Voici, enfin venu le nouvel « entre 4 planches » avec un auteur que  j’apprécie tout particulièrement puisqu’il s’agit de mister Fran6co Ahaw  que nous appellerons ici « kouz » ou « kouzkouz ». (malgré le fait que nous n’ayons aucun lien de parenté)

Salut Kouz, comment vas-tu ?
Héhé salut kouzkouz ! Ca va bien merci et toi ? La bess ? Et la p'tite famille ça va ? Aaaah c'est bien c'est bien.

Dis-moi, kouzkouz, est-ce qu’on aura enfin la chance d’avoir une version papier de ton projet « l’appel du Didgeridoo » cette année ? 2011 sera la bonne ?
Mais comment ça kouzkouz, tu n'es pas au courant ?!
Voyons, L'Appel du Didgeridoo est DÉJÀ sorti sur papier ! 
Pour se la procurer, et même lire les 30 premières pages en-ligne accompagnées de samples audio et suivies d'une trentaine de pages de fan-arts, il suffit de cliker ici : http://didgeridoo.webcomics.fr


Peux-tu présenter le projet aux lecteurs qui n’en auraient éventuellement jamais entendu parler ?

L'Appel du Didj'
est une BD humoristique et didactique sur le plus vieil instrument de l'humanité : le Didgeridoo.

On y suivra les aventures de Didier qui ne connaît pas cet instrument bizarre jusqu'au jour où il l'entend dans un parc.
De rencontre en rencontre il va apprendre à en jouer, à s'en fabriquer lui-même-tout-seul-avec-ses-10-petits-doigts et il va découvrir la culture d'origine du Didgeridoo : celle des Aborigènes du Top-end australien.
Tout cela sous les moqueries et quolibets du petit chien futé, Ridoo.

La BD fait plus de 100 pages, suivie d'une vingtaine de pages bonus.


Ce n’est pas la 1ère BD didactique que tu produis (je fais référence aux Codex que tu as réalisés auparavant), d’où te vient cette envie de partager tes passions et instruire au passage (toujours avec cette touche d’humour bien dosé) ton lectorat ?
Etant toujours amateur dans l'univers BD, j'ai la chance de faire ce qui me plait :-)
Or lorsque j'ai une passion (que ce soit l'univers des Mayas ou celui des Aborigènes), j'aime en apprendre plus sur celle-ci... Mes livres de chevet ne sont ni des romans ni même des BDs mais le plus souvent des livres de documentation historique, archéologique ou ethnologique (waouw!). J'absorbe toutes ces pages un peu rébarbatives en fronçant les sourcils, et j'essaye de faire ressortir leur essence en BD en tirant sur les zygomatiques .
En fait je me rends compte que j'aime bien lier plusieurs domaines ensemble (dessin et musique, culture et humour, etc)... l'un servant souvent de forme pour faire passer l'autre en fond.

Ta production recèle de petites pépites, de choses conceptuelles (« l’éventail », « les codex »,   ou « l’appel du Didgeridoo ») atypiques sur le fond ou la forme… La BD « classique » ne t’ intéresse pas d’un point de vue « réalisation » ?
Merci pour les pépites... ça doit être parce que je mange des cookies au p'ti dèj !
Non, je ne tourne pas le dos à la BD « classique ». Mais c'est vrai que j'ai souvent tendance à pousser les concepts de mes projets un peu loin, jusqu'à des fois les produire sous une forme bizarroïde... Après quelques déconvenues liées à la forme (stockage pas évident, peu de visibilité sur un stand, temps et coût nécessaires à la réalisation) j'essaye au maximum de me restreindre à des formes classiques dorénavant.

Contrairement aux Codex ou à l'Eventail, L'Appel du Didgeridoo est constitué de pages en format A5, attachées d'un côté et que l'on pourra tourner avec les doigts ! Tout ce qu'il y a de plus classique donc :-)
Pour le fond par contre c'est vrai que c'est encore hors des sentiers battus, mais je n'y peux rien si c'est là que se trouvent les choses qui me passionnent.


