Titre pas encore décidé par nyko

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Titre pas encore décidé

Synopsis : histoire lovecraftienne, ambiance victorienne, un personnage à la santé physique / mentale défaillante essaie de se mettre au vert mais découvre en fait l'horrible vérité.

Type de dessin recherché : à discuter (j'imagine quelque chose avec de la matière, peinture...)

Scénario :
Ambiance fin 19ème début 20ème
Village côtier dans le sud (Italie…)

Le personnage principal est à la gare. Il vient visiblement d’arriver. Une voiture vient le chercher. Il espère se refaire une santé et arrêter l’alcool. Son médecin lui a conseillé de se reposer pour ne plus faire de cauchemars.

Les gens parlent peu et ont un physique paysan lourdaud. Les yeux globuleux.

Il arrive dans un petit hôtel familial et va dans sa chambre. Le soir arrive et il entend de l’animation dans la rue. Il descend. Une fête populaire avec lampion, danse, musique. Il se laisse emporté par la liesse et bois en compagnie des locaux. Sa vue se brouille alors qu’il pose un énième verre sur la table.

Soudain il a l’impression que le sol se dérobe sous lui. Il plonge en arrière, le dos dans un gouffre qui déchire le sol de terre ocre et de poussière. Le paysage semble n’être plus qu’un désert (nous sommes dans son rêve). Il est freiné dans sa chute par les cotés de la déchirure dans le sol (ce qui produit de la poussière). Il lui semble fugitivement apercevoir des silhouettes sombres dans des galeries de chaque coté du gouffre. Bossues, penchées en avant, filiformes, les bras trop grands par rapport au corps et semble-t-il crochus, la tête émaciée comme avec un bec, le sommet du crane comme avec deux pics… ils ressemblent à des insectes humanoïdes.

Il touche le sol. Se relève et se dirige dans une galerie où les êtres semblent se rassembler. Ils y sont nombreux. Il se cache. Une silhouette plus humaine, le visage dans l’ombre, leur fais face et attire leur attention. Elle semble pratiquer une cérémonie. Soudain il voit le visage : c’est lui-même, en plus âgé avec de longs cheveux blancs.

Il se réveille en sursaut et sueur dans le lit de l’hôtel. C’est ce qu’il voulait éviter. Les cauchemars qui le hantent…et l’amènent à boire.

Il descend à la réception, croise et salue la tenancière, puis profite de la journée ensoleillée pour se promener. Il parcourt bientôt seul une petite route étroite, pavée et bordée de murs anciens de chaque coté avec peut-être un peu du lierre grimpant et des tuiles sur le dessus. Les murs cachent de grandes demeures bourgeoises. Le chemin grimpe doucement et laisse de temps en temps apercevoir une petite porte en bois ou entre deux terrains bordés de murs des vignes. C’est paisible, estival, agréable. Il se laisse tenter à pousser une porte entrouverte qui donne visiblement sur un terrain abandonné ou peu entretenu. Grand jardin aux hautes herbes, aux arbres anciens. Il voit de à mi-distance une demeure bourgeoise baroque avec de grandes et hautes fenêtres, une porte d’entrée avec des déco en fonte au dessus. Une silhouette sort de la maison, grosse, chauve, dans une salopette bleu de travail, tenant en laisse trois molosses noirs. Trop tard, il lâche les chiens qui courent dans la direction du héros. Celui-ci court, court et les chiens le poursuivent, la bave aux lèvres. Il arrive dans un endroit ombragé du jardin, avec des broussailles, tombe nez et à nez sur une sorte de puits condamné avec des bas reliefs étranges qui semblent incroyablement anciens (Cthulhu…). Le puits est entouré d’espèce de gros rosiers aux fleurs vertes couvertes de pustules. Dans sa surprise, il trébuche sur une racine et tombe à plat ventre, le visage à moins d’un mètre des bas reliefs. Il en voit un détail avant de sombrer dans l’inconscient alors que les chiens arrivent sur lui.

Deuxième rêve court (peut-être est-ce ici qu’il voit son visage en tant que grand prêtre ?).

Il se retrouve une fois de plus dans sa chambre d’hôtel. La fille de la tenancière est à son chevet et s’occupe de lui. Elle n’est pas belle mais semble gentille. Maman poule. Il n’a pas grand-chose et doit encore se reposer. Elle le laisse.

La nuit tombe. Il va à la fenêtre et remarque qu’une brume se lève dans les rues. L’humidité semble gagner le village. Des silhouettes pataudes semblent marcher vers le port. Il ferme la fenêtre, prend la soupe et éventuellement les cachets qu’on lui avait préparés et s’endort.

Il rêve qu’il est sur le port. Avec les autres. Visages de profonds. Gros. Les yeux globuleux. Limite des branchies à l’arrière des joues. Ils se dirigent vers le quai en pierre, ils sont tous là, une foule qui fait la queue pour plonger dans la mer. Il est pris de frayeur mais entrainé par la foule il se trouve à plonger aussi. Ils nagent sous l’eau (brasse) en direction d’une petite ile qui présente sous l’eau une sorte de caverne. On distingue également des restes de colonnades antiques sous la mer. La grotte sous marine abrite une masse gigantesque. Le héros essaie n’en distingue que des parties qui ne semblent avoir aucun sens. Soudain une masse ronde énorme s’entrouvre sur un globe oculaire énorme qui le fixe !

Réveil en sursaut. Impression encore plus horrible. Il se dit qu’il devient fou. Soudain il regarde le lit. Il est plein d’eau. Ses vêtements sont trempés. Il y a des traces de pas humides de la porte au lit. Eventuellement quelques algues.

Il s’habille de vêtements propres. Le petit village a repris un air calme et ensoleillé, presque charmant. Chacun vaque à ses occupations. La tenancière le salue. Il est à la gare. Demande quand part le prochain train. Le lendemain. Il achète une bouteille d’alcool, s’enferme dans sa chambre, bloque la porte, écrit une lettre. Le soir arrive. De nouveau la brume semble envahir le village. Ils voient des formes qui s’avancent en nombre vers le port. On frappe à sa porte. Pour lui apporter une soupe. Il ne répond pas. Bruits d’étonnement et de contrariété de l’autre coté. Il a peur. Il entend qu’on utilise une clef pour ouvrir. Mais il a bloqué la porte avec un meuble. A la fenêtre il voit des masses se diriger vers l’hôtel. Un martèlement sur la porte. On l’appelle. Puis des bruits pour défoncer la porte. Une sorte de litanie arrive à ses oreilles « le dormeur doit se réveiller ». La porte commence à éclater en son milieu. Il prend un revolver qui était dans son bagage, regarde avec anxiété le trou dans la porte qui laisse entrapercevoir des visages immondes de profonds. « Le dormeur doit se réveiller ». Il se tire dessus.

La lettre « ces rêves ne sont pas les miens ! C’est sous Son influence que je rêve. Il veut que je Le réveille pour je ne sais quel immonde dessein ! Et je ne sais comment me soustraire à Sa volonté »

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17/10/2006 10:44 nyko
18/10/2006 22:54 Arronax
Reste plus qu'à découper tout ça! ;o)

Bon courage!
19/10/2006 14:27 nyko
oué normalement je fais mes bédés moi meme alors je n'ai pas l'habitude d'écrire des scénars. Mais si quelqu'un est intéressé, je veux bien m'y coller plus sérieusement (j'ai des idées de découpage déjà). L'idée était avant tout de voir si l'histoire pouvait intéresser et ensuite, le niveau de détail dépend aussi de la liberté que veut avoir le dessinateur.
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