#1 29/12/2015 09:39:43

cordero
Chiure de gomme
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Le croquemitaine épisode 1

Bonjour. Je m'appelle David Lagneau. Je n'ai aucune expérience de la bd, mais je suis un grand fan des comic's et mangas. Bien que l'épisode 1 ne reflète certainement pas la façon dont se déroule une trame scénaristique de bd, j'ai tenté de créer une sorte de super héros (anti-héros), nourri aux anxiolytiques. Bref le héros (dans les autres épisodes (j'en ai écrit entre 6 et 7 sous forme de nouvelles)) prend finalement une place presque anecdotique laissant le champ libre à d'autres intervenants (enfin presque). (Ce n'est pas très compréhensible) mais bon...

N'hésitez pas à laisser des com's

Merci d'avance.

Un tout petit synopsis

Un enfant d?une dizaine d?années se fait martyriser par des ados pervers, dans une cabane putride, loin des regards, à l?orée d?un bois. Durant ce qui lui parait un cauchemar sans fin, il sera aidé puis trahi par celui  qu?il pensait être son seul ami, Théo. Jusqu?à ce qu?il se découvre des pouvoirs étranges, et une nouvelle identité : le croquemitaine.
Sous la forme d?un vampire, toujours vêtu de sa gabardine noire, il se fera le justicier des causes perdues. Aveuglé par sa soif de vengeance envers celui qui l?a trahi, il découvrira la supercherie du réel croquemitaine qui le tient comme une marionnette. A moins qu?ils ne fussent l?un et l?autre bien plus proche qu?il n?y parait?


                                                         Scène 1

Un enfant d?une dizaine d?années, se réveille en nages, dans une cabane. Face à lui se trouvent trois jeunes garçons d?un ou deux ans de plus que lui.
Il les voit trouble, et essaie de se mouvoir mais ne peut pas. Il se rend compte qu?il est attaché et, ces tremblements incontrôlés, que lui provoquent ses douleurs semblent venir des chaînes qu?il a aux pieds et aux poignés qui lui serrent les membres. C?est alors qu?il sent une brûlure qui lui provoque une souffrance bien plus accrue  que ces chaines rattachés à un pilier solide de la cabane? Celle-ci, soudaine le sort de sa prostration. Il voit parfaitement le garçon le plus proche de lui. Ce dernier vient d?écraser une cigarette sur le  bras droit du pauvre enfant le faisant hurler?

Le jeune garçon cynique :
Tu as mal ?

Un de ses collègues rie un instant, alors que l?autre baisse la tête, semblant dépité, avant que ne s?approche de l?enfant, un garçon, qui semble le leader du groupe, de par la peur qu?il provoque chez ces collègues qui semblent obéir à ses ordres lié par la crainte. Malgré tout l?un d?eux est plus spectateur, et à l?air un peu en retrait?

Le leader, s?approchant de l?enfant, a l?air aussi rusé et méchant qu?une hyène, dont il a hérité quelque peu des traits, malgré le fait qu?il soit plutôt joli garçon?

Il lève un bâton fait de bambou sur l?enfant enchaîné qui tente de se protéger en baissant la tête, recevant des coups d?une grande brutalité. L?enfant martyr, hurle à nouveau. Ses larmes embuent sa vision, et il a le goût amer du sang dans sa bouche, dont il crache un caillot sur le leader de la bande.

Le leader :
Oh le fou ! Tu me craches dessus. Je devrais te faire lécher mes sandales, mais je vais être clément. Si tu manges cette belette pourrie qu?on a trouvée dans la forêt, je te laisserais tranquille pour un temps?

Le leader sort la belette d?un sac en toile et la lance sur le pauvre enfant. La belette morte, décharnée assomme, de quelques vertiges, l?enfant enchainé, de ses relents d?une odeur putride dû aux quelques jours qu?elle a passée à moisir dans le sac?

Le pauvre enfant ne peut s?empêcher de vomir sur les planches solides du sol de la cabane ce qui fait rire aux éclats les deux garçons. Le plus en retrait, qui est pourtant le plus costaud, bien qu?un peu gras, tente de rire mais rien ne sort?

L?enfant enchaîné, se remet à pleurer?

