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Donc je reprends le cours de ce que je disais hier.
[ Je découvre en me connectant ce soir avec intérêt vos histoires de compte fake. Je vous laisse dans vos certitudes, vous semblez si sûrs de vos capacités de discernement. A l'avenir, que les intervenants sur ce forum écrivent court, car sinon on va croire que c'est moi qui suis derrière. Et donc pour certains, ne m'envoyez pas de MP mais écrivez directement sur le forum sous votre pseudo habituel, celui dont la création remonte à un certain temps. Moi-même possède un pseudo antérieur à Idée Fixe]
Je vous parlais d'une impossibilité de projection éditoriale. Pourquoi ? Parce que dans cette espèce de suite d'Astérix chez les Bretons, j'avais opté pour le fait de retrouver certains personnages. Dont Jolitorax, le cousin germain breton d'Astérix. Et l'histoire avait (et a toujours) pour titre : "Astérix en Calédonie".
Quelle ne fut pas ma surprise à la sortie du dernier album de découvrir qu'il se déroulait en "Ecosse", chez les Pictes.
Pour ma part, suivant la référence qui était faite de "calédonien" dans "Astérix chez les Bretons", je n'ai pas utilisé la dénomination "picte" une seule fois dans mon histoire.
Mais c'est après lecture de l'album scénarisé par Jean-Yves Ferri et dessiné par Didier Conrad le 24 octobre entre midi et midi 25 que j'ai repensé sérieusement à mon histoire. En effet, alors que j'attendais avec impatience et confiance cette reprise des Aventures d'Astérix, c'est comme si le ciel m'était un peu tombé sur la tête. Ma déception fut vraiment, vraiment grande. D'autant plus, peut-être, que mon histoire traitait de la même contrée et quand je voyais le peu de chose que Ferri avait su en faire, j'étais fort déçu. L'après-midi même je reprenais mon histoire et je riais vraiment de bon coeur à mon scénario, à sa trame et à la mise en scène avec description des détails. C'était un vrai vent de fraîcheur.
Je crois vraiment qu'elle vaut le coup cette aventure d'Astérix, c'est pourquoi j'ai eu cette idée de proposer cette aventure.
Donc vous voyez le tableau aisément; même si mon histoire est bonne, j'en ai la conviction, prochainement "mes juges" me mettrons devant la réalité crue et peut-être cruelle, il ne fait nul doute de l'impossibilité de la soumettre à une éventuelle acceptation en vue d'être édité dans le cadre d'un album d'Astérix.
Les Aventures d'Astérix:
album 35 "Astérix chez les Pictes"
album 36 "Astérix en Calédonie"
Non, pas de doute, cela ne le fait pas.
Je crois vraiment qu'elle vaut le coup cette aventure d'Astérix, c'est pourquoi
j'ai eu cette idée, cette proposition de projet.
Pour répondre à KARI AHAHAHAHAHA , je ne sais pas si la fille de Goscinny n'a rien à foutre de ce forum et de mes idées peut-être..., mais certains d'entre vous m'ont suggérer de lui faire savoir, ce que j'ai fait samedi en fin d'après-midi-début de soirée. J'avais envoyé un mail à l'adresse-mail perso d'Uderzo que je croyais avoir. elle n'a pas fonctionné. Donc, j'ai envoyé en premier à Anne Goscinny mon invitation à consulter. Elle l'a fait, nous verrons bien..../...
Réponse à BIDY BULLE (#29)
Q1 Personnellement je trouve un peu plus de charme à Obélix avec un poil moins cette forme épanouie dans la longueur qu'il a justement dans ces albums que tu cites, mais c'est secondaire, en soi je ne suis pas opposé à s'arrêter à son ultime apparence, surtout s'il se trouve qu'une oeuvre dessinée collective voie le jour.
On peut même imaginer un "référendum" voire un "vote" pour en décider. Pour ceux qui ont eu la chance d'aller voire l'exposition qui se tient en ce moment à la BnF (Bibliothèque nationale de France, la nouvelle avec ses tours de verre, à Paris), il y a au mur une petite "frise de l'évolution" des personnages d'Astérix et d'Obélix qui montre bien l'apparence de nos héros à plusieurs dates. C'est très bien d'y avoir pensé.