Si l’on revenait un peu en arrière ? Comment tout a commencé ? ( je veux tout savoir: du 1er gribouillis jusqu’au trait fluide et si expressif qui caractérise actuellement tes travaux. As-tu suivi une formation ?
Le 1er gribouillis, je pense que comme tout le monde c'était à la crèche... peut-être même sur les murs de la crèche ?
Mes premières BDs datent de l'école primaire où mon frangin et moi nous amusions à dessiner au crayon de nouvelles épreuves gores pour Fort Boyard. Des séquences courtes à base de pièges, de blessés, de tigres, de nanas en maillots mouillés, de nains, gros chauves et vieux barbus ... Fort Boyard est le décor idéal pour un BDaste en herbe !
Au collège et au lycée, comme tout bon dessinateur qui se respecte, j'ai usé mes mines sur les tables d'école où j'ai plusieurs fois été démasqué par le prof que j'étais en train de caricaturer.
Pas de formation spéciale donc, juste que j'ai toujours aimé dessiner et que j'ai toujours dessiné.

Peux-tu nous présenter « Arakien & Wéwé » ton projet « sur la toile » ?
Oui je le peux.

Comment ce projet s’est-il monté ?
Arakien & Wéwé sont les mascottes que j'ai créé pour Sur-La-Toile.com  début 2008.
Sur-La-Toile.com est une web-communauté axée sur les sciences, le dépannage informatique et la zététique.
En fait il y a un lien avec mon précédent projet BD Yamaya2012  : ce dernier traitait du 5e Soleil Maya et de la désormais fameuse date fatidique 21/12/2012... je surfais sur le web pour en savoir plus, en me méfiant des sites New-Age qui pullulent sur le sujet... et je tombe sur la section Zététique de Sur-La-Toile. Je m'inscris et tombe accro' à ce site. J'y fais quelques dessins et photomontages pour le fun (lien : http://bloggy.blog2b.net) et suis vite catalogué comme le dessinateur/artiste de SLT.
Quelques années plus tard, le web-master de Sur-La-Toile m'a demandé de créer les mascottes.

En vis-tu ?
Oui (quelle chance !)


Quelles sont tes principales influences BD?
Si on considère comme moi que les codex des Mayas sont des ancêtres sacrés de la BD, alors je pense qu'ils seraient mon influence principale.
C'est de la décortication du codex sobrement nommé Codex Tro-Cortesianus (ou Codex Madrid) qu'est né mon style d'aujourd'hui... avec des inspirations Manga-marrant genre DrSlump de Toriyama (mais je ne lui arrive pas à la cheville malheureusement).
Corto Maltèse – Mû (Hugo Pratt) m'a fait découvrir ces codex Mayas ... C'est cette BD qui fût le déclic pour ma passion et mon voyage en Méso-Amérique (et les Mystérieuses Cités d'Or bien avant aussi).
J'aime beaucoup le trait de Mike Mignola et les thèmes qu'il aborde dans ses séries HellBoy et BPRD.
Ou bien encore le trait de Toppi.
Gaston Lagaffe sera toujours pour moi une très très grosse référence également (y'a une part de Gaffophone dans tous les instruments bizarres auxquels je joue).
Les univers « illusions-d'optique » des BDs de Marc-Antoine Mathieu me fascinent (j'adore les illusions d'optique!).
Et je pense que je pourrais construire ma future maison en briques de Fluide Glacial tellement j'en ai !

Un p’tit mot à propos de ton matos ?
Mon matos est réduit à un minimum. J'aime bien l'idée de pouvoir dessiner dehors lorsqu'il fait beau, ou ailleurs que chez moi lorsque je suis en déplacements.
Je dessine donc sur un cahier de croquis Canson à spirales avec un critérium jetable.
J'encre avec un stylo-feutre noir de chez Carrouf'. Et je gomme le crayon avec une gomme mie-de-pain que je garde dans une tétine de biberon. On s'en fout dans quoi je garde ma mie-de-pain mais c'est juste pour évoquer mon fiston dans cette interview :-)
Pour ceux qui ne connaissent pas la mie-de-pain, c'est génial car ça ne laisse pas de chiures de gomme partout !
Ma table à dessin est la planche à repasser (véridique!).
Bon, ça c'est la première partie du boulot... ensuite je scanne, je retouche et je colorise sur Totoshop avec une tablette graphique.