Le leader s?approchant du pauvre enfant lui soulève la tête avec le bâton :
Regardez-le, comme il a peur, il me fait presque peine ! Hein que tu fais peine, morveux.

L?enfant sanglotant :
Pitié? Maman !

Le leader sadique :
Le pauvre petit, il veut sa maman? Comme c?est mignon? Comme c?est touchant, j?en ai les larmes aux yeux ! Dis-moi, et ton papa il doit être assez costaud pour nous flanquer une bonne raclée? Mais il n?est pas là, hélas ! Je pense que ce petit morveux veut un autre coup de bâton, pas vrai les gars ?

Le camarade du leader, alors que l?autre est prostré, se met à rire aux éclats.

Une chauve-souris est perchée au dessus des trois camarades. Elle est nichée dans un recoin du plafond de la cabane en bois. Elle a semble-t-il conçu un piège dans laquelle est empêtré sa proie, une autre chauve-souris.

Alors que la chauve-souris prisonnière se défait de ses liens de toile, les deux rongeurs se battent entre eux en émettant des petits cris stridents. Le rongeur qui fut prisonnier des toiles tombe au sol suite à cette lutte semble-t-il acharnée, alors que l?autre vole au dessus des têtes des tortionnaires?


Un des tortionnaires souriant et s?adressant au leader :
Hé, Juanito ! Finalement, et si on faisait bouffer du rat volant au fils à sa maman ?

Les deux garçons les plus cruels, rient tout en commençant à battre à coups de bâtons la chauve- souris tombée au sol?
Alors que celle-ci s?envole par la porte entrouverte de la cabane, les deux garçons se mettent en chasse et sortent de celle-ci, nichée au coin d?un grand et large chêne majestueux

Pendant ce temps, le jeune adolescent en retrait, profite de ce court instant et s?approche de l?enfant enchaîné. Il met son doigt devant sa bouche pour lui dire de se taire,  puis il le défait de ses liens?

Alors que l?enfant qui fut enchainé se lève difficilement, l?adolescent costaud le tient par l?aisselle alors que le martyr allait choir?

C?est alors qu?entre le leader, qui est fou de rage lorsqu?il voit que l?enfant et l?adolescent. Il dévisage ce dernier.

Juanito ;
Espèce de traître, tu as fait l?erreur de ta vie !

Le jeune adolescent frappe Juanito de toutes ses forces et celui-ci tombe à terre? Alors que le second tortionnaire entre dans la cabane, l?adolescent le pousse violement contre la porte de la cabane,  tout en maintenant l?enfant, fermement par les aisselles? 

Alors qu?ils sont hors de la cabane, dans cette immense forêt, l?adolescent s?adresse d?une voix essoufflée à l?enfant?

L?adolescent :
Tu peux marcher, petit ?

L?enfant lui fait un signe de tête affirmatif ; Les deux garçons entament leur route dans cette forêt à la fois magique et ténébreuse?

                                                            Scène 2

Juanito, se relève un énorme bleu, sur la joue. Fou de rage il jette son bâton de bambou hors de la cabane?

Juanito s?adressant à son collègue :
Allez viens, Jean-Michel On va les retrouver? Ce merdeux de Romuald? Il va le regretter amèrement ! Il va voir comment on traite les traîtres hein Jean ?

Jean-Michel fait un signe de tête affirmatif en serrant les dents de colère?

Les deux adolescents marchent depuis un moment, c?est alors que l?enfant tombe au sol, il suffoque?

Il entend vaguement l?adolescent?

Romuald :
Tiens bon David, on y?est presque?

L?enfant tente de se relever? C?est alors que Juanito arrive. Il court en direction des deux garçons. Lorsque une des chauves souris qui était dans la cabane vole jusqu?à lui et le mord au cou.

Juanito hurle puis se met la main sur le cou et voyant celle-ci pleine de sang, il devient pâle. Puis ses canines deviennent pointues et coupantes? Il a maintenant le teint blafard et des veines stridentes et bleues lui parcourent ses membres visibles ainsi que le visage. De plus il a un regard lumineux semblant vidé de toutes émotions. Il ne pense qu?à une chose en ce moment, il veut, il a besoin de sang?