.../... car je dois m'absenter.
suite... Tiens je vais te décrire exactement comment j'aime les personnages d'Astérix et d'Obélix, tu prends l'album 11, les planches 29-30-31, c'est l'album "Le Bouclier Arverne". J'aime beaucoup beaucoup cette apparence-là.
Dans "Obélix et Compagnie", dans "Astérix chez les Belges", outre l'apparence plus épanouie et allongée d'Obélix, il y a davantage de gros plans. Qui dit davantage de gros plans, dit travail plus poussé au niveau de l'expression des visages, et dit aussi travail moins fréquent et moins poussé au niveau des "décors" ou tout du moins des "autour".
Mais comme je te l'ai dit, je n'ai rien arrêté de définitif dans mon esprit. C'est un goût personnel. Je ne sais pas trop ce qu'en pensent "l'ensemble des fans". Cependant la plupart des échos que j'ai eus dans ma vie vont dans le sens (qui est le mien) que le fait que Obélix soit un peu plus "ramassé", dégage un sentiment d'un peu plus de puissance dynamique, si je puis m'exprimer ainsi. Mais c'est cette idée. Il faudrait vraiment demander l'avis des fans.
L'évolution de l'apparence d'Obélix fait partie de l'évolution naturelle des personnages de BD au fil du temps, sous les mains du dessinateur-créateur.
On trouve un peu un retour, sous les pinceaux de Didier Conrad, à une apparence plus ramassée. Ce point de vue n'est pas pour me déplaire.
En revanche, je regrette vraiment une évolution des dessins de Uderzo sur un certain plan. J'avais vu ou entendu une interview (qui remonte à 4-5 ans environ) de lui ou il expliquait qu'il ne désirait plus donner l'aspect très réaliste à certains de ses personnages de "beaux gosses" par exemple comme Tragicomix (inspiré de Jean Marais), le fiancé de Falbala. Je pense franchement que d'avoir quitté cet angle de vue est une erreur.
Et je regrette vraiment aussi (Uderzo expliquait cela également dans une interview radio, il me semble, peut-être la même?) qu'au nom du "politiquement correct" de l'air du temps, Uderzo ait décidé pour la vigie des pirates de lui faire dire (c'est un exemple qui n'existe pas) par exemple "Patron je crois bien que nous allons encore prendre des baffes" au lieu du traditionnel "pat'on, je c'ois bien que nous allons enco'e p'end'e des baffes" .../...
Suite
Cela n'a pas vraiment de sens en fait. On ne peut pas sérieusement trouver que cela puisse choquer. Les antillais que je croise dans ma vie parlent créole et français avec l'accent caractéristique des antilles. Moi qui suis métropolitain, si je décide d'apprendre un créole, je vais devoir me mettre à parler avec cet accent, sans quoi je vais faire rire, pardon je vais faire bien 'i'e .
N'oublions pas que (je passe sur les heureux anachronismes goscinnyens qui participent au charme et au côté savoureux d'Astérix) du temps des pirates, il y avait des noirs dans la plupart des équipages, qui étaient d'anciens (futurs quant au travail forcé à venir mais déjà enchaînés et réduits en servitude ) esclaves libérés par les pirates lors de leurs prises.
Q2: Un temps "record" je ne sais pas, mais assez court, relativement court disons, c'est effectivement l'idée. Plus il y a de cohésion du groupe, plus cela rend la chose faisable.
Suite
Réponse à THEODEME et du même coup à KARICATURE
Effectivement, j'ai fait mieux, beaucoup mieux même.
Attention je ne me la pète pas, que les choses soient claires. En l'écrivant j'ai d'ailleurs été surpris de l'inspiration, et du résultat.
Lorsque j'en aurai fini avec le découpage définitif pour essayer de me tenir à 44 planches, l'épreuve du feu, l'épreuve de vérité que sera la lecture par des "juges" me mettra face à la réalité. Ou j'aurai eu raison de croire que c'est un bon scénario, ou j'aurai eu tort de le croire et me prendrai de magistrales "baffes" en pleine face. J'ai confiance, mais je suis prêt à tout éventualité.
Mais mon scénario a, aujourd'hui, une caractéristique intrinsèque qui le met dans l'impossibilité d'une projection éditoriale. Je lève un peu de voile.
