LE CERCLE DES MONOZYGOTES par kokox
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Titre : Le Cercle des Monozygotes
Format : One-shot
Genre : Thriller-Policier
Public : Ado, Adulte
Style Recherché : Réaliste - Eventuellement Noir et Blanc
Pitch
De retour d’un tournoi d’échecs dont il est très féru, Jean Geronimi, Commandant à la Crim’, débarque à la gare d’Austerlitz. Il est accueilli par Fiona Delorme et Boulan, ses acolytes capitaines. Dans le dernier compartiment d’un train de banlieue, on vient de trouver sur une banquette et une vitre du sang, beaucoup de sang, comme si une main démente avait dépecé quelqu’un. Aucun corps. Aucun témoin. Et surtout portes closes. Pour Géronimi, tarabusté depuis l’enfance par son obsédante anomalie rationaliste, cette nuit risque sans doute d’être la plus longue de sa vie.
Prologue - Ambiance
Versailles. Nuit noire. Imper grège. Il pleut dru sur la blonde. Pas un chat, une voiture. Le bitume détrempé et juste ses pas. Quelques rues encore pour rejoindre la gare. Et soudain derrière elle, un souffle. Un râle singulier, sporadique, angoissant. Elle accélère sa marche. Pas cette fois. Pas encore. Idiote, ce n’est rien. Ce bruit est dans ta tête. Il n’y a personne. Absolument personne. Le souffle se rapproche. S’éloigne. Joue. Cisaille un à un tous les nerfs. L’horloge est son allié. Elle court à présent. Son regard soudain brusqué. Phares éblouissants. Un camion freine, dérape, frôle. La gare. Le quai. Le premier compartiment. Elle grimpe là. A l’autre bout un passager unique. Un vieux monsieur bien habillé qui lit son journal. Sur le marchepied, elle épie encore. Fébrile. Mais plus aucun autre bruit que son cœur qui bat dans sa gorge. Elle avise l’heure. 23h44. Les portes se ferment. Le train démarre. Son ami est appelé. Elle dit sa frousse, sa panique. Qu’elle n’est pas folle. Qu’elle est complètement guérie de ça. Promis, il viendra la chercher à Austerlitz. Un tunnel. Les lumières clignotent. S’éteignent. Se rallument. Or voici que le vieux s’est levé. Et d’un pas menu se dirige inexorablement vers elle. Elle a à peine la force de balbutier « Non, non, n’approchez pas, par pitié ! ». Et puis encore, presque inaudible : « Mon Dieu, c’est lui, c’est lui ! ». Elle croit entendre encore le vieux s’exclamer “Allons, allons, n’ayez pas peur !”, au moment où le train pénètre dans le second tunnel. Les lumières clignotent à nouveau. Et s’éteignent complètement. Bientôt, là dans cette nuit absolue, on entend alors la blonde pousser un hurlement d’épouvante. Puis le calme revient.
- 23/07/2010 14:27 La Moule
- Je te souhaite de trouver un dessinateur, ça a l'air bien sympa ton truc ;)