BONJOUR, TRISTESSE par julianjuanlacasa

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BONJOUR, TRISTESSE

Synopsis : La singulière relation parmi Cécile, une jeune fille, et son père, à la France des années 1950.

Type de dessin recherché : Réaliste, mais il peut s'utiliser d'autre type.

Scénario : D'après le roman de Françoise Sagan.

(Le scénario est trop long, mais je peux laisser la moitié):

BONJOUR, TRISTESSE
(scénario pour une BD)

1.- Vue générale d’une plage, nous sommes à l’an 1954. Mais sur l’image il y a un livre ouvert, avec ce poème…
TEXTE POÊME : Adieu tristesse / Bonjour tristesse / Tu es inscrite dans les lignes du plafond / Tu es inscrite dans les yeux que j’aime / Tu n’es pas tout à fait la misère / Car les lèvres le plus pauvres te dénoncent / Par un sourire / Bonjour tristesse / Amour des corps aimables / Puissance de l’amour / Dont l’amabilité surgit / Comme un monstre sans corps / Tête désappointé / Tristesse beau visage. P. ELUARD (La vie immédiate).

2.- Vue générale de la plage, nous sommes à l’an 1954.
TEXTE : Sur ce sentiment inconnu dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse…

3.- Premier plan du dos et la tête de Cécile.
TEXTE : C’est un sentiment si complet, si égoïste que j’en ai presque honte alors que la tristesse m’a toujours paru honorable…

4.- Maintenant, premier plan du visage de Cécile, sérieuse mais a l’air intelligent. Il était habillée à le style des années cinquante, avec robe d’été.
TEXTE : Je ne la connaissais pas, elle, mais l’ennui, le regret, plus rarement le remords…

5.- Profil (par la côté à droite) de la tête de Cécile. On voit elle avec le regard fixe au fond, avec la même expression sérieuse d’avant.
TEXTE : Aujourd’hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres…

6.- L’autre profil (maintenant par la côté à gauche), et l’expression, comme toujours.
TEXTE : Cet été-là, j’avais dix-sept ans et j’étais parfaitement heureuse…

7.- Le père de Cécile, un homme de quarante ans, attractif et jeune malgré l’âge. Il s’approche où est Cécile. Il fait le salue. Elle, toujours sérieuse et avec indifférence, répondu.
TEXTE : Mon père avait quarante ans, il est veuf depuis quinze. C’était un homme jeune, pleine de vitalité, de possibilités…
--PÈRE : Bonjour, Cécile.
--CÉCILE : Euh… Bonjour, Papa.

8.- Au fond, on écoute les cris d’Elsa, la maîtresse d’eux. Nous voyons le chalet, bien petit au fond.
--ELSA : Monsieur !
--PÈRE : C’est quoi… ?

9.- Arrive Elsa.
--ELSA : Rien, monsieur. Je voulais savoir où étiez vous.
--PÈRE : Donc, ici. Où voulez vous qui nous pourrions y être ?

10.- Vue générale de la ville.
TEXTE : Il avait loué, sur la Méditerranée, une grande villa blanche, isolée, ravissante, dont nous rêvions depuis les premières chaleurs de Juin…

11.- Maintenant, Cécile en premier plan, et derrière d’elle est la ville. Elle regarde la mer.
CÉCILE (elle pense): Alors, j’ai connu Cyril, et nous avions quelques jours très heureux. Mais maintenant lui m’a quitté.

12.- Elle regarde son père (lui est au fond). Nous voyons maintenant la nuque d’elle.
--CÉCILE (elle pense) : Et aujourd’hui… Qu’est-ce qu’il veut nos dire Elsa ?

13.- Elsa, en plain général.
--ELSA : J’ai une arrivée à vous annoncer.
--PÈRE (off) : C’est qui ?

14.- Cécile fermait les yeux avec désespoir.
--CÉCILE : Oh là là ! Non ! Qu’est-ce que c’est… ?

15.- Elsa, toujours sérieuse et impassible, mais pas sévère, cria…
--ELSA : Dites-nous vite qui !

16.- Le père, en premier plan, dit-il…
--PÈRE : Anne Larsen.

17.- Maintenant, premier plan de Cécile, un peu fâchée.

18.- Le père voit sa fille, et a l’air préoccupé.