Il y a quelques années, avant le cinquantenaire d' Astérix, j'avais écrit plusieurs aventures d'Astérix. Certaines "locales" et d'autres de voyage, dans une certaine tradition à laquelle nous avons été habitués. Je voulais absolument commencer à proposer à Uderzo une histoire qui serait comme une "suite" , un prolongement, un complément, d' "Astérix chez les Bretons", un album très apprécié et que j'aime tout spécialement (8ème album, prépublié dans Pilote entre septembre 1965 et mars 1966, publié en août 1966) : le premier scénario que j'avais écrit. Je voulais proposer ma collaboration à Uderzo en commençant la poursuite des aventures de nos bien-aimés gaulois par une espèce de suite. .../...
Désolé je dois vous laisser jusqu'à demain, je n'ai pas fait exprès de ménager le suspense.
Sachez que j'ai joint Anne Goscinny samedi soir et l'ai invitée à venir consulter ce forum.
A bientôt.
Il est effectivement préférable de laisser mourir les choses "tranquillement", à risquer un naufrage. L'album 33 est, après une descente successive, un véritable naufrage. Le dernier est passable. Peut mieux faire certes, mais Ferri qui a eu trois ans pour plancher en est-il capable ?
Il ne faut pas confondre le tâtonnement du départ des deux créateurs, qui cherchent encore, avec une reprise d'auteurs qui ont déjà un cadre bien défini, bénéfice d'une historique vitesse de croisière qui fixe les "règles du jeu". (Malheureusement, il en a le droit certes, mais à plusieurs reprises Uderzo a redéfini, en solo certains aspects qui n'auraient sans doute jamais eu lieu sous Goscinny, il a bouleversé sur certains plans les règles du jeu que Goscinny avait proposées pour faire vivre à Astérix ses aventures. )
Mais effectivement, il ne faut pas que j'hésite à présenter mon scénario à Uderzo (et également à la fille de Goscinny), le fruit de ma fanerie. Car c'est avant tout pour lui que je l'ai écrit. Dans l'espoir d'une réunion de travail où il pourrait donner sa vision scénographique (probablement) différente des choses et (probablement) améliorée.
[A l'époque de la rédaction de mon scénario, Uderzo n'avait pas encore annoncé sa "retraite" aux pinceaux, donc je l'avais écrit (avec tous les détails, même expressions des visages,etc etc) vraiment pour que LUI le mette en image, avec sa vision du Maître, au talent que l'on connaît], note ajoutée à 17h13 ce 22-11-2013]
Merci pour vos messages.
Réponse à TRIPLE A
Je pense que tu ne m'as pas bien lu. Pour ce qui est de mon dernier message, je n'ai jamais parlé d'une AMIE, de fait je l'ai rencontrée 3 fois, et très récemment. Je ne l'a connais ni d'Adam ni d'Eve, elle a je pense une fin de vingtaine ou un début de trentaine, c'est un "juge" idéal," intraitable", vraie connaisseuse d'Astérix, et objective dans le meilleur sens. Donc elle" a gagné sa place" à peut-être être la première qui lira la copie définitive.
J'ai bien parlé de test, avec QUELQUES personnes choisies (selon leur compétence et leur côté"intraitable",sans quoi pas d'intérêt), un panel.
[Comme je l'avais écrit "je ne vais pas me contenter de quelques personnes croyez-le bien".][le QUELQUES écrit au-dessus pourrait être remplacé par "UN CERTAIN NOMBRE DE"], notes du 22-11-2013]
Effectivement c'est un projet qui porte sur le scénario que j'ai écrit.
