water City par davidoff

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water City

Synopsis :

LE LIEU
L'action se déroule dans une ville où il pleut tous les jours. Les hommes se sont organisés en conséquence : les vêtements ont, par exemple, des parapluies intégrés qu'on nomme carapaces et qui font d'ailleurs penser à de vastes carapaces de tortues. La taille de ces parapluies détermine d'ailleurs le statut social. Plus le parapluie est imposant, plus le statut est élevé. Le maire, les politiciens, les notables, ont ainsi des parapluies géants qui inondent leurs interlocuteurs. Les individus sans parapluies sont considérés comme des sans-abri. Les animaux de compagnie sont des crabes. Toutefois, ce décor qui pourrait faire penser à un décor de SF est « seulement » un décor de polar.
La ville (de même que l'eau) est un personnage important de la bd. Tout y est organisé en fonction de l'eau : son architecture, son organisation générale. Par exemple, de longues canalisations courent le long des toitures afin de récupérer l'eau de pluie et d'éviter des inondations, ce qui donne un aspect de toboggan géant vu du ciel.
La ville est, avec Karl, que nous présenterons plus tard, le personnage principal de la BD. Vue en plongée, la ville est un mélange entre un parc d'attraction style Aqualand et des maisons style victorien anglais. On voit des toboggans remplis d'eau courir en lieu et place des gouttières. Tous les bâtiments principaux (commissariat, mairie, etc..) sont sous les eaux que les toboggans rejettent dans la partie administrative de la cité. Cette partie administrative est dénommée quartier des « receveurs » car c'est là que toute l'eau est réceptionnée, sous la forme d'un lac artificiel géant. Les bâtiments administratifs sont immergés. On s'y rend par le biais de couloirs subaquatiques en verre ou de sous-marins.
La ville est constamment plongée dans le noir.
Très hiérarchisée, la ville a ses quartiers. Les quartiers chics, tout d'abord, où l'on ne voit jamais le ciel. Soit l'espace entre les maisons est entièrement occupé par des toboggans, soit, dans les quartiers encore plus chics, c'est un ensemble en verre, éclairé aux néons et distribuant des UV qui prend toute la place. Une sorte de quartier sous cloche, d'où l'on ne voit pas la noirceur ambiante. Ce quartier-là est le lieu de la noblesse de Water City, le lieu où les puissants décident pour les autres (on l'appelle « quartier de la cloche »). L'intérieur de cette cloche de verre est assez clinquant, entièrement fait de cristal. Les hommes et les femmes s'habillent en clair, tandis qu'au dehors, tout le monde est habillé de couleur sombre.

Il n'y a pas d'alcool, dans cette ville. Mais les âmes se grisent par le biais de l'eau. La pluie enivre et émèche les âmes. Les hommes qui boivent l'eau de pluie sont le plus souvent des marginaux; D'ailleurs, les individus qui ne se protègent pas de la pluie sont la plupart du temps des individus en marge de la société, des rebelles. Plus on monte dans l'échelle hiérarchique, plus les individus se protègent à l'aide des carapaces. Ce sont des sortes de grandes capuches, qui leur font comme une carapace au-dessus de leur tête. Ce parapluie géant est d'ailleurs appelé « carapace ». On peut en trouver de différentes formes : qui surplombent uniquement la tête, qui peuvent accueillir plusieurs personnes en-dessous, etc...

Water City est dirigée par un maire, par ailleurs chef de la police (qui a donc le commissaire, dirigeant le commissariat aquatique, sous ses ordres). Plusieurs financiers importants sont également à la tête de la ville. Graham Gregor, par exemple, dirige les entreprises construisant et réparant les toboggans géants.

LE PERSONNAGE PRINCIPAL

Dans les différents tomes qui composeront la BD, c'est l'inspecteur Karl qui tiendra le rôle du personnage principal. A chaque fois, nous suivrons, en parallèle, la vie de Karl et celle des tueurs et des malfrats. L'inspecteur Karl est un être étrange, torturé par la solitude. Il ne porte aucune carapace, est toujours trempé ce qui pourrait s'apparenter, dans un polar « classique » à un flic qui réfugie dans l'alcool.

Karl est torturé par la solitude depuis que son épouse l'a quitté. L'origine de ce départ est d'ailleurs assez trouble. On apprendra, petit à petit, que Karl n'a pas supporté ce départ et qu'il a tué son épouse. Et que, bien qu'il essaye de se persuader du contraire (engendrant une instabilité mentale), ces moments lui reviennent par bribes.
Le personnage principal est donc tout sauf manichéen.
Dans tous les albums, Karl s'exprimera toujours à la première personne du singulier. C'est lui, d'ailleurs, qui va narrer les aventures se déroulant dans la ville. Ainsi, il parlera du tueur en disant « Tu ». Les voix-off seront de ce fait toujours personnifiées. Attention, il ne s'agira pas d'un monologue intérieur comme dans "le tueur", mais au contraire, d'une « communion » à distance entre différents êtres torturés par la solitude et par différentes quêtes : Karl et les tueurs.

LE CONTEXTE SOCIO-POLITIQUE

Il y a des attentats perpétrés par la bande des Algues (c'est ainsi que l'on nomme certains SDF « rebelles » ). Parfois, ces algues tentent d'enlever des personnalités pour demander une rançon. Leur objectif principal est d'enlever Graham Gregor, un des personnages les plus puissants de la ville et surtout de dénoncer aux membres de Water City la supercherie de Gregor. Les algues sont persuadées que la pluie qui tombe n'est pas réelle, qu'elle est fabriquée dans les bas-fonds du quartier de « la cloche » (voir plus haut). Gregor aurait fabriqué ce dérèglement du climat local de façon à ouvrir des marchés du bâtiment (receveurs, commissariat aquatique, etc...) Mais depuis la fabrication initiale, et depuis un certain temps, il y a eu des dérèglements dans l'eau de pluie. Le gouvernement soupçonne les algues. Désormais, cette pluie, en fait, n'enivre pas les âmes lorsqu'on ne met pas de carapace, mais permet d'être plus lucide (donc plus fragile) face au monde qui nous entoure. C'est pourquoi le gouvernement souhaite que chacun porte une carapace, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années. Car en fait, en ayant plus de lucidité et d'esprit critique, on pourrait stopper la pluie, mais cela ferait s'effondrer tout le système social mis en place autour du maire et de Graham Gregor. Le marché de l'eau détermine en effet la richesse de chacun depuis une petite vingtaine d'années.


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07/07/2006 18:32 davidoff
07/07/2006 19:55 chewbacca
L'idée est intéressante, mais le dessin va pas être facile, trop précis!

P.S.: petite vengeance personnelle rien contre toi, juste que tout le monde me dit que mon scénario est trop dur à dessiner.
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