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Un vent doux souffle, le ciel est clair, dégagé.
Djeffh se repose, allongé sur un tapis de longue herbes, sous un pommier en fleurs, où
commence à pousser quelques coquelicots.
Le bruit d'un moteur se fait entendre, poussé par le vent.
Djeffh l'entend et se lève, étourdi, et voit une vieille voiture blanche arriver, et s?arrêter sur
le chemin de terre un peu plus loin.
Shrila en descend, et fait un signe de la main :
"Djeffh ! Elle fonctionne", lui crie t'elle, amusée.
-"Je n'y aurai pas cru... Mais je continu à penser que c'est la voiture la plus moche de tout
les temps."
-"Djeffh, ne fais pas le difficile ! C'est une FSO Warszawa, et c'est ce qu'il y a de plus
rependu en Pologne, c'est clair qu'elle manque de classe mais..."
-"Une vrai épave.", dit il en souriant.
"Mais ça fera l'affaire".
Djeffh monte à la place conducteur et démarre la charrette. Ils suivent un chemin de
terre, prennent un croisement relié à une grande route et partent en direction de la ville.
-"La prochaine à gauche, c'est une longue route droite."
Djeffh freine brusquement et peine dans la courbe.
-"Elle est très lourde, je perd bien trop de vitesse pour prendre un virage."
Il réussi à dé-braquer et se replace droit sur la route, appuie à fond sur l'accélérateur,
puis passe petit à petit toute les vitesses.
Shrila lui demande :
-"Tu pense qu'elle a besoin de modifications?"
-"Il faut alléger le poids à vide. Je vais enlever les sièges derrière. Regarde, je suis à
130. C'est son maximum, je pense pas pouvoir la pousser beaucoup plus, mais si elle
est moins lourde, je pourrai peut être prendre les tournants sans perdre trop de vitesse,
et gagner du temps."
En rentrant au village, un petit groupe de gens les attendent, et s'approchent d'eux,
encerclant la voiture. Djeffh s'arrête et descend. Un homme d'une quarantaine d'année
arrive et lui demande :
-"Alors, comment la trouve tu?"
-"Je pense pouvoir la gérer, mais je vais changer quelques pièces."
-"Bien. J'ai peut être du matériels qui pourrait t'intéresser au garage, suit moi."
Shrila lui coupe la parole et lui dit timidement :
-"Plus tard, Djeffh et moi avons déjà des choses de prévu."
-"Oh oh, très bien les amoureux ! Amusez vous bien."
Djeffh repond, gêné :
-"On est... juste amis."
L'homme acquiesce en riant.
Les deux jeunes gens retourne au domicile.
En rentrant, elle lui demande :
-"Assied toi et soulève ton débardeur, je vais vérifier tes cicatrices."
Djeffh s?exécute.
Elle s?accroupit :
-"Tes blessures n'ont pas était infectés, il ne devrait plus rester de traces d'ici une
semaine."
En se relevant, elle le regarde dans les yeux. Un silence c'est installé dans la pièce,
Djeffh est troublé.
Shrila approche doucement son visage du sien pour l'embrasser, il semble apeuré.
Il réagit, et prend du recul :
-"Je... Je ne veux pas." lui dit il, avec une voie tremblante.
-"Tu ne veux pas ou tu ne peux pas?"
-"... Je ne sais plus."
Elle baisse le regard. Shrila comprend que Djeffh à probablement vécu une expérience
difficile.
-"Essai de te souvenir, à quoi pense tu?", la questionne elle;
-"Mon corps refuse... Mon corps ne veux pas."
Malgré tout ce qu'il ressent pour elle, Djeffh se refuse involontairement à s'attacher. Son
passé ne lui revient pas, mais continue pourtant de le hanter, et de le détruire de
l'intérieur.
Quelques heures plus tard, Djeffh rend visite au garagiste, ce dernier lui dit :
-"Shrila raconte à tout le village que tu est un vrai pilote. Tu sais, si tu espère gagner la course,
tu devrais t?entraîner, avec une épave comme cette FSO, tes chances sont... très
minimes."