[justement les collaborateurs éventuels de l'aventure n'ont pas à s'investir sur un temps long, c'est là tout le challenge, et tout simplement tout le principe. En dessinant chacun "en même temps", le travail global est fini "rapidement". Par exemple on décide que le canon-esthétique arrêté est celui de l' Album 20, Astérix en Corse, pour les personnages que nous connaissons bien. On s'attelle à les produire selon leur apparence dans cet album. (On peut décider un autre album....). On travaille chacun à obtenir le meilleur résultat possible. Le travail de chacun terminé (je passe sur les réunions de travail éventuelles, les correspondances via les moyens technologiques), on réunit le tout. Et voilà. En soi, le travail de chacun ne serait pas un effort sur la longueur, mais potentiellement très court], note du 22-11-2013 à 17h45]
Réponse à toi SPIT
Mon critère ne va pas nécessairement vers les "pros" pour juger de Ce scénario. Pour l'instant, j'ai une lectrice à qui j'ai promis, elle est une vraie fan et mon choix s'est porté sur elle à écouter sa critique argumentée du dernier opus, elle m' a convaincu qu'elle est ce que je recherche comme "juge", "intraitable" si cela ne fait pas mouche, et que la trame n'est pas porteuse. on pourra appartenir à tout horizon, pour être choisi comme "juge", y compris scénariste professionnel.
(tu es sur mes tablettes, peut-être feras-tu partie du panel ? Qui sait, tu es noté.)
Je ne suis pas un amateur en matière de scénario, qui plus est. Merci pour le message.
Réponse à vous trois SOUTCH, TRIPLE A et SPIT. Et comme explication pour tous.
Mon histoire est écrite, textes , dialogues, premier découpage. Elle avait été écrite pour avant le cinquantenaire d'Astérix, pour la soumettre à Uderzo et en vue de décider avec lui du découpage final (taille des cases, etc...) car c'était prévu dans l'optique qu'il la mette en scène et en images. Cela remonte à avant sa décision de succession. Finalement, j'avais renoncé. [ J'avais prévu de déposer mon manuscrit la veille de mon éventuel RdV avec Uderzo. Je connais comment fonctionne le monde, hélas]. Donc Uderzo n'a jamais été au courant, ni la fille de Goscinny que je pensais prévenir en même temps de ma démarche auprès de Uderzo et qui aurait eu, de même, une copie de mon manuscrit. qui consistait en un tapuscrit, à la manière de Goscinny,"même papier", même genre de machine à écrire, l'équivalent (un poil moins achevé sur le découpage, plus détaillé sur la mise en scène) du tapuscrit que Goscinny faisait parvenir à Uderzo.. Et un peu plus tard, à l'annonce de la nomination de ses successeurs, j'avais définitivement "laissé tomber" l'idée de contacter Uderzo (à quoi bon désormais?) et de mettre cette histoire en images.
J'attendais avec confiance la renaissance d'Astérix. Et c'est la déception , immense déception, au scénario, bien sûr, mais également déception au dessin (je ne rentre pas dans le débat du temps à disposition pour parvenir au résultat, ce n'est pas le problème du lecteur), je veux parler surtout de la mise en scène et de l'expressivité des visages, des regards ....
Cela m'a remis en tête le premier scénario que je voulais soumettre à Goscinny il y a plus de 4 ans. Bien sûr, je suis le seul à pouvoir pour l'instant le penser, le prétendre dirais-je, mais il n'y a pas photo sur la différence de cru.
En soi, je peux fort bien décider de mettre mon histoire en images, tout seul comme un grand, de mon côté, c'est une possibilité; cela mettrait le temps qu'il faudrait. Mais l'idée de faire au dessin une oeuvre collective je trouve cela intéressant, pas seulement pour réduire considérablement le temps d'exécution, c'est indéniable cela va beaucoup plus vite, forcément, mais comme aventure partagée par d'authentiques fans d'Astérix.
Donc je venais avec cette annonce lancer l'idée pour voir si cela pouvait intéresser quelqu'un-quelqu'une.
Ensuite, je reprends depuis deux semaines environ ma copie afin de parvenir au découpage finalisé. Je me donne environ deux-trois mois, il est possible que cela soit achevé dans une semaine, mais je prends mon temps, je ne me mets pas de pression.
Quant aux nouveaux personnages, je n'ai encore fait aucun crayonné, juste des descriptions de traits et d'expressions, le dessin est imprimé dans ma tête, et je continue à retranscrire ces images en description avant d'attaquer le moindre croquis, même préparatoire.
Et je ne débuterai aucun dessin, à part le synopsis story-boardé, avant mon tapuscrit définitif.
Comme je pensais à l'origine proposer ma collaboration au dessin à Uderzo, j'espérais voir apparaître mes personnages sous ses crayonnés.
