L'Homme sans âge - Premier chapitre : 1999 par Casabd

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L'Homme sans âge - Premier chapitre : 1999

A l’approche de Noël 1999, avant les vacances, dernier cours de physique. Vincent rêvasse dans l’amphi.

Il se rappelle de l’apparition inopinée d’un homme tombant dans la rivière au cours d’un pique-nique familiale (flash-back), quelques années plus tôt. Cet homme n’est autre que le professeur de physique, Christian, en contre-bas de l’amphi. Il ne se souvient plus de son passé mais a su rapidement acquérir de formidables connaissances en physique.

Fin du cours, Vincent et Marie, sa petite amie, parle du repas de dimanche après Noël qu’ils passeront avec les parents et un couple qui n’est autre que le professeur et sa compagne Virginie.

Du fait de l’événement survenu au pique-nique, des liens se sont formés entre cet homme et l'étudiant encore plus qu’avec le reste de la famille.

Sur la route du retour, le prof ramènant le couple chez eux en Normandie, Vincent manipule un objet qui lui rappelle des souvenirs (flash-back disséminé tout le long du chapitre : ici, il joue, étant jeune, avec ses grands-parents). Le retour se passe sans encombre. Le prof dépose la copine en ville. Au même moment, une vieille dame et une jeune femme descendent d'un bus.

La voiture continue en se dirigeant chez le professeur, en campagne, avec Vincent, puisqu’il habite chez ses parents, voisins du prof. De la maison, l'étudiant se dirige chez lui à pied, par un raccourci sur un chemin de terre, parsemé d’embûches, qu’il évite par cœur…

Le dimanche 26 décembre 1999, tout est féerique chez Christian, en ce lendemain de Noël, les six personnes dînent sans problème, mis à part, la forte tempête qui secoue l’ouest de la France en cette fin d’année. L’orage claque de tant à autre, mais rien ne perturbe la bonne ambiance à table : dinde, vin et bonne humeur… Vincent a oublié les photos de ses 20 ans. Alors que celui-ci est occupé, Marie se propose d’aller les chercher à pied, le père de Vincent, Gérard, vient l’accompagner par ce grand vent, en prenant la voiture. Il n'y a pas loin mais mieux vaut être prudent...

Ils sont quatre maintenant à table. Puis la foudre s'abat pas loin de la maison, suivi d'une coupure de courant. Grand silence, plus de tempête, le vent ne bat plus les volets. Christian allume les bougies, en attendant le retour du courant. Pas grave, on peut continuer. La copine et le père de Vincent ne reviennent pas. Inquiet, le jeune homme téléphone de son portable mais pas de réseau, il essaie sur le fixe de Christian pas de tonalité. Pendant ce temps, le professeur tente de trouver le groupe électrogène pour éclairer un peu plus la maison.

Comme le temps s’est calmé, Vincent décide d’aller chez lui par le raccourci. Manque de pot, il ne reconnaît pas le chemin, se trompe de direction et tombe à terre plusieurs fois. Une fois arrivé chez lui, le costume délabré, dans l’obscurité, il ne parvient pas à entrer par derrière la maison. Tout a changé, semble-t-il.

Après dix minutes de recherche et d’incompréhension, il est rejoint par Christian, venu avec une lampe. Ne comprenant pas ce qui se passe, ils appellent Marie, de plus en plus fort. Puis la maison voisine s’éclaire, et la porte s’ouvre. Un vieil homme, à l’apparence méfiant, leur fait signe de venir. Il leur indique que Marie ne va pas tarder à arriver et qu’il est inutile d’alerter les voisins. Perplexes, ils entrent chez lui. L’intérieur est très vieillot, pauvre. Un chien fatigué dort près de la cheminée. Ils s’assoient et le vieux leur dit qu’ils sont venus plus tôt que prévu, et que la mission risque d’être délicate à mener. De plus en plus déroutés, ils lui demandent de s’expliquer. A son tour suspicieux, il s’apprête à poursuivre quand un bruit de moteur se fait de plus en plus proche. Le vieillard, apeuré, conduit les deux individus dans une cachette sous le lit (flash-back de Vincent, qui se cachait sous le lit pour jouer avec sa grand-mère). Le vieillard ouvre la porte et parle à des personnes, à l’accent étranger. Après plusieurs secondes d’attente, la porte se referme. Les deux cachés se relèvent. Vincent regarde autour de lui et fixe son regard sur un calendrier. Il est pris de stupeur. Il lit dessus : 1944 !

Il montre du doigt l'année à Christian. Il reste quelque secondes sans voix, le vieillard les écoute à part. Les deux hommes s'inquiètent gravement de la situation déroutante, parlent des femmes restées à la maison, de ce qu'ils leur arrivent. Le vieillard, Jean, prend son fusil. Vincent regarde autour de lui et comprend de moins en moins. Il sort de la chambre et voit un fusil braqué sur lui. Jean leur demande de rester gentiment. Christian devine à quoi il pense, que les hommes à la porte étaient des Allemands et lui dit qu'ils ne sont pas des collabos. Jean ne le croit pas et leur demande d'attendre Marie et les deux compagnons.

Pendant ce temps, les Allemands roulent le long de la forêt où se trouve la maison de Christian et voient de la lumière venant d'elle. Ils descendent et s'engouffrent dans le bois.

Marie et deux hommes arrivent chez Jean, se demandent qui sont ces inconnus assis à la table. Le vieillard explique, à tort, qu'ils sont collabos et qu'ils veulent faire capoter la mission. Vincent tombe sous le charme de Marie, l'autre Marie. Christian tente de s'expliquer et leur dit que deux femmes risquent de se faire prendre par les Allemands dans leur maison, car celle ci est éclairée à l'heure du couvre-feu! Mais les résistants rétorquent en disant qu'il n'y a aucune habitation dans ce coin.

Les Allemands s'enfoncent de plus en plus dans le bois et la maison se distingue nettement. Ils se disent qu'ils viennent sûrement de découvrir une poche de la résistance. Ils arment leur fusil...

(A suivre)

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01/03/2005 14:44 Casabd
Qu'en pensez-vous? Le style est sûrement maladroit puisque c'est une ébauche et je vais m'attaquer au dialogue une fois l'histoire finie. Quel est votre avis sur ce début de chapitre?
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