19.- Le père posa ses mains sur les épaules de Cécile. Elle ait l’air sérieux, presque fâché.
--PÈRE : Pourquoi es-tu si efflanquée, ma douce ? Tu as l’air d’un petit chat sauvage. J’aimerais avoir une belle fille blonde, un peu forte, avec des yeux en porcelaine et…

20.- Cécile réponde…
--CÉCILE : La question n’est pas là. Pourquoi as-tu invité Anne ? Et pourquoi a-t-elle accepté ?
--PÈRE : Pour voir ton vieux père, peut-être. On ne sait jamais.

21.- Cécile regarde son père. Ressemble-t-il avoir l’air sévère en parler.
--CÉCILE : Tu n’es pas le genre d’hommes qui intéresse Anne. Elle est trop intelligente, elle se respecte trop. Et Elsa ? As-tu pensé à Elsa ? Tu t’imagines les conversations entre Anne et Elsa ? Moi pas !

22.- Le père ressemblait préoccupé.
--PÈRE : Je n’y ai pas pensé. C’est vrai que c’est épouvantable. Euh, Cécile… Cécile, ma douce, si nous retournions à Paris ?

23.- Cécile pense pour elle-même, bien sérieuse…
--CÉCILE (elle pense) : Bon, encore elle n’arrivera pas… mais… j’étais si bien, si calme, avec mon père… et maintenant…

24.- Depuis plusieurs jours, Cécile était à la plage. Emmenait robe de baigne. Elle était allongée sur le sable, avec les yeux fermés.
TEXTE : Depuis plusieurs jours, à la plage…
--CÉCILE (elle pense) : Bon, mon père voulait attendre l’arrivée d’Anne à la gare de Fréjus, mais j’en voulais pas. Lui cueillit tous les glaïeuls du jardin comme bouquet de fleurs pour elle…

25.- Alors, Cécile écoute une voix d’homme jeune. Elle ouvrit un peu les yeux. Cet voix dit-il…
--CYRIL : Etes-vous morte ?

26.- En premier plan, le dos de Cécile. Au fond, Cyril.
--CÉCILE : Euh… non.
--CYRIL : De loin, vous aviez l’air d’une épave, abandonnée.

27.- Un petit flash-back. Cécile et Cyril dans un petit bateau à voile.
TEXTE : Dix fois, pendant la dernière semaine, mes brillants manœuvres navales avec le petit bateau à voile de Cyril nous avaient précipités au fond de l’eau…

28.- Le bateau tombe à droite.
--CYRIL : Oh là là !

29.- Cécile était bien mouillée, même que lui.
--CÉCILE : Désolée, Cyril… Moi…
--CYRIL : Ça ne fait rien, Cécile.

30.- Maintenant eux sont autre fois au même endroit. L’un à côté de l’autre. Cécile ressemble y penser, être préoccupée.
TEXTE : Nous étions si heureux… La chaleur, l’étourdissement, le goût des premières baisers…

31.- Cécile ouvrit les yeux tel qu’était effrayée. Premier plan de son visage. Écoutait un coup de klaxon.
BRUIT DU KLAXON : PÔÔÔÔÔ !

32.- Cécile s’éveillé vite pour s’en aller vers la villa, et quitte ensemble Cyril.
--CÉCILE (elle pense) : Doit être que le train d’Anne ne pas doit être arrivé…

33.- Anne Larsen était sur la terrasse, et elle regarde Cécile, que vienne d’arriver.
--ANNE : C’est la maison de la Belle-au-Bois-dormant ! Que vous avez bronzé, Cécile ! Ça me fait plaisir de vous voir.

34.- Cécile, calme et sérieuse, réponde…
--CÉCILE : Moi aussi. Mais vous arrivez de Paris ?

35.- Anne parle, toujours avec sourire au visage…
--ANNE : J’ai préféré venir en voiture, d’ailleurs je suis vannée.
--CÉCILE : Ah, bon.

36.- Après, au dîner, sont tous à table.
TEXTE : Après, au dîner, nous sommes tous à table…
--CÉCILE : Il n’a peut-être pas une forme d’intelligence courante, mais…
--ANNE : Ce que vous appelez les formes de l’intelligence n’en sont que les âges.