Du coup je ne suis pas opposé en soi à des crayonnés de qui que ce soit, du moment que cela aille dans le sens de ma vision. J'ai la mise en scène "arrêtée" pour la plupart des cases, mais je ne suis pas fermé.
Les critères de sélection des participants au projet, c'est d'être un vrai fan de l'Astérix de Goscinny-Uderzo, de ne pas faire cela pour la gloriole ou pour l'argent, il ne peut y en avoir, de s'engager "moralement" à ne pas fuiter avant l'achèvement. Il ne s'agit pas de faire le buzz autour de son petit site perso. Cela réclame une certaine maturité. D'accepter de ne pas être dans l'esprit de faire une oeuvre perso.
Pour l'instant, je lance le projet, ceux qui sont intéressés peuvent se faire connaître.
Sitôt mon tapuscrit définitif mis en boîte, je le dépose [c'est pour qu'il y ait une trace officielle de la paternité de l'histoire et des gags], le teste pour voir l'effet. L'épreuve de vérité, en somme. Et à ce moment-là, si l'épreuve est réussie (je ne vais pas me contenter de seulement quelques avis, croyez-le bien), j'ouvre les vannes en lançant le projet concrètement.
Voilà. En espérant avoir été assez clair dans les informations données.
Merci à tous.
Réponse à SPIT....... désolé pour avoir écorché ton pseudo tout à l'heure et pardon pour les quelques fautes d'orthographe, je viens de me relire.
Je grave sur mes tablettes.
Réponse à SULEYMAN
Merci pour ton message.
Oui Uderzo est un très grand. Pas de raideur dans ses attitudes.... et puis quelle expressivité dans les attitudes et les visages !
J'imagine certes quelque chose de super exigeant, mais super détendu quant à la pression. Il faut qu'on sente le sourire dans le trait d'encre. J'aimerais vraiment voir une poignée ou une brassée de vrais fans prendre plaisir à dessiner du Astérix.
J'en imagine un ,dessinateur, qui aurait pu faire l'affaire à merveille, il dit d'ailleurs "devoir" à Uderzo, il travaille également aux pinceaux, ce qui n'est pas mon cas (dans le domaine BD du moins), c'est COYOTTE. Même science du non figé dans Litteul Kevin.
Réponse à SOUTCH. Non il n'y a pas la moindre intention malhonnête dans mon esprit. Si c'était diffusé, il y aurait le nom ou le pseudo de chaque personne ayant participé, même pour une case. Je me suis peut-être exprimé de façon imparfaitement précise. il y a ceux qui se font connaître sous leur véritable identité, d'autre sous un pseudonyme officiel, on peut imaginer un collaborateur qui se fait connaître sous un autre pseudo que celui qu'il utilise d'habitude, ou on peut même imaginer, soyons fous les copains !, quelqu'un de connu, tiens soyons vraiment fous, Didier Conrad a vent de ce forum, se dit "ça me dirait bien de participer" [donc pas dans le but inavoué de s'infiltrer pour le compte de je ne sais qui] , seulement à titre privé, en n'en parlant pas(spécialement) autour de lui, un truc pour lui, par jeu, que sais-je. Et bien , Didier Conrad se fait une adresse mail, me joint, veut participer à l'aventure, il s'appelle Anatole B. , Tout se passe par les liens invisibles et visibles du progrès. Un tirage au sort lui attribue tous les idéfix de toutes les cases où il apparaît , non je blague...pour la dernière phrase. Il peut ne jamais se faire connaître et pourtant la planche 25 A et la 36 B sont de lui. Elles sont d'Anatole B. Bon Didier si tu nous lis...
Lorsque j'ai parlé d'une association type 1901, c'était pour avoir comme membres tous les participants. Je fais partie d'une association où il y a un CA(Conseil d'Administration) des AG (Assemblées Générales) et aucune cotisation. Bien sûr il faut Président, Secrétaire, Econome, mais ce serait sans problème et sans souci. C'est juste pour donner un cadre "officiel", mais ce n'est pas une obligation.
Le fait d'imaginer un travail collectif, mais chacun dans son style, c'est autre chose....(cela peut être très bien). Ce n'est pas ce que j'ai comme projet.
Réponse à SPILT
Merci de ton message, très bon.
