à bout de souffle. Ses sourcils de biche jetaient fréquemment des regards apeurés derrière elle. Sa progression ralentissait à mesure qu?elle se perdait dans le labyrinthe des ruelles. Arrivée à un croisement, elle prit un moment pour reprendre son souffle et décider dans quelle direction elle irait se perdre.
- Crois-tu pouvoir nous échapper, fillette ? murmura une voix à ses oreilles.
Cyrielle, terrorisée, s?effondra sur la route pierreuse. Sa chute lâcha le trésor métallique pour lequel elle fit tant d?efforts et déversa sur le sol une demie-douzaine de boîtes de conserve alimentaire. Elle eut le temps de dévisager le malfrat : un sourire terrifiant surmontant une imposante silhouette couvertes d?haillons et de saletés. Ses bras nus tapissés de balafres laissaient deviner un passé de répugnant tortionnaire sans merci.
- Je vous en supplie ! implora-t-elle. Ces maisons sont abandonnées depuis longtemps. Leurs contenus appartiennent à tout le monde, n?est-ce pas ?
- On s? fiche de ce que tu chapardes, gamine lui répondit une seconde voix. Nous, ce qu?on veut, c?est ta jolie peau !
Le second poursuivant se jeta sur Cyrielle et empoigna son cou. Elle tenta de se débattre avec son frêle corps mais ce fut peine perdue. Une sensation de froid extrême envahit sa gorge écorchée et se répandit le long de son cou: elle constata avec stupeur que le bras de son agresseur était couvert d?écailles de reptile du coude jusqu?au doigt. Le reste de son membre était recouvert de peau humaine offrant une vision cauchemardesque. L?homme mutilé remarqua le regard d?effroi de Cyrielle lancé à l?égard de son bras atrophié.
- Fascinant, n?est-ce pas ? On fait ce qu?on peut pour s?amuser ici-bas. Puisque l?on est condamné à pourrir dans ce trou à rats, autant profiter de tout ce que cette terre a à offrir. Et pour lancer not? petite fête, on commencera par toi !
L?étreinte lui coupa le souffle. Elle abandonna la lutte et concentra ses efforts pour respirer. Elle put sentir un souffle puissant et nauséabond sur son cou et se rendit compte qu?on la dévêtait peu à peu. Désespérée, elle puisa ses dernières forces pour serrer la boucle de sa ceinture. Son regard se brouilla lorsque le deuxième compère décida de se joindre aux festivités. Soudain, alors que ses yeux se plissèrent devant l?inévitable dégoût, elle aperçut un vif éclair d?argent tomber du ciel et entendit le bruit d?une masse s?écrouler. La lueur argentée était telle une épée divine,abattant sa sentence sur les pêcheurs égarés du droit chemin. Retrouvant lentement ses esprits, Cyrielle vit que son sauveur, tapi dans un halo de brouillard, faisait face à son agresseur.
- Qui t?es toi ? vociféra le bandit. Tu vas passer un sale quart d?heure, crétin! Et d?où est-ce que tu tombes ? Un suicidaire ? Un fou ? Ou peut-être les deux ?
Avant que son chevalier n?ait pu répondre, l?homme-lézard lança son poing d?écaille vers le heaume de l?assaillant. Ce dernier esquiva sans peine et dans le même élan, sortit une dague affûtée d?entre sa cape et la planta dans la jugulaire du monstre. Ce dernier atterrit dans un bruit sourd aux côtés de son comparse, mélangeant leur sang vicié de scélérat. .
- Merci infiniment, réussit à murmurer Cyrielle malgré le massacre dont elle a été témoin. Êtes vous un ange venu des cieux ? lança-t-elle à la cape qui s?éloignait déjà.
La cape s?arrêta, se retourna vers Cyrielle et répondit :
- Oui ma dame. Mais je suis un ange déchu dont les ailes ont brulé. Injustement puni par mes dieux, je suis cloué ici-bas pour me repentir de péchés que je n?ai jamais commis.
La longue cape pourpre du chevalier d?argent glissait sur le sol dans un cliquetis d?acier. Elle disparut soudainement, happée par une ruelle sombre de la ville. Le silence était de nouveau maître en Perrington malgré les gémissements étouffés d?une demoiselle en pleurs.
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