37.- Premier plan de Cécile, avec un petit sourire. Pense-t-il…
--CÉCILE (elle pense) : Anne, le côté lapidaire, définitif de sa formule m’enchanta. Certaines phrases dégagent pour moi un climat intellectuel, subtil, qui me subjugue, même si je ne les pénètre pas absolument.

38.- Cécile dormant au lit.
TEXTE : Le lendemain matin…

39.- Un rayon de soleil qu’il entre par la fenêtre. Est très lumineux.

40.- Le même rayon de soleil, ce fois est plus grand.

41.- Le rayon sur Cécile, qu’il ouvre les yeux avec expression un peu fâchée.

42.- Cécile, avec pyjama, est déjà réveillée, malgré encore il était au lit.

43.- Cécile descendait sur la terrasse encore en pyjama, et voit-il Anne, qu’il feuilletait des journaux.
--ANNE : Bonjour !

44.- Cécile mange une orange et prenne du café. Anne la regarde.
--ANNE : Cécile, vous ne mangez pas ?

45.- Cécile regarde Anne et réponde. Aussi mange-t-elle.
--CÉCILE : Je préfère boire le matin parce que…
--ANNE : Vous devez prendre trois kilos pour être présentable.

46.- Premier plan de la main d’Anne, avec Cécile au fond, sérieuse.
--ANNE : Vous avez la joue creuse et on voit vos côtés. Allez donc chercher des tartines.

47.- Ce moment-là, apparaît le père de Cécile. Elle regarde son père.
--PÈRE : Quel charmant spectacle. Deux petites filles brunes au soleil en train de parler tartines.

48.- Anne riait la phrase à lui. Cécile ressemble-t-il un peu fâchée.
--ANNE : Il n’y a qu’un e petite fille, hélas ! Ha, ha, ha… ! J’ai vôtre âge, mon pauvre Raymond.

49.- Cécile allait-il à la chambre, montre par l’escalier.
--CÉCILE (elle pense) : À bientôt.

50.- Cécile avec son maillot de bain, pour s’y aller à la plage.
--CÉCILE : Bon, je vais à la plage.

51.- Au fond, le bateau de Cyril. Premier plan du dos de Cécile.
--CÉCILE : Ah, c’est Cyril, avec son bateau…

52.- Cécile est dans le canot du bateau. Cyril était debout avec de l’eau jusqu’à mi-jambes, appuyé de deux mains au plat-bord.
TEXTE : J’ai montré dans son bateau…

53.- Cyril regarde (premier plan) à Cécile. Elle dit-il…
--CÉCILE (off) : Vous êtes gentil, Cyril. Vous allez un frère pour moi.

54.- Cyril, alors, replia ses bras autour d’elle et l’arrache du bateau avec douceur.

55.- Il la tenait serrée contre lui, soulevée, la tête sur son épaule. Cécile regarde à lui avec charme et un petit sourire aux lèvres.
TEXTE : En ce moment-là, je l’aimais…

56.- Tous deux s’embrassent à la bouche.

57.- Cécile s’échappe pour nager à la recherche du bateau. Cyril y était un peu surpris.
--CÉCILE : Le bateau… ! On y va !

58.- Maintenant, nous voyons Anne et le père de Cécile, accompagnés d’Elsa, derrière d’eux. Anne était très belle, mais pas Elsa.
TEXTE : Onze heures et demi du matin…
--ANNE : Ça va, Cécile.
--CÉCILE : Ça va, Anne.

59.- Cécile regarde Anne, si belle, et fait un regard approbateur à son père.

60.- Mais le père ne sourit pas. Ressemble-t-il indifférent.

61.- Cécile était surprise par l’expression de son père. Mais surprise et calme ensemble.

62.- Anne fait une demande à Cécile, avec l’expression sérieuse…
--ANNE : Cécile, pourquoi vous levez-vous si tôt ici ? A Paris, vous étiez au lit jusqu’à midi.
--CÉCILE : J’avais du travail.

63.- Anne dit-il…
--ANNE : Il faut que vous ayez des examens en Octobre, absolument.

64.- Intervint le père de Cécile…
--PÈRE : Pourquoi ? Je n’ai jamais eu de diplôme, moi. Et je mène une vie fastueuse.

65.- Anne continue parlant, et le père la regardant. Eux sont au fond. En premier plan, Cécile, qu’elle n’était pas contente.
--ANNE : Vous aviez une certaine fortune au départ.
--PÈRE : Ma fille trouvera toujours des hommes pour la faire vivre.