L'adaptation d'Astérix en dessin animé (et pourtant ce dernier a été voulu par Goscinny à son époque) et pareillement en film repose sur un problème majeur très simple. Il faut combler ce qui manque et qui n'est pas ,forcément, dans les cases. Puisque le temps passe, donc le dialogue incisif ne peut remplir le temps pendant lequel se déroule l'action. C'est un tout autre travail, puisqu'il faut d'autres dialogues, d'autres scènes pour l'enchaînement, si on s'en tenait strictement à une histoire-album. Mais en fait c'est quasi "impossible", il faut adapter et tenter d'essayer de garder l'esprit, mais c'est autrement plus difficile que l'écrire d'un scénario pour un album.
Cela peut être intéressant, même très réussi . Globalement, l'adaptation de Chabat est la plus réussie. Mais certains passages des "Jeux Olympiques" étaient franchement très réussis et je trouvais ces passages (quelques uns) même supérieurs à Chabat. Il y avait de beaux paysages au début, des trouvailles de scénario. En revanche, quel plomb dans l'aile que toutes ces apparitions de guest stars. Je parle de la fin, beurk...(pas du rôle de César).
Alors que le film commençait plutôt bien. Je pense qu'avec un bon directeur d'acteurs à la barre, cela aurait pu être correct, car le jeu chez certains n'était pas d'un grand niveau. Bref.
Pour le fait d'être seul au scénario, je comprends ta réaction. je pense y être parvenu mais je testerai les réactions.
Débutants débutants..., certains étudiants ont un sacré coup de crayon, et de pinceau, et... c'est un exercice de style.
On pourrait imaginer de dire par exemple, voilà on s'arrête au canon esthétique des albums 14 à 21, 0ctobre 1969-juillet 1974 ( Astérix en Hispanie-Le cadeau de César) et si le travail est poussé jusqu'à l'obtention d'une certaine forme de perfection, il serait presque à parier que l'on ne puisse discerner la main différente. Je ne dis pas que le style de Uderzo est facile, non pas du tout, du tout. Il est même très difficile. En fait ce n'est pas reproduire du Uderzo qui est difficile, c'est inventer du Uderzo, bien sûr. Cette science du mouvement, rare, la mise en scène, il est doué de chez doué, et on arrive à voir son génie, au travers de cette Bd "gros nez", lui qui savait tout faire. J'ai lu ça et là qu'il avait repris Conrad sur le nombre de plis , de stries, etc... Mais c'est exactement cela. Une fumée chez Astérix doit être une fumée à la Uderzo, l'aspect de la mer idem. J'ai pu constater que des touffes d'herbes chez Conrad ne sont pas "du Uderzo". On peut très bien être encore inventif sans pour autant chambouler l'aspect de la "perspective Uderzo", ce côté "perspective claire", pure simplicité de lecture, ce qui fait aussi l'attrait de ses planches.
J'ai réalisé à huit ans un Astérix, à la carte à gratter (c'est dire), c'était un exercice scolaire à faire à la maison (le sujet était libre). C'était semble-t-il tellement abouti que personne ne voulu croire que moi petit garçon y était parvenu, seul, sans l'aide d'un adulte. Et je me souvient encore de la difficulté d'avoir tracé parfaitement le nez, qui était sur cette carte à gratter la principale difficulté. L'entraînement avait visiblement rendu la chose faisable. Donc je ne vois pas la difficulté insurmontable pour qu'un jeune dessinateur, à priori féru de dessin, puisse parvenir à un résultat excellent. Et puis on n'est pas obligé de faire un original parfait, sans reprise ni grattage ou que sais-je. Je fais des collages parfois. Seul m'importe le résultat. Ce n'est pas pour exposer les originaux. Avec les moyens actuels dont on dispose...Les scans....
Je ferai peut-être tout moi-même après tout, mais cela me prendrait trois ans, peut-être davantage. En équipe, cela pourrait être sérieusement écourté.
Même si ce projet n'aboutissait pas cela ne me décevrait pas. Je peux me contenter du texte et rigoler tout seul.(j'aimerais quelque part qu'Uderzo puisse le lire, et la fille de Goscinny, mais pas dans un but commercial, les héritiers sont désignés) Et côté énergie, cela ne m'en coûte pas.