Parle-nous de cette passion qui t’unit aux peuples Maya et Aborigènes, comment en es-tu arrivé, là?
J'étais allé en Australie en 1992 pour voir pour la première fois ma cousine et mon oncle. Là bas, j'ai vu de magnifiques gravures sur roches bordant la loooooooongue route reliant Perth à Broome, et j'ai découvert le rock-band Aborigène emblématiqueYothu-Yindi qui s'accompagne d'un excellent joueur de Didgeridoo.
Ma passion pour les Aborigènes est donc née sur leurs terres grâce à leurs gravures et leur musique.
Pour les Mayas, c'est l'inverse : j'ai découvert cette culture dans les livres puis je me suis rendu sur leurs terres pour en apprendre d'avantage. J'ai été littéralement subjugué par le graphisme du Codex Tro-Cortésianus. Certains personnages ressemblent à Homer Simpson :-) il y a un côté très contemporain et très exotique à la fois. Et il y a aussi un côté mystique, magique, étrange... un code à décrypter à travers des symboles graphiques. C'est un art sacré !
J'ai donc bossé tout l'été 1995 pour m'offrir un voyage là-bas avec un ami, sac à dos, bus, stop, hamac, temples, tacos, téquilla et autres.
C'est finalement à travers les dessins (et la musique) de ces peuples que j'en suis venu à les découvrir !



Tu as réalisé deux planches que j’apprécie particulièrement , il s’agissait de l’adaptation d’un texte : « l’homme squelette » (j’invite tous les lecteurs à se ruer sur ta galerie et découvrir ces planches, si ce n’est pas déjà fait) 
Existe-t-il un ouvrage regroupant ce conte ainsi que d’autres textes du même calibre ( si oui, peux-tu nous donner le titre du bouquin et l’éditeur ?)
L'Homme Squelette a été publié dans le Recueil BDA 2009 :-)
Sinon d'autres contes de ma série Nouveau Monde sont parus dans Puissance Maximum 

J’aimerais que tu nous parles de ton arlésienne « YAMAYA 2012 » ,  un magnifique projet qui sentait le chef d’œuvre à plein nez, pourquoi as-tu abandonné ? Etait-ce trop ambitieux ?
Héhé ! Oui, c'était clairement trop ambitieux pour moi tout seul... surtout au stade où j'en étais dans mon « évolution BDaste » à l'époque.
Le pitch c'est que les Mayas n'ont pas disparu : ils sont en fait partis sur la Lune pour observer l'humanité de là-haut et pour les aider à passer le cap du 5e Soleil (la fin d'un Grand Cycle)... Sur Terre tout va mal : catastrophes naturelles, dérèglement magnétique, affolement du règne animal. Une mission retourne sur la Lune pour tenter de régler tous ces problèmes. Bien sûr, ils vont tous se rencontrer, là-haut...
Bien drivé par un éditeur je pense que ça aurait pût bien marcher, mais aucun n'a été tenté, tant pis.
Figure-toi que j'ai passé des gros cartons plein de gribouillages d'étude pour Yamaya à la poubelle tout récemment lors de mon déménagement !
Ca m'a fait tourner la page : Yamaya c'est derrière... mais j'ai quand même eu un gros pincement au coeur en voyant la masse de boulot que j'avais produite à l'époque.
Cependant, même si ce projet ne verra jamais le jour, il m'a quand même ouvert des portes : grâce à lui j'ai pu participer à mes premiers festivals BD et rencontrer toute une clique de "dessineux" qui sont devenus de très bons amis.