66.- Premier plan de Cécile, effrayée par cet phrase d’Anne…
--ANNE (off) : Il faut qu’elle travaille, ces vacances.

67.- Cécile regarde autre fois son père, et comme avant.

68.- Premier plan maintenant du visage d’Anne, calme et avec un petit sourire. Elle écoute Cécile…
--CÉCILE (off) : Anne, vous n’allez pas me faire ça, me faire travailler par ces chaleurs… ces vacances qui pourraient me faire tant de bien…

69.- Maintenant les deux femmes, à droite et à gauche de l’image.
--ANNE. Je devrais vous faire « ça »… même par ces chaleurs, comme vous dites. Vous ne m’en voudriez que pendant deux jours, comme je vous connais, et vous auriez votre examen.

70.- Les deux femmes, avec ses silhouettes en noir.
--CÉCILE : Il y a des choses auxquelles on ne se fait pas.

71.- Anne fait un coup d’œil amusé et insolent. Cécile fait un visage pas content.

72.- Cécile est à la plage, regarde fixement la mer, sérieuse.
TEXTE : Ce qui m’étonna le plus, les jours suivants, ce fût l’extrême gentillesse d’Anne à l’égard d’Elsa. Elle ne prononçait jamais, après les nombreuses bêtises qui illuminaient sa conversation, une de ces phrases brèves dont elle avait le secret et qui aurait couvert la pauvre Elsa de ridicule…

73.- Premier plan des mains de Cécile.
TEXTE : …Je la louais en moi-même de sa patience, de sa générosité, je ne me rendais pas compte que l’habileté y était étroitement mêlée. Mon père se serait vite lassé de ce petit jeu féroce…

74.- Cécile pense maintenant sur Cyril. Elle regarde au fond, à la mer.
--CÉCILE (elle pense) : Bon, je pense maintenant sur Cyril.

75.- Cécile pense sur une séance chez la mère à lui. Auprès Cécile nous voyons l’intérieur de la maison. Est-il la mère de Cyril, une vieille dame. Elle parle, malgré cet fois nous n’écoutons y parler.
TEXTE : La mère de Cyril était une vieille dame tranquille et souriante que nous parla de ses difficultés de veuve et de mère…

76.- Anne fait une petite réflexion sur la mère de Cyril.
--ANNE : Elle a rempli ses devoirs de mère et d’épouse, suivant l’expression…
--CÉCILE : Et son devoir de putain ?

77.- Anne regarde Cécile, mais sans y ressembler fâchée, comme toujours.
--ANNE : Je n’aime pas les grossièretés même paradoxales.
--CÉCILE : Mais ce n’est pas paradoxal. Elle s’est mariée comme tout le monde se marie…

78.- Premier plan du visage de Cécile.
--CÉCILE : …Par désir ou parce que cela se fait. Elle a eu un enfant. Vous savez comment ça arrive les enfants ?

79.- Le visage d’Anne, alors, y était très ironique, pour répondre.
--ANNE : Sans doute moins bien que vous, mais j’ai quelques notions.

80.- Cécile ressemblait inquiète. Son père avait l’air d’y penser ceci.
--CÉCILE : Elle a donc élevé cet enfant. Elle s’est probablement épargné les angoisses, les troubles de l’adultère. Elle a eu la vie qu’ont des milliers de femmes et elle en est fière, vous comprenez. Elle était dans la situation d’une jeune bourgeoise épouse et mère et elle n’a rien fait pour en sortir. Elle se glorifie de n’avoir fait ni ceci ni cela et non pas d’avoir accompli quelque chose.

81.- Le père dit-il…
--PÈRE : Cela n’a pas grand sens.
--CÉCILE (off) : C’est un miroir aux alouettes !

82.- Nous voyons les silhouettes d’eux au fond.
--CÉCILE : On se dit après : « J’ai fait mon devoir » parce que l’on n’a rien fait. Si elle était devenue une fille des rues en étant née dans son milieu, là, elle aurait eu du mérite.

83.- Anne, après avoir écouté tout Ç, dit-il…
--ANNE : Vous avez des idées à la mode, mais sans valeur.