Se faire allumer par les ayants droits? Cela pourrait arriver si c'était dans un but commercial. La loi empêcherait-elle un blog par exemple de dessiner pour le plaisir des petites scènes d'Astérix, à la manière de? Oui, si l'accès y est payant.
Merci pour ton message.
Réponse à Théodème. Effectivement, il faudrait concevoir ce travail au dessin (pinceaux ou plume, peu importe, personnellement j'ai une plume qui fait des effets de pinceau, seul le résultat compte à mon humble avis. J'ai appris que Conrad avait à la demande de Uderzo troqué sa marque de pinceau habituelle contre celle d'Uderzo, sans doute dans le but d'obtenir le même effet, c'est un peu raté... je dis cela sans méchanceté) comme celle d'un parfait faussaire du style uderzien , ce serait à s'y méprendre, un peu comme certain(s) assistant(s) d'Uderzo aujourd'hui pour les produits dérivés par exemple.
C'est pas parce que l'on reste dans l'esprit de Goscinny au plus proche, que cela n'apporte pas quelque chose de nouveaux. Ne serait-ce que de nouveaux gags , nouveaux jeux de mots. Dans mon histoire, il y a l'explication "hautement historique" de certaines choses que tout le monde connaît aujourd'hui, cela c'est aussi dans la veine de Goscinny. Ce qui est sûr c'est que pour ma part je ne doute pas que l'entreprise d'écrire une telle histoire soit possible, puisque les textes, dialogues et l'histoire sont déjà sur le papier. Comme je suis exigeant avec moi-même, je vais pratiquer des tests sur quelques personnes choisies pour leur parfaite culture Astérix pour voir les réactions et vérifier si j'avais tort de rire à un gag qui en fait tombe à plat...
Ma démarche n'est pas de retrouver une époque passée dans le sens qu'elle serait figée, mais de retrouver l'esprit de cette époque passée. Qui manque de plus en plus dans les derniers opus d'Uderzo en solo et aussi dans le dernier album où la copie rendue me paraît bien pâle.[ Pas vraiment d'histoire(n'y a-t-il rien à dire de l'Ecosse ?), pas de finesse, un contresens énorme, aberrant et impensable, laisser Idéfix au village...une trame reposant d'emblée sur une aberration("hibernatus", je ne sais pas si Jean-Yves Ferri est sérieux lorsqu'il prétend qu'il a commencé le scénario par la fin...), la seule chose, un peu hors norme certes, (mais c'est la donnée de départ, celle qui autorise tout le reste) autorisée chez Astérix c'est la potion magique (et le pouvoir des druides).]
Sentiment qui n'aurait pas exister certes si Astérix avait cesser d'exister à la mort de Goscinny. Nous aurions été dans la nostalgie, point.
Intéressant, je me suis en 2009 plongé à fond dans l'esprit Goscinny, et avait à l'époque consulté par internet le site de l'INA, pour visionner toutes les archives disponibles avec Goscinny. Et une perle avait eu l'effet de détonateur d'efficacité, l'interview avec sur le même plateau TV, Hergé et Goscinny. Et Goscinny de dire que leurs méthodes sont le contraire l'une de l'autre. Très instructif. Le génie de Goscinny est fait de son expérience certes, mais essentiellement de sa personnalité, et je pense que même le travail ne suffit pas facilement à trouver cette fraîcheur, cette bienveillance qui le caractérise. Il faut essayer de se mettre à penser comme lui aurait pu le faire, et si on a une personnalité se rapprochant, je suppose que cela aide. Faire un Astérix capable de plaire aux 7 à 107 ans, aux gens simples comme aux intellos c'est ça qu'il faut viser, pour ressembler (se rapprocher diront certains) à Goscinny. Et semble-t-il c'est chose peu aisée.
Je vais essayer de consulter ces n° spéciaux. Merci.
