Prologue d'une mort... par mangakaka

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Prologue d'une mort...

La terre se gorge de sang, un homme est allongé dans l'herbe. Nous sommes dans un lycée du Sud de la France et le soleil

émèrge des ténèbres. Les élèves sont, 3 jours après le décès, rassemblés dans la cour du lycée ou ils aprennent la mort du

proviseur Mr. Krouchiliev. Ce lundi 6 septembre signe une rentrée des classes des plus sombres, la victime était considérée

comme un très bon proviseur, apprécié de tous... exepté du meurtrier peut etre. L'après-midis voit le lycée troublé de

rumeurs en tous genres: "c'est un suicide" disent certains, alors que d'autres plus obscurs prétendent à "l'arrivée d'un

serial Killer dans la région".
Sortant du lycée par l'entrée principale, deux élèves sont en pleine discussion. L'un d'eux est un garcon de taille

moyenne affichant un T-Shirt noir et un large pantalon. Ses cheveux décendent sur sa nuque et couvrent quelque peu ses yeux.
Il est accompagné d'une fille aux cheveux longs portant un debarder et une jupe. Elle prétend savoir ce qui est arrivé au

proviseur:
-"On m'a dit qu'il saignait du crane quand on l'a retrouvé, alors c'est surement pas un suicide. Ca doit etre un fou qui l'a

agressé avec une barre de fer ou un truc comme ca."
-"De toute facon ca n'aurait pas pu etre un suicide...", lui réplique le garcon. "Puis après tout c'est pas forcément un fou

qui a fait ca, il avait peut etre ses raisons. Le proviseur n'était peut etre pas si gentil qu'il en avait l'air."
Choquée, elle s'emballe:
-"Bien sur que si, aucune raison n'est valable pour tuer quelqu'un. Un meurtre c'est un meurtre c'est tout."
-"Si tu l'dis...", conclue-t-il avec décontraction.
C'est sur ces mots qu'ils sont interrompus d'une brusque irruption d'un autre élève. Répondant au nom de Jaï, cette

personne extravertie a pour habitude de submerger les autres de son existence plus que sa petite taille ne le laisserait

présager. C'est de cette manière qu'il s'adresse à eux:
-"Alors qu'est-ce que vous faites ce soir? Ca vous dit d'aller dégrader des cimetières?"
Ayant des concéquences préméditées, l'arrivée de Jaï déclenche le retrait de la fille énervée. Calmant son ardeure, Jaï

s'adresse au garcon avec dérision:
-"Alors comment ca va Brainman? Toujours à fréquenter des gens coincés."
-"Laisse tomber, en tout cas c'est pas comme ca que tu vas te faire des amis.", répond Brainman désespéré par lui.
Et après un grand soupir moqueur , Jaï proclame:
-"Si c'est pour avoir des amis comme elle je veux bien m'en passer. Les gens sont de moins en moins marrants. D'ailleurs,

quelqu'un a fait circuler une rumeure disant que j'avais moi meme tué le proviseur. Franchement, si je devais tuer

quelqu'un..."
-"Si tu devais tuer quelqu'un tu n'en aurais jamais le courage alors arrete de parler comme ca, tout le monde te prend déjà

pour un psychopathe."
-"De toute facon, ce que pensent les autres... Bon j'y vais. On se voit demain."

Le soir, dans une maison cossue, Brainman est assis à son bureau, la tete posée sur ses bras croisés. Un cahier ouvert

lui sert d'appui-tete, alors qu'un stylo débouchonné est posé devant lui. Sa tete se lève alors lourdement pendant qu'il

réalise:
-"Merde, je me suis encore endormi en faisant mes devoirs."
Frappant à sa porte, quelqu'un intervient:
-"Mais pourquoi tu fermes tout le temps ta porte à clé? En tout cas viens manger maintenant."
De retour au lycée pour ce deuxième jour de cours, Brainman entre en salle. Les élèves maintenant assis, le professeur

s'exprime avec un air attristé:
-"On m'a appris ce matin que votre camarade Sebastien a été retrouvé mort cette nuit dans le park des Lillas."
Immédiatement le désordre s'installe après la triste nouvelle. L'incompréhension, la colère et la peur des élèves sont

largement exprimés dans un raffut total. L'un d'eux se lève et se jette sur Jaï:
_"Enfoiré c'est toi qui a fait ca!"
Avec beaucoup de sang froid, Jaï le repousse d'un bras, le plaquant au sol. Puis par la parole il se défend:
-"Tu crois vraiment que je l'auraiS tué à cause de cette sale rumeure qu'il a fait circuler sur moi ?!?"
Les autres, à part quelques uns, se sont tous levés et observent la scene éffarés. Les deux acteurs de la dispute sont