Juanito d?une voix d?outre tombe qui ne parait  pas la sienne :
Le sang?  Le goût du sang?

Juanito se jette sur Jean-Michel  et alors qu?il arrache la joue du bourreau qui est le plus proche de lui, l?enfant martyr se recroqueville sur lui-même autant qu?il peut. Malgré le soutien de Romuald il ne peut se mouvoir?.

Alors qu?il n?a plus la force de se mouvoir il n?entend plus les hurlements sauvages de Juanito, ni les cris de détresse de Jean-Michel. Il se met à pleurer la tête penchée?

L?enfant se réveille en nage dans son lit?

Une voix féminine douce et tendre :
Tu as encore fait un cauchemar, ce n?est rien mon petit, maman est là,

L?enfant :
Maman, j?en peux plus, aide moi je t?en supplie, maman?

S?apercevant à la faible lumière lunaire que ce qu?il pensait être sa mère est en fait un squelette avec un voile, vêtu d?une robe déchiré, il hurle?
                                                    Scène 3

La lumière de la chambre s?allume, hors il est à nouveau dans la cabane de ses tortionnaires, qui ne sont plus là? Mais il a à nouveau les chaines aux pieds?

Alors qu?il est recroquevillé sur lui-même sanglotant, depuis quelques secondes qui lui paraissent une éternité, il sent une petite tape sur l?épaule.
Face à lui se trouve un adulte, vêtu d?une ample cape noire.

L?enfant essaie de reculer, voyant l?apparence étrange de cet homme au regard à l?impressionnante luminosité bleue.
L?homme défait l?enfant de ses chaines d?un simple geste de main de laquelle émane une intense lumière.

L?enfant est ébloui un instant puis lorsqu?il distingue à nouveau les choses. Il s?aperçoit qu?il n?a plus aucune blessure et surtout que l?homme qui l?a libéré et apparemment soigné de ses blessures n?est plus là?

Il y?a une clé à terre et un mot griffonné à la main?

L?enfant lit le mot?

Voix off :
Tu es là depuis trop longtemps. N?as-tu jamais voulu en finir avec ces cauchemars qui hantent tes nuits ? Prends cette clé, tu sauras en temps voulu à quoi elle te servira. C?est moi qui suis venu à ta rencontre. Mais sois prudent car je ne peux pas agir en ces lieux. Cette clé que tu as à portée de main, toi seul peut t?en servir. Si je te disais en cet instant la raison pour laquelle je ne peux pas intervenir, tu risquerais d?errer à jamais dans les limbes de tes cauchemars. Les chaines que tu avais aux pieds, ce n?est pas tes tortionnaires qui les ont placés. C?est ton inconscient car tu as quelque chose d?important à faire en ces lieux, avant d?entamer réellement ce pourquoi j?ai laissé ce mot. Cette puissance que tu détiens est bien plus forte que tes cauchemars ou même que ses images et ce qu?elles représentent. Un pouvoir, bien plus grand que tu ne le penses, coule en tes veines? Tu sauras et apprendra bien des choses au fil de tes rencontres.

L?enfant descend prudemment l?échelle bancale en bois qui mène dans la forêt?
Il marche un moment dans cette luxuriante et magnifique forêt. Des lucioles viennent le bercer dans cette atmosphère qui fut autrefois si lugubre?


                                                  Scène 4

Alors que l?enfant marche dans la forêt, le temps s?obscurcit, les nuages s?amoncèlent et une brume épaisse commence à apparaître. Juanito, le seul des trois garçons qui l?avait séquestré, encore en vie, du moins le pense-t-il, sort de sous la terre devenue boueuse, par une pluie dense soutenue par des éclairs et le tonnerre qui gronde sous un ciel couverts de nuages pourpres et épais couvrant le ciel. Il avance d?un pas lent, emplie de boue. Il a les yeux révulsés, les membres convulsés et pousse des gémissements semblant recéler une terrible souffrance?

L?enfant essaie de courir mais sa peur et son angoisse sont si grandes, qu?il ne peut se mouvoir?

Il voit alors Romuald derrière Juanito. Il lui plante un pieu dans le dos. Juanito pousse un hurlement qui pénètre les bois denses de cette forêt qui lui font échos?.