C'est une démarche non lucrative, c'est un peu un hommage. En 2009, je voulais contacter Uderzo (et même la fille de Goscinny) pour lui soumettre mes différents scénarios et lui proposer de l'assister au dessin. L'aspect argent m'embêtait autour d'Astérix, surtout tout ce qui a trait aux produits dérivés et ce qu'il y a en dehors de l'album proprement dit. je n'ai pas laissé glisser dans sa boîte ma grosse enveloppe de plus de 50 pages, me suis ravisé, en apprenant notamment qu'il était assisté au dessin, à l'encrage disons depuis des années. Naïf cela m'avait un peu choqué, et je me disais que si un assistant n'était pas capable de lui dire qu'il faisait dans le manque d'inspiration ces derniers albums, et carrément naufrage quant au dernier, je n'avais aucune chance de redresser la barre, d'autant qu'il annonçait peu après, la relève aux pinceaux et surtout au scénario. Sincèrement je me réjouissais d'avoir un poursuiveur de Goscinny, et j'espérais que ce petit génie nous concocterait un bon cru.
Mais grande fut ma déception. Au milieu des années 90, alors que je travaillais déjà sur quelques scénarios d'aventures d'Astérix, c'était l'époque des possibles éditions pirates au Japon. Mais ce n'est pas mon truc.
En fait, dans mon scénario, il y a quelque hommage discret à Uderzo et Goscinny et j'aimerais sincèrement qu'il puisse le lire un jour. Ainsi que la fille de René Goscinny. Ma démarche est une gageure. Je pense sincèrement que mon aventure donnerait beaucoup de plaisir à Goscinny. Est-ce parce que j'ai passé la plus importante partie de ma vie (en importance, pas en durée) à une portée de pierre de la tombe de René Goscinny ? Je ne sais.
Le droit est assez flou sur ce sujet et on ne peut interdire une diffusion (même) gratuite, car ne faisant pas de tort à l'original.
Nous verrons bien . Mais c'est chez moi une idée fixe.
Merci de votre réponse.
La quarantaine,scénariste et dessinateur, j'ai un projet qui me tient à coeur, celui de faire revivre un Astérix dans la vraie veine de Goscinny. Sur un scénario que j'ai écrit il y a quelques années, et au vu du dernier opus décevant, j'ai décidé de mener à bout le projet et de le mettre en images. Je réalise la mise en scène et les crayonnés des nouveaux personnages, mais ai dans l'idée de faire une espèce de réalisation collective. Ce travail est la version encrée. Je pensais à la création d'une Association type loi 1901 afin de garantir un statut officiel. Cette réalisation n'est pas dans un but lucratif. Ce serait une espèce de Studio "Idée Fixe",un studio tenant à la fois du studio d'animation classique et du studio virtuel, chacun travaillant à sa guise ou bien en groupe, avec partage-association possible, ou bien seul à domicile. Ou bien connu des autres, ou bien inconnu. La seule exigence morale étant de ne rien divulguer jusqu'à l'achèvement de la réalisation, et la seule exigence de travail étant de viser l'excellence dans le résultat "à la manière de Uderzo". Pour fixer le cadre du canon esthétique, celui des albums de la grande époque Goscinny-Uderzo. (avant qu'Obélix ne s'allonge ).Je souhaiterais davantage des étudiants en arts graphiques (etc) qui pourraient un jour ajouter à leur CV cette expérience, cette aventure. Car personnes non encore impliquées dans des parcours professionnels respectifs ne leur laissant que très peu de temps libre. Mais cela pourrait être aussi bien des dessinateurs chevronnés, qui ont leur vie, mais que l'aventure tente. Même connus, qui pourraient à cette occasion conserver un anonymat total. Je m'y engage. Je peux même ne pas être au courant du tout. Si chaque dessinateur n'est pas tenu à beaucoup de cases, il y a vraiment de quoi travailler le mieux possible, sans pression. Je désire juste d'authentiques fans. Je vais m'atteler au découpage en cases et la mise en scène finalisée ces prochaines semaines. Je ne sais pas si je ne vais pas dépasser les 44 planches. Je vais essayer 44, "Chez les Goths" c'est 43. Juste pour dire. Par exemple, on pourrait imaginer une personne maîtrisant parfaitement les personnages des pirates prendre en charge la réalisation des scènes où ils apparaissent... Chacun pourrait travailler sur le format qu'il désire pour l'original, la seule règle c'est la "perfection graphique" du résultat final.
Pour l'instant j'attends de voir les éventuelles réponses. Mais c'est une idée fixe. Merci à tous.
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