84.- Cécile, en premier plan, a l’air de tristesse.
TEXTE : C’était peut-être vrai. Je pensais ce que je disais, mais il était vrai que je l’avais entendu dire…

85.- Cécile au lit, dormint. La chambre est en la semi-obscurité.
TEXTE : Quelques jours après…

86.- Un rai de soleil filtrait à travers les fentes du volet, des poussières y montaient en rangs serrés.

87.- Premier plan de l’œil gauche de Cécile. Encore il est fermé.

88.- Finalement, elle ouvre l’œil. Pas du tout.

89.- Le visage de Cécile, avec beaucoup de sommeil.
--CÉCILE : ÔÔÔÔ…

90.- Cécile essaye de se lever, mais elle était toute fatiguée.
--CÉCILE : Ô, avec les whiskies de la veille, je suis fatiguée… Je suis allé à Cannes avec Anne et mon père, et…

91.- Cécile s’asseye au bord du lit pour y penser. Avait l’air très, très fatigué.
TEXTE : Pendant la dernière nuit, nous étions à Cannes : moi, mon père et Anne. Pour jouer et danser.

92.- Cécile on pose les mains sur la tête, a l’air d’avoir des maux de tête.
--CÉCILE : Ô, ma tête…

93.- Cécile sort à la fenêtre. Regarde par elle au jardin.
--CÉCILE (elle pense) : Oh là là. Mon père et Anne ils sont déjà réveillés. Ils ressemblent heureuses. C’est incroyable.

94.- Cécile es pose la robe.
--CÉCILE : Bon, allons-y.

95.- Le père et Anne sont à la terrasse, et Cécile arrive à son côté.
--CÉCILE : Bonjour…
--PÈRE : Bonjour, Cécile.

96.- Cécile, asseyée en face d’eux. Il ne regarde pas eux.
--PÈRE : Bien dormi ?

97.- Cécile regarde eux, et réponde…
--CÉCILE : Comme ça. J’ai trop bu de whisky hier soir.

98.- Cécile bu une tasse de café, vite.

99.- Cécile, avec les mains creusés, sous le menton. Regarde son père et Anne, dehors de l’image.

100.- Finalement, Cécile parle ses interlocuteurs.
--CÉCILE : Que se passe-t-il ? Vous avez un air mystérieux.

101.- Anne ressemblait embarrassée, pour une fois. Le père était tranquille, mais il ne ressemblait vraiment tranquille. Eux regardaient Cécile, sans parler encore.

102.- Finalement, Anne parlait…
--ANNE : Cécile, votre père et moi aimerions nous marier.

103.- Cécile regarde eux, surprise.
--CÉCILE : Quoi… ?

104.- Une autre fois, eux avec ses regards tranquilles, malgré ne guère tranquilles, sans dire rien.

105.- Cécile, un peu fâchée mais tranquille ensemble, pense-t-elle…
--CÉCILE (elle pense) : Ce n’est pas possible…

106.- Cécile essaye d’y parler quelque chose pour gagner temps.
--CÉCILE : Euh… C’est une bonne idée.

107.- Anne et le père de Cécile en plain général.
TEXTE : Je ne parvenais pas à comprendre : mon père, si obstinément opposé au mariage, aux chaînes, en une nuit décidé… Cela changeait toute notre vie.

108.- Cécile tourne à dire…
--CÉCILE : Je dis que c’est une très, très bonne idée.

109.- Le père était contente. Sourit légèrement.
--PÈRE : Mon petit chat, je savais que tu serais contente.

110.- Nous voyons maintenant Cécile, au fond, et en premier plan les mains de son père, que dit-il…
--PÈRE : Viens ici, mon chat.

111.- Le père dit-il…
--PÈRE : Ah là là, je vais pour y chercher une bouteille de champagne.
--ANNE : Bon.

112.- Anne reste toute seule avec Cécile, la regarde et dit-il…
--ANNE : J’avais un peu peur de vous.
--CÉCILE : Pourquoi ?

113.- Anne répondit, et après elle se mit à rire.
--ANNE : Je craignais que vous n’ayez peur de moi. Ha, ha, ha… !

114.- Cécile aussi se mis à rire.
--CÉCILE : Ha, ha, ha… !
--ANNE : Ça ne vous paraît pas ridicule, ce mariage de vieux ?

115.- Cécile ressemblait un peu fâchée par la demande d’Anne, et ainsi répondu…
--CÉCILE : Non, vous n’êtes pas vieux.