ensuite séparés par le professeur très énervé:
-"VOTRE CAMARADE EST MORT ET C'EST TOUT CE QUE VOUS TROUVEZ A FAIRE!!!"
N'atténuant en rien sa colère, il poursuit:
-"ASSEYEZ-VOUS TOUS! On va faire le cour normalement."
Quelques jours plus tard, après une première semaine mouvementée, Brainman profite de son samedi pour sortir. Seul dans

une dense foret dont les arbres feuillus filtrent la lumière, il s'asseoit au pied de l'un d'eux. Alors qu'il laisse aller

ses lourdes paupières, les arbres entrent dans une folle danse. Leur hallucinante gesticulation se mue petit à petit en un

signe distinctif. C'est ainsi qu'apparait le nombre 16 composé d'un curieux mélange de l'esprit et de la nature. Brainman

ouvre subitement les yeux et se lève.

Il sort de la foret qui borde la ville et suit le troittoir. Déambulant ainsi, il parvient à un cimetierre ou des

sanglots s'entrelacent à de tremblantes paroles:
-"Mais pourquoi es-tu mort? Tu ne méritais vraiment pas ca."
Il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'année, un bouquet de fleurs à la main, souffrant du décés de son ami, Mr.

Krouchiliev. Pleurant sur cette tombe récemment creusée, il est loin de s'imaginer qu'une fin similaire à celle de son ami

s'abattra sur lui dans quelques secondes...
Brainman se tient en silence derrière l'homme en deuil. Une pelle qu'il tient entres ses mains se lève vers les ténèbres.

Il prend le temps d'esquisser un large sourire avant d'abattre férocement son arme sur sa victime. Puis, faisant tomber la

lourde pelle, il repart, laissant l'homme saignant inerte. Il prend le soin d'enlever ses gants qu'il range dans sa poche

droite de pantalon. En pleine journée, un crime vient d'avoir lieu, sans l'ombre d'un témoin. Brainman garde l'attitude

détachée qui le caractérise et reprend sa route. Il rejoint l'orée de la foret peu après. Il jette ses gants dans un ruisseau

et retrouve l'arbre ou il s'était assis plus tot dans la journée. Dans la meme position qu'auparavant, il ferme les yeux.
La nuit à peine tombante, il se réveille le visage fatigué:
-"Merde, il fait déjà nuit."
Puis tout en se levant, il se parle à lui meme:
-"Je crois que j'ai dormi ici toute la journée..."
La parution du journal du lendemain voit en première page un titre étonnant:"Le maire de la ville assassiné dans un

cimetierre à 53 ans!"
Brainman voyant le titre ne semble pas surpris. Chez lui, dans un fauteuil il tient le journal dans les mains et dit:
-"Finalement, ca à l'air d'etre un serial killer..."


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12/05/2007 22:57 mangakaka
Voici un texte plus sérieux et plus fouillé que les autres. C'est en fait le prologue d'une série que je prépare, mélange de mangas et de SF avec une touche de psychologie (de psychopathie si vous préférez).

J'attend donc vos commentaires avec impatience pour savoir si l'idée mérite d'etre poursuivie ou non. En attendant, je cherche un dessinateur d'un très bon niveau pour ce texte. L'idéal serait un style assez réaliste (personnelement j'adore le trait des mangas comme Death Note pour donner une idée^^ mais là c'est déjà du lourd lol).
14/05/2007 19:15 Mansuz
C'est pas mal du tout.^^

Déjà Brainman a fait au moin 1 meutre(celui de la fin)
Pour les autres meutres je pense que c'est lui, du moin tout nous amène à le penser...(il s'enferme dans sa chambre...Il défend aussi le meurtrier du proviseur chose un peu bizarre d'ailleur, personne ne peu a mon avis pardonner ou comprendre un meurtre donc la je me suis dit:"est ce le meurtrier?").

En se qui concerne les raisons c'est ça qui est intéressent, apparament il tue dans un état second, et ne se rappelle plus de ce qu'il c'est passé.

Une chose le posséde?Il est hypnotisé?...Ou est ce une double personnalité...

05/06/2007 20:37 chewbacca
J'aime beaucoup, en général le meurtre inconscient, et tout ce qui touche à l'inconscient, me fascine. Par contre juste pour dire que certaines phrases paraissent syntaxiquement un peu étrange, ce qui peut parfois freiner la lecture.

mais sinon dans l'ensemble j'accroche à mort!
07/06/2007 20:52 mangakaka
Tant mieux si t'accroches à mort niarc niarc niarc. De ta part ca fait plaisir, j'aime beaucoup ce que tu fais.

Sinon pour les tournures bizarres c'était justement pour donner un peu de style au texte mais ca ne doit pas etre mon point fort on dirait, peut etre que je devrait me contenter de plus de simplicité...
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