Puis Juanito tombe à terre en forme de doudou crasseux cousu, à la main vulgairement, en forme de lapin?

David court à la rencontre de Romuald  qui est à terre, couverts de morsures et de boue?

David pleure à chaudes larmes devant le corps presque inerte de Romuald?

Romuald :
Juanito m?a mordu, je vais me transformer à mon tour. Prends le pieu et enfonce-moi le dans l?abdomen?

David :
Je? Peux pas, tu? tu es mon ami?

Romuald agonisant :
Je souffre. Fait le pour moi, je t?en supplie?

L?enfant pleure et voyant Romuald qui commence à se transformer il prend d?une main tremblante le pieu à ses côtés et l?enfonce profondément dans le corps de ce dernier?

Il pleure à chaudes larmes?

David :
Pardonne-moi Romuald?

Romuald, alors qu?il reprend son apparence normale dans un dernier soupir esquissant un léger sourire affectueux vers David?

Romuald :
Ne pleure pas, petit con? Merci?

David est seul. Il vient de perdre son seul ami, inattendu, dans ce cauchemar?

L?enfant se retrouve à nouveau dans sa chambre. Il est en nage. Il se dirige, inquiet vers la porte de la petite chambre terne et éclairé seulement par un croissant de lune resplendissant dans cette nuit pourtant dénuée d?étoiles.

Il longe un couloir aux belles tapisseries, jaunies par le temps et l?usure. Il se retrouve face à une porte entrebâillée. Il la pousse inquiet et se retrouve dans un grand salon presque vide.

Seul un homme d?imposante stature, en train de boire une bouteille de whisky se trouve là. Il distingue l?homme qui tient un cadre en mains. Sur la photo il y?a l?homme, une belle jeune femme et un petit garçon à l?image de cet enfant mystérieux qui semble se chercher encore.

L?enfant hésite puis?

L?enfant :
Papa ?

Alors que des larmes de l?homme gouttaient sur la photo, celui-ci jette fou de rage sa bouteille de whisky à terre?.
Puis il prend un révolver qui était sur la table et le pointe sur sa tempe.

L?enfant affolé, se jette sur l?homme. L?enfant s?affale au sol mais il ne ressent aucune blessure. Le révolver est parti des mains de l?homme, celui ci le fixant d?un regard d?incompréhension?

L?enfant prend le révolver de l?homme puis s?évanouit?
                                   
                                                         Scène 5

L?enfant se réveille au pied d?un arbre. Celui là même auprès duquel était nichée la cabane? Il voit à terre une chauve-souris?

Alors que David s?apprête à monter dans la cabane, mais lorsqu?il se retourne et ne voit plus la chauve souris. Là où elle se tenait à terre se trouve une femme étrange. Celle-ci tire l?enfant par les pieds avec toute sa hargne. David tombe violement sur le sol.

La femme est au dessus de lui, le regard perçant et d?une luminosité rouge intense. Elle est vêtue d?une longue robe noire.

Alors qu?elle s?apprête à lui enfoncer une faux dans le corps une poigne puissante l?arrête. L?enfant voit le même homme, qu?il avait vu dans cette grande pièce et qui avait l?air si triste?

L?homme hurle :
Tu ne me l?enlèveras pas à nouveau, sorcière !

La femme mystérieuse prend l?homme par le cou le soulevant de terre, alors qu?il est beaucoup plus imposant que la frêle et belle jeune femme. Puis elle le jette violement au sol.

David reste prostré un moment. Puis voyant l?homme se débattre avec la sorcière, avec acharnement, son courage revient. Il monte rapidement l?échelle bancale qui mène à la cabane. Il y?a un coffre?

Il tente de l?ouvrir mais s?aperçoit qu?il est fermé à clef. Il repense à cette clé qu?il avait trouvée avec le mot griffonné dans un de ses cauchemars?
L?enfant sort la clef de son pantalon usé, il ouvre le coffre et y trouve un bâton de bouleau de chêne. Il regarde par la fenêtre et alors que la sorcière s?apprête à enfourcher le brave homme il dirige son bâton sur celle-ci et elle disparaît en fumée tout comme l?homme.