116.- Un matin, Cécile en premier plan (la tête), et au fond, le père et Anne, appuyés l’un a l’autre, riant ensemble.
TEXTE : Anne était détendue, confiante, d’une grande douceur, mon père l’aimait. Je les voyais descendre le matin appuyés l’un a l’autre, riant ensemble, les yeux cernés et j’aurais aimé, je le jure, que cela durât toute la vie…

117.- Une nuit, Cécile était avec Cyril. Eux embrassés, à moitié nus, ses bouches unies l’une contre l’autre.
TEXTE : Mais une nuit…

118.- Cécile écoute une voix de femme, la voix d’Anne. Cécile était effrayée.
--ANNE (off) : Cécile !

119.- Cyril se releva d’un bond, honteux bien entendu. Cécile essayé d’y être bien calme.
120.- Anne regarde les deux garçons, et dit-il…
--ANNE : Je compte ne plus vous revoir.

121.- Cyril il ne répondit pas, se pencha sur Cécile et la baissé l’épaule.

122.- Ce geste étonné Cécile. Au même temps, Cyril s’en va loin.
TEXTE : Ce geste de Cyril m’étonna, m’émut comme un engagement.

123.- Anne fait un aire de mépris, avec un sourire au visage ensemble, et dit-il…
--ANNE : Vous devriez savoir que ce genre de distractions finit généralement en clinique.

124.- Cécile essaye d’y exprimer tout ce qu’il est passé. Avec un sourire au visage.
--CÉCILE : Il ne faut pas exagérer, J’ai juste embrassé Cyril, cela ne me traînera pas en clinique.

125.- Anne avait l’air de n’avoir pas écouté Cécile, et avec l’air supérieur, dit-il…
--ANNE : Je vous prie de ne pas le revoir. Ne protestez pas : vous avez dix-sept ans, je suis un peu responsable de vous à présent et je ne vous laisserai pas gâcher votre vie.

126.- Anne tourne le dos à Cécile repartit vers la maison. Cécile reste effrayée et calme ensemble.

127.- Anne reste triste. Il basse la tête un peu.

128.- Le dîner, avec tous : Cécile, son père et Anne.
TEXTE : Quelques heures plus tard, au dîner…

129.- Anne parle à l’oreille de le père de Cécile. Lui semblait indifférent.
--ANNE : J’aimerais que vous donniez quelques conseils avisés à votre fille, Raymond. Je l’ai trouvée avec Cyril ce soir, et ils semblaient du dernier bien.

130.- Le père essaya de prendre cela à la plaisanterie, et dit-il…
--PÈRE : Que me dites-vous là ? Que faisaient-ils ?

131.- Cécile était fâchée, et criait…
--CÉCILE : Je l’embrassais ! Anne à cru… !

132.- Anne interrompit Cécile, très calme.
--ANNE : Je n’ai rien cru du tout. Mais je crois qu’il serait bon qu’elle cesse de le voir quelque temps.

133.- Premier plan d’Anne, et on écoute la voix du père.
--PÈRE (off) : La pauvre petite… Ce Cyril est gentil garçon, après tout ?
--ANNE : Cécile est aussi une gentille petite fille. C’est pourquoi je serais navrée qu’il lui arrive un accident.

134.- Vue panoramique de la maison, la table où ils étaient les trois, et la campagne avec la plage et la mer au fond.
TEXTE : Nous parlions pendant beaucoup temps, sans arriver à rien. Anne continuait avec ses idées sur comment j’aurais d’emmener ma vie, et mon père répondait seulement avec « oui » ou « d’accord », quand ne pas dit-il les mêmes choses qu’elle. J’aurais, alors, d’essayer être une autre Cécile, changer mes habitudes, être… J’en sais pas.

(FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE)




Galerie de julianjuanlacasa
07/08/2007 14:12 julianjuanlacasa
Scénario d'après le connu roman de Françoise Sagan, qu'il avait une version cinématographique avec David Niven et Jean Seberg l'an 1957. J'ai vu ici une vision de la vie de la jeune fille protagoniste très singulière, et aussi très humaine.
11/08/2007 10:33 hug
plusieurs personnes on présentés ce livre en cours j'en peut plus!!! arrrrr, aaaaaa!!^^
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