Djeffh tourne dans l'atelier appartenant a l'homme, et semble chercher quelques choses.
-"De quoi as tu besoin, mon jeune ami?", demande gentiment le garagiste.
-"Hum... De ça."
Il ramasse un pied de biche, et sort du garage. L'homme semble intrigué et le suit à
l'extérieur.
Djeffh arrive devant sa voiture, ouvre la porte arrière, et plaque le pied de biche sous le
siège. Il respire quelques secondes, et d'un coup sec arrache le siège du sol.
-"Nom d'un chien, quel force ! Belle démonstration, mais ça aurait été plus simple avec
un tournevis !"
-"Possible, mais j'avais besoin de me passer les nerfs." répond il;
-"Ha? Quelques choses ne va pas avec Shrila?"
-"Non. Quelques choses ne va pas avec moi."
-"Vous vous êtes disputés?"
Djeffh ne l'écoute plus. Il laisse tomber le pied de biche à terre, remonte en voiture,
démarre et s'en va.
Djeffh roule sur la route, à 500 mètres du croisement qu'il avait difficilement passé plus tôt dans la
journée. Il accélère au maximum, s'approche très rapidement du virage, d'un coup net, il
pousse la pédale et braque à fond, prend le frein à main et l'abaisse au niveau du
tournant, dirige à peine le volant, remonte le frein à main, passe une vitesse et
accélère.
Djeffh vient de prendre le virage à 90 degrés sans aucune difficulté, avec une maîtrise
parfaite. Il continu d'accélérer, et alors qu'il atteint sa vitesse de pointe, hurle :
-"C'est quoi ton problème fils de pute?! Tu crois que tu peu pourrir ma vie comme ça??!
Pourquoi tu me fou pas la paix?? Répond moi!!"
Un nouveau virage se présente. Djeffh accélère encore et encore, puis une fois au
niveau du tournant, répète la précédente manipulation, qui fonctionne parfaitement, à
nouveau.
La nuit tombe doucement, Djeffh n'est toujours pas rentré, et Shrila s'inquiète de ne pas
voir son retour. Elle va à pied jusqu'au garage, et une fois arrivé, frappe à la porte:
-"Gustaw? Gustaw c'est moi, ouvre s'il te plaît".
L'homme ouvre l'entrée, semble fatigué, visiblement réveillé par la jeune femme.
-"Qu'y a t'il Shrila?"
-"Tu as vu Djeffh? Je le cherche partout?"
-"Ah? Il est passé me voir dans l'après midi, il n'avait pas l'air bien, en colère... Vous êtes
vous disputés?"
-"Non... Enfin c'est plus compliqué que ça. Qu'est ce qu'il est venu faire ici?"
-"Il a simplement enlevé les sièges arrières de la FSO... Avec un pied de biche."
-"Seigneur... J?espère qu'il va bien..."
"Witamy w Pabianicach"* (Bienvenue à Pabianice).
Djeffh entre dans le centre ville, commence à ralentir et a observer les boutiques encore
ouverte. Un couple supplient à un boulanger :
-"Nous n'avons plus de quoi manger ! S'il vous plaît, donnez nous cinq minutes, juste le
temps de prendre une baguette au moins."
Le boulanger marmonne et relève la grille devant son magasin.
-"Grouillez vous là !".
Trois gardes du KBW* (Korpus Bezpieczenstwa Wewnetrznego) marchent en file sur un
trottoir plus loin :
-"Mesdames, messieurs, le couvres feu sera de mise dans 20 minutes. Rentrez chez
vous."
Alors qu'il gare sa voiture sur une place de stationnement, Djeffh remarque un vieillard
qui promène son chien. Alors qu'il croise les hommes du Korpus, l'animal aboi contre
l'un des gardes:
-"Qu'est ce qu'il veut se salle clebs?"
Le canidé ne cesse d'aboyer.
-"Saloperie de bestiole !"