                                                    Scène finale

Le sceptre en bouleau disparaît des mains de l?enfant et se transforme en une poupée en épouvantail?

Une voix étrange résonne dans la pièce mais il n?y a personne?

Voix off :
Sais-tu ce que représente cet épouvantail ? C?est son reflet, tel l?épouvantail protège les champs des corbeaux, celui qu?on appelle le croquemitaine serait à son image chassant les rêves, pour leur nuire et construire ces affreux cauchemars. Les cauchemars qui te hantent depuis si longtemps, ne sont qu?une part de ce qu?il représente. Le croquemitaine est bien plus. A bientôt mon petit?

S?ensuit un rire glacial de cette voix. L?enfant reconnaît cette voix, c?est celle de la sorcière?

David :
C?est vous la sorcière ! De qui parlez-vous ?

La sorcière :
Mais de ton grand ami bien évidement? Pourquoi crois-tu qu?il t?a libéré. Pourquoi crois-tu qu?il t?aurait menti ? C?est un des dons du croquemitaine, d?autres qualités, comme celle-ci que tu n?as pas  eut la chance de voir.

David :
C?est impossible, c?est... Romuald est mon ami?

C?est alors que l?enfant s?aperçoit que l?épouvantail n?est plus là. A sa place se trouve l?homme au regard perçant, avec son long manteau noir. Il est assis sur ce beau fauteuil ancien. Il prend un bol empli de sang, une goutte lui glissant des lèvres qu?il s?essuie vulgairement d?un revers de manche. Puis il se met à fixer David?

L?homme calme :
Ha c?est ton ami?

Puis l?homme se lève et prends un bâton fou de rage il le fracasse contre la table à ses côtés. Il donne des coups?

L?homme :
Il te regardait pendant que tu te faisais battre ce chacal, espèce de p?tit morveux. Il n?a pas levé le p?tit doigt ! Jisquerlatof Moesbalti ! Eterniazot Adelkum !

L?homme redevenu calme se rasseyant doucement :
Imbécile ! Tu es bien trop crédule? Mais je te laisse, du moins? pour cette fois?

L?homme disparaît dans un nuage de fumée?

Il y?a un petit grimoire usé à terre. L?enfant hésite puis la prend d?une main tremblante et l?ouvre en son milieu où il y?a un marque page?

Il distingue l?image floue d?un vieil homme habillé tel un moine, une capuche sur la tête?

L?image :
C?est moi qui ai écrit les lettres, c?est tout ce que tu as à savoir de moi pour l?instant, mais je vais te donner un indice pour sortir d?ici. Je peux agir par toi, car nous sommes liés en quelque sorte et c?est la raison pour laquelle nombre de fois je n?ai pu intervenir que par ton biais. Tu comprendras donc qu?une force étrange et maléfique tente de te détruire tout comme elle à tenté de me détruire moi et une autre personne. Garde précieusement ce petit grimoire avec toi et je pourrais te venir en aide, du moins autant que les moyens m?en sont accordés? Bon regarde le miroir et surtout crois en ce que tu vois et plus encore en ce que tu ressens vis-à-vis des images qui défileront?

L?enfant se dirige vers un vieux  miroir poussiéreux bâti dans le bois et aux reliures dorées?

Il regarde dans le miroir et  voit son père dans la salle de musculation qu?il avait délaissé pour un temps. Il n?y a personne dans la salle, juste des bancs, haltères et divers appareils derrière lui. Il en sort, tire le rideau de fer qui ferme la salle, puis dans cette nuit étoilé il regarde en direction de l?enfant, comme si celui-ci était une de ces étoiles scintillant dans le ciel?

L?homme :
Merci, fiston?

L?enfant des larmes mêlées de joie et de mélancolie l?observe avec tendresse?

L?homme comme si il pouvait distinguer son fils, par delà les étoiles qui scintillent, s?essuie une larme puis reprend son sourire, l?air amène?

David, l?enfant disparaît serein?

L?homme au regard percant est de nouveau sur le fauteuil.
Il  fume une cigarette, et esquisse un sourire indéfinissable?

L?homme :
On se reverra mon pote, on se reverra?

Voile noir?

Fin de l?épisode 1.

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