La date fatidique approche à grand pas, comptes-tu retravailler plus tard sur ce projet titanesque? (voir le reprendre à zéro avec ta patte graphique actuelle?)  Ou vois-tu « 2012 » comme une date d’expiration ?
Non. Les 5 tomes de Yamaya2012 tels que je les avais storyboardés vont rester dans un carton (celui-là je ne le jetterai pas quand même).
Cela dit, ce n'est pas totalement enterré. En effet, Codex Itza et Codex Chok-Utoma sont des spin-of de Yamaya 2012, et ils existent bien réellement sur papier ! Et avant de me lancer corps et âme dans l'Appel du Didgeridoo, j'avais commencé à dessiner une série de petits contes pour enfants (et plus grands) situés chronologiquement après Yamaya2012 (donc après le passage au 5e Soleil).
Ces contes du Nouveau Monde reviendront peut-être sur le tapis une fois ma BD sur le Didj' bouclée.
Quant à la date de 2012 elle-même... elle ne veut pas dire grand chose à part dans la nouvelle croyance populaire (dérivant de courants New-Age). En effet, les historiens et archéologues ne s'accordent pas sur la date zéro des Mayas, donc encore moins sur la date de fin du grand cycle, surtout sachant que notre propre calendrier a subit plein de modifications au cours de l'histoire, le décalant d'autant plus par rapport à celui des Mayas.
Bref, 21/12/2012, une sorte de code magique à base de uns et de deux... ne repose sur rien de tangible.
De plus, même sans parler de transcription dans notre calendrier Grégorien (c'est-à-dire en évoquant la date butoir Maya originale 4piktun – 12baktun – 19katun – 19tun – 17winal – 19kin ( lien : http://yamaya2012.sur-la-toile.com/dossiers/html/001ad.htm ) plutôt que sa transcription Occidentale 21/12/2012), on ne sait pas ce que les Mayas prévoyaient pour ce changement de grand cycle vu que les conquistadores ont eu la brillante idée de brûler leurs écrits et d'interdire la diffusion de leur culture et connaissances.
Tout ça pour dire que je pourrais toujours faire une BD sur la fin du Grand Cycle si le cœur m'en dit, et ce après 2012 :-)

Il y a eu un virage graphique monumental entre  « YAMAYA » et « L’appel du didgeridoo », comment l’expliques-tu ? (D’un graphisme semi-réaliste, tu passes à quelque chose de plus « simple » tout en gardant une esthétique séduisante… Est-ce une façon de passer moins de temps sur tes planches ?)
Oui, c'est certain que ça fait passer bien moins de temps sur les planches !
Bien que ce soit un avantage non-négligeable, ce n'est pas ce qui a causé mon changement de style.
C'est juste qu'un dessin réaliste se doit d'être parfait dans les perspectives qu'il offre, les proportions et positions des personnages. Toute erreur est de suite remarquée (au détriment bien souvent de ce qui a été bien réussi... et je suis le 1er à m'auto-critiquer). Du coup, je dessinais sous tension... avec la peur du trait qui dérape, du point de fuite mal placé ou du détail du bras trop long. Je modélisais mes décors en 3D. Je dessinais mes personnages sur des calques séparés pour les repositionner par rapport aux bulles... bref, un travail titanesque pas très rigolo ni très percutant vu qu'au final mes persos semblaient tous avoir un balais dans le Q et mes décors fourmillaient de détails invisibles une fois ramenés à la taille d'une case de BD.
Avec les Codex et leur style graphique « Néo-Maya » je me suis régalé ! Pas de storyboard, pas de plan, pas de décors évolués ni de vues en contre-plongées... J'ai retrouvé le plaisir de dessiner, je pense que ça se voit et j'espère que ça procure au lecteur plus de plaisir à lire.
Avec Arakien & Wéwé, mon trait doit être rapide et sûr, simple et efficace, et surtout drôle. Ici pas de décors ! Que des personnages cartoon.
L'Appel du Didgeridoo s'inscrit dans cette mouvance. Cette BD compte plus d'une centaine de pages ! Je ne voulais pas perdre mon temps à chipoter sur le dessin des personnages d'une foule microscopique comme je faisais dans Yamaya... Il fallait aller droit au but ! Tant pis s'il y a des erreurs, il y en a toujours, qu'on chipote ou pas. Mais le but est d'avancer ! (sans faire n'importe quoi non plus, évidemment)