Le gardes sort une matraque de son étui et en donne un violent coup à l'animal.
Djeffh n?apprécie pas ce geste, mais décide de passer son chemin, malgré la colère
qui monte en lui.
Il passe une longue ruelle bien éclairé et arrive devant une grande boutique lumineuse
avec inscrit "Bijouterie & joaillerie Andreinov".
En entrant dans le bazar, Djeffh remarque au comptoirs le bijoutier mal rasé, avec un
visage abîmé et fatigué. Un homme en costume avec un chapeau feutre Flechet*
(Flechet est une marque de chapeau très connu crée en France) assez ancien semble
captivé par la diversité et le choix de bijoux en vente, il tapote son doigt sur la vitrine et
fais signe à l'homme du comptoir de venir :
-"Combien vaut celle ci?"
-"42 500 000 PLZ* monsieur." (*ancien zloty (PLZ), ici environ 1000 ?)
-"C'est horriblement chère."
Djeffh observe une bague, puis une autre, et aperçoit un collier en or, parsemé de petit
rubis pur, Djeffh est ébloui par sa splendeur et sa couleur, mais lorsqu'il voie son
prix, désespère et comprend qu'il ne pourra probablement jamais l'acheter.
-"Écoutez mon bon monsieur, les prix ne sont pas négociable." dit le bijoutier à l'homme
en costume;
-"Bien...", répond il, en passant sa main droite dans sa veste :
"Alors vous allez me l'offrir.",
Il sort un Makarov et le pointe en direction de l'homme, qui panique et se met à genoux :
-"Pitié, non ! C'est objets me coûtent des fortunes, ne faites pas ça par pitié, par pitié."
"Allez ! Bouge toi le cul, salopard de russe, emballe moi toutes c'est petite merveille
dans ce sac bien gentiment."
L'homme se relève en tremblotant, ouvre une vitrine et dépose les bijoux dans un barda
de tissu noir que lui tend le voleur.
Djeffh se retourne et découvre le braquage, et ne sachant quoi faire, n'intervient pas. Un garde du KBW ouvre
la porte principal :
-"Dépêchez vous, le couvre feu... Hé ! Alerte, un braquage !"
Il attrape d'un coup sec son arme de son étui et tire dans le tas. Le voleur esquive de
peu une balle, se met en position et tire à son tour, avec succès, touche l'épaule du
garde qui s'écroule au sol. Un second homme s'apprête a rentrer dans la boutique,
Djeffh en aperçoit par la vitre un troisième, armé qui contourne le magasin accroupi et
va entrer par la petite porte de derrière. Il se met a couvert, à la droite de l'entrée, et
surveille attentivement le garde. Au moment d'entrée, l'homme pointe son arme sur le
voleur et d'une voix grave, imposante, cri :
-"Pose ton arme !"
Djeffh s'élance et lui octroie un violent coup de coude dans la mâchoire. Il ramasse
l'arme du garde et tire, frôle le bandit et touche la tête du soldat qui entrait par la porte avant,
une tache de sang projeté sur la vitre.
Le voleur se retourne :
-"Gamin, t'est avec moi?"
Djeffh acquiesce.
L'homme, d'un geste furtif, tourne la tête vers l'extérieur, ne voie aucun autres gardes,
retourne à la vitrine et remplit rapidement son sac de bagues, de colliers et de bracelets.
Djeffh souffle un coup, pour se calmer, puis affirme :
-"D'autres vont rapidement arriver ! J'ai une voiture à 200 mètres...", il n'a pas le temps
de finir sa phrase qu'un quatrième soldat arrive, Djeffh le voit en premier et d'un tire
précis et rapide raidit le garde d'une balle dans le c?ur.
-"On y va !"
Le voleur ferme son sac et ils sortent pas la porte de derrière en courant, longe la ruelle,
et arrive au niveau du véhicule. Djeffh démarre la voiture, l'homme entre, lance le sac à
l'arrière, ils accélèrent et empreinte une petite rue à l'opposé de la bijouterie, prend un
chemin de terre et arrive sur une route. Ils ont réussi à semer la troupe. Djeffh a le c?ur
qui bat.
-"Gamin tu est excellent ! Sans toi, c'est rats m'aurait buté comme une vieille catin Russe !",
il se tourne vers le sac, et l'attrape.
-"Choisi en un, je te l'offre, avec les remerciements de Mikolaj Miemsky."
Djeffh ralentit et s'arrête sur le bas côté :
-"Celui là, avec les rubis. Je le prend."
Le mafieux lui sourit, attrape le collier dans le sac et le lui donne.
-"Je descend ici, les gars vont venir me chercher. Je me souviendrais de toi gamin.
Zegnaj, przyjacielu*." (*Au revoir, mon ami)
L'homme descend, avec le sac, et fais signe à Djeffh de partir.
Sur le chemin du retour, Djeffh est pensif, et en joie. Ce bijoux, c'est pour lui le symbole
d'un nouveau jour. Il veux se débarrasser de son passer qui le fais souffrir, se libérer de
tout le poids sur ses épaules, les crimes qu'ils a commis, il ne les effacera pas. Mais il
peu les oublier. Vivre dans ce village paisible, le calme, le repos, la paix...
C'est tout ce que Djeffh demande. Il se sent prêt à faire des efforts pour elle, il se sent prêt à faire des efforts pour Shrila.
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Pour lire l'histoire complète, vous pouvez vous rendre sur notre site http://zdf.blog4ever.com/the-limbic-brain
Encore sous le choc du coup qu'il a reçu, Djeffh semble ahuri.
Il dévisage la demoiselle de son regard noir, l'admirant avec insistance. Elle ne devait pas être du pays, son physique et son style vestimentaire ne paraissait pas très approprié à la mode actuelle en Pologne, des longs cheveux brun clair mal coiffé, avec une petite mèches blonde tombante, sa silhouette fine et ses formes de jeunes filles, ses grands yeux bleus clair ne paraissaient pas humain, et perturbaient grandement Djeffh.
Son corps était présent mais son esprit était ailleurs, comme absorbé par le regard percutant de la fille.
Elle s'approcha de lui, et desserra la corde pour le détacher :
-"je m'appelle Shrila."
-"...belle." dit il d'une voix basse,
-"Tu me trouve jolie?"
-"Shrila, c'est la beauté... Belle en Indien."
Elle semble ébahie, puis répond :
-"Comment tu...", elle ne finit pas sa phrase.
Djeffh se relève, et avance péniblement en se tenant la côte.
-"Où vas tu?!"
Il continue son chemin et s'approche de la porte, s'apprête à sortir.
-"Tu ne peux pas partir ! Tu n'es pas en état, tu dois rester !"
Alors qu'il tourne la poignée, Djeffh commence à tousser, il se courbe de douleur et la toue s'intensifie, la jeune fille accourt vers lui avec un scalpel.
-"Essaie de respirer !", dit elle, paniqué.
Shrila l'avait pressenti, l'impact des balles a touché l'estomac. Le muscle du ventre se contracte, c'est une hématémèse. Il faut agir vite, Djeffh s?étouffe avec le sang qu'il recrache. La toue persiste.
-"Merde ! Je vais devoir t'ouvrir la gorge, reste calme, ne t'en fais pas."
Elle plante la lame au niveau de la trachée, et d'un geste précis, perce la peau, puis ramasse un stylo en plastique sur la table, le casse en deux et ne garde que le bout pour le rentrer dans la brèche.
-"Respire. Ça va aller. Respire..."
Plus tard, Djeffh se réveille, et la jeune fille est à son chevet.
-"Tu m'as sauvée...";
-"Je n'allais pas laisser un frère Indien mourir chez moi.", lui répond elle en souriant.
-"Je... ne suis pas...";
-"Indien? Comment sais tu ce que signifie mon nom?"
-"Je... J'ai oublié..."
Quelques heures passent, Djeffh est assis les jambes croisées sur le lit, pensif.
Il ne sais pas ce qui lui arrive, il ressent quelque chose pour la jeune femme, comme de l'affection, pas de l'amour, seulement une forme de sympathie, chose qui ne lui était jamais arrivé avant.
Shrila, au seuil de la porte, lui demande :
-"Comment te sent tu?"
-"..."
Un silence s'installe dans la pièce, seul la respiration forte de Djeffh, lente et par accoue, se fait entendre.
Il tourne la tête et regarde la jeune fille dans les yeux :
-"Où sommes nous?"
-"Dans un village à côté de Pabianice, pas très loin de Lodz."
-"Pabianice... C'est une grande ville?"
-"Non. Mais disons que c'est un peu plus confortable que de vivre en forêt."
-"Hum..."
-"Que t'est il arrivé la bas? Pourquoi on t'as tiré dessus?"
-"J'ai... Tué un homme. Il l'avait mérité. Mais je ne suis pas comme toi. Je n'éprouve pas de remord. Je ne crois pas être normal... Dans ma tête, tout est un peu... Confus."
-"Pourquoi... l'as tu tué?"
-"Il a tiré sur mon ami... Il l'a exécuté, sous mes yeux... Mes mains... Il y avais du sang partout... uuh..."
Djeffh recommence à tousser. La tristesse et la haine l'envahisse. Ses yeux deviennent rouge et humides.
Shrila s'assied à côté de lui, et le serre dans ses bras.
-"Je comprend.", dit elle.
Il essaie de respirer, et de se calmer. Djeffh est perdu. Il ne comprend pas la réaction de la jeune fille, elle devrait le craindre, c'est un meurtrier.
Les jours passent, la neige fond et le printemps arrive petit à petit. Même s'il reste froid et distant avec Shrila, Djeffh l?apprécie beaucoup. Ce sentiment est nouveau pour lui et ceci le perturbe étrangement. Il ne comprend pas ce qui lui arrive.
Un après midi, Djeffh sort de la maison avec pour idée de visiter les environs.
Il regarde autour de lui, il y a des habitations partout.
C'est un petit village comme beaucoup d'autres. Deux vieilles dames sont sur le trottoirs d'en face et plantent des fleurs sur tout le long d'un petit chemin d'herbe. Certaines ont déjà prit racine.
Shrila sort à son tour de la maisonnette et le rejoint, elle s'approche de Djeffh et lui dit :
-"Ce sont des zonkil* (jonquille)."
Un couple de personnes âgés passent devant eux :
-"Bonjour jeune gens."
-"Bonjour, belle journée pour se promener", répond Shrila.
La vieille dame acquiesce et sourit.
Elle s'avance prêt de Djeffh et lui demande :
-"Comment allez vous jeune homme, j?espère que vous n'avez pas causé trop d'ennui à Shrila?";
-"Oh. Non je n'ai rien fait de mal !"
-"Du calme voyons, je plaisantais.", répond la vieille dame en souriant.
Shrila s'approche d'elle et murmure :
-"Il n'est pas très sociable, il lui faut du temps, pardonnez le."
Djeffh décide de faire le tour du village. Il empreinte un petit chemin de terre boueux encore enneigé par endroit et traverse une route. Un jeune enfant le salut, et, hésitant, Djeffh lui fait un léger signe de la tête en retour.
Les gens ici ne savent pas qu'il est malade, dangereux et impulsif. C'est un sentiment étrange pour lui que de voir quelqu'un l?accepter, et non le repousser et le craindre, comme ça l'a toujours était avant.
Un groupe de jeunes discutent devant une affiche qui représente un homme portant une moustache, et ou l'on peut lire "Lech Walesa do wladzy*" (Lech Walesa au pouvoir). Les avis sur l'homme semblent partagé, et la discutions paraît tendu.
Il arrive à niveau d'une vieille cabane en bois, et derrière celle ci, une grande place ou ce sont installés de nombreux stands pour le marché. Il y a des enfants, des hommes, des femmes, des vieux. Une grande foule qui vient pour acheter des produits frais, fruits, légumes, poulets, fleurs, ou simplement pour se promener et profiter du soleil et de l'air doux du printemps.
Deux gamins lancent des miettes de pains à des pigeons , sur une allée faite de vieilles dalles, un groupe de femmes discutent :
-"Quel beau soleil, c'est agréable !"
-"Oui et les jonquilles poussent à une vitesse... Le village va vite retrouvé toute sa splendeur, et son charme.", dit elle en ricanant.
Il poursuit son chemin. Après quelques heures, il sent son bandage se décoller, et décide alors de retrouvé Shrila à la maison.
Une fois rentré, elle lui enlève le tissu autour de son ventre :
-"Les cicatrices ont pratiquement toutes disparues. Tu te sent comment?"
-"Bien. Les gens du village..."
-"Oui?"
-"Ils sont bien."
Shrila lui sourit et l'embrasse délicatement sur la joue.
Ils se regardent droit dans les yeux.
Djeffh ne semble pas comprendre cette élan d'affection, mais cela lui plait et il lui sourit.
Son c?ur bat très vite.
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Si tu as aimé, n'hésite pas à te rendre ici : The Limbic Brain pour connaître en avance la suite de l'aventure !
Mince, j'ai envoyé plusieurs fois mon texte involontairement, désolé
-> Voilà, problème résolu.
Chapitre 1 : Le loup [1/?]
Sept heure du matin, quelque part en Pologne, en ce froid mois d'hiver, un corps, allongé sur la paille.
Après quelques mouvements lancé au hasard en l'air, comme pour chercher un objet, une barrière, quelques chose pour s'agripper, il se lève, péniblement, semble perdu, et ne pas savoir ou il est.
Des bruits de pas provenant de l'extérieur, la neige qui croustille, une vieille dame ouvre la lourde, grande porte en bois de la grange. En baissant les yeux, elle l?aperçoit et lui dit :
-"tu étais donc ici. Papy et moi te cherchons depuis une demi heure !".
Les deux personnes âgés semble connaître le garçon mais lui ne sait plus qui ils sont.
Il est atteint d'une amnésie irréversible, et vie dans cette paisible maison de campagne, construite de vieille brique et de bois, datant probablement des années 1920, et n'ayant, par chance pas subit les dégâts du temps et de la guerre.
Le jeune homme est pensif, assis sur un vieux siège de cuir noir, et serrant une boule en mousse dans sa main. le bruit d'une moto passant devant la maison se fait entendre. Quel chose se produit, il semble mal à l'aise, perturbé par le raisonnement puissant du deux roues, il sent sa tête lourde, comme si les vibrations allez la faire exploser. Il se lève soudainement, attrape la lampe sur le bureau et la projette contre le mur.
C'est une crise de colère, il commence a frappé tout les objets autour de lui, il n'a plus le contrôle de son corps. Le vieille homme se précipite et arrive dans la pièce, s'approche du garçon et lui parle :
- "Djeffh, arrête ! Calme toi mon grand, ça va aller, ce n'est rien, ce n'est rien.", avançant vers lui comme pour lui montrer qu'aucun danger n'etait présent.
Djeffh se calma petit à petit.
La journée, puis la nuit passe.
Le lendemain, tôt le matin il sort de la maison, prend une petite route de terre enneigé et marche dans un champs, puis arrive au niveau d'une forêt. Il remarque au loin un loup, masqué par le brouillard et les quelques flocons tombant, et essai de s'approcher doucement de lui, le regard fixe dans sa direction.
Après quelques minutes, il arrive a son niveau, s?accroupit et pose délicatement sa main sur la tête de l'animal pour le caresser. Le loup relève les yeux et le regarde.
Soudain, une voix cri
-"Attention !"
Puis un coup de feu retentit !
Un chasseur vient de tirer sur la bête, sous les yeux de Djeffh.
Djeffh s'effondre, et s'affale à côté du corps, semble abattu.
L'homme lui dit :
-"vous êtes dingue ou bien? C'est un loup ! Ces bêtes la, y en a pas pour longtemps avant qu'elle vous bouffe !".
Sa main est taché du sang de l'animal.
Il l'approche de son visage, et l?essuie sur sa joue, se relève, s'approche de l'homme d'un pas lourd.
Le chasseur poursuit :
"Qu'est ce qui ne va pas chez vous, hein? Sans moi, il vous manquerai la moitié du visage !",
Djeffh, impulsif, l'attrape d'une main à la gorge, et de sa forte poigne lui arrache d'un coup sec la pomme d?Adam. Le chasseur tombe au sol à l'agonie.
Djeffh recule, puis s'en va. Il arrive près d'un ruisseau, brise la fine couche de glace et essuie son visage. Son c?ur bat très vite, une tristesse hors norme l'envahi, il cri et des larmes s?échappent. Il s'évanouit sur le sol.
A son réveil, la nuit est tombé, glaciale et noir, comme les pensé du jeune homme. Il rentre dans la maison des deux vieillard, qui lui demande, inquiets, ou il était et s'il va bien. Djeffh les dépasses, sans leur lancer le moindre regard, sans répondre et monte à l'étage, dans la chambre, se coucher.
Le jour suivant, djeffh se lève à nouveau tôt le matin, de petit flocons de neiges tombe dehors, et s'entassent sur la precedente couche.
Le jeune homme ouvre une porte et descend un escalier.
Il arrive dans une pièce sombre, sale et poussiéreuse avec des vieux cartons empilés, des livres, des photos, et de vieux objets abîmés. Après avoir traverser la pièce, il entre dans une sorte d'atelier, ou se trouve de nombreux des objets de bricolages, une caisse à outil, un étau, une scie circulaire et de accessoires divers. Le vieille homme se trouve dans le lieu, et est en train de travailler sur une voiture.
En voyant Djeffh arriver, il décide de discuter avec et lui dit :
-"bonjour. Comment te sent tu ce matin? Le joint de culasse à lâché, je savais qu'il y aurait des dégâts, mais la, elle est irrécupérable, bon dieu.".
Djeffh tourne en rond dans l'atelier et observes les outils.
-"J'ai cette voiture depuis mes 18 ans, je ne m'en suis jamais séparé ! Autant te dire qu'aujourd'hui, tu n'en trouvera jamais une comme celle ci !", continu le vieillard.
Djeffh trouve une pelle, lance un regard vide au vieille homme, s'approche de lui, ramasse une boussole et prend le briquet dans la poche de sa veste en jean, puis s'en va.
Il retourne dans la forêt, et trouve le corps du loup, ainsi que celui du chasseur quelques mettres à coté, qui n'est pas mort et qui s'étouffe avec son propre sang.
Il prend la pelle à deux mains, creuse un trou, à proximité du cour d'eau, attrape délicatement le cadavre du canidé, puis l?allonge dans la fosse. Avec la boussole, il cherche une direction, puis dirige la tête du loup, vers le sud.
Djeffh sort un petit sachet en tissu de sa poche, qu'il ouvre, puis dépose doucement deux feuilles de Santal sur le corps abîmé et couvert de sang séché.
Il s'approche du loup, baisse la tête, comme pour s'excuser, et l'enterre.
Après quelques instants, il s'approche du chasseur gémissant, le regarde, sans aucune pitié et prend la pelle pour creuser rapidement une tombe à coté, et le pousse puis le laisse glisser dedans. Avec le briquet, Djeffh allume un feu sur la veste. Le jeune garçon s'en va, taché de sang, et les cris grave de douleur du chasseur se fond entendre s'étouffant et brûlant.
Lorsqu'il rentre, la vieille femme remarque tout ce sang sur ses vêtements, sous le choc, elle lui demande, inquiète :
-"Que... Que t'est il arrivé?!",
le vieillard arrive à son tour.
-"Qu'a tu fais??"
Djeffh semble ailleurs, pensif.
-"Qu'a tu fais bon sang?!", répète il à nouveau, et d'un geste clair, saisi un fusil à proximité, le pointe en direction de Djeffh :
-"Le cadavre dans la forêt, c'est toi qui lui as fait ça?! Répond moi !!"
Djeffh :
-"Il a tué mon ami..."
-"Ton ami?? Ce loup? Pourquoi cette abomination nous arrive à nous ?!
Le vieille homme s'écroule sur le sol :
-"Pourquoi nous faire subir ça? Dieu, pourquoi? Ce n'était qu'un loup Djeffh ! Un fichu loup !"
Soudain, Djeffh lève un regard noir sur le vieille homme, s'avance vers lui, impulsif et l'attrape par le col de sa chemise :
-"C?était MON ami ! Ce fils de pute l'a tué !"
Djeffh plaque l'homme contre le mur et lui assène une violente droite, puis une seconde. Il le saisi au col puis le plaque de toute sa puissance contre le mur. Le vieillard, meurtri, tombe à terre fortement blessé.
Djeffh plaque son genou contre le front de l'homme, puis l'enfonce de toute ses forces dans le crâne de ce dernier, qui se retrouve plaqué et broyé entre le mur et l'os.
La vieille dame hurle de désespoirs, prend le fusil en tremblotant et cri d'un son strident :
-"STOP !" avant de lui tirer une cartouche dans la jambe, qui se divise et pénètre dans le bassin et le bas du ventre.
Djeffh est puisement projeté au sol, on sent la douleur dans son visage, très ferme.
La vieille femme appuie une deuxième fois sur la gâchette, aucune balle ne sort du fusil qui est déchargé, d'un regard haineux, elle lui cri :
-"Dégage ! Va t'en ! Et meurs dans la forêt !!"
Il sort de la maison en rampant, et titube, en direction des bois. Exténué, il peine à respirer, après avoir marché pendant une presque heure, il s'affale sur un arbre, et s?évanouit.
De nombreuses heures ont passé. Tout est flou, un son aigu traverse l?atmosphère.
Quand il se réveille, il vois une forte lumière blanche dessinant une silhouette humaine,
Djeffh parle, épuisé :
-"Dieu, j'ai déconné..."
La silhouette prend peut à peut forme et Djeffh commence à distingué une femme.
Une extrême douleur l'envahi, Djeffh gémit et tente alors de se redresser mais quelques chose le bloque.
-"Hé ! Merde arrête de bouger !"
C'est alors qu'il voit une jeune fille avec une pince à épiler dans les mains, et du sang qui suinte sur son ventre.
-"ça va allez, j'vais sortir les débris de balles, il n'y en a plus beaucoup !"
-"ARRETE CA !" hurle il, de douleur.
-"Bon j'ai pas le choix !"
La jeune fille attrape d'une main une matraque et le frappe sur le sommet de la tête, qui retombe nette sur le martela.
Lorsque Djeffh revient à lui, son ventre et recousu et nettoyer de toutes traces de sang.
Le fille s'approche et lui dit :
"Excuse moi pour le coup de bâton, l'anesthésiant était un peu trop loin."
Djeffh la regarde de long en large puis lui dit faiblement :
"Quand tu me détachera, je t'arracherai l??il et te l'enfoncerai dans l'anus."
Elle sourit puis lui dit calmement :
-"C'est une façon étrange de me remercier. Devine qui t'a sauvé la vie?"
-"Sûrement pas cette enfoiré de Dieu. Détache moi bordel."
-"Hum... Si on discutait un peu d'abord?"
-"Je suis pas quelqu'un de très sociable."
-"Qu'est ce qui t'est arrivé en forêt, je veux dire, par rapport a la blessure."
-"On m'a tiré dessus."
-"Pourquoi?"
-"Parce que Dieu aime pas ma gueule !"
-"Si tu veux que je te détache, tu devra être un peu plus coopératif!"
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Pardonnez moi d'avance pour la présence probable de fautes d'orthographe. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à visiter notre site pour lire la suite de l'histoire : TheLimbicBrain
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