Donc oui, passer moins de temps, mais aussi s'éclater plus ! Je prends vraiment plus de plaisir à dessiner de façon plus ou moins intuitive plutôt qu'en essayant de rendre quelque chose de réaliste (ma participation au 1er NaWaK  m'avait d'ailleurs déjà ouvert les yeux à ce sujet).
C'est une des grandes libertés spécifiques à la BD, il faut en profiter !
Ce que j'ai appris de ces deux approches c'est qu'une belle case BD doit moins respecter la perspective et les proportions qu'une bonne composition (personnage, décors, mais aussi position, taille et forme des phylactères), et qu'une belle planche BD est moins un assemblage de jolies cases qu'une belle composition générale (au delà de la composition de chacune des cases).
Bref, maintenant je vois plus la composition de la planche, et celle des cases plutôt qu'une succession de « plans cinématographiques » esthétiques.



J’aimerais aborder un autre sujet à propos de ton œuvre : la couleur. Quelle(s) technique(s) utilisais-tu sur « YAMAYA 2012 » ? C’était, de mémoire, vraiment impressionnant voire virtuose.
Haha ! Non je suis fin nul en couleurs ! Je pense que tu as en tête cette image :


Mais à la couleur c'est Jojotonic, un coloriste pro que j'avais e-rencontré et qui avait fait un test couleur sur mes lignes.
Mes propres essais couleur sur Yamaya n'ont rien à voir !


Pourquoi as-tu abandonné la couleur au profit des niveaux de gris et du noir et blanc ?
Parce que je suis fin nul en couleur pardi !

Est-ce une simple stratégie pour réduire le coût de production de tes œuvres  (comme bon nombre d’entre-nous)  ou penses-tu qu’une bonne colo, c’est classieux mais terriblement long et chiant à réaliser ?
Les deux mon capitaine !
(mais mine de rien, la colo en niveaux de gris est aussi pas mal long et chiant à réaliser, soit dit en passant)

Y-a-t-il un ou plusieurs chef(s) d’œuvre(s) du 9ème art qui te gonfle(nt) particulièrement et si oui, le(s)quel(s)?
Euh... y'en a plein qui me gonflent, mais je ne les lis pas du coup.
Sinon, comme j'ai une formation d'archi, les gens me citent souvent Schuitten dans les conversations (bien qu'il ne soit pas archi comme les gens le pensent souvent)... bin je n'ai jamais trop accroché à son rétro-futurisme baroque et aristocrate... et son univers a fini par me gonfler du coup. Mais je ne le dis pas. *Oups*
Que penses-tu de la production actuelle (gros éditeurs et indépendants) ?
Rien de spécial...
C'est sûr que ça peut faire râler de voir une Nième BD d'héroïc fantasy toute moche et fade en tête de gondole de la FNAC alors qu'un petit bijou underground ne sera jamais lu que par une dizaine de fans... mais les indépendants ont aussi leur lot de belles bouses impossible à lire tandis que les gros éditeurs mettent aussi en avant des BDs de qualité.
C'est une réponse d'auvergnat (coucou Pain(t)) mais je ne sais pas quoi dire de plus n'étant pas un fin connaisseur en la matière

Un coup de cœur en particulier à nous faire découvrir ?
Sur le web, il y a ces BDs que je kiffe bien :
http://holes.webcomics.fr
http://godhatesusall.webcomics.fr

http://billysbook.webcomics.fr

http://bande-rats.webcomics.fr

http://www.abc.net.au/dustechoes/dustEchoesFlash.htm


Sinon en BD papier, j'aime particulièrement « Les Vaincus » de Billy Pranvinchèze... euh non, de Frantz Duchazeau, ou les BDs humoristiques et décalées de Goosens.


Il est temps de nous quitter,  je conclurai cette interview par ces deux questions au combien importantes : Que penses-tu de la nouvelles série de Jean-Luc Azoulay « Les mystères de l’amour » ?
C'est un très bon titre à l'eau de rose ! Il va faire un carton dans les chaumières des ménagères de plus de 50 ans !

Es-tu nostalgique du temps où José Arborait fièrement sa longue chevelure et plaquait 3 accords « playback » sur son clavier Bontempi  ?
euh... Kamoulox ?

Pour en savoir plus :  http://fran6co.sur-la-toile.com/

Interview réalisé par